Nommée ce weekend par le chef de
l’Etat au poste du ministère de l’action sociale, de la promotion de la
femme, et de l’alphabétisation, Tchabinandi Kolani-Yentcharé a reçu
lundi des mains de son prédécesseur les clés
Tuesday, June 30, 2015
TOGO : : Sélom Klassou veut faire des réformes sans contingences électorales
Sélom Klassou et son gouvernement devant l'Assemblée
Par 65 pour, 7 abstentions et 0 contre,
Sélom Komi Klassou a obtenu la confiance des députés à l'issue de sa
déclaration de politique générale devant le parlement togolais ce lundi.
La cérémonie s'est déroulée en présence des ministres du nouveau
gouvernement, des présidents des institutions de la République et des
diplomates accrédités au Togo.Nommé le 05 juin dernier, le Premier Ministre et son gouvernement rendu public dimanche peuvent désormais se mettre au travail. Selon le discours programme qui a été dit à l'Assemblée nationale, l’action du gouvernement tournera autour de quatre points importants.
Il s'agit de: faire de l’inclusion économique et sociale un vecteur de cohésion nationale; poursuivre la modernisation du pays par l’approfondissement des grands travaux; relancer l’agenda des réformes politiques avec une nouvelle dynamique et faire avancer l’agenda des élections locales; puis capitaliser sur les acquis de la réforme du système de défense et de sécurité pour mieux positionner le Togo dans l’environnement sous régional et international.
Dans la logique du mandat social décrété par Faure Gnassingbé, Sélom Klassou pense améliorer la santé, résoudre le problème du chômage des jeunes, généraliser l'assurance maladie, poursuivre l'éclairage public et l'électrification rurale, poursuivre la politique des logements sociaux entre autres.
M. Klassou a annoncé la poursuite des grands travaux avec le développement des infrastructures pour la promotion du tourisme, la culture. La sécurité et la diplomatie sont également en bonne place.
Mais le point qui a retenu le plus les attentions est celui concernant les réformes politiques dont deux tentatives ont échoué à la fin du deuxième mandat de Faure Gnassingbé. Le Premier Ministre annonce que les institutions togolaises ont besoin de s'adapter à la marche du temps.
« Elles doivent permettre de répondre aux aspirations profondes des citoyens. Les réformes sont inhérentes à la viabilité et à la vitalité de nos institutionnelles », a-t-il dit avant d'indiquer qu'il appartient à la commission de réflexion sur les réformes politiques institutionnelles et constitutionnelles mise en place par Faure Gnassingbé de proposer dans les meilleurs délais un texte de réformes qui répond aux aspirations les plus profondes du peuple togolais.
« De par sa composition, cette commission est appelée à faire un travail de refonte totale de la Constitution qui va au-delà des contingences électorales. Le gouvernement entend relancer dans un climat serein et dépassionné l'agenda des réformes politiques. Tout l'enjeu est d'insuffler une nouvelle dynamique à ce processus », déclare M. Klassou qui précise que les consultations seront engagées avec les formations politiques, les représentants de la société civile et du secteur privé, avec ceux des confessions religieuses et des garants des us et coutumes pour attirer la plus large représentativité possible de cette commission
Le Conseil d’administration de la BOAD approuve des financements d’un montant global de 80 milliards de FCFA
Le Conseil d’Administration de la Banque
Ouest-Africaine de Développement (BOAD) s’est réuni pour sa 97ème
session ordinaire dans les locaux de la Banque Centrale des Etats de
l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Bissau (photo), sous la présidence de
Monsieur Christian ADOVELANDE, Président du Conseil d’Administration,
Président de la BOAD.
Après avoir approuvé le procès-verbal de sa 96ème réunion tenue le 19 mars 2015 à Dakar, le Conseil a examiné et approuvé le bilan des réalisations à mi-parcours des prévisions financières de l'exercice 2015, et une proposition de révision des niveaux d’activités de la Banque.
Par ailleurs, le Conseil d’Administration a approuvé 9 propositions de prêt à long et moyen termes d’un montant total de 73 milliards de FCFA et une proposition de prise de participation pour un montant de 1, 5 milliard de FCFA. Ces nouveaux financements portent à 3368 milliards de FCFA le montant global des concours de la BOAD, correspondant à 747 projets. En outre, deux propositions de prêt à court terme ont été approuvées pour un montant de 7 milliards de F CFA. Le cumul des financements dans cette catégorie est ainsi porté à 202,5 milliards de F CFA pour 26 opérations.
Les propositions de prêt pour le financement partiel des projets suivants ont été approuvées:
Réhabilitation et aménagement de voies structurantes dans la ville de Maradi (Niger) : 10 milliards de F CFA ;
Programme d’assainissement dans dix villes du Sénégal : 10 milliards de F CFA ;
Pavage de rues et assainissement dans douze villes du Bénin : 15 milliards de F CFA ;
Electrification de 177 villages par des mini-centrales solaires photovoltaïques (Programme National d’Urgence d’Electrification Rurale 2014-2016), au Sénégal : 10 milliards de F CFA ;
Renforcement et promotion de la finance inclusive pour l’accès des agriculteurs et des jeunes aux services financiers (Togo) : 5 milliards de F CFA ;
Implantation d’une unité industrielle de production de solutés injectables par la Société PARENTERUS SA à Bayakh (Sénégal) : 2,5 milliards de F CFA ;
Implantation d’une unité de broyage de clinker par la Société IVORY DIAMOND CEMENT (IVOCEM DIAMOND) SA à Anyama (Côte d’Ivoire) : 7,5 milliards de F CFA ;
Mise en place d’une ligne de refinancement en faveur de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce Mali (BSIC-Mali-SA) : 6,5 milliards de F CFA ;
Mise en place d’une troisième ligne de refinancement en faveur de la Banque Malienne de Solidarité (BMS-SA) : 6,5 milliards de F CFA ;
Prêt à court terme en faveur de la société Grand Distributeur Céréalier du Mali (GDCM) pour le financement de l’importation de denrées alimentaires : 3 milliards de F CFA ;
Prêt à court terme en faveur de la Société TOGUNA AGRO-INDUSTRIES SA pour le financement de l’importation de matières premières pour la production d’intrants agricoles (Mali) : 4 milliards de F CFA.
Les Administrateurs ont également marqué leur accord pour une prise de participation de la BOAD au capital du Fonds INVESTISSEURS & PARTENAIRES POUR LE DEVELOPPEMENT 2 (IPDEV 2), à hauteur de 1,5 milliard de F CFA.
Par ailleurs, le Conseil d’Administration a émis un avis favorable sur l’état de recouvrement des créances sur prêts de la BOAD au 31 mai 2015.
Enfin, il a pris connaissance des dossiers suivants :
Impact sur les résultats futurs de la Banque d’un décaissement intégral des engagements pris au titre du Fonds de Développement et de Cohésion (FDC) au 31 décembre 2014, sans nouvelles ressources concessionnelles en face ;
Compte-rendu de la notation de la BOAD par des agences internationales ;
Note d’information sur l’accréditation de la Banque Ouest-Africaine de Développement comme entité d’implémentation du Fonds pour l’Environnement Mondial ;
Note relative à la désignation de la KfW en lieu et place de la DEG pour la gestion à titre fiduciaire de la participation de la République Fédérale d’Allemagne dans le capital social de la BOAD ;
Proposition de prêt pour le financement partiel du projet de construction de la boucle 225 kV de SENELEC Phase 2, au Sénégal ;
Rapport d’exécution de l’émission de bons BOAD 2015-2022 ;
Compte-rendu de la réunion ordinaire du Conseil des Ministres de l’UMOA tenue le 30 mars 2015 à Dakar.
Après avoir approuvé le procès-verbal de sa 96ème réunion tenue le 19 mars 2015 à Dakar, le Conseil a examiné et approuvé le bilan des réalisations à mi-parcours des prévisions financières de l'exercice 2015, et une proposition de révision des niveaux d’activités de la Banque.
Par ailleurs, le Conseil d’Administration a approuvé 9 propositions de prêt à long et moyen termes d’un montant total de 73 milliards de FCFA et une proposition de prise de participation pour un montant de 1, 5 milliard de FCFA. Ces nouveaux financements portent à 3368 milliards de FCFA le montant global des concours de la BOAD, correspondant à 747 projets. En outre, deux propositions de prêt à court terme ont été approuvées pour un montant de 7 milliards de F CFA. Le cumul des financements dans cette catégorie est ainsi porté à 202,5 milliards de F CFA pour 26 opérations.
Les propositions de prêt pour le financement partiel des projets suivants ont été approuvées:
Réhabilitation et aménagement de voies structurantes dans la ville de Maradi (Niger) : 10 milliards de F CFA ;
Programme d’assainissement dans dix villes du Sénégal : 10 milliards de F CFA ;
Pavage de rues et assainissement dans douze villes du Bénin : 15 milliards de F CFA ;
Electrification de 177 villages par des mini-centrales solaires photovoltaïques (Programme National d’Urgence d’Electrification Rurale 2014-2016), au Sénégal : 10 milliards de F CFA ;
Renforcement et promotion de la finance inclusive pour l’accès des agriculteurs et des jeunes aux services financiers (Togo) : 5 milliards de F CFA ;
Implantation d’une unité industrielle de production de solutés injectables par la Société PARENTERUS SA à Bayakh (Sénégal) : 2,5 milliards de F CFA ;
Implantation d’une unité de broyage de clinker par la Société IVORY DIAMOND CEMENT (IVOCEM DIAMOND) SA à Anyama (Côte d’Ivoire) : 7,5 milliards de F CFA ;
Mise en place d’une ligne de refinancement en faveur de la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce Mali (BSIC-Mali-SA) : 6,5 milliards de F CFA ;
Mise en place d’une troisième ligne de refinancement en faveur de la Banque Malienne de Solidarité (BMS-SA) : 6,5 milliards de F CFA ;
Prêt à court terme en faveur de la société Grand Distributeur Céréalier du Mali (GDCM) pour le financement de l’importation de denrées alimentaires : 3 milliards de F CFA ;
Prêt à court terme en faveur de la Société TOGUNA AGRO-INDUSTRIES SA pour le financement de l’importation de matières premières pour la production d’intrants agricoles (Mali) : 4 milliards de F CFA.
Les Administrateurs ont également marqué leur accord pour une prise de participation de la BOAD au capital du Fonds INVESTISSEURS & PARTENAIRES POUR LE DEVELOPPEMENT 2 (IPDEV 2), à hauteur de 1,5 milliard de F CFA.
Par ailleurs, le Conseil d’Administration a émis un avis favorable sur l’état de recouvrement des créances sur prêts de la BOAD au 31 mai 2015.
Enfin, il a pris connaissance des dossiers suivants :
Impact sur les résultats futurs de la Banque d’un décaissement intégral des engagements pris au titre du Fonds de Développement et de Cohésion (FDC) au 31 décembre 2014, sans nouvelles ressources concessionnelles en face ;
Compte-rendu de la notation de la BOAD par des agences internationales ;
Note d’information sur l’accréditation de la Banque Ouest-Africaine de Développement comme entité d’implémentation du Fonds pour l’Environnement Mondial ;
Note relative à la désignation de la KfW en lieu et place de la DEG pour la gestion à titre fiduciaire de la participation de la République Fédérale d’Allemagne dans le capital social de la BOAD ;
Proposition de prêt pour le financement partiel du projet de construction de la boucle 225 kV de SENELEC Phase 2, au Sénégal ;
Rapport d’exécution de l’émission de bons BOAD 2015-2022 ;
Compte-rendu de la réunion ordinaire du Conseil des Ministres de l’UMOA tenue le 30 mars 2015 à Dakar.
TOGO :: Adji Otèth Ayassor à Viennes pour la participation de l’OPEP à la rénovation de la route Sokodé-Bassar
Le Fonds de développement de
l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OIFP) va participer de
l’ordre de 12 millions de dollars américains à la réhabilitation de la
route Sokodé-Bassar d’une distance de 57 km.
La cérémonie de signature de cet accord entre cette organisation et les autorités togolaises va se dérouler ce lundi dans la capitale autrichienne, Vienne, où s’est rendu le ministre togolais de l’économie, des finances et de la planification du développement, Adji Otèth Ayassor.
La rénovation de cette route dénommée route nationale n° 17 relève selon les autorités togolaises, d’une importance particulière par rapport à son caractère frontalier avec les pays voisins du Togo. Une fois ce tronçon aménagé, les populations pourront relier tranquillement et facilement Mango en passant par Sokodé et Bassar. En rappel, le coût total pour la rénovation destiné à ce tronçon est estimé à 68 millions de dollars.
Modeste K.
Afreepress
La cérémonie de signature de cet accord entre cette organisation et les autorités togolaises va se dérouler ce lundi dans la capitale autrichienne, Vienne, où s’est rendu le ministre togolais de l’économie, des finances et de la planification du développement, Adji Otèth Ayassor.
La rénovation de cette route dénommée route nationale n° 17 relève selon les autorités togolaises, d’une importance particulière par rapport à son caractère frontalier avec les pays voisins du Togo. Une fois ce tronçon aménagé, les populations pourront relier tranquillement et facilement Mango en passant par Sokodé et Bassar. En rappel, le coût total pour la rénovation destiné à ce tronçon est estimé à 68 millions de dollars.
Modeste K.
Afreepress
TOGO :: Nouveau gouvernement : Gerry Taama aussi a mordu la poussière
Tout était clair à travers ses dernières prises de positions. Gerry Taama, le jeune politicien ambitionne avoir un poste dans ce nouveau gouvernement. Malgré tout ce qu’il a fait depuis sa dernière participation à l’élection présidentielle, le président du Nouvel Engagement Togolais n’a pas pu décrocher le gros lot, celui d’être ministre.
Désolé, mais il doit le digérer, son ambition n’a pu aller trop loin. Dans le système UNIR, les grands loups ne laissent pas facilement leur place aux petits. Jusqu’à présent, Gerry doit savoir qu’aux yeux des barrons RPT/UNIR, il est toujours le petit qui veut jouer au malin. La preuve, dans ce nouveau gouvernement, les vieux clous même rouillés sont toujours accroché à leur poste.
Faure Gnassingbé n’a toujours confiance qu’en ces proches, amis, et compose toujours un gouvernement de couleur « Bleu », c’est-à-dire UNIR, le tout puissant parti au pouvoir. Nous ne sommes pas à l’heure du gouvernement d’union nationale.
