Lomé le 9 octobre 2013 © koaci.com - La Société Nationale des Phosphates du Togo (SNPT) est enrhumée depuis ce matin par un mouvement de grève.
Ce mercredi matin, le personnel de la Société Nationale des Phosphates du Togo (SNPT) est secouée par un mouvement d’humeur largement suivi.
A Kpémé, site de traitement du produit comme à Hahotoé, site d’extraction, l’ambiance est crispée. A l’appel de trois (03) syndicats qui défendent les intérêts des travailleurs de cette unité minière, 85% du personnel est en débrayage.
Après avoir fait le déplacement de leurs lieux de travail dans la matinée sans se donner à leurs taches, ils ont quitté les lieux de travail pour la ville. « Nous sommes actuellement à un lieu de rassemblement », a indiqué à Koaci.com aux environs de 11h, un responsable de l’un des syndicats ayant déclenché le mouvement. En fond sonores, on entendait des chants et des slogans au lieu de rassemblement à Hahotoé.
Depuis le 24 septembre, les syndicats ont déposé un préavis de grèves. Ils exigent l’application du minima conventionnel, des visites médicales effectives, la protection individuelle du travailleur et certaines œuvres sociales. « Depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle convention collective, le minima conventionnel n’est pas respecté. Nous exigeons donc la revalorisation de notre grille salariale sur la base de la nouvelle convention collective », nous a expliqué un autre syndicaliste à Kpémé.
La SNPT est considérée comme l’un des principaux pourvoyeurs du budget national en ressources. Les mouvements qui paralysent cette unité industrielle considérée entre-temps comme le poumon de l’économie nationale, se produisent pendant qu’on annonce une entente entre le Gouvernement et la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) à propos de la plate forme revendicative des fonctionnaires. Le Ministre des Mines Nupokou Damipi et le Directeur général de la SNPT, Michel Kézié, devront s’employer à trouver une solution pour relancer la production.
Aghu
KOACI
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