On
ne cessera de dire que les litiges fonciers sont des bombes à
retardement. Il nous souvient qu’à travers une interview accordée à nos
confrères de « Le Reflet du Palais » en janvier dernier, la présidente
de la Chambre Nationale des Notaires du Togo, Me Molgah
Kadjaka-Abougnima, indiquait qu’il « devient urgent que le législateur
donne les outils juridiques au juge pour sécuriser le foncier afin de
protéger les acquéreurs de bonne foi ». Ici, il n’est pas question
d’acquéreur mais de conflit entre deux collectivités qui a tourné au
vinaigre. Selon le communiqué du ministre de la Sécurité, Yark Damehame,
des affrontements mi-mai entre habitants d’Essowazina (préfecture de
Tchaoudjo) à propos d’un litige foncier ont provoqué la mort de trois
personnes, plusieurs blessés et des dégâts matériels.
Le récit des faits indique que « dans la nuit du 12 au 13 mai 2014, des affrontements consécutifs à un litige foncier ont opposé les populations de la collectivité Nayo et celle de la Collectivité Môla dans une localité communément appelée « Essowazina » dans la préfecture de Tchaoudjo ». « Ces deux communautés se disputent depuis longtemps propriété des terres favorables aux activités agricoles de Tawourada. L’affaire est pendante devant la justice qui a ordonné la suspension de tous les travaux de construction. L’incident est survenu lorsque les sieurs Moumouni Akoho et Kouroukpara Moutarou de la collectivité Nayo ont entrepris la reconstruction d’un bâtiment servant de boutique qui, entre temps, était endommagé par la pluie qui s’est abattue sur le village. Cette situation a suscité le mécontentement de l’autre partie qui a choisi de démolir le dit-bâtiment dans la nuit provoquant des affrontements violents entre les deux communautés. Cet incident a malheureusement occasionné trois (3) morts, plusieurs blessés graves et de dégâts matériels importants », informe le communiqué.
Il a donc fallu « l’intervention conjuguée des forces de sécurité et des autorités locales a permis de ramener le calme dans la localité et d’opérer certaines interpellations ».
Il est à noter que fidèle à ses habitudes dans de pareilles circonstances, le ministère de la Sécurité a condamné ces actes qu’il juge d’incivique et qui n’honorent pas ces communautés et au-delà le pays tout entier. Ces communautés sont donc conviées à faire confiance aux institutions de la République en proscrivant de leurs actes toute forme de vengeance privée.
Il a été promis que les auteurs qui seront reconnus coupables au terme de l’enquête diligentée seront traduits devant les autorités judiciaires compétentes.
Y.G, Lomé (Telegramme228)
Le récit des faits indique que « dans la nuit du 12 au 13 mai 2014, des affrontements consécutifs à un litige foncier ont opposé les populations de la collectivité Nayo et celle de la Collectivité Môla dans une localité communément appelée « Essowazina » dans la préfecture de Tchaoudjo ». « Ces deux communautés se disputent depuis longtemps propriété des terres favorables aux activités agricoles de Tawourada. L’affaire est pendante devant la justice qui a ordonné la suspension de tous les travaux de construction. L’incident est survenu lorsque les sieurs Moumouni Akoho et Kouroukpara Moutarou de la collectivité Nayo ont entrepris la reconstruction d’un bâtiment servant de boutique qui, entre temps, était endommagé par la pluie qui s’est abattue sur le village. Cette situation a suscité le mécontentement de l’autre partie qui a choisi de démolir le dit-bâtiment dans la nuit provoquant des affrontements violents entre les deux communautés. Cet incident a malheureusement occasionné trois (3) morts, plusieurs blessés graves et de dégâts matériels importants », informe le communiqué.
Il a donc fallu « l’intervention conjuguée des forces de sécurité et des autorités locales a permis de ramener le calme dans la localité et d’opérer certaines interpellations ».
Il est à noter que fidèle à ses habitudes dans de pareilles circonstances, le ministère de la Sécurité a condamné ces actes qu’il juge d’incivique et qui n’honorent pas ces communautés et au-delà le pays tout entier. Ces communautés sont donc conviées à faire confiance aux institutions de la République en proscrivant de leurs actes toute forme de vengeance privée.
Il a été promis que les auteurs qui seront reconnus coupables au terme de l’enquête diligentée seront traduits devant les autorités judiciaires compétentes.
Y.G, Lomé (Telegramme228)
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