Pour le moment, le jeune ambitieux Gerry Taama n’a pas le choix. Il doit encore attendre et aussi savoir être conséquent en politique.
Faure Gnassingbé ne veut plus de nouveaux amis pour gouverner le pays. Les anciens qui ont toujours fait des pieds et des mains pour lui obtenir son troisième mandat sont là et ils attendent d’être récompensés.
R.A
L'ANC et UNIR se bagarrent à l'Assemblée nationale
Lors de la présentation de politique générale du Premier Ministre, Sélom Klassou lundi à l'Assemblée nationale, l'ANC par la voix de Thomas Atakpamé a déclaré à l'Assemblée nationale que c'est son Président Jean-Pierre Fabre qui a gagné les élections et que le pouvoir lui a volé la victoire.
C'est d'ailleurs sans surprise que le Groupe parlementaire ANC a rejeté en bloc toute la déclaration de Sélom Klassou traitant le pouvoir de Faure Gnassingbé de "tordu et de mordu à faire du mal au peuple togolais". A la fin de l'exposé, M. Atakpamé a précisé que son groupe parlementaire n'accordera pas sa confiance au Premier Ministre. Ils ont ensuite déserté le Parlement.
Prenant la parole par la suite, Christophe Tchao, président du groupe parlementaire UNIR, a regretté le fait que les députés ANC aient déserté l'hémicycle. Dans sa réplique, il a traité les députés ANC des "égarés politiques".
C'est dans cette ambiance que la cérémonie s'est poursuivie pour aboutir au vote de confiance des députés du pouvoir notamment au Premier Ministre.
Togobreakingnews
Monday, June 29, 2015
TOGO : : Les responsables des groupements féminins outillés pour mieux défendre les droits des femmes
Le Ministère de l'Action sociale, de la
promotion de la femme et de l'alphabétisation en partenariat avec le
Fonds des nations unies pour la population (Unfpa), a organisé les 25 et
26 juin derniers au Centre communautaire de Tokoin de Lomé, un atelier
de formation à l'intention des groupements féminins. Elles sont une
centaine de femmes responsables de groupements venues des régions de la
savane et maritime, les zones d'intervention de l'Unfpa.
La cérémonie d'ouverture a été présidée par le Secrétaire général du Ministère de l'action sociale, M. Stanislas Bileba, représentant la ministre Dédé Ahoéfa Ekoué en présence de la Directrice du genre et des droits de la femme, Mme Albertine Tebié Amoussou-Koutété.
L'atelier avait pour objectifs de permettre aux femmes responsables des groupements féminins d'avoir une meilleure connaissance et une meilleure compréhension sur les droits des femmes et de l'enfant. Les textes juridiques sur lesquels se sont focalisés cette formation sont le code des personnes et de la famille, le code de l'enfant et les autres textes relatifs au sujet.
Selon le Secrétaire général du Ministère de l'action sociale, M. Stanislas Bileba, cette formation a servi à renforcer les capacités de ces femmes par rapport aux dispositions des textes qui sont à l'avantage de la femme et de la famille en général. Il s'agit des régimes matrimoniaux, de la succession, de l'établissement de l'acte de mariage
La cérémonie d'ouverture a été présidée par le Secrétaire général du Ministère de l'action sociale, M. Stanislas Bileba, représentant la ministre Dédé Ahoéfa Ekoué en présence de la Directrice du genre et des droits de la femme, Mme Albertine Tebié Amoussou-Koutété.
L'atelier avait pour objectifs de permettre aux femmes responsables des groupements féminins d'avoir une meilleure connaissance et une meilleure compréhension sur les droits des femmes et de l'enfant. Les textes juridiques sur lesquels se sont focalisés cette formation sont le code des personnes et de la famille, le code de l'enfant et les autres textes relatifs au sujet.
Selon le Secrétaire général du Ministère de l'action sociale, M. Stanislas Bileba, cette formation a servi à renforcer les capacités de ces femmes par rapport aux dispositions des textes qui sont à l'avantage de la femme et de la famille en général. Il s'agit des régimes matrimoniaux, de la succession, de l'établissement de l'acte de mariage
TOGO : Environ 80 tonnes de substances incinérées à Agoè
Le monde entier célèbre ce vendredi 26
juin 2015, la Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic
des drogues placée sous le thème : « Le développement de nos vies, nos
communautés, nos identités sans drogues ».
Dans le cadre de cette commémoration, placée sous le haut patronage du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile au Togo , l’Office Togolais des Recettes (OTR), le Comité National Anti-Drogue-Togo (CNAD-Togo) et l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) ont procédé à la destruction d’environ quatre-vingt tonnes de stupéfiants, ce vendredi 26 juin 2015, au champ de tirs d’Agoè-Nyivé dans la banlieue nord-est de Lomé.
Cigarettes, alcool frelaté, cannabis et cocaïne saisis ont été incinérés par le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Colonel Yark Damehame, en présence de Monsieur Kodjo ADEDZE, Commissaire des Douanes et Droits Indirects, et de nombreuses autres personnalités.
La Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic des drogues a été initiée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour tirer la sonnette d’alarme, éduquer et élever le niveau d’éducation et de responsabilité de chaque membre de la société contre le fléau caractérisé par la toxicomanie et les crimes graves.
Dans le cadre de cette commémoration, placée sous le haut patronage du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile au Togo , l’Office Togolais des Recettes (OTR), le Comité National Anti-Drogue-Togo (CNAD-Togo) et l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) ont procédé à la destruction d’environ quatre-vingt tonnes de stupéfiants, ce vendredi 26 juin 2015, au champ de tirs d’Agoè-Nyivé dans la banlieue nord-est de Lomé.
Cigarettes, alcool frelaté, cannabis et cocaïne saisis ont été incinérés par le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Colonel Yark Damehame, en présence de Monsieur Kodjo ADEDZE, Commissaire des Douanes et Droits Indirects, et de nombreuses autres personnalités.
La Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic des drogues a été initiée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour tirer la sonnette d’alarme, éduquer et élever le niveau d’éducation et de responsabilité de chaque membre de la société contre le fléau caractérisé par la toxicomanie et les crimes graves.
Sunday, June 28, 2015
Togo : Le gouvernement Klassou publié, premiers décryptages !
Dimanche 28 juin 2015– La présidence togolaise a rendu public ce dimanche à Lomé la liste des membres du premier gouvernement de la troisième mandature du Président Faure Gnassingbé.
La nouvelle équipe gouvernementale comprend 23 ministres soit moins de trois que l’équipe sortante. Certains ministères ont été rattachés à d’autres signes probables que le Président veut travailler avec une équipe restreinte.
A première vue, l’on constate une présence significative des membres du parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), à des postes clés mais aussi une ouverture à certains partis de l’opposition.
Sur les 23 ministres de nouveau gouvernement, KOACI note pour l’heure l’entrée de dix nouvelles personnalités. Le portefeuille de la Communication qui concerne la presse est occupé par un proche du Président Faure qui revient aux affaires dans le gouvernement. Le titulaire du ministère de la Communication a désormais en charge les Sports. Sans surprise, le ministère de la Défense sans surprise reste rattaché à la Présidence.
Le ministre de la Santé qui a été momentané rattaché à la primature sous l’ex Chef de gouvernement Ahoomey-Zunu a maintenant un titulaire. Le secteur social et le monde éducatif auront un interlocuteur, un homme du cercle du pouvoir.
Pour plus d’amples détails, voici la composition du nouveau gouvernement togolais :
Premier ministre, Chef du gouvernement : Mr Komi Klassou Selom
Ministre des Finances, de la planification et de la Prospective : M. Adji Oteth Ayassor
Ministre du Développement à la base et de l’Emploi des Jeunes : Mme. Victoire Tomégah Dogbé
Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : M. Octave Nicoué Broohm
Ministre de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi, de la Réforme administrative, de la Sécurité sociale et de la Promotion du dialogue social : M. Gilbert Bawara
Ministre des Postes et de l’Economie Numérique : Mme. Cina Lawson
Ministre des Infrastructures et des transports : M. Ninsao Gnofam
Ministre de la Sécurité et de la protection civile : Colonel Damehame Yark
Ministre des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine : Robert Dussey
Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique : Colonel Ourokoura Agadazi
Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales : M. Payadowa Boukpessi
Ministre du Commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme : Mme. Bernadette Essozimna Légézim Balouki
Ministre de la Justice et des relations avec les institutions de la république : M. Pyus Agbetome
Ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie : Me. Fiatouwo Kwadjo Sessenou
Ministre des Enseignements Primaires et Secondaires : M. Komi Palamwe Tchakpele
Ministre de l’Enseignement Technique, de la formation professionnelle : M. Georges Kuwawou Aïdam
Ministre de l’Environnement et des ressources forestières : M. André Johnson
Ministre de la Communication, de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et de la Formation civique : M. Guy Madje Lorenzo
Ministre de la Santé : Pr. Moustapha Midjiawa
Ministre des Mines et de l’Energie : M. Dederiwe Abli Bidamon
Ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation : Mme. Tchabinandi Kolani Nyentchare
Ministre auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’économie et des finances, chargé de la planification et de la prospective : M. Kossi Assimayidou
Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget : M. Sani Yaya
Selon l’article 2 du décret présidentiel est rattaché à la Présidence de la République
Parmi les ministres qui n’ont été reconduits dans le gouvernement Klassou, on peut citer entre autres Madame Ahoéfa Dédé (Action sociale), Mr. Koffi Essaw (Justice), Madame Anaté Kouméalo (Communication), Mr. Dammipi Noupokou (Mines) … et Mr Nubukpo Kako (Prospective et Evaluation des politiques publiques du Togo).
Mensah, Lomé
Bruno Haden sort un second livre : « que dis-tu de la torture ? »
« Que dis-tu de la torture ? ». Plus qu’une question, c’est le titre du livre dédicacé ce vendredi, journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture, au siège de l’ONG Amnesty international Togo à Lomé par son auteur, Bruno Germain Haden (photo), secrétaire général de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture au Togo (ACAT-Togo) a constaté l’Agence de presse Afreepress.
D’une centaine de pages, cette œuvre
réalisée par son auteur en quelques semaines, aborde douze (12)
thématiques telles que la ’typologie de la torture’, (physique,
psychologique ou morale et économique), ‘‘l’impunité’’, ‘’le droit
international humanitaire’’, ‘‘le droit international pénal’’, ‘’les
acteurs non étatiques’’, ‘’la nuit des veilleurs’’, ‘’qui est le
tortionnaire ?’’, ‘’comment il réagit’’, ‘’comment on le forme’’ et
‘’le tortionnaire, malgré tout ce qu’il fait, il mérite qu’il réponde
de ses actes, il mérite qu’on l’accompagne pour qu’il regagne sa
dignité’’.
« Ce qui m’a motivé à sortir ce livre,
c’est qu’il y a des campagnes de par le monde qui démontrent que la
torture est en avance. Pour susciter de l’engouement et que les
personnes au niveau mondial puissent reconnaître qu’il est temps qu’on
puisse travailler de manière à abolir la torture, et en même temps
susciter un regard interrogateur par rapport à cette journée qui est
oubliée, c’est-dire le 26 juin, journée internationale des Nations Unies
pour le soutien aux victimes de la torture », a déclaré M. Haden.
Selon lui, le livre va susciter des questionnements dont les réponses peuvent apporter un plus à la lutte contre la torture.
Et de conclure que c’est toute une phase
et une procédure qui conduisent à la création d’un tortionnaire.
« L’individu qui devient tortionnaire est moulé dans un système et
derrière un tortionnaire, il y a la force publique », a-t-il ajouté.
Bruno Germain Haden a désormais à son actif deux (2) livres.
Telli K.
Saturday, June 27, 2015
TOGO : : Dr Damien Ekoué Kouvahey, pdt de l’ONG VISA : « Ces derniers temps, il y a eu beaucoup de problèmes. Il y a beaucoup qui se sont retrouvés en prison »
Quelques
jours après l’interpellation de certains propriétaires de cabinets
médicaux illégaux à Lomé et ses environs, les acteurs du secteur privé
de la santé étaient en réunion mercredi dernier au siège de l’ONG
Volontaires Internationaux pour la Santé en Afrique à Lomé. Occasion
pour ces acteurs de la santé de laver le linge sale en famille et de
définir la nouvelle conduite à suivre. En tout cas, pour le président de
VISA, Dr Damien Ekoué Kouvahey, ce que veulent avant toute discussion
les autorités de la santé publique au Togo, c’est la fermeture de ces
cabinets sauvages avant d’envisager toute discussion sur quelque
régularisation de situation ou de reconversion. Cette rencontre fut
également l’occasion pour les acteurs du secteur d’exprimer leurs
sentiments suites aux arrestations qu’il y a eu dans le milieu. Mais la
grande question qui revient sur les lèvres est de savoir que
deviendrons-nous si on ferme les cabinets ? Dr Damien Ekoué Kouvahey
fait l’état des lieux et trace des pistes…
Pourquoi cette réunion en valait la peine ?
Nous avions convoqué les infirmiers formés dans les cabinets médicaux qui ont ouvert des cabinets privés pour les informer d’abord sur le Code de la santé en vigueur au Togo et leur dire les implications de ce code de la santé. Ces infirmiers qui sont formés n’ont nullement le droit d’ouvrir des cabinets médicaux mais il y a beaucoup qui se sont permis de l’ouvrir et c’est un état de fait que l’Etat déplore mais en plus de ça, nous-mêmes nous sommes conscients qu’il y a plusieurs dégâts concernant la santé des personnes qui sont faits dans ces cabinets. Nous nous sommes rapprochés du ministère de la Santé, nous avons demandé dans quelle mesure nous pouvons aider ce cadre d’exercice de la médecine. Et bien entendu, ils nous ont répondu qu’il faut qu’ils ferment avant toute discussion. Nous les avons convoqué ce matin pour leur faire le point du code de la santé qu’ils semblent ignorer parce que personne n’est sensé ignorer la loi mais a priori, ils ignorent la loi, mais nous avons voulu les informer sur la loi sur le code de la santé en vigueur qui pour les paramédicaux qui ne sont pas autorisés à exercer dans des cabinets ou à ouvrir des cabinets médicaux. Donc les amendes vont de 250.000 F cfa à 5.000.000 F cfa avec des peines d’emprisonnement de 3 mois à 1 an en cas de récidive et leurs demander au sein de leurs associations respectives de fermer leurs cabinets médicaux ou de prendre des procédures rapides pour voir si éventuellement ils pourront se faire légaliser dans l’autorisation de ces cabinets médicaux.
