Des experts de l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), sont depuis hier jeudi en atelier régional d’échanges sur la facilitation de l’accès au financement des PME de leur espace. Pendant trois jours, ces personnes ressources venues de différents pays auront à explorer les voies et moyens pouvant permettre de mieux informer les porteurs de projet et de les assurer sur les débouchés de financement existants pour leurs activités génératrices de revenus.
Situant le contexte de cette rencontre qui a pour cadre, la salle de conférence de l’hôtel Eda Oba à Lomé, le commissaire chargé du développement des PME de l’UEMA, Guy Amédé Adjahouinou, a indiqué que « la problématique de la réunion d’aujourd’hui (17 octobre 2013, ndlr), c’est d’apporter une réponse d’ensemble aux différents maillons de la chaîne. A savoir un, le porteur de projet, il doit être outillé, donc on devrait donner des instruments, des outils utiles pour le porteur de projet pour avoir une entreprise saine, pour lesquelles l’information existe, les compétences existent, ce qui rend le banquier ou celui qui investit plus en confiance pour le faire ». « Est-ce que l’entreprise qui évolue dans un environnement déterminé, si l’environnement réglementaire et légale n’est pas incitatif, la prise de risque même pour le porteur de projet peut même poser un problème ? », s’est également interrogé M. Adjahouinou. Donc une réponse fiable à cette interrogation et à d’autres qui seront soulevées par les experts, au cours des travaux, d’après lui permettra « d’avoir des pme compétitives, capables de créer de l’emploi et de la richesse ». Il a confié que cette rencontre de Lomé, est partie du constat selon laquelle, « ce ne sont pas les ressources insuffisantes. Les lignes de crédit existent mais c’est le coût d’accès au crédit au crédit et l’information sur le crédit. Nous avons dit tout à l’heure que cela relève de deux problématiques. Problématique sur l’information fiable et crédible sur le projet des pme, l’information crédible et fiable sur le porteur de projet qui font que, naturellement en face de ressources qui ne sont pas forcément longues mais qui peuvent être moyennes, du moins de vue du temps de mise en place, il y a une résistance qui se traduit par le taux d’accès au crédit très élevé ».
Ouvrant les travaux, le Secrétaire d’Etat en charge de l’Industrie, Olivier Komi Assogba, a déclaré que l’on doit « reconnaitre aujourd’hui la problématique des PME au regard même de la part de leur contribution au PIB et l’amélioration de la création de l’emploi dans notre pays en particulier et au niveau de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en général ». Mais portant un regard sur ce secteur de l’économie des pays de la sous-région, il fait constater que ces entreprises « travaillent dans un environnement informel, et n’ont pas l’information pour accéder aux outils pouvant leur permettre de perfectionner leurs activités. Elles ne sont pas suffisamment structurées pour avoir accès aux instruments financiers qui sont sur place au niveau de l’UEMOA ». M. Assogba a souhaité que cette réunion amène à « définir les outils et les services pour les accompagner en vue de l’amélioration de leur compétitivité et de leurs ressources internes ». Il dit être convaincu que des mécanismes seront mis en œuvre en vue de « la formation, du renforcement de capacité technique et financier des petites et moyennes entreprises qui sont dans l’espace UEMOA ».
On peut d’ores et déjà espérer que les attentes des hautes autorités de l’Union de voir jaillir de cet atelier, des propositions concrètes devant contribuer à l’amélioration significative de l’accès des PME aux financements seront comblées.
P.S, Lomé (Telegramme228)
Situant le contexte de cette rencontre qui a pour cadre, la salle de conférence de l’hôtel Eda Oba à Lomé, le commissaire chargé du développement des PME de l’UEMA, Guy Amédé Adjahouinou, a indiqué que « la problématique de la réunion d’aujourd’hui (17 octobre 2013, ndlr), c’est d’apporter une réponse d’ensemble aux différents maillons de la chaîne. A savoir un, le porteur de projet, il doit être outillé, donc on devrait donner des instruments, des outils utiles pour le porteur de projet pour avoir une entreprise saine, pour lesquelles l’information existe, les compétences existent, ce qui rend le banquier ou celui qui investit plus en confiance pour le faire ». « Est-ce que l’entreprise qui évolue dans un environnement déterminé, si l’environnement réglementaire et légale n’est pas incitatif, la prise de risque même pour le porteur de projet peut même poser un problème ? », s’est également interrogé M. Adjahouinou. Donc une réponse fiable à cette interrogation et à d’autres qui seront soulevées par les experts, au cours des travaux, d’après lui permettra « d’avoir des pme compétitives, capables de créer de l’emploi et de la richesse ». Il a confié que cette rencontre de Lomé, est partie du constat selon laquelle, « ce ne sont pas les ressources insuffisantes. Les lignes de crédit existent mais c’est le coût d’accès au crédit au crédit et l’information sur le crédit. Nous avons dit tout à l’heure que cela relève de deux problématiques. Problématique sur l’information fiable et crédible sur le projet des pme, l’information crédible et fiable sur le porteur de projet qui font que, naturellement en face de ressources qui ne sont pas forcément longues mais qui peuvent être moyennes, du moins de vue du temps de mise en place, il y a une résistance qui se traduit par le taux d’accès au crédit très élevé ».
Ouvrant les travaux, le Secrétaire d’Etat en charge de l’Industrie, Olivier Komi Assogba, a déclaré que l’on doit « reconnaitre aujourd’hui la problématique des PME au regard même de la part de leur contribution au PIB et l’amélioration de la création de l’emploi dans notre pays en particulier et au niveau de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en général ». Mais portant un regard sur ce secteur de l’économie des pays de la sous-région, il fait constater que ces entreprises « travaillent dans un environnement informel, et n’ont pas l’information pour accéder aux outils pouvant leur permettre de perfectionner leurs activités. Elles ne sont pas suffisamment structurées pour avoir accès aux instruments financiers qui sont sur place au niveau de l’UEMOA ». M. Assogba a souhaité que cette réunion amène à « définir les outils et les services pour les accompagner en vue de l’amélioration de leur compétitivité et de leurs ressources internes ». Il dit être convaincu que des mécanismes seront mis en œuvre en vue de « la formation, du renforcement de capacité technique et financier des petites et moyennes entreprises qui sont dans l’espace UEMOA ».
On peut d’ores et déjà espérer que les attentes des hautes autorités de l’Union de voir jaillir de cet atelier, des propositions concrètes devant contribuer à l’amélioration significative de l’accès des PME aux financements seront comblées.
P.S, Lomé (Telegramme228)
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