Populations des quartiers de Lomé et de ses environs, chefs traditionnels, autorités religieuses responsables de CDQ (Comités de développement des quartiers), responsables d’hygiène et assainissement, tous ont répondu présents hier mercredi à l’appel du gouvernement togolais à une journée d’informations initiée à leur endroit. Portant sur la gestion des ordures ménagères et des eaux usées domestiques, cette réunion avec les forces vives de la nation, a été l’occasion pour les différentes parties de faire d’abord un état des lieux de ce drame que l’on vit à travers les rues de la capitale togolaise et qui ont fait perdre à cette dernière son statut de l’une des plus belles capitales du continent. Ils ont aussi situé les responsabilités et fixé la marche à suivre pour exorciser le mal.
A l’origine de cette initiative que son département cogère avec d’autres ministères du gouvernement, à savoir « l’Enseignement supérieur et de la Recherche », « la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation civique », « du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, « de l’Environnement et des Ressources forestières », le ministère de l’Adminisitration territoriale, juge urgent de parler à la conscience des populations togolaises qui ont un grand rôle à jouer aux côtés des gouvernants pour combattre l’insalubrité. Une insalubrité dont le corollaire évident est le choléra qui fait rage depuis quelques semaines dans certains quartiers de Lomé et des localités de l’intérieur du pays.
« Nous pensons que la question de la propreté à Lomé, la question de la salubrité publique ce n’est pas une question qui peut être réglée et jugulée uniquement par le gouvernement. Ça doit susciter la prise de conscience et la mobilisation de tous les secteurs de la société. Les chefs traditionnels, les autorités religieuses, les comités de développement des quartiers (CDQ), toutes les populations, chacun dans son quartier doit se mobiliser et œuvrer pour l’entretien des voies, pour le ramassage des ordures », a déclaré le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Gilbert Bawara.
Toujours d’après lui, « il est vrai qu’il faudra beaucoup plus de moyens à l’Etat pour trouver des sites de décharge des ordures. Il faudra sans doute l’implication des opérateurs économiques pour nous aider pour la gestion et la transformation des ordures. Mais en attendant, il y a une tâche et une responsabilité qui est pressante et urgente, c’est le comportement des citoyens. Chacun doit veiller à contribuer au maintien de la propreté de notre ville. Chacun doit faire en sorte que les voies qui ont été aménagées ne soient pas salubres ». M. Bawara juge anormal que des « gens ramassent des ordures ménagères de leur domicile qu’ils déversent dans la rue, devant chez eux, que les eaux usées domestiques soient déversées dans les caniveaux de manière à ce que ça conduise à les obstruer, jusqu’à ce que nous ayons des inondations ».
Et c’est ce qui d’après lui, justifie cette démarche de réunion d’information avec les différentes composantes de nos populations afin de trouver une solution collégiale à ces manquements qui nuisent gravement à la santé des uns et des autres et partant au développement du pays.
Une vision largement partagée par le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson. Celui-ci a déploré « l’ampleur que prend le phénomène à travers tout le territoire » et a également appelé à une prise de consceince pour endiguer le mal.
Pour susciter cette prise de conscience et un changement de comportement chez les populations, une projection d’un document du Dr Grégoire Dotsè, Directeur régional de la Santé, Commune de Lomé, sur les actes et comportements néfastes aux antipodes de l’hygiène et de l’assainissement, adoptés par les populations togolaises, a été faite et la parole a été donnée au public de dénoncer ces actes et de proposer des pistes de solutions.
Les ministres Nicoué Broohm de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation civique, Germaine Kouméalo Anaté, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, Bernadette Légzim-Balouki ont également pris part à cette réunion.
G.K, Lomé (Telegramme228)
A l’origine de cette initiative que son département cogère avec d’autres ministères du gouvernement, à savoir « l’Enseignement supérieur et de la Recherche », « la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation civique », « du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, « de l’Environnement et des Ressources forestières », le ministère de l’Adminisitration territoriale, juge urgent de parler à la conscience des populations togolaises qui ont un grand rôle à jouer aux côtés des gouvernants pour combattre l’insalubrité. Une insalubrité dont le corollaire évident est le choléra qui fait rage depuis quelques semaines dans certains quartiers de Lomé et des localités de l’intérieur du pays.
« Nous pensons que la question de la propreté à Lomé, la question de la salubrité publique ce n’est pas une question qui peut être réglée et jugulée uniquement par le gouvernement. Ça doit susciter la prise de conscience et la mobilisation de tous les secteurs de la société. Les chefs traditionnels, les autorités religieuses, les comités de développement des quartiers (CDQ), toutes les populations, chacun dans son quartier doit se mobiliser et œuvrer pour l’entretien des voies, pour le ramassage des ordures », a déclaré le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Gilbert Bawara.
Toujours d’après lui, « il est vrai qu’il faudra beaucoup plus de moyens à l’Etat pour trouver des sites de décharge des ordures. Il faudra sans doute l’implication des opérateurs économiques pour nous aider pour la gestion et la transformation des ordures. Mais en attendant, il y a une tâche et une responsabilité qui est pressante et urgente, c’est le comportement des citoyens. Chacun doit veiller à contribuer au maintien de la propreté de notre ville. Chacun doit faire en sorte que les voies qui ont été aménagées ne soient pas salubres ». M. Bawara juge anormal que des « gens ramassent des ordures ménagères de leur domicile qu’ils déversent dans la rue, devant chez eux, que les eaux usées domestiques soient déversées dans les caniveaux de manière à ce que ça conduise à les obstruer, jusqu’à ce que nous ayons des inondations ».
Et c’est ce qui d’après lui, justifie cette démarche de réunion d’information avec les différentes composantes de nos populations afin de trouver une solution collégiale à ces manquements qui nuisent gravement à la santé des uns et des autres et partant au développement du pays.
Une vision largement partagée par le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson. Celui-ci a déploré « l’ampleur que prend le phénomène à travers tout le territoire » et a également appelé à une prise de consceince pour endiguer le mal.
Pour susciter cette prise de conscience et un changement de comportement chez les populations, une projection d’un document du Dr Grégoire Dotsè, Directeur régional de la Santé, Commune de Lomé, sur les actes et comportements néfastes aux antipodes de l’hygiène et de l’assainissement, adoptés par les populations togolaises, a été faite et la parole a été donnée au public de dénoncer ces actes et de proposer des pistes de solutions.
Les ministres Nicoué Broohm de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, de la Communication, de la Culture, des Arts et de la Formation civique, Germaine Kouméalo Anaté, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, Bernadette Légzim-Balouki ont également pris part à cette réunion.
G.K, Lomé (Telegramme228)
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