Selon le code de la santé en vigueur, qui sont ceux qui sont habilités à ouvrir des cabinets ?
Sont autorisés seulement à ouvrir un cabinet médical de soins, un médecin inscrit à l’ordre des médecins, un assistant médical inscrit à son ordre, un infirmier d’Etat, ou une accoucheuse d’Etat inscrit à son ordre qui a fait la demande et qui a reçu son autorisation. En dehors de ça, toutes les autres professions paramédicales qui exercent dans l’illégalité ne sont normalement pas autorisés à ouvrir des cabinets. Leur ouverture de cabinet est également illégale et par rapport à ça justement ces derniers temps il y a eu beaucoup de problèmes. Il y a beaucoup qui se sont retrouvés en prison. A l’heure où je vous parle là, il y a plusieurs qui sous le coup de la loi, qui sont en prison parce que ayant ouvert des cabinets médicaux. Donc nous avons voulu les informer sur la loi et il faut prendre des mesures adéquates le plus rapidement possible pour fermer les cabinets.
A l’injonction de fermer les cabinets médicaux, la question qui revient sur les lèvres des concernés est de savoir, que vais-je devenir ?
Question pour un champion, à laquelle il faudrait que nous réfléchissions. Nous avons enclenché des processus, nous avons écrit à plusieurs ministères pour savoir comment nous pouvons faire des reconversions professionnelles. La première des choses c’est que, il leur est encore autorisé de voir s’ils peuvent se faire engager dans le secteur public. La deuxième chose, c’est que nous avons lancé un projet de mutuelle de Santé sur lesquels ils voulons qu’ils viennent se former pour participer à la mutuelle de santé, ou encore dans un autre processus, c’est de faire d’autres formations qui leur permet d’exercer pas un métier vraiment d’aide soignant, mais de pouvoir apporter leur appui sans faire des activités de soin à des personnes handicapées, à des personnes malades dans la mesure de leurs compétences mais pas exercer jusqu’à ouvrir un cabinet.
Nous avons aussi parlé du problème de l’avortement. Nous savons que l’avortement est également puni par la loi et qu’il y en a qui se donnent à cette pratique. Donc nous avons fait cette sensibilisation et convier à tout faire pour agir sur les éléments qui induisent les avortements.
Propos recueillis par G.K
Pourquoi cette réunion en valait la peine ?
Nous avions convoqué les infirmiers formés dans les cabinets médicaux qui ont ouvert des cabinets privés pour les informer d’abord sur le Code de la santé en vigueur au Togo et leur dire les implications de ce code de la santé. Ces infirmiers qui sont formés n’ont nullement le droit d’ouvrir des cabinets médicaux mais il y a beaucoup qui se sont permis de l’ouvrir et c’est un état de fait que l’Etat déplore mais en plus de ça, nous-mêmes nous sommes conscients qu’il y a plusieurs dégâts concernant la santé des personnes qui sont faits dans ces cabinets. Nous nous sommes rapprochés du ministère de la Santé, nous avons demandé dans quelle mesure nous pouvons aider ce cadre d’exercice de la médecine. Et bien entendu, ils nous ont répondu qu’il faut qu’ils ferment avant toute discussion. Nous les avons convoqué ce matin pour leur faire le point du code de la santé qu’ils semblent ignorer parce que personne n’est sensé ignorer la loi mais a priori, ils ignorent la loi, mais nous avons voulu les informer sur la loi sur le code de la santé en vigueur qui pour les paramédicaux qui ne sont pas autorisés à exercer dans des cabinets ou à ouvrir des cabinets médicaux. Donc les amendes vont de 250.000 F cfa à 5.000.000 F cfa avec des peines d’emprisonnement de 3 mois à 1 an en cas de récidive et leurs demander au sein de leurs associations respectives de fermer leurs cabinets médicaux ou de prendre des procédures rapides pour voir si éventuellement ils pourront se faire légaliser dans l’autorisation de ces cabinets médicaux.
Selon le code de la santé en vigueur, qui sont ceux qui sont habilités à ouvrir des cabinets ?
Sont autorisés seulement à ouvrir un cabinet médical de soins, un médecin inscrit à l’ordre des médecins, un assistant médical inscrit à son ordre, un infirmier d’Etat, ou une accoucheuse d’Etat inscrit à son ordre qui a fait la demande et qui a reçu son autorisation. En dehors de ça, toutes les autres professions paramédicales qui exercent dans l’illégalité ne sont normalement pas autorisés à ouvrir des cabinets. Leur ouverture de cabinet est également illégale et par rapport à ça justement ces derniers temps il y a eu beaucoup de problèmes. Il y a beaucoup qui se sont retrouvés en prison. A l’heure où je vous parle là, il y a plusieurs qui sous le coup de la loi, qui sont en prison parce que ayant ouvert des cabinets médicaux. Donc nous avons voulu les informer sur la loi et il faut prendre des mesures adéquates le plus rapidement possible pour fermer les cabinets.
A l’injonction de fermer les cabinets médicaux, la question qui revient sur les lèvres des concernés est de savoir, que vais-je devenir ?
Question pour un champion, à laquelle il faudrait que nous réfléchissions. Nous avons enclenché des processus, nous avons écrit à plusieurs ministères pour savoir comment nous pouvons faire des reconversions professionnelles. La première des choses c’est que, il leur est encore autorisé de voir s’ils peuvent se faire engager dans le secteur public. La deuxième chose, c’est que nous avons lancé un projet de mutuelle de Santé sur lesquels ils voulons qu’ils viennent se former pour participer à la mutuelle de santé, ou encore dans un autre processus, c’est de faire d’autres formations qui leur permet d’exercer pas un métier vraiment d’aide soignant, mais de pouvoir apporter leur appui sans faire des activités de soin à des personnes handicapées, à des personnes malades dans la mesure de leurs compétences mais pas exercer jusqu’à ouvrir un cabinet.
Nous avons aussi parlé du problème de l’avortement. Nous savons que l’avortement est également puni par la loi et qu’il y en a qui se donnent à cette pratique. Donc nous avons fait cette sensibilisation et convier à tout faire pour agir sur les éléments qui induisent les avortements.
Propos recueillis par G.K
Atakpamé-Catastrophe naturelle Des dizaines de maison décoiffées par un vent violent
Dans
l’après-midi du samedi 20 juin 2015, les habitants du quartier
Djama-Bas d’Atakpamé, ont vécu un événement sans précédent. Un vent
violent suivi d’une forte pluie a fait des ravages dans ce quartier,
décoiffant totalement ou partiellement sur son passage les toits d’une
dizaine de maison. Les occupants se sont retrouvés dehors, ne sachant à
quel saint se vouer.
Les toits des maisons étant décoiffés, la pluie a pris place dans les chambres à travers les plafonds majoritairement en terre battu. Des vivres et non-vivres se sont retrouvés dans l’eau. Les élèves ont vue leurs cahiers et tenues se retrouver dans l’eau, certains étaient au cours et d’autres en composition comme ceux du BAC 2 au moment de la pluie. « J’étais à l’école quand la pluie a commencé, c’est à mon retour que j’ai vu mes effets dans l’eau », nous confiait la petite Germaine Lawson , une jeune élève de classe de 6e.
Parmi les victimes, il y a le Chef canton de Djama, Olu Jean Messan AMEGAN qui a vu son palais touché en partie. « Regardez comment le vent a tout gâté, on a jamais vu ça. C’est un peu partout dans le quartier », a indiqué ce dernier.
En dehors des maisons d’habitation, un débit de boisson a été complètement ravagé par le vent et une boutique d’alimentation touchée partiellement.
A.I, Atakpamé (T228)
Les toits des maisons étant décoiffés, la pluie a pris place dans les chambres à travers les plafonds majoritairement en terre battu. Des vivres et non-vivres se sont retrouvés dans l’eau. Les élèves ont vue leurs cahiers et tenues se retrouver dans l’eau, certains étaient au cours et d’autres en composition comme ceux du BAC 2 au moment de la pluie. « J’étais à l’école quand la pluie a commencé, c’est à mon retour que j’ai vu mes effets dans l’eau », nous confiait la petite Germaine Lawson , une jeune élève de classe de 6e.
Parmi les victimes, il y a le Chef canton de Djama, Olu Jean Messan AMEGAN qui a vu son palais touché en partie. « Regardez comment le vent a tout gâté, on a jamais vu ça. C’est un peu partout dans le quartier », a indiqué ce dernier.
En dehors des maisons d’habitation, un débit de boisson a été complètement ravagé par le vent et une boutique d’alimentation touchée partiellement.
A.I, Atakpamé (T228)
Friday, June 26, 2015
TOGO :: Accouchement difficile du gouvernement: l’équipe Klassou par une césarienne ?
Il a fallu du temps, plus d’un mois après la prestation de serment pour
que le nom du successeur d’Ahoomey-Zunu soit connu. Et cela faisait 20
jours hier que le gouvernement Klassou était attendu. En vain !
à lire dans L'alternative numero 435 du 26 Juin 2015, dans les kiosques demain
à lire dans L'alternative numero 435 du 26 Juin 2015, dans les kiosques demain
Insolite : Le BAC 1 s’écrira en vacances
La période à laquelle se déroule le BAC 1 cette année au Togo est assez insolite.
Le BAC 1 ou encore le probatoire sera le dernier examen de l’année scolaire au Togo.
Avant de rendre public la présente information, nous avons intensifié nos recherches à travers le monde pour voir s’il y a déjà eu un cas similaire.
Nous nous sommes rendu compte que c’est un nouveau record que le Togo va inscrire dans son palmarès et c’est dans le secteur de l’éducation.
Le baccalauréat première partie, communément appelé BAC 1 est programmé pour démarrer le 21 juillet prochain.
Mais ce qui retient l’attention des observateurs, est que la date officielle des vacances scolaires au Togo est fixée au 10 juillet. La déduction est simple. L’examen en question s’écrira donc en pleines vacances scolaires.
Les effets et les conséquences de cette nouvelle spécialité ne seront pas surprenants.
Le diplôme sera au rabais, en fonction de la période insolite dans laquelle il se prépare, période de vacance qui met les élèves, mais aussi les enseignants dans un état psychologique de repos et de distraction. Les dégâts à tous les niveaux sont attendus.
La cause de cette indélicatesse réside dans les irrégularités qui ont frappé l’année scolaire, avec les incessantes manifestations de grève observées par les enseignants qui réclamaient autant que tous les travailleurs des meilleures conditions de travail.
Curieusement, une telle programmation du Ministre Florent Manganawé n’a pas inquiété les acteurs du domaine de l’éducation.
Enseignants, parents d’élèves, associations et organisations du secteur de l’éducation ne réagissent pas à cette dérive.
Reste pour nous, en ce qui concerne notre rédaction de continuer à chercher à voir si des examens programmés et organisés en pleine vacances scolaires sont valides selon les principes et les règles de l’UNESCO.
Pour les élèves, ce sera un trophée qu’ils brandiront un jour à leurs enfants : « notre probatoire, nous l’avons écrit en pleines vacances scolaires et le ministre d’alors s’appelait Florent Manganawé…il mérite une décoration spéciale… »
Alfredo PHILOMENA
TOGO :: La spéculation, la chose la mieux partagée au Togo
Nommé par le Chef de l’Etat le vendredi
05 juin dernier, le nouveau Premier ministre togolais, Selom KLASSOU,
n’a toujours pas encore formé son cabinet. Et il se dit des choses,
vraiment des choses...
Un tour dans la ville de Lomé nous a permis de recueillir les réactions des concitoyens afin d’avoir une idée générale de ce qu’ils pensent de cette situation qu’une partie de la presse taxe d’"anormale".
Notre première pioche n’aura certainement pas été la bonne. M. Kokouvi, chauffeur de son état, répondant à notre ultime question de savoir "ce qu’il pense du prochain gouvernement et si selon lui ça tarde trop à venir ?" s’est offusqué : "Ce sont deux personnes rassasiées qui dansent ensemble.". Pas plus. Malgré tous nos efforts pour une réponse à notre question. Bref...
Un conducteur de taxi-moto n’est pas allé par quatre chemins pour nous raconter exactement se que la presse a raconté la semaine dernière sur l’état de santé du Chef de l’Etat et qui serait, selon lui, les causes du retard de la publication du nouveau gouvernement. "Vous êtes journalistes et vous devriez comprendre que quand le chef est malade, c’est tout son entourage qui l’est. Le gouvernement ne peut pas être publié si le Président est hospitalisé hors du pays. .. En tout cas, le nouveau gouvernement n’est pas pour aujourd’hui." a-t-il raconté sourire aux lèvres.
Plus loin, ce compatriote qui a voulu intervenir sous le sceau de l’anonymat, conclu que "le Togo est un pays des exceptions. Depuis quand, on nomme un premier ministre incapable de former son équipe après près d’un mois. Ça tarde trop, ce n’est pas normal. »
« Moi, je pense que la question ne mérite même pas d’être posée. Vous savez, avec l’ouverture politique qui caractérise aujourd’hui notre pays, il faut toucher toutes les formations politiques avant de former un gouvernement digne de ce nom. Ça n’a qu’à prendre le temps qu’il faut pour que les discussions dans les coulisses aboutissent. » a réagit M. Kpakpo. Il est rejoint dans réflexion par A. Solingobou, un agent commercial.
Ce dernier avoue comprendre tout ce qui se passe. « On nous avait présenté des premiers ministres proches de l’opposition radicale comme des candidats. Ce n’est pas fortuit. Des journaux sérieux avaient écrit que l’opposition, plus précisément l’ANC, avait demandé des postes clés avant de participer à la gestion du pays. Surtout qu’il n’y a pas eu de démenti, je pense qu’il y a des discussions de haut niveau dont l’issu sera bénéfique à tout le peuple togolais. » s’est-il permis d’étaler. Tout compte fait, pour lui, le retard est compréhensible.
union
Un tour dans la ville de Lomé nous a permis de recueillir les réactions des concitoyens afin d’avoir une idée générale de ce qu’ils pensent de cette situation qu’une partie de la presse taxe d’"anormale".
