Les
femmes du Togo étaient dans les rues jeudi dans la capitale togolaise
pour demander à Boko Haram de libérer les jeunes lycéennes enlevées. La
marche qui a pour point de chute l’Ambassade du Nigéria au Togo, a été
initiée par le Centre de recherche, d’Information et de Formation pour
la Femme (GF2D).
Les marcheuses portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Respect et dignité des filles », « Libérez nos filles », « Bring back our girls », « Non aux abus des droits de la femme », « Sécurisez nos écoles et les lieux publics », ramenez-nous nos filles", « Mobilisons-nous pour faire libérer nos filles ».
276 lycéennes ont été enlevées le 14 avril à Chibok (nord-est), l’un des fiefs de Boko Haram. Actuellement, quelques 223 filles sont aux mains des éléments de ce groupe islamique.
« Nous exigeons la libération de ces jeunes filles qui ne sont que des innocentes qui n’ont rien à voir avec ce qui se passe. Nous demandons à ces groupes de personnes de respecter les droits fondamentaux de ces filles, la liberté de choisir sa religion », a déclaré Mme Épiphanie Houmey Eklu-Koevanu, juriste, coordonatrice du Centre de recherche, d’Information et de Formation pour la Femme (GF2D).
Et d’ajouter plus loin « Nous interpellons dans notre message, l’Etat nigérian, les Etats africains à assurer la sécurité dans nos lieux publics et plus particulièrement dans les écoles. Nous invitons les Etats africains à soutenir le Nigeria pour obtenir la libération pure et simple et de ces filles »,
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