Pendant deux ans, Jean Luc HOMAWOO,
délégué national de la jeunesse de l’Union des Forces de Changement a
été suspendu de ses fonctions pour avoir porté des critiques sévères à
l’encontre des membres du bureau directeur du parti au lendemain des
élections législatives de 2013 où l’UFC se retrouvait seulement avec 03
députés au lieu de 27 en 2007. De retour à son poste, le 13 janvier
2016, journée commémorative de l’assassinat de sylvanus olympio, père de
l’indépendance du Togo, l’homme était à la tête d’une forte délégation
du parti sous la présidence de Gilchrist Olympio et de plusieurs membres
du bureau directeurs à Agouegan (Bénin) pour le traditionnel dépôt de
gerbe. « Un coup isolé, n’arrête pas le combat, c’est pourquoi j’appelle
à une nouvelle mobilisation dans toutes les fédérations sur l’étendue
du territoire pour redonner confiance aux fils et filles d’Ablodé »,
a-t-il déclaré au micro de notre envoyé spécial.
Horizon news : Quel souvenir gardez-vous du père de l’indépendance ?
Jean Luc HOMAWOO : Je dirais tout simplement que la jeunesse de l’UFC
garde un bon souvenir de Sylvanus olympio le père de l’indépendance au
Togo pour sa bravoure, sa détermination à faire sortir le Togo déjà à
cette période des indépendances de la pauvreté et à lui donner une
chance pour sa croissance socioéconomique, sa proposition par rapport à
une monnaie unique du Togo ! Voilà ce qui nous motive chaque année à lui
rendre hommage. Ce fut un grand homme suite aux divers témoignages que
nous avons eu à attendre de nos parents, son fils notre président
Gilchrist Olympio. Alors, à chaque 13 janvier nous venons le prier pour
que son combat pour la paix demeure encore dans nos cœurs et esprits
mais particulièrement sur notre cher pays le Togo. Nous nous sommes
inscrits à l’UFC dans une politique de réconciliation, de pardon et
d’acceptation des uns et des autres, bref au vivre ensemble. Notre
souhait est que la paix social règne au Togo, la sécurité soit assurée,
que la jeunesse trouve son emploi, que la vie socioéconomique s’améliore
d’année en année et que le Togo soit représenté dans le concert des
grandes nations du monde.
Horizon news : A l’UFC, sentez-vous le mandat social depuis le 3è mandat de Faure Gnassingbé?
Jean Luc HOMAWOO : Bien sûr que oui ! Comment peut-on forcer quelqu’un
qui fait semblant de ne pas voir à bien voir ! Je parle des gens qui
prétendent ne rien voir comme développement au Togo. J’incarne la
jeunesse du parti UFC. A voir les nombreuses réalisations du
gouvernement dans le domaine des infrastructures routières,
sociocommunautaires, aéroportuaires, l’éducation, l’eau potable,
l’emploi des jeunes et autres, ayons le courage de reconnaitre que nous
avançons petit à petit vers l’émergence. C’est pourquoi j’encourage la
jeunesse à ne pas baisser les bras, de toujours essayer leur promotion,
leur succès ! La moisson est abondante mais il y a peu aussi peu de
poste. Trouver de l’emploi à environ 3 millions de jeunes n’est pas
chose aisée pour le gouvernement mais avec l’appui de notre président
Olympio Gilchrist, nous nourrissons de cet espoir car les divers projets
et programmes à l’endroit des jeunes portent du fruit à l’image de
l’entreprenariat. Que le gouvernement continue par créer les conditions
nécessaires à l’épanouissement de la jeunesse.
Horizon news : L’UFC traverse une crise marquée par des activités en
berne, un silence radio sur la scène politique. Que proposez-vous pour
relever la tête du parti depuis votre retour ?
Jean Luc HOMAWOO : C’est vraiment une période sombre de notre histoire.
Cela arrive dans la vie de tout homme et organisation. Le moment de haut
et de bas, la période de la vache maigre ! Je vous avoue encore que
c’est une période très difficile pour la jeunesse du parti mais on
l’assume. «Un coup isolé, n’arrête pas le combat », c’est pourquoi
j’appelle à une nouvelle mobilisation dans toutes les fédérations sur
l’étendue du territoire pour redonner confiance aux fils et filles
d’Ablodé. Si j’appelle à une nouvelle renaissance, à la mobilisation,
c’est parce qu’en toute chose, il faut un leader, un rassembleur,
quelqu’un qui peut donner le mot d’ordre. Je sais que c’est le vœu du
président de notre parti de voir le parti à nouveau sur ces pieds. Le
passé c’est le passé, l’essentiel c’est l’avenir. Recherchons plutôt la
cohésion au sein du parti. C’est ce que j’aimerais semer au sein de la
jeunesse. Au regard de tout ce combat politique mené dans le passé, on
n’a pas droit à baisser le bras tant que les objectifs ne sont pas
atteints c’est-à-dire que l’UFC un jour prenne pacifiquement le pouvoir.
L’Eternel est avec nous, la victoire viendra surement d’un jour à
l’autre.
Anicet
No comments:
Post a Comment