Notre première pioche n’aura certainement pas été la bonne. M. Kokouvi, chauffeur de son état, répondant à notre ultime question de savoir "ce qu’il pense du prochain gouvernement et si selon lui ça tarde trop à venir ?" s’est offusqué : "Ce sont deux personnes rassasiées qui dansent ensemble.". Pas plus. Malgré tous nos efforts pour une réponse à notre question. Bref...
Un conducteur de taxi-moto n’est pas allé par quatre chemins pour nous raconter exactement se que la presse a raconté la semaine dernière sur l’état de santé du Chef de l’Etat et qui serait, selon lui, les causes du retard de la publication du nouveau gouvernement. "Vous êtes journalistes et vous devriez comprendre que quand le chef est malade, c’est tout son entourage qui l’est. Le gouvernement ne peut pas être publié si le Président est hospitalisé hors du pays. .. En tout cas, le nouveau gouvernement n’est pas pour aujourd’hui." a-t-il raconté sourire aux lèvres.
Plus loin, ce compatriote qui a voulu intervenir sous le sceau de l’anonymat, conclu que "le Togo est un pays des exceptions. Depuis quand, on nomme un premier ministre incapable de former son équipe après près d’un mois. Ça tarde trop, ce n’est pas normal. »
« Moi, je pense que la question ne mérite même pas d’être posée. Vous savez, avec l’ouverture politique qui caractérise aujourd’hui notre pays, il faut toucher toutes les formations politiques avant de former un gouvernement digne de ce nom. Ça n’a qu’à prendre le temps qu’il faut pour que les discussions dans les coulisses aboutissent. » a réagit M. Kpakpo. Il est rejoint dans réflexion par A. Solingobou, un agent commercial.
Ce dernier avoue comprendre tout ce qui se passe. « On nous avait présenté des premiers ministres proches de l’opposition radicale comme des candidats. Ce n’est pas fortuit. Des journaux sérieux avaient écrit que l’opposition, plus précisément l’ANC, avait demandé des postes clés avant de participer à la gestion du pays. Surtout qu’il n’y a pas eu de démenti, je pense qu’il y a des discussions de haut niveau dont l’issu sera bénéfique à tout le peuple togolais. » s’est-il permis d’étaler. Tout compte fait, pour lui, le retard est compréhensible.
union
TOGO :: Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic des drogues : Yark Damehame appelle à une synergie d’actions Spécial
Le monde entier célèbre ce vendredi 26 juin 2015, la Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic des drogues placée sous le thème : « développement de nos villes et de nos communautés sans drogues ».
En prélude à cette commémoration au Togo, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le colonel Yark Damehame a, dans son mot de circonstance, décliné la stratégie adoptée par le gouvernement depuis 2009, une synergie d’actions qui allie prévention, répression, traitement et réinsertion.
« Il s’agit d’une lutte globale et inclusive menée depuis la structure familiale, en passant le cadre communautaire jusqu’au niveau institutionnel. Le tout premier rôle est dévolu à la famille nucléaire, aux parents qui doivent garantir un environnement sain sans drogue aux enfants et leur inculquer une éducation conforme aux valeurs et normes communes à nos sociétés. Nos communautés doivent à travers leurs actions, arracher nos jeunes et adultes à tout ce qui peut les orienter vers l’usage et l’abus des drogues en initiant des actions de sensibilisation sur leurs méfaits », a-t-il indiqué
Sur le plan institutionnel, a-t-il ajouté, on peut relever le plan national intégré de lutte contre la drogue élaboré par le gouvernement en 2009 et réactualisé en 2012.
La Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic des drogues a été initiée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour tirer la sonnette d’alarme, éduquer et élever le niveau d’éducation et de responsabilité de chaque membre de la société contre le fléau caractérisé par la toxicomanie et les crimes graves.
Telli K.
Afreepress
TOGO :: Landu Jah au « Laboratoire Lomé » pour l’exposition de 33 tableaux qui attirent l’attention Spécial
Le
centre d’exposition « Le Laboratoire Lomé » accueille du 20 au 29 juin
2015, l’exposition des œuvres d’un artiste plasticien congolais dénommé
Landu Jah.
Originaux de par leur base qui est le
page, les trente-et-trois (33) tableaux ont attiré ce jeudi du monde au
centre d’exposition, notamment des expatriés, des artistes et des
journalistes, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Au nombre des œuvres qui ont attiré de
l’admiration, on peut citer « l’éclaireur », « vote for », « la
sapeuse », « l’évêque », « folklore danse la Rumba », « Monimambu »,
« Zanzibar », « le temps c’est maintenant », « embouteillage » et
« economic slavery ».
A travers cette exposition, a confié
l’artiste exposant à l’Agence Afreepress, il s’agit d’exposer la
thématique de la société, autant sur le plan social, culturel
qu’économique, la vie de tous les jours, du quotidien de la société en
général.
« Les couturiers, après avoir recueilli
ce qu’ils veulent sur les tissus, ils jettent le reste dans
l’environnement, ce qui cause des dégâts environnementaux à long terme.
Pour faire passer mon message, j’ai essayé de récupérer ces tissus
abandonnés, introduire cela dans mon travail pour lancer un message aux
concitoyens en vue de leur insuffler une vision de protection de
l’environnement », a-t-il précisé.
Plusieurs visiteurs n’ont pas caché leur
admiration. « Ce sont des tableaux internationalement connus, faits à
base de pagne, ce qui leur donne une touche togolaise ou africaine, je
trouve que c’est très joli et qu’ils ont un côté original », a expliqué
une Européenne vivant au Togo.
Pour la directrice fondatrice du centre d’exposition « Le Laboratoire Lomé », la satisfaction est totale.
« J’ai découvert Landu Jah dans un
déplacement à Cotonou et cela a été un coup de foudre. J’ai vu quelques
uns de ces tableaux dans un centre et j’ai directement cherché à
l’identifier et à savoir Qui il était et finalement je me suis rendue
compte que c’est une grande découverte pour moi. Cotonou n’étant pas
trop loin de Loin, on s’est à deux ou trois reprises et on a préparé
cette exposition en six mois », a-t-elle déclaré.
Ouvert depuis décembre 2014, « Le
Laboratoire Lomé » vise la découverte des artistes togolais et la mise
en valeur de la création du continent africain. C’est aussi un lieu de
rencontres et d’échanges qui collabore avec d’autres centres dans
d’autres pays.
Telli K.
afreepress
Thursday, June 25, 2015
TOGO :: Un magistrat radié pour cinq ans par le Conseil Supérieur de la Magistrature
Un autre magistrat vient de se faire
radier du corps des magistrats par le Conseil supérieur de la
magistrature (CSM). Aucune explication n’a été donnée pour cette
radiation et l’on ne sait la nature de la faute qui est reprochée au
magistrat dont le nom n’est pas communiqué.
La CSM a juste annoncé mercredi qu’il a été saisi d’une plainte du Garde des sceaux, ministre de la Justice en date du 17 mars 2015 qui accuse un juge d’instruction dans un tribunal de 1ère instance, de 2ème classe de « manquement au devoir de son état, à la probité morale, à la dignité et à l’honneur de sa profession ».
Après examen de la plainte, le CMS a décidé de radier ce magistrat du corps de la magistrature et le mettre à la disposition de la fonction publique.
« Après délibération, le Conseil de discipline a déclaré le juge poursuivi coupable des faits graves qui lui sont reprochés, ce qui entraîne par voie de conséquence, sa révocation du corps des magistrats et sa mise à la disposition de la fonction publique pour une période de cinq (5) ans », précise le communiqué du CSM.
Le CSM exhorte par la même occasion tous les magistrats au respect scrupuleux des règles de déontologiques contenus dans le statut des magistrats et la directive N°001/2013/CSM sur l’éthique et la déontologie du magistrat.
En Août 2014, les juges Espoir Assogbavi et Cyrille Litaba avaient été sanctionnés par le CSM pour manquement à la délicatesse et à la probité morale et pour manquement au devoir de réserve.
Le CSM mis en place dans le cadre de la modernisation de sa justice est un tribunal des juges. Ce conseil prône le changement de comportement des acteurs et prend des sanctions contre ceux qui prennent des libertés avec les règles de déontologies du métier
La CSM a juste annoncé mercredi qu’il a été saisi d’une plainte du Garde des sceaux, ministre de la Justice en date du 17 mars 2015 qui accuse un juge d’instruction dans un tribunal de 1ère instance, de 2ème classe de « manquement au devoir de son état, à la probité morale, à la dignité et à l’honneur de sa profession ».
Après examen de la plainte, le CMS a décidé de radier ce magistrat du corps de la magistrature et le mettre à la disposition de la fonction publique.
« Après délibération, le Conseil de discipline a déclaré le juge poursuivi coupable des faits graves qui lui sont reprochés, ce qui entraîne par voie de conséquence, sa révocation du corps des magistrats et sa mise à la disposition de la fonction publique pour une période de cinq (5) ans », précise le communiqué du CSM.
Le CSM exhorte par la même occasion tous les magistrats au respect scrupuleux des règles de déontologiques contenus dans le statut des magistrats et la directive N°001/2013/CSM sur l’éthique et la déontologie du magistrat.
En Août 2014, les juges Espoir Assogbavi et Cyrille Litaba avaient été sanctionnés par le CSM pour manquement à la délicatesse et à la probité morale et pour manquement au devoir de réserve.
Le CSM mis en place dans le cadre de la modernisation de sa justice est un tribunal des juges. Ce conseil prône le changement de comportement des acteurs et prend des sanctions contre ceux qui prennent des libertés avec les règles de déontologies du métier
Klassou 1 : Attente et polémiques
Près de trois (3) semaines après sa
nomination, le Premier Ministre Selom KLASSOU n’a toujours pas formé son
gouvernement. Cette attente, relativement longue par rapport à
l’accoutumée, associée à l’absence médiatique du Président de la
République Faure GNASSINGBE, fait bruisser dans la capitale Lomé, des
rumeurs des plus alarmistes aux plus fantaisistes. Depuis quelques
jours, certains font naître des polémiques autour de la vacance de
pouvoir ou encore de la légalité du Chef de gouvernement.
Selon un membre de la Cour Constitutionnelle qui a préféré l’anonymat, ne voulant pas que son « nom soit associé à des polémiques stériles qu’affectionnent certains compatriotes en s’adossant à des principes juridiques dont par ailleurs ils n’ont aucune notion », le débat sur la vacance du pouvoir n’a pas lieu d’être.
«L’article 65 de la Constitution ne prévoit que 3 cas de vacances de la présidence de la République : décès, démission ou empêchement définitif. Je suis curieux de connaître la disposition qui prévoit un 4è cas qui serait celui de l’absence d’apparition dans les médias » déclare-t-il, visiblement amusé. Et d’indiquer : « je renvoie nos grands constitutionnalistes auto proclamés et vos confrères juristes à mi-temps à leurs chères études : les textes parlent d’empêchement définitif.
A ne pas confondre avec une pathologie passagère, fût-elle grave, encore moins à une absence même prolongée de l’espace médiatique. » De fait, il invite « ceux qui le peuvent » à lire l’article 78 de la Constitution qui prévoit l’intérim du Chef de l’Etat assurée par le Premier Ministre, en cas d’empêchement, pour cause de maladie ou d’absence du territoire.
«Même s’il est avéré que le Président est souffrant, ce qui peut arriver à tout le monde, cela n’implique pas une vacance de pouvoir. Il faut qu’il ne soit plus en mesure de reprendre effectivement et pleinement ses fonctions : c’est cela la notion d’empêchement définitif », explique-t-il. Avant de préciser : « ce n’est ni la diaspora ni la presse qui constatent cet empêchement définitif ; mais uniquement et souverainement la Cour Constitutionnelle, sur saisine du gouvernement ».
ILLEGALITE.
L’autre polémique est relative aux activités du nouveau Premier Ministre, jugées illégales par certains hommes politiques et une partie de la presse. En effet, aux termes de l’article 78 alinéa 2 de la Constitution, avant son entrée en fonction, le Premier Ministre présente devant l’Assemblée nationale le programme d’action de son Gouvernement. De fait, n’ayant pas encore reçu l’onction du Parlement, monsieur KLASSOU devrait éviter toute activité et apparition publiques, selon ses détracteurs.
En cause, les audiences accordées à des personnalités depuis sa nomination à la Primature, le dépôt de gerbe au Monument des Morts le 21 juin dernier à l’occasion de la fête des Martyrs ; ou encore la présidence de la cérémonie marquant la fermeture du bureau du Haut Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) à Lomé etc.
Pour cet ancien Premier ministre, effectivement l’entrée en fonction du Chef de gouvernement est subordonnée à son passage devant les députés. « Tant qu’il n’a pas déféré à cette obligation, il ne peut valablement engager d’actions au nom du gouvernement, qui par ailleurs n’existe pas encore. » Ce que confirme le professeur Kalipé de l’Université de Lomé , qui précise toutefois que le PM tire sa légalité et fonde son pouvoir du décret le nommant. Aussi, peut-il, avant même de se présenter devant les députés, gérer « des affaires courantes », qui ne relèvent pas d’initiatives politiques ou économiques importantes, nécessitant de passer devant les parlementaires. « Il y a eu passation de charges et de service avec son prédécesseur. Qu’il reçoive donc des audiences, participe à des cérémonies n’a rien d’illégal. Tout cela reste dans le cadre des affaires courantes. « précise-t-il.
AFFAIRES COURANTES :
Selon l’enseignant, même si aucun texte ne définit précisément leur contenu, il est généralement admis que les affaires courantes désignent l’ensemble de décisions de gestion quotidienne indispensables à la continuité du service public ainsi que celles qui ne doivent souffrir de retard. La notion d'affaires courantes englobe ainsi, implicitement, celle d'affaires urgentes. Elle a pour objectif, en attendant la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale, d’éviter une vacance de la deuxième tête de l’exécutif.
Elles seraient de trois types : les affaires banales, usuelles, permettant à l’État de fonctionner ; les affaires en cours, déjà bien entamées lorsque le gouvernement était de plein exercice et qui doivent être finalisées ; les affaires urgentes, qui doivent impérativement être traitées pour éviter de faire courir « à l’État et aux citoyens, à la vie économique et sociale du pays de très graves dangers ». Sont exclues, les décisions relatives à des choix politiques nouveaux.
