Rassurez-vous, on ne détient pas la science
infuse, mais on se fie juste aux radios trottoirs pour relancer les
discussions et supputations. Les Togolais se rappellent comme si c’était
hier, la désignation de Faure-vi comme coordonnateur de la lutte contre
la maladie à virus Ebola qui avait décidé de nettoyer l’Afrique de
l’ouest de ses habitants. Malheureusement pour cette affreuse maladie,
Faure-vi « Gbégbé », tel Zorro, a coordonné les actions multiformes pour
venir à bout du mal. Un ban pour lui en attendant.
Il y a quelques jours, le dernier pays encore concerné a déclaré avoir tout nettoyé. Tant mieux. Mais alors, à quand la décision de libérer notre cher président de la charge de coordonnateur ? Nous disons bien charge, car à en croire certains esprits futés, le choix porté sur lui est loin d’être l’effet du hasard ou d’une cour assidue qu’il aurait faite aux chefs d’Etat de la CEDEAO. Chaque mois de juillet au cours des luttes Evala, des milliers de bêtes sauvages sont abattues et brandies devant l’homme Faure. Biches, agoutis, phacochères, , chiens sont tués en gros les jours précédents, et bien d’autres espèces inconnues de nous. Mais il se trouve qu’au sein de l’espace CEDEAO, le Togo est le seul pays qui pratique cette forme de massacre collectif des quadrupèdes. Comment faire alors pour qu’au plus fort de la propagation de la maladie, on arrête au Togo d’abattre ces animaux qui sont des vecteurs de transmissions ?
Après des nuits de veille et de conciliabules, il aurait été décidé que celui dont le pays excelle dans cette pratique qui pourrait menacer l’espèce humaine au sein de l’espace CEDEAO, soit désigné coordonnateur de la lutte. C’est ainsi que les Togolais ont découvert par surprise que leur Faure-vi chéri a été coopté par ses pairs. Apparemment, le principal concerné n’était pas très chaud, raison pour laquelle il n’a effectué qu’un seul déplacement dans les pays atteints. Aujourd’hui, nous sommes en janvier, et vu que les jours défilent à la vitesse de la lumière, bientôt les prochaines fêtes Evala. Permettra-t-on aux jeunes Evalou de brandir des espèces d’animaux tués au dernier jour de la cérémonie, ou l’embargo décrété sur l’abattage collectif restera-t-il de mise ?
Hier en voyage à l’intérieur du pays, notre véhicule est tombé en panne et, figurez-vous, des agoutis ont constitué une compagnie pour venir nous aider à soulever le véhicule et remplacer le pneu crevé, parce qu’il manquait le cric. Juste pour dire que cette espèce a le vent en poupe depuis plus d’un an. Vivement l’ouverture de la prochaine chasse.
Source : Liberté Via 27 avril
Il y a quelques jours, le dernier pays encore concerné a déclaré avoir tout nettoyé. Tant mieux. Mais alors, à quand la décision de libérer notre cher président de la charge de coordonnateur ? Nous disons bien charge, car à en croire certains esprits futés, le choix porté sur lui est loin d’être l’effet du hasard ou d’une cour assidue qu’il aurait faite aux chefs d’Etat de la CEDEAO. Chaque mois de juillet au cours des luttes Evala, des milliers de bêtes sauvages sont abattues et brandies devant l’homme Faure. Biches, agoutis, phacochères, , chiens sont tués en gros les jours précédents, et bien d’autres espèces inconnues de nous. Mais il se trouve qu’au sein de l’espace CEDEAO, le Togo est le seul pays qui pratique cette forme de massacre collectif des quadrupèdes. Comment faire alors pour qu’au plus fort de la propagation de la maladie, on arrête au Togo d’abattre ces animaux qui sont des vecteurs de transmissions ?
Après des nuits de veille et de conciliabules, il aurait été décidé que celui dont le pays excelle dans cette pratique qui pourrait menacer l’espèce humaine au sein de l’espace CEDEAO, soit désigné coordonnateur de la lutte. C’est ainsi que les Togolais ont découvert par surprise que leur Faure-vi chéri a été coopté par ses pairs. Apparemment, le principal concerné n’était pas très chaud, raison pour laquelle il n’a effectué qu’un seul déplacement dans les pays atteints. Aujourd’hui, nous sommes en janvier, et vu que les jours défilent à la vitesse de la lumière, bientôt les prochaines fêtes Evala. Permettra-t-on aux jeunes Evalou de brandir des espèces d’animaux tués au dernier jour de la cérémonie, ou l’embargo décrété sur l’abattage collectif restera-t-il de mise ?
Hier en voyage à l’intérieur du pays, notre véhicule est tombé en panne et, figurez-vous, des agoutis ont constitué une compagnie pour venir nous aider à soulever le véhicule et remplacer le pneu crevé, parce qu’il manquait le cric. Juste pour dire que cette espèce a le vent en poupe depuis plus d’un an. Vivement l’ouverture de la prochaine chasse.
Source : Liberté Via 27 avril
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