« Même si c’est un mouton on a pris pour être devant l’opposition pour qu’il y ait l’alternance en 2015, il faut que tout le monde soit avec ce mouton pour qu’il y ait l’alternance en 2015 », ce sont des propos tenus par le vice-président de l’UFC, chargé de la Région maritime, et ancien député de ce parti, Nicodème Habia, qui répondait à une question à lui poser, sur la position que son parti adoptera au cas où l’on venait au seinde l’opposition à porter le choix sur Jean-Pierre Fabre pour défendre les couleurs à la présidentielle de 2015. Il se justifie par le fait que la volonté du peuple n’est autre que « l’alternance dans ce pays ». Et donc, il trouve que c’est un impératif de « respecter la volonté du peuple ». Reste à savoir si le moment venu, les problèmes de leadership que Habia reconnait qui ont toujours existé seront dissipés pour que son parti s’aligne derrière ce dernier.
Pour ceux qui pensent que Nicodème Habia est en train de changer de langage, l’interessé reste catégorique : « Habia n’a jamais changé de propos. Je suis un militant et je garde ma ligne de combat. La population est là, les militants sont là. Je n’ai pas de problème, je ne change pas de langage ».
Il n’a pas non plus occulté la question des divergences de vue au sein du parti sur la participation au gouvernement Ahoomey-Zunu II. L’ancien député de l’Avé, comme pour donner sa position dit être « d’accord avec ceux qui ne sont pas d’accord que des gens soient au gouvernement. Parce que, on a été à une élection, ça n’a pas marché. On a été sanctionné par le peuple parce que le peuple n’est pas d’accord avec nous ».
Habia reconnait donc au passage que « la sérénité n’est pas encore revenue au sein du parti parce qu’il y a quelques membres qui ne sont pas d’accord avec l’entrée au gouvernement, et il y a un autre groupe qui dit qu’il est pour. Donc nous sommes en démocratie, il faut toujours juger le pour et le contre avant d’agir ». Malheureusement que le parti en a déjà décidé et trois de ses membres sont déjà au gouvernement. Doit-on dès lors s’attendre à une séparation entre Habia, absent du pays avant la décision et l’UFC, à la suite d’une rencontre avec le président national, Gilchrist Olympio qu’il dit ne pas être actuellement au pays ? C’est le wait and see.
M.G, Lomé (Telegramme228)
Pour ceux qui pensent que Nicodème Habia est en train de changer de langage, l’interessé reste catégorique : « Habia n’a jamais changé de propos. Je suis un militant et je garde ma ligne de combat. La population est là, les militants sont là. Je n’ai pas de problème, je ne change pas de langage ».
Il n’a pas non plus occulté la question des divergences de vue au sein du parti sur la participation au gouvernement Ahoomey-Zunu II. L’ancien député de l’Avé, comme pour donner sa position dit être « d’accord avec ceux qui ne sont pas d’accord que des gens soient au gouvernement. Parce que, on a été à une élection, ça n’a pas marché. On a été sanctionné par le peuple parce que le peuple n’est pas d’accord avec nous ».
Habia reconnait donc au passage que « la sérénité n’est pas encore revenue au sein du parti parce qu’il y a quelques membres qui ne sont pas d’accord avec l’entrée au gouvernement, et il y a un autre groupe qui dit qu’il est pour. Donc nous sommes en démocratie, il faut toujours juger le pour et le contre avant d’agir ». Malheureusement que le parti en a déjà décidé et trois de ses membres sont déjà au gouvernement. Doit-on dès lors s’attendre à une séparation entre Habia, absent du pays avant la décision et l’UFC, à la suite d’une rencontre avec le président national, Gilchrist Olympio qu’il dit ne pas être actuellement au pays ? C’est le wait and see.
M.G, Lomé (Telegramme228)
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