Focus Info
Selon un membre de la Cour Constitutionnelle qui a préféré l’anonymat, ne voulant pas que son « nom soit associé à des polémiques stériles qu’affectionnent certains compatriotes en s’adossant à des principes juridiques dont par ailleurs ils n’ont aucune notion », le débat sur la vacance du pouvoir n’a pas lieu d’être.
«L’article 65 de la Constitution ne prévoit que 3 cas de vacances de la présidence de la République : décès, démission ou empêchement définitif. Je suis curieux de connaître la disposition qui prévoit un 4è cas qui serait celui de l’absence d’apparition dans les médias » déclare-t-il, visiblement amusé. Et d’indiquer : « je renvoie nos grands constitutionnalistes auto proclamés et vos confrères juristes à mi-temps à leurs chères études : les textes parlent d’empêchement définitif.
A ne pas confondre avec une pathologie passagère, fût-elle grave, encore moins à une absence même prolongée de l’espace médiatique. » De fait, il invite « ceux qui le peuvent » à lire l’article 78 de la Constitution qui prévoit l’intérim du Chef de l’Etat assurée par le Premier Ministre, en cas d’empêchement, pour cause de maladie ou d’absence du territoire.
«Même s’il est avéré que le Président est souffrant, ce qui peut arriver à tout le monde, cela n’implique pas une vacance de pouvoir. Il faut qu’il ne soit plus en mesure de reprendre effectivement et pleinement ses fonctions : c’est cela la notion d’empêchement définitif », explique-t-il. Avant de préciser : « ce n’est ni la diaspora ni la presse qui constatent cet empêchement définitif ; mais uniquement et souverainement la Cour Constitutionnelle, sur saisine du gouvernement ».
ILLEGALITE.
L’autre polémique est relative aux activités du nouveau Premier Ministre, jugées illégales par certains hommes politiques et une partie de la presse. En effet, aux termes de l’article 78 alinéa 2 de la Constitution, avant son entrée en fonction, le Premier Ministre présente devant l’Assemblée nationale le programme d’action de son Gouvernement. De fait, n’ayant pas encore reçu l’onction du Parlement, monsieur KLASSOU devrait éviter toute activité et apparition publiques, selon ses détracteurs.
En cause, les audiences accordées à des personnalités depuis sa nomination à la Primature, le dépôt de gerbe au Monument des Morts le 21 juin dernier à l’occasion de la fête des Martyrs ; ou encore la présidence de la cérémonie marquant la fermeture du bureau du Haut Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) à Lomé etc.
Pour cet ancien Premier ministre, effectivement l’entrée en fonction du Chef de gouvernement est subordonnée à son passage devant les députés. « Tant qu’il n’a pas déféré à cette obligation, il ne peut valablement engager d’actions au nom du gouvernement, qui par ailleurs n’existe pas encore. » Ce que confirme le professeur Kalipé de l’Université de Lomé , qui précise toutefois que le PM tire sa légalité et fonde son pouvoir du décret le nommant. Aussi, peut-il, avant même de se présenter devant les députés, gérer « des affaires courantes », qui ne relèvent pas d’initiatives politiques ou économiques importantes, nécessitant de passer devant les parlementaires. « Il y a eu passation de charges et de service avec son prédécesseur. Qu’il reçoive donc des audiences, participe à des cérémonies n’a rien d’illégal. Tout cela reste dans le cadre des affaires courantes. « précise-t-il.
AFFAIRES COURANTES :
Selon l’enseignant, même si aucun texte ne définit précisément leur contenu, il est généralement admis que les affaires courantes désignent l’ensemble de décisions de gestion quotidienne indispensables à la continuité du service public ainsi que celles qui ne doivent souffrir de retard. La notion d'affaires courantes englobe ainsi, implicitement, celle d'affaires urgentes. Elle a pour objectif, en attendant la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale, d’éviter une vacance de la deuxième tête de l’exécutif.
Elles seraient de trois types : les affaires banales, usuelles, permettant à l’État de fonctionner ; les affaires en cours, déjà bien entamées lorsque le gouvernement était de plein exercice et qui doivent être finalisées ; les affaires urgentes, qui doivent impérativement être traitées pour éviter de faire courir « à l’État et aux citoyens, à la vie économique et sociale du pays de très graves dangers ». Sont exclues, les décisions relatives à des choix politiques nouveaux.
Focus Info
Wednesday, June 24, 2015
TOGO :: Bisa Williams recommande à la classe politique togolaise un dialogue
Au
Togo depuis deux (2) jours, Bisa Williams, la sous-secrétaire adjointe
des Etats-Unis aux affaires africaines a rencontré pouvoir et opposition
au Togo et a fait savoir qu’il y a des « frustrations » dans l’air.
Pour dissiper cet état des choses, la
diplomate américaine a recommandé aux acteurs politiques togolais, de
s’asseoir autour d’une table pour « dissiper » les malentendus.
C’est la principale information que Mme
Williams a donnée ce mercredi après-midi au cours d’une rencontre de fin
de mission avec la presse.
« J’ai eu des réunions avec les
représentants de l’opposition ils ont une interprétation très différente
des résultats de l’élection présidentielle les rapports des missions
d’observation et toutes ces missions ont déclaré que l’élection s’est
déroulée de manière assez transparente, assez crédible et que les
résultats ont été très clairs. Il y a des frustrations et pour les
dissiper, il faut un dialogue », a-t-elle déclaré.
Le dernier dialogue politique tenu en
mai 2014 à Togo Telecom et dirigé par Monseigneur Nicodème
Barrigah-Bénissan, l’ancien président de la Commission vérité justice et
réconciliation (CVJR), s’est soldé par un fiasco, les acteurs s’étant
séparés en queue de poisson.
Les positions des uns et des autres
remises au gouvernement qui en avait fait un projet de loi de réformes
constitutionnelles et institutionnelles, n’a pas abouti.
Telli K.
Afreepress
Afreepress
Lomé accueille du 19 au 20 novembre prochains la 41ème Assemblée générale du CPCCAF
Du 19 au 20 novembre prochains, va se dérouler à Lomé, la 41ème Assemblée générale de la conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF).
Cette 41ème Assemblée
générale de la CPCCAF sera officiellement lancée ce jeudi à Lomé par la
Chambre du commerce et d’industrie du Togo (CCIT).
En marge de cette 41ème assemblée, il sera également lancé au cours de cette même rencontre avec la presse, la 4ème foire régionale de l’intégration de l’Union économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (UEMOA).
La conférence permanente des chambres
consulaires africaines et francophones (CPCCAF), une organisation de
chambres consulaires de 23 pays africains, de la France, de la
Belgique et du Québec, cherche à favoriser les activités des
entreprises en Afrique pour catalyser l’investissement privé.
Elle a été créée en 1973 sur
l’initiative des Présidents, Georges Pompidou de la France, de Léopold
Sédar Senghor du Sénégal et de Houphouët Boigny de la Côte d’ivoire pour
le maintien des liens de coopération économique et institutionnelle
entre la France, les pays d’Afrique francophone.
Modeste K.
Afreepress
Le HCDH ferme son bureau de Lomé
Après 9 ans de bons et loyaux services, le bureau togolais du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) ferme ses portes. Une décision qui s’impose en raison de restrictions budgétaires.
‘La décision est motivée par la situation financière de l’organisation dans le monde entier. Sur notre volet droits l’homme, nous manquons de ressources pour continuer la lutte sur le terrain. Le HCDH a accumulé un important déficit que les Etats ne parviennent pas à combler d’où la fermeture des bureaux, notamment au Togo’, a expliqué Olatokunbo Ige, la représentante de l’agence onusienne à Lomé.
Cependant, le HCDH ne se désintéresse pas du Togo. Les actions seront désormais menées depuis le bureau régional de Dakar et le siège à Genève.
Le Haut-Commissariat s’était installé au Togo en 2006 à la demande des autorités togolaises.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Zeid Al Hussein, a indiqué que l’(organisation disposait d’un budget de 87 millions de dollars cette année.
Le HCDH reçoit environ 3% du budget régulier de l'ONU, ce qui couvre près d'un tiers des dépenses. Le reste doit être financé par des contributions volontaires.
TOGO :: Faure Gnassingbe apparait à la télévision avec un large sourire
Les Togolais parleront encore de Faure
Gnassingbé au présent… Le président est apparu à la télévision nationale
TVT ce soir au journal de 20 heures. Il a eu coup sur coup deux
audiences, dont un entretien avec la Sous-secrétaire d’Etat aux Affaires
africaines, Mme Bisa Williams.
Large sourire, peut-être forcé, le visage pimpant, le président pète la forme. C’est tout comme il n’a jamais été malade. Un vrai démenti aux rumeurs de ces deux dernières semaines sur sa maladie. Après une disparition des écrans radars pendant deux semaines, les rumeurs donnaient Faure Gnassingbé foudroyé par un accident vasculaire cérébral et hospitalisé dans une clinique à Turin. D’autres pensaient qu’il serait devenu un légume et donc pas en état d’exercer le pouvoir, ce qui devait ouvrir la voie à un pouvoir intérimaire.
De folles rumeurs circulaient encore sur les réseaux sociaux quant à une tentative de coup de force dans la nuit du 22 au 23 juin, les demi-frères Gnassingbé Toyi et Mey se disputeraient par officiers interposés la succession de Faure Gnassingbé.
Comment comprendre toutes ses rumeurs ? Qui les conçoivent et à quelle fin ? Comment comprendre la communication brouillonne et ambiguë du cabinet de la présidence de la République à propos de la mort ou de la maladie imaginaires de Faure Gnassingbé ? Faure Gnassingbé a-t-il été malade ou non ?
En fin de compte, les Togolais peuvent se rendre compte que leur chef de l’Etat se moque d’eux. Allègrement.
Large sourire, peut-être forcé, le visage pimpant, le président pète la forme. C’est tout comme il n’a jamais été malade. Un vrai démenti aux rumeurs de ces deux dernières semaines sur sa maladie. Après une disparition des écrans radars pendant deux semaines, les rumeurs donnaient Faure Gnassingbé foudroyé par un accident vasculaire cérébral et hospitalisé dans une clinique à Turin. D’autres pensaient qu’il serait devenu un légume et donc pas en état d’exercer le pouvoir, ce qui devait ouvrir la voie à un pouvoir intérimaire.
De folles rumeurs circulaient encore sur les réseaux sociaux quant à une tentative de coup de force dans la nuit du 22 au 23 juin, les demi-frères Gnassingbé Toyi et Mey se disputeraient par officiers interposés la succession de Faure Gnassingbé.
Comment comprendre toutes ses rumeurs ? Qui les conçoivent et à quelle fin ? Comment comprendre la communication brouillonne et ambiguë du cabinet de la présidence de la République à propos de la mort ou de la maladie imaginaires de Faure Gnassingbé ? Faure Gnassingbé a-t-il été malade ou non ?
En fin de compte, les Togolais peuvent se rendre compte que leur chef de l’Etat se moque d’eux. Allègrement.
TOGO : 5,9 millions d’enfants meurent chaque année avant leur 5e année
Des millions d'enfants sont laissés pour
compte, a affirmé mardi l'UNICEF. En dépit de progrès importants, les
enfants des foyers les plus pauvres risquent deux fois plus de mourir
avant leur cinquième anniversaire que les enfants des foyers les plus
riches.
Dans son rapport "Progrès pour les enfants", le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) avertit qu'au-delà des moyennes, les inégalités des chances conduisent des millions d’enfants à vivre dans la pauvreté, à mourir avant même d’avoir cinq ans, à ne pas être scolarisés et à souffrir de malnutrition chronique.
Les disparités au sein des pays font que les enfants des foyers les plus pauvres risquent deux fois plus de mourir avant leur cinquième anniversaire que les enfants des foyers les plus riches. Ils ont beaucoup moins de chances d’acquérir les niveaux minimaux de lecture que ces derniers, indique à Genève l'UNICEF.
Le rapport souligne les progrès les plus remarquables réalisés depuis 1990: la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans a diminué de plus de moitié, passant de 90 décès pour 1000 naissances vivantes à 43 décès pour 1000 naissances vivantes.
L’insuffisance pondérale et la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans ont diminué, respectivement de 42% et 41%. La mortalité maternelle a baissé de 45 %. Environ 2,6 milliards de personnes ont obtenu l’accès à des sources améliorées d’eau potable.
Mais, prévient l'UNICEF, si l’on reste incapable d’atteindre des millions d'enfants défavorisés, les conséquences seront dramatiques. Au rythme actuel des progrès, en tenant compte des projections de croissance démographique, l'UNICEF estime qu'il y aura d’ici 2030 68 millions de plus de décès d’enfants de moins de cinq ans de causes évitables.
Environ 119 millions souffriront encore de malnutrition chronique. Un demi-milliard de personnes continueront de pratiquer la défécation à l’air libre, compromettant ainsi sérieusement la santé des enfants. Et il faudra presque 100 ans pour que toutes les filles des familles les plus pauvres d’Afrique subsaharienne achèvent le premier cycle de l’enseignement secondaire.
Quelque 5,9 millions d’enfants meurent encore chaque année avant leur cinquième année, et 289'000 femmes meurent en accouchant. Près de 120 millions d’enfants et d’adolescents ne vont pas à l’école dans le monde.
"Alors que les dirigeants mondiaux se préparent à adopter les Objectifs de développement durable (ODD), les enfants les plus défavorisés doivent être au centre des nouveaux objectifs et cibles de l'ONU", a affirmé le directeur général de l’UNICEF, Anthony Lake.
Dans son rapport "Progrès pour les enfants", le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) avertit qu'au-delà des moyennes, les inégalités des chances conduisent des millions d’enfants à vivre dans la pauvreté, à mourir avant même d’avoir cinq ans, à ne pas être scolarisés et à souffrir de malnutrition chronique.
Les disparités au sein des pays font que les enfants des foyers les plus pauvres risquent deux fois plus de mourir avant leur cinquième anniversaire que les enfants des foyers les plus riches. Ils ont beaucoup moins de chances d’acquérir les niveaux minimaux de lecture que ces derniers, indique à Genève l'UNICEF.
Le rapport souligne les progrès les plus remarquables réalisés depuis 1990: la mortalité chez les enfants de moins de cinq ans a diminué de plus de moitié, passant de 90 décès pour 1000 naissances vivantes à 43 décès pour 1000 naissances vivantes.
