Brièvement interpellé le mois dernier par le SRI, le fils congolais du Colonel Gnama Latta de l’ANAC a réussi à sortir d’affaire de dette après avoir tiré un chèque de 200 millions de FCFA. C’est n’est qu’une d’eau goutte dans la mer du lourd endettement trainé par le tout puissant Kokou Matthias Latta, non seulement envers la marine togolaise qui n’ose rentrer dans ses dettes, près de 2 milliards, mais aussi envers des tiers dans plusieurs affaires qui ne sont pas moins louches.
Seulement, Matthias, a de l’influence sur tous les acteurs, même les plus importants de la sécurité en raison de ses activités de gardiennage et de géant pétrolier, mais aussi sur terre, avec le quasi monopole de transit sur certains produits spécifiques mais aussi dans le ciel. A juste titre.
Son père, le Colonel, ancien ministre de la sécurité est pilote de ligne et lorsqu’on a ce profil exceptionnel, on peut décoller un avion, survoler les territoires, aller, revenir en attendant de partir pour revenir, on est de gré ou de force au centre de tous les trafics. Gnama Dokissime Latta, comme autant de ces pilotes et mécaniciens d’avions improvisés, n’est pas innocent dans ces divers trafics, mais c’est Matthias, son fils qui en profite plus, avec l’influence et la bénédiction de papa, puissance des millions de dollars, mais aussi l’allégeance à lui faite par plusieurs officiers de l’armée.
C’est ce qui fait dire à un expatrié américain que Latta et fils ont la puissance divine de contrôler le ciel, la terre et aussi la mer. Seulement, leur contrôle ne bénéficie pas à l’épanouissement de tous ces secteurs stratégiques et névralgiques de l’économie togolaise, au contraire. La preuve, dans le ciel, les informations ne sont pas bonnes sur l’exploitation de la flotte surtout privée. Elle est infectée de trafics bizarres.
Sur la terre, c’est la frustration issue du contrôle du transit et des trafics d’influences infligés à des opérateurs qui veulent eux aussi développer leurs activités à côté du géant Kokou Matthias Latta.
Dans les océans, c’est la catastrophe. Les trafics de pétrole, le gardiennage et la sécurité des côtes se limitent aux eaux territoriales avec du matériel d’un autre âge. Toutes ces activités ont la vie dure avec l’omniprésence du fils Mathias du Colonel, obstacle certain.
Grands défis pour le Préfet maritime, nommé par Faure Gnassingbé, chargé de converger toutes les activités de la mer, mais qui cherche encore ses marques face à la nébuleuse. Cela s’appelle, avoir du pain sur la planche pour le Colonel Préfet maritime, Vinyo Adjoh.
Alfredo Philoména,
L’Independant Express
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