L’insuffisance pondérale et la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans ont diminué, respectivement de 42% et 41%. La mortalité maternelle a baissé de 45 %. Environ 2,6 milliards de personnes ont obtenu l’accès à des sources améliorées d’eau potable.
Mais, prévient l'UNICEF, si l’on reste incapable d’atteindre des millions d'enfants défavorisés, les conséquences seront dramatiques. Au rythme actuel des progrès, en tenant compte des projections de croissance démographique, l'UNICEF estime qu'il y aura d’ici 2030 68 millions de plus de décès d’enfants de moins de cinq ans de causes évitables.
Environ 119 millions souffriront encore de malnutrition chronique. Un demi-milliard de personnes continueront de pratiquer la défécation à l’air libre, compromettant ainsi sérieusement la santé des enfants. Et il faudra presque 100 ans pour que toutes les filles des familles les plus pauvres d’Afrique subsaharienne achèvent le premier cycle de l’enseignement secondaire.
Quelque 5,9 millions d’enfants meurent encore chaque année avant leur cinquième année, et 289'000 femmes meurent en accouchant. Près de 120 millions d’enfants et d’adolescents ne vont pas à l’école dans le monde.
"Alors que les dirigeants mondiaux se préparent à adopter les Objectifs de développement durable (ODD), les enfants les plus défavorisés doivent être au centre des nouveaux objectifs et cibles de l'ONU", a affirmé le directeur général de l’UNICEF, Anthony Lake.
Tuesday, June 23, 2015
TOGO :: Gerry Taama tire à boulets rouges sur la communication présidentielle
Gerry Taama qui s'est prononcé en faveur d'une entrée dans le prochain gouvernement pense que les inquiétudes autour de la santé du Président togolais sont des élucubrations, parfois assez farfelus. Il se fie aux examens effectués par les trois émérites médecins qui ont examiné tous les candidats.
"Au demeurant, je trouve toutes ces commentaires sur la santé du chef de l'Etat assez spécieuses", a-t-il dit avant de s'attaquer à la communication présidentielle.
"Il y a eu une erreur de communication de la part du chargé de la com à la présidence. Une fois qu'il a annoncé la présence du chef de l'Etat à Johannesburg, il fallait revenir donner les raisons de son absence. Mahama-Dramani lui non plus n'a pas été en Afrique du Sud et cela n'a pas posé de problème. Il est difficile de comprendre pourquoi Cléo Petchezi est tombé dans le piège d'une rumeur créée par un site, qui se présente justement comme un créateur de rumeurs", écrit Gerry Taama sur sa page facebook.
Même s'il reconnait que la directrice de cabinet de la Présidence, Victoire Tomegah-Dogbé a tenté de sauver les meubles, elle n'a pas réussi à mettre fin à la rumeur.
L'ancien militaire relève qu'il n'y a pas de situation d'illégalité comme d'aucuns l'indiquent.
"Il n'y a pas de vacance de pouvoir puisque les trois situations dans lesquelles la vacance est constituée sont: décès, mission ou empêchement définitif (Article 65 de la Constitution). Nous ne sommes dans aucun de ces cas. Et il n'y a pas de délais constitutionnels pour les apparitions publiques du président. Paul Biya au Cameroun fait parfois 3 mois sans apparaître. Je ne parle pas de Boutéflika, qu'on ne voit presque jamais", indique Gerry Taama.
Même sur le retard dans la formation du gouvernement, M. Taama ne trouve aucun problème. Selon lui, depuis mars, il n'y a pas de nouveau gouvernement au Nigéria donc pas d'inquiétude au Togo.
TOGO :: Bataille autour de l’argent dans les confédérations syndicales, cas du CSTT
La société togolaise se caractérise et se particularise aujourd’hui par l’abandon des valeurs morales au profit des comportements pernicieux qui, malheureusement, se répandent dans les relations. Les gens prennent plaisir à normaliser ce qui est anormal, au point de rendre tout confus.
Le Togo, sur les plans politique et social, est montré négativement du doigt. Face à la démission des politiques qui sont incapables de rendre heureux le peuple, les regards sont tournés vers les syndicats. Mais là aussi, grande devient la déception du Togolais. Le syndicalisme est devenu une bataille pour les intérêts. Personne ne semble se préoccuper des conditions de vie et de travail des syndiqués.
Sous d’autres cieux, le syndicalisme a contribué à l’épanouissement des travailleurs, et par ricochet, des populations. Il constitue une force crédible en face des pouvoirs (peu importe leur nature) qui les respectent et même les craignent. Mais ici (Togo), c’est à tout le contraire qu’on assiste. Les responsables syndicaux ont « vendu » la force syndicale pour le ventre.
Dès qu’ils sont mis à la tête de ces organisations, ils n’ont l’idée que sur l’argent des partenaires, sur la caisse du syndicat et les nombreux voyages en Europe, au point d’oublier l’objectif pour lequel ils sont arrivés à la tête de ces organisations, la défense et la protection des droits des travailleurs ou des syndiqués.
C’est le cas de la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT) où on s’occupe plus aujourd’hui à mener une guerre autour du détournement d’une somme de 300 millions de F CFA qu’à se pencher sur les problèmes des membres de ce syndicat. Le Conseil syndical extraordinaire convoqué le mercredi 20 mai dernier s’est transformé en pugilat où ceux que le bureau syndical aime appeler « les rebelles » (on les appelle encore le Groupe 2) et qui réclament la tête du Secrétaire général Sébastien Ayikoué Têvi n’ont pas voulu qu’on perde du temps à écouter le rapport de la Commission spéciale mise en place au Conseil syndical du 13 août 2014 pour faire la lumière sur l’affaire de détournement.
Le Groupe 2 indique que ce rapport ne reflète pas véritablement les malversations financières orchestrées à la tête du syndicat par le Secrétaire général. A l’en croire, le comptable aurait caché des documents relatifs à ces malversations lors de l’audit. Et donc, le rapport que s’apprêtent à publier le Secrétaire général et son groupe est inutile à l’étape actuelle des choses.
A contrario, ils préfèrent qu’on aille à l’essentiel, la présentation du rapport d’audit financier et des systèmes de la CSTT effectué par le cabinet international Deloitte de Belgique. Il faut préciser que c’est suite à un accord signé en janvier 2015 entre le bureau confédéral, les frondeurs et le partenaire CNV International que cet audit a été effectué.
Après avoir longtemps nié les détournements, le bras droit de Têvi Ayikue, Komlanvi Agbo, reçu dans une émission sur la TV7 avec l’un des « frondeurs », Emmanuel Agbenou, sous la pression des contradictions a lâché le morceau. Les documents brandis à l’écran par son contradicteur, attestent que le Secrétaire général de la Cstt a reçu de la caisse de la Confédération de l’argent de façon fantaisiste au nom de certains syndicats membres notamment la FTBC, le SYNPHOT, SYNPHOCA pour financement des projets de formation. Et face aux preuves apportées, le secrétaire adjoint qui, dans un tâtonnement a laissé croire que ces fonds retirés fantastiquement sont au fait, des jonglages que le Secrétariat général, se donne la peine de faire pour pouvoir prendre en charge les frais du personnel. Et c’est justement par une plainte d’un syndiqué que le comptable qui n’en pouvait plus de cautionner la forfaiture du successeur d’Adrien Béléki, qui a mis le feu aux poudres.
Les violentes altercations survenues entre le groupe 2 et l’autre groupe favorable au Secrétaire général au Conseil fédéral du 20 mai qui n’a pu aller à son terme, n’augurent pas de bons lendemains pour ce syndicat. La crise à la Confédération syndicale des travailleurs du Togo reste donc entière. Le dénouement n'est pas pour aujourd'hui.
Il y a quelques jours, le groupe, face aux médias, a prononcé la destitution du bureau de Sébastien Ayikoué. Selon ce groupe, la CSTT n’a plus de bureau, et il se prépare pour une nouvelle assemblée générale pour l’élection d’un nouveau bureau.
Hier, le Secrétaire général, de retour d’un voyage qui l’a conduit à Génève, remet cette décision du groupe 2 en cause et l’accuse de verser dans le dilatoire. « Au nom de quoi ce groupe peut-il se permettre de destituer le bureau confédéral ? Le CSTT est composé des organisations syndicales et non de personne ou d’individus », a-t-il pesté. Et il a ajouté, voulant ridiculiser les frondeurs : « Je me demande s’ils savent lire un rapport financier ».
Ainsi, au lieu de faire profil bas et apporter les preuves de son innocence (s’il l’est vraiment), le Secrétaire général se plaît dans des menaces et autres à l’encontre de ses contradicteurs. C’est au Togo qu’on peut voir cela, comme l’a fait remarquer un observateur.
Et pendant que les uns et les autres se battent pour de l’argent et d’autres intérêts inavoués, des membres des syndicats affiliés à cette confédération souffrent des conditions dégradantes et inhumaines qu’on leur inflige sur leurs lieux de travail. Les employés de la société de fabrication des mèches Nina continuent d’être brimés, opprimés et maltraités par l’employeur. Tout récemment, un employé, jeune femme d’à peine la trentaine, Agbalégnon Ayawa, a succombé (le 30 janvier 2015) des conditions pénibles à elle imposées par son supérieur.
Et pourtant, ces employés ont un syndicat qui est membre de la CSTT. Mais cette dernière ne fait presque rien pour venir en aide à ces pauvres. Le décès de cette jeune femme n’a visiblement pas interpellé les responsables de la Confédération, ne serait-ce que pour soutenir le syndicat membre, afin que ces employés puissent obtenir un minimum de conditions acceptables pour leur quotidien au travail. Comme ces employés de Nina, beaucoup d’autres syndicats d’employés de la zone franche sont membres de la CSTT.
Mais ils continuent d’être marginalisés ou traités comme des bêtes de somme par leurs employeurs, au nez et à la barbe des responsables de la confédération qui sont plus attirés par l’odeur de la caisse.
Cette situation n’est pas typique à la CSTT. C’est malheureusement ce qui se passe au sein des syndicats au Togo. Des groupes d’intérêts se créent et n’ont d’autres objectifs que de se hisser au sommet, là où l’argent des partenaires passe. Souvent, ces groupes d’intérêts se heurtent à ceux qui sont déjà perchés au sommet et dont les délices leur ont enlevé toute envie de quitter la gestion calamiteuse installée dans ces organisations. C’est ce qui déclenche les conflits et fragilise l’action de ces syndicats auprès des employeurs.
On connaît aujourd’hui les conditions dans lesquelles travaillent les ouvriers dans les sociétés minières. Visiblement, on se rend compte que le syndicat auquel ils appartiennent, le Syndemine, n’a pas de voix face aux employeurs qui sont pour la plupart des expatriés qui viennent soumettre les Togolais à l’esclavage. La réalité est là, palpable dans le Vo avec les phosphates, Tabligbo avec le calcaire, Bangéli avec le fer, pour ne citer que ces exemples. Dans toutes ces localités, les ouvriers émettent des cris de détresse que personne ne semble entendre.
Et pourtant, ils appartiennent à des syndicats qui se retrouvent membres des confédérations syndicales, CSTT surtout, qui disent lutter pour leur bien-être. Parfois, ces confédérations lancent des préavis de mots d’ordre qui n’ont d’effets que le jour où ils en parlent. On se rend compte souvent plus tard que ce sont des chantages que ces confédérations orchestrent pour se faire appeler ensuite par l’employeur ou l’Etat pour la manne.
Celle-ci tombe en effet. Les préavis de grève, on n’en entend plus parler. Les choses reprennent comme si de rien n’était. Et les employés, eux, reprennent avec leur calvaire, puisqu’entre-temps, l’employeur ne trouvant pas un interlocuteur valable en face, redouble d’ardeur dans les mauvais traitements à l’endroit des employés.
C’est cette situation qui a entraîné la naissance de la Synergie des travailleurs du Togo (STT) qui se trouve être un interlocuteur de taille en face du gouvernement. Ce dernier ayant mis tous les syndicats dans un panier à crabes, la STT est devenue une force incontournable, dont les responsables ont été plusieurs fois objet de tentatives de corruption mais tiennent bon pour le moment.
Il est clair aujourd’hui que ceux qui n’ont plus aucune crédibilité aux yeux de l’employeur (gouvernement) se bousculent dans l’ombre pour mettre des bâtons dans les roues de la synergie et veulent l’entraîner dans le panier de la honte.
Voilà comment fonctionnent les syndicats dans ce pays. On assiste au Togo à syndicalisme d’intérêts, du ventre où la lutte se fait autour de la caisse de l’organisation au détriment du bien-être des membres. Pendant ce temps, la misère prend en otage les syndiqués qui subissent quotidiennement des traitements inhumains et dégradants sur leurs lieux de travail.
ICILOME
Monday, June 22, 2015
TOGO :: L’ARMP outille 500 opérateurs économiques sur « la présentation des soumissions »
Selon le premier numéro du trimestriel d’information de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) dénommé « Le régulateur des marchés publics », la plupart des entreprises installées au Togo ne représentent que 37% des marchés approuvés en 2014.
Mais pour l’instant nombre sont ces
opérateurs économiques togolais qui se rendent coupables de défaillances
et de pratiques frauduleuses ces dernières années. Raison pour
laquelle, le Comité de règlement des différends (CRD) de l’ARMP a adopté
des mesures disciplinaires à leur endroit.
Les défaillances les plus récurrentes
relevées se rapportent à des faits de faux et usage de faux documents,
notamment de fausses garanties de soumission, de fausses attestations
de bonne fin d’exécution qui, lorsqu’elles ne sont pas détectées à
temps, sont susceptibles de fausser la concurrence en dérèglant les
normes en vigueur et occasionnant souvent la mauvaise exécution des
marchés qui doivent apporter un mieux-être à la population.
Pour Yawouvi Yakouba Agban, directeur
de formation et de l’appui technique à la Direction générale de l’ARMP,
hormis ces difficultés, viennent s’ajouter ceux relatifs à la capacité
des entreprises de soumettre des dossiers de concurrence, exempts de
tout reproche en ce qui concerne le respect des procédures de la
commande publique.
Et pour remédier à toutes les
difficultés relevées, l’ARMP en collaboration avec la Direction
nationale du contrôle des marchés publics (DNCMP), forme depuis ce
lundi cinq cents (500) opérateurs économiques venus de toute l’étendue
du territoire national, a constaté un reporter de l’Agence Afreepress.
Placée sous le thème : « la présentation
des soumissions », cette session de formation qui va durer treize (13)
jours, première du genre d’une série, vise à permettre aux participants
d’acquérir des compétences en matière de maîtrise de techniques de
préparation et de présentation des dossiers de soumission aux appels à
concurrence.
« Cette formation intervient suite aux
difficultés qu’éprouvent certains acteurs privés de la commande publique
qui méconnaissent les procédures qui régissent les appels à concurrence
et qui ne maîtrisent pas suffisamment les critères d’attribution des
marchés publics et ceux qui ne sont pas à même d’apprécier
convenablement les besoins et les attentes de l’acheteur ainsi que les
critères d’évaluation des offres ou propositions », a indiqué le
directeur de formation et de l’appui technique de l’ARMP.
Ouvrant les travaux de cette rencontre,
le directeur général de l’ARMP, Théophile René Kapou, a une fois
encore rappelé combien cette situation n’est pas de nature à créer les
meilleures conditions pour favoriser l’émergence d’un document d’un
secteur privé structuré et capable de tenir sa place dans le
développement du Togo.
« C’est pour remédier à toutes les
difficultés relevées que cette formation es t initiée et qui vise à
amener les opérateurs économiques à exploiter efficacement les dossiers
d’appel d’offres à concurrence afin de proposer des offres compétitives
susceptibles de leur permettre de gagner les marchés publics », a-t-il
précisé.
Joseph A.
- See
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http://afreepress.info/index.php/world/business/item/2505-l%E2%80%99armp-outille-500-op%C3%A9rateurs-%C3%A9conomiques-sur--la-pr%C3%A9sentation-des-soumissions#sthash.zqPmHDRJ.dpuf
25 ans d’échec de l’Opposition togolaise : L’Allemagne joue à la Realpolitik
Alors que le pays est sous le feu des
critiques de l’opposition qui l’accuse d’ingérence dangereuse dans les
affaires du pays, c’est le moment que choisi le pays d’Adolphe Hitler
pour signer un accord de coopération financier avec le Togo.
L’Allemagne met à la disposition du Togo un appui financier de 21, 5 milliards de F CFA. Les domaines concernés par ces décaissements sont les domaines socio-économiques et énergétiques.
L’Allemagne depuis que le gouvernement togolais lui a accordé l’exploitation des mines du calcaire à Tabligbo ferme les yeux sur les déficits démocratiques du pays. D’ailleurs, l’Ambassadeur Volker BERRESHEIM l’a si bien dit quand il déclare que son rôle primordial est de développer des relations de coopération entre le Togo et l’Allemagne et de sa mission essentielle est de préserver les intérêts de son pays au Togo.
Et comme pour le moment les intérêts de l’Allemagne se trouvent avec le gouvernement, il n’y a pas de raison que l’Allemagne ne soutient pas ce gouvernement. Ne dit-on pas souvent qu’un pays n’a pas des intérêts.
L’Allemagne ne va pas attendre éternellement que l’opposition arrive au pouvoir avant de défendre ses intérêts. Le monde est plus concurrentiel avec la Chine qui fait de grands enjambés, et chaque pays développé cherche des matières premières et des débouchés pour ses industries.
Le pragmatisme de l’Allemagne surprend plus d’un mais c’est de la Realpolitik. Et l’opposition togolaise au lui de fanfaronner sur son sort doit chercher des moyens pour inverser la tendance. Ce n’est à ce prix qu’elle obligera la communauté internationale à s’aligner ses points et de vue.
Les échanges entre la délégation du CAP 2015 et l’Ambassadeur n’a pas empêché ce dernier de répéter les propos de Gunter NOOKE hier au siège de la délégation de la Commission de l’UE.
Vingt ans d’errements et d’échec de l’opposition fait qu’elle ne suscite l’espoir de parvenir au pouvoir. Ce qui fait que ceux qui au plan national et à l’extérieur ont misé sur elle finissent par changer l’épaule de fusil. Il ne servira à rien de pleurnicher sur son sort. Mais de faire le bilan du parcours, voir les atouts et les faiblesses du camp d’en face pour rebondir. Ce n’est à ce prix que l’opposition togolaise réussira de nouveau à gagner le cœur des Togolais et de ces partenaires.
L’Allemagne met à la disposition du Togo un appui financier de 21, 5 milliards de F CFA. Les domaines concernés par ces décaissements sont les domaines socio-économiques et énergétiques.
L’Allemagne depuis que le gouvernement togolais lui a accordé l’exploitation des mines du calcaire à Tabligbo ferme les yeux sur les déficits démocratiques du pays. D’ailleurs, l’Ambassadeur Volker BERRESHEIM l’a si bien dit quand il déclare que son rôle primordial est de développer des relations de coopération entre le Togo et l’Allemagne et de sa mission essentielle est de préserver les intérêts de son pays au Togo.
Et comme pour le moment les intérêts de l’Allemagne se trouvent avec le gouvernement, il n’y a pas de raison que l’Allemagne ne soutient pas ce gouvernement. Ne dit-on pas souvent qu’un pays n’a pas des intérêts.
L’Allemagne ne va pas attendre éternellement que l’opposition arrive au pouvoir avant de défendre ses intérêts. Le monde est plus concurrentiel avec la Chine qui fait de grands enjambés, et chaque pays développé cherche des matières premières et des débouchés pour ses industries.
Le pragmatisme de l’Allemagne surprend plus d’un mais c’est de la Realpolitik. Et l’opposition togolaise au lui de fanfaronner sur son sort doit chercher des moyens pour inverser la tendance. Ce n’est à ce prix qu’elle obligera la communauté internationale à s’aligner ses points et de vue.
Les échanges entre la délégation du CAP 2015 et l’Ambassadeur n’a pas empêché ce dernier de répéter les propos de Gunter NOOKE hier au siège de la délégation de la Commission de l’UE.
Vingt ans d’errements et d’échec de l’opposition fait qu’elle ne suscite l’espoir de parvenir au pouvoir. Ce qui fait que ceux qui au plan national et à l’extérieur ont misé sur elle finissent par changer l’épaule de fusil. Il ne servira à rien de pleurnicher sur son sort. Mais de faire le bilan du parcours, voir les atouts et les faiblesses du camp d’en face pour rebondir. Ce n’est à ce prix que l’opposition togolaise réussira de nouveau à gagner le cœur des Togolais et de ces partenaires.
TOGO :: Djimon Oré pessimiste pour la mission de Selom Klassou
Djimon Oré, le président du parti
d’opposition togolais, le Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD),
avoue ne pas s’attendre à un miracle après la nomination du nouveau
Premier ministre, Selom Komi Klassou.
Dans une interview accordée à Afrikaexpress, Djimon Oré a fait savoir que le FPD est pessimiste car la primature n’est pas le lieu de la prise des décisions, lesquelles pourront influencer l’avenir du Togo. A ce propos, il a justifié que « …la Primature n’est pas un pôle de décision, elle n’est qu’un simple service d’exécution. Et quelle que soit la personnalité qu’on balance là-bas, cela ne donnerait rien. C’est une coquille vide ».
Sur la reconnaissance de la victoire du Président Faure Gnassingbé à la présidentielle 2015, le président du FPD a confessé que le rituel de félicitations à un candidat est une comédie. A la différence des Présidents et organismes internationaux qui ont validé et félicité Faure, Djimon Ore a remis en cause le processus électoral.
Sur ce point, il a déclaré qu’ « à part le Syndicat des Chefs d’Etat de la CEDEAO » il ne sait pas ceux qui ont soutenu le processus. De l’issue du vote et pour être clair, il a avoué « Pour nous, il n’y a ni vainqueur ni vaincu à ces élections. Je donne souvent l’exemple du Burkina-Faso. Si le Peuple Burkinabè n’avait pas pris son courage à deux mains pour chasser Blaise Compaoré, il serait toujours là en train d’organiser les élections présidentielles de cette année pour les gagner ».
Enfin, sur les chances d’une renaissance de Togo selon sa visée, Djimon Oré nourrit l’espoir que Faure Gnassingbé prenne ses responsabilités pour engager le pays sur la voie de la vraie démocratie.
Une suite d’élucubrations et d’affabulations auxquelles bon nombre de togolais sont déjà habitués. Surtout que cela vient d’un ancien membre d’un précédent gouvernement, qui n’a jamais su digérer sa sortie du premier gouvernement d’Ahoomey Zunu après les législatives de 2013.
Rappelons qu’au moment où le sieur Djimon Oré était aux affaires, il était silencieux comme une carpe. ’’ Peut être juste une façon pour lui de se faire entendre encore une fois à la veille de la formation d’un nouveau gouvernement, car on ne sait jamais, cela pourrait mordre pour son retour aux affaires...peu de crédits à accorder à de tels propos venant d’un aigri...", ironise un observateur.
Dans une interview accordée à Afrikaexpress, Djimon Oré a fait savoir que le FPD est pessimiste car la primature n’est pas le lieu de la prise des décisions, lesquelles pourront influencer l’avenir du Togo. A ce propos, il a justifié que « …la Primature n’est pas un pôle de décision, elle n’est qu’un simple service d’exécution. Et quelle que soit la personnalité qu’on balance là-bas, cela ne donnerait rien. C’est une coquille vide ».
Sur la reconnaissance de la victoire du Président Faure Gnassingbé à la présidentielle 2015, le président du FPD a confessé que le rituel de félicitations à un candidat est une comédie. A la différence des Présidents et organismes internationaux qui ont validé et félicité Faure, Djimon Ore a remis en cause le processus électoral.
Sur ce point, il a déclaré qu’ « à part le Syndicat des Chefs d’Etat de la CEDEAO » il ne sait pas ceux qui ont soutenu le processus. De l’issue du vote et pour être clair, il a avoué « Pour nous, il n’y a ni vainqueur ni vaincu à ces élections. Je donne souvent l’exemple du Burkina-Faso. Si le Peuple Burkinabè n’avait pas pris son courage à deux mains pour chasser Blaise Compaoré, il serait toujours là en train d’organiser les élections présidentielles de cette année pour les gagner ».
Enfin, sur les chances d’une renaissance de Togo selon sa visée, Djimon Oré nourrit l’espoir que Faure Gnassingbé prenne ses responsabilités pour engager le pays sur la voie de la vraie démocratie.
Une suite d’élucubrations et d’affabulations auxquelles bon nombre de togolais sont déjà habitués. Surtout que cela vient d’un ancien membre d’un précédent gouvernement, qui n’a jamais su digérer sa sortie du premier gouvernement d’Ahoomey Zunu après les législatives de 2013.
Rappelons qu’au moment où le sieur Djimon Oré était aux affaires, il était silencieux comme une carpe. ’’ Peut être juste une façon pour lui de se faire entendre encore une fois à la veille de la formation d’un nouveau gouvernement, car on ne sait jamais, cela pourrait mordre pour son retour aux affaires...peu de crédits à accorder à de tels propos venant d’un aigri...", ironise un observateur.
Sunday, June 21, 2015
TOGO : 25ème sommet de l’UA : Béchir a éclipsé tous les sujets
« Sans l’autorité d’un seul,
il y aurait la lumière, il y aurait la vérité, il y aurait la justice.
L’autorité d’un seul, c’est un crime » (Louise Michel)
« L‘autonomisation des femmes », c’était le thème du 25ème
sommet de l’Union africaine (UA) qui s’est tenu du 14 au 15 juin à
Johannesburg en Afrique du Sud. Déjà à la réunion des ministres des
Affaires étrangères vendredi 13 juin, la Présidente de la Commission de
l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a appelé à plus d’intégration des femmes :
« Si nous continuons à intégrer des femmes au rythme actuel, cela
va nous prendre 80 ans afin d’atteindre la parité. Nous devons faire
plus afin que notre continent se développe au maximum de ses capacités.
Et ce continent ne pourra atteindre ce stade si nous n’intégrons pas les
femmes ». Etaient aussi à l’ordre du jour la crise burundaise née
de la voracité du président Pierre Nkurunziza, le conflit au Soudan du
Sud, le chaos en Libye de Mouammar Kadhafi, l’ancienne guest star de ces
sommets de l’UA. Sans oublier le terrorisme qui gagne du terrain sur le
continent. De la Somalie à la Libye en passant par le Kenya, le
Nigeria, le Cameroun, le Niger, le Tchad, le Mali, la Tunisie, etc., la
situation est très préoccupante. A preuve, ce 25ème sommet de
l’UA ne s’est pas encore terminé quand un double attentat a fait au
moins 23 morts et 101 blessés à N’Djamena au Tchad et 10 personnes sont
mortes dans une double explosion dans le nord-est du Nigeria.
Mais comme ce 25ème
sommet s’est ouvert dans la confusion, il a pris fin dans la confusion.
Les dirigeants africains avaient pensé à tout sauf cet imprévu, la
décision d’un tribunal sud-africain d’exécuter la demande de la Cour
pénale internationale (CPI) d’arrêter le président soudanais Omar
el-Béchir sur qui plane depuis 2009 un mandat d’arrêt pour crimes de
guerre et crimes contre l’humanité dans le conflit au Darfour. Soit dit
en passant, plus de 300.000 personnes sont mortes dans ce conflit selon
l’ONU. Face aux tergiversations du gouvernement sud-africain,
l’organisation de défense du droit « Southern Africa Litigation Center »
a saisi la justice en urgence et obtenu une décision sur le sort du
dirigeant soudanais. Le jugement stipule que les autorités
sud-africaines « doivent empêcher le président Omar el-Béchir de quitter le pays jusqu’à ce qu’une décision soit rendue par cette Cour ».
L’affaire fait la une de tous les médias et le buzz sur la toile. Le
despote soudanais a eu chaud et dû passer une nuit blanche,
réfléchissant à tous les scénarios possibles. On imagine sa joie quand,
après moult tractations diplomatiques, son avion a décollé de
Johannesburg.
Par conséquent,
cette sueur froide donnée à Béchir a complètement noyé les principaux
thèmes à l’ordre du jour. Hier par exemple, tous les médias ne se sont
concentrés que sur cette affaire. Mais avec ce qui vient de se passer,
le président soudanais qui avait déjà réduit considérablement ses
déplacements à l’extérieur, réfléchira par deux fois avant d’assister
aux sommets de l’UA. Quel triste sort !
Zeus AZIADOUVO
TOGO :: L’USAID offre une clinique mobile de dépistage et de traitement du Sida au PNLS
L'ambasade des Etats-Unis, par le biais de son programme United States Agency International (USAID) a offert jeudi à Lomé, une unité mobile d'une valeur de 74 millions de francs CFA au Programme national de lutte contre le Sida (PNLS), a constaté l’Agence Afrique-Monde.
La cérémonie de remise de don s’est déroulée en présence de l’ambassadeur des Etats-Unis au Togo, Robert Whitehead, du secrétaire général du ministère de la santé, Pr Gado Napo-Koura, d’Alex Deprez, Directeur de mission USAID/ Afrique de l’Ouest, du Pr. Vincent Pitché, du coordonnateur national du Comité national de lutte contre le Sida et de Assétina Singo-Tokofai et de la coordinatrice du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS).
Ce don qui s’inscrit dans le cadre du projet PACTE-VIH, va permettre d’intensifier les activités de dépistage et de traitement des IST du PNLS.
Cette clinique mobile de santé a en son sein des salles de consultation et le stockage des médicaments nécessaires pour le traitement des Infections Sexuellement Transmissible.
Cette unité mobile selon Alex Deprez, va aider le Togo à poursuivre le traitement de prévention du VIH/SIDA et des IST au sein des populations en donnant des services médicaux aux populations riveraines des frontières transfrontaliers mais aussi aux communautés les plus reculées.
« L’objectif de cette clinique mobile c’est de s’approcher des populations clés, faciliter l’accès aux services de santé en l’occurrence le dépistage et les soins non seulement du VIH mais aussi n’importe quel type de maladie sexuellement transmissible », a-t-il souligné, avant d’ajouter que le projet cible principalement les populations clés dont le rythme d’acquisition et de transmission du VIH est le plus élevé par rapport à la population générale.
Saturday, June 20, 2015
TOGO : : Lawson Bonéro, en détention abusive depuis plus d’un mois. Mise à jour.
Le journaliste Lawson Bonéro
emprisonné dans une affaire l’ « opposant » au ministre Yark Daméhane
et sa famille se porte bien selon l’un de ses avocats qui intervenait
jeudi sur une radio locale.
Selon Me Jil Benoit Afangbédji, défenseur des droits de l’homme et avocat du journaliste, Lawson Bonéro a la grande forme en prison. « Dans tous les cas ce que je voudrais dire, c’est que Lawson Bonéro se porte bien et il a le morale », a indiqué l’avocat du journaliste.
« Nous pensons que nous allons nous battre et faire tout ce qui est de notre devoir et de notre possibilité pour le libérer. Vous savez ? Un dossier, c’est un tous. La seule chose que nous pouvons dire c’est que le dossier est à l’instruction. Lorsqu’il aura l’interrogation de fond ou la confrontation, nous allons réitérer notre demande de liberté provisoire », a-t-il indiqué.
Le journaliste Bonéro, a été arrêté le 19 mai dans le quartier Hanoukopé à Lomé par des hommes en civil. Il est accusé de diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux contre la famille du ministre togolais de la sécurité le Colonel , Yark Damhane.
Il a fait une première comparution devant le Tribunal de Lomé. Selon son avocat, il devrait bénéficier d’une liberté provisoire de la part du juge. Mais cela n’a pas été le cas. Le Tribunal lui a refusé cette liberté, renvoyant le dossier à l’instruction.
Germain Doubidji, TogoTopNews
Selon Me Jil Benoit Afangbédji, défenseur des droits de l’homme et avocat du journaliste, Lawson Bonéro a la grande forme en prison. « Dans tous les cas ce que je voudrais dire, c’est que Lawson Bonéro se porte bien et il a le morale », a indiqué l’avocat du journaliste.
« Nous pensons que nous allons nous battre et faire tout ce qui est de notre devoir et de notre possibilité pour le libérer. Vous savez ? Un dossier, c’est un tous. La seule chose que nous pouvons dire c’est que le dossier est à l’instruction. Lorsqu’il aura l’interrogation de fond ou la confrontation, nous allons réitérer notre demande de liberté provisoire », a-t-il indiqué.
Le journaliste Bonéro, a été arrêté le 19 mai dans le quartier Hanoukopé à Lomé par des hommes en civil. Il est accusé de diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux contre la famille du ministre togolais de la sécurité le Colonel , Yark Damhane.
Il a fait une première comparution devant le Tribunal de Lomé. Selon son avocat, il devrait bénéficier d’une liberté provisoire de la part du juge. Mais cela n’a pas été le cas. Le Tribunal lui a refusé cette liberté, renvoyant le dossier à l’instruction.
Germain Doubidji, TogoTopNews
TOGO :: Inauguration des nouveaux locaux de l’association togolaise de diabète (ATD)
L’association
Togolaise de diabète (ATD) à inauguré ce vendredi à Lomé, ces nouveau
locaux, couplé d’un test de dépistage gratuit ouvert à toute la
population Togolaise, a appris l’agence de presse Afreepress.
Lors de cette cérémonie d’inauguration, les diabétiques seront sensibilisés sur les complications qu’entraine cette maladie.
« Le diabète est une maladie qui tue et
si elle n’est pas bien suivie, elle entraine une complication tout au
long de la vie et tue. C’est pourquoi il existe un traitement, dans
le cas contraire, il y a des complications à court et à long terme,
comme des maladies cardiovasculaires qui affectent le corps et qui
peuvent entrainer des AVC », a déclaré Agounon Edoh Eduard, président
national de l’ATD.
Au nombre des complications entrainées
par le diabète, il y a aussi la rétino-antidiabétique caractérisée par
les dégâts au niveau de la rétine qui peut entrainer la cécité. Quant à
la neuropathie diabète, c’est l’incération et l’imputation au niveau
des membres musculaires qui s’en suivent.
Pour rappel, le diabète est une maladie
qui se manifeste par un fort taux de sucre dans l’urine et pour
l’éviter, il faut consommer moins de sucre et d’huile au profit des
fruits et des légumes.
Elisabeth S.
Afreepress
Afreepress
Claude Ameganvi: Les dirigeants de l’opposition ont atteint leurs limites
Le 05 octobre prochain, le processus
démocratique au Togo aura 25 ans et le régime contre lequel le
soulèvement populaire s’était déclenché est toujours en place. Le leader
du Parti des Travailleurs, Claude Ameganvi, sonne le tocsin du bilan,
en dessine déjà les contours.
Lors d’un passage à l’émission « Club de la presse » de radio Kanal FM, le leader du Parti des Travailleurs a déclaré que tous les dirigeants de l’opposition ont fini tous par rejoindre le camp du pouvoir en place.
« Tous les dirigeants à mes côtés pendant la conférence nationale sont tous devenus conseillers de Faure Gnassingbé ou collaborent avec le régime. Francis Ekon, Edem Kodjo, Nicoué Broohm, Gilchrist Olympio, et plusieurs autres sont devenus des collaborateurs patentés de Faure Gnassingbé. De tous, je suis le seul qui reste », affirme Claude Ameganvi.
Selon l’ancien enfant terrible de la Conférence nationale, ceux qui n’ont pas rejoint directement le camp du régime, le font indirectement par d’autres voies politiques. Il cite notamment le cas de Me Yaovi Agboyibo qui a été Premier ministre de Faure Gnassingbé après l’accord politique global d’août 2006 ; celui de son parti le CAR, qui, malgré le rejet de la présidentielle 2015, a contribué à élire Faure Gnassingbé par sa présence dans une institution clé telle que la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Les dirigeants de l’ANC et du CAR doivent laisser la place
La dernière salve est allée directement à l’ANC et à Jean-Pierre Fabre, les derniers à avoir rejoint le camp du pouvoir selon Claude Ameganvi par leur participation à «l’organisation» de cette mascarade électorale que fut la présidentielle 2015. Sur le genre d’un fact-checking comme il sait le faire, et pour démontrer que l’ANC malgré son discours et sa stratégie de la rue revendiquant les réformes avant la présidentielle, Claude Ameganvi a rappelé que Jean-Pierre Fabre était déjà décidé à participer à tout prix au scrutin. Pour preuve, selon Claude Ameganvi, très tôt 2014, Eric Dupuis, Secrétaire national à la Communication de l’ANC, déclarait sur Kanal FM que Jean-Pierre Fabre affrontera Faure Gnassingbé en 2015.
Pour le leader des Partis des Travailleurs, la dernière présidentielle a prouvé que ces dirigeants politiques de l’opposition ont atteint leurs limites et qu’il est temps de tourner la page pour qu’une nouvelle génération prenne la relève.
Pour le premier responsable du Parti des Travailleurs, la lutte également doit changer d’orientation tout en tenant en compte du bilan d’échec de ses 25 dernières années. “Il faut de nouveaux créneaux organisationnels qui s’appuient sur l’auto-organisation des populations”, déclare M. Ameganvi. Pour exemple, il a cité la manifestation spontanée des chauffeurs de taxis-motos le vendredi 12 juin contre les exactions policières et gendarmesques.
Seul leader de gauche
Architecte de formation, et venu de la gauche trotskiste française, Claude Ameganvi, 62 ans, reste dans une interprétation marxiste de la scène politique. Brillant orateur, s’il est craint pour ses idées parfois radicales, force est de lui reconnaître la justesse de ses analyses. D’une remarquable force de travail, auteur de plusieurs livres sur les crimes et assassinats politiques, il documente toujours ses interventions et ne raconte jamais des billevesées.
Lors d’un passage à l’émission « Club de la presse » de radio Kanal FM, le leader du Parti des Travailleurs a déclaré que tous les dirigeants de l’opposition ont fini tous par rejoindre le camp du pouvoir en place.
« Tous les dirigeants à mes côtés pendant la conférence nationale sont tous devenus conseillers de Faure Gnassingbé ou collaborent avec le régime. Francis Ekon, Edem Kodjo, Nicoué Broohm, Gilchrist Olympio, et plusieurs autres sont devenus des collaborateurs patentés de Faure Gnassingbé. De tous, je suis le seul qui reste », affirme Claude Ameganvi.
Selon l’ancien enfant terrible de la Conférence nationale, ceux qui n’ont pas rejoint directement le camp du régime, le font indirectement par d’autres voies politiques. Il cite notamment le cas de Me Yaovi Agboyibo qui a été Premier ministre de Faure Gnassingbé après l’accord politique global d’août 2006 ; celui de son parti le CAR, qui, malgré le rejet de la présidentielle 2015, a contribué à élire Faure Gnassingbé par sa présence dans une institution clé telle que la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Les dirigeants de l’ANC et du CAR doivent laisser la place
La dernière salve est allée directement à l’ANC et à Jean-Pierre Fabre, les derniers à avoir rejoint le camp du pouvoir selon Claude Ameganvi par leur participation à «l’organisation» de cette mascarade électorale que fut la présidentielle 2015. Sur le genre d’un fact-checking comme il sait le faire, et pour démontrer que l’ANC malgré son discours et sa stratégie de la rue revendiquant les réformes avant la présidentielle, Claude Ameganvi a rappelé que Jean-Pierre Fabre était déjà décidé à participer à tout prix au scrutin. Pour preuve, selon Claude Ameganvi, très tôt 2014, Eric Dupuis, Secrétaire national à la Communication de l’ANC, déclarait sur Kanal FM que Jean-Pierre Fabre affrontera Faure Gnassingbé en 2015.
Pour le leader des Partis des Travailleurs, la dernière présidentielle a prouvé que ces dirigeants politiques de l’opposition ont atteint leurs limites et qu’il est temps de tourner la page pour qu’une nouvelle génération prenne la relève.
Pour le premier responsable du Parti des Travailleurs, la lutte également doit changer d’orientation tout en tenant en compte du bilan d’échec de ses 25 dernières années. “Il faut de nouveaux créneaux organisationnels qui s’appuient sur l’auto-organisation des populations”, déclare M. Ameganvi. Pour exemple, il a cité la manifestation spontanée des chauffeurs de taxis-motos le vendredi 12 juin contre les exactions policières et gendarmesques.
Seul leader de gauche
Architecte de formation, et venu de la gauche trotskiste française, Claude Ameganvi, 62 ans, reste dans une interprétation marxiste de la scène politique. Brillant orateur, s’il est craint pour ses idées parfois radicales, force est de lui reconnaître la justesse de ses analyses. D’une remarquable force de travail, auteur de plusieurs livres sur les crimes et assassinats politiques, il documente toujours ses interventions et ne raconte jamais des billevesées.
Afrique, continent des 5 pays les plus corrompus au monde !
C’est un résultat qui n’étonnera pas
grand monde, l’Afrique étant réputée pour occuper la première place
quand il s’agit des pires scénarii.
Une étude du cabinet de conseil en gestion des risques Verisk Maplecroft, publiée ce 17 juin 2015, révèle que les cinq pays les plus « corrompus » au monde sont africains. Le premier d’entre eux est la République Démocratique du Congo. En dépit de son immense richesse, le pays de Joseph Kabila est avant-dernier au classement de l’indice du développement humain établi par l’Onu. Pas donc de quoi être surpris.
La Somali (pays instable et sans réel gouvernement depuis au moins deux décennies), la République Centrafricaine (plongé dans une crise politique sans précédent), le Soudan (dont le président est recherché par la CPI pour divers crimes) et la Guinée Equatoriale (dirigée d’une main de fer par Obiang Nguema) occupent respectivement la seconde, troisième, quatrième et cinquième place.
Une étude du cabinet de conseil en gestion des risques Verisk Maplecroft, publiée ce 17 juin 2015, révèle que les cinq pays les plus « corrompus » au monde sont africains. Le premier d’entre eux est la République Démocratique du Congo. En dépit de son immense richesse, le pays de Joseph Kabila est avant-dernier au classement de l’indice du développement humain établi par l’Onu. Pas donc de quoi être surpris.
La Somali (pays instable et sans réel gouvernement depuis au moins deux décennies), la République Centrafricaine (plongé dans une crise politique sans précédent), le Soudan (dont le président est recherché par la CPI pour divers crimes) et la Guinée Equatoriale (dirigée d’une main de fer par Obiang Nguema) occupent respectivement la seconde, troisième, quatrième et cinquième place.
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