L’alternance,
c’est l’élection d’un nouveau Chef de l’Exécutif, qui remplace le Chef
de l’Exécutif sortant, battu à l’issue d’un scrutin transparent, les
deux Chefs de l’Exécutif n’étant pas du même bord politique…
Dans un système présidentiel (exemples : les USA, le Sénégal…), c’est la succession d’un Président sortant (par exemple un Démocrate), par un Président élu d’un autre bord politique (par exemple un Républicain)…
Dans un système parlementaire (exemples : Allemagne, Îles Maurice), c’est l’arrivée au pouvoir d’un nouveau Chef de l’Exécutif (Chancelier ou Premier Ministre), issu d’un Parti (ou d’une coalition de partis), autre que le Chef de l’Exécutif sortant….
Dans un système semi-présidentiel (exemples : France, Togo), c’est l’arrivée au pouvoir d’un chef de l’Exécutif (Président de la République), à la place du Président sortant, les deux ne faisant pas partie du même parti ou coalition de partis politiques. Ou, c’est l’arrivée au pouvoir d’une majorité parlementaire, autre que la majorité parlementaire sortante, et ne faisant pas partie du même Parti ou coalition de partis politiques que la majorité sortante…
Dans une monarchie constitutionnelle (exemples : Royaume-Uni, Japon, Hollande, Maroc), c’est l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle majorité parlementaire, différente de la majorité parlementaire sortante, les deux majorités ne faisant pas partie du même parti politique ou coalition de partis politiques… Le Roi ou la Reine ne jouent qu’un rôle protocolaire, et sont garants de l’existence même du royaume…
Au Togo, que de fois n’avons nous pas entendu ou lu ce mot Alternance ! Hommes politiques, journalistes, professeurs, étudiants, paysans, ouvriers…tout le monde parle d’alternance, sans vraiment connaître le sens réel, étymologique et politique du mot !
« Il n’y a jamais eu d’alternance au Togo », claironnent, péremptoires, certains acteurs de la vie politique togolaise. Maintenant que nous avons bien expliqué le contenu du mot ALTERNANCE, tout le monde doit se retrouver, et reconnaitre qu’en 1994, suite aux législatives de cette année-là, l’UTD d’Edem Kodjo, et le CAR de Me Agboyigbo, ont remporté ce scrutin, avec 36 députés pour le CAR et 6 députés pour l’UTD, ce qui fait une majorité absolue de 42 députés sur les 81 de l’Assemblée nationale d’alors ! Cette majorité absolue, bien que relative, aurait pu leur permettre de gouverner, sans le RPT, et c’est ce qu’on appelle une cohabitation, puisque le président EYADEMA, lui, élu en 1993 est du RPT : cela s’appelle ALTERNANCE ! Les autres partis de l’opposition, l’UFC (qui a boycotté le scrutin), la CDPA, le PDR, etc., auraient pu participer à un gouvernement de large union de l’opposition !...
Mais Eyadema, malin, nomma EDEM KODJO Premier Ministre, avec ses 6 députés, à la place de Me AGBOYIGBO, avec ses 36 députés, et les deux tombèrent dans le piège ! En effet, l’Article 66 ancien de notre Constitution stipule que : « Le Président de la République nomme le Premier ministre dans la majorité parlementaire »…
Comme on le voit, il n’est dit nulle part que le Président de la République nomme le Premier Ministre dans le parti qui a le plus grand nombre de députés au Parlement, pour la simple raison, que 2 ou 3 partis peuvent avoir le même nombre de députés, et dans ces cas là, la Constitution est bloquée ! Mais, par simple logique, c’est le chef du Parti qui a le plus grand nombre d’élus (s’il est seul), qui est nommé, pour lui permettre de disposer de la confiance, lors du vote des élus, quand il présentera son programme de politique générale à l’Assemblée nationale…
Actuellement, l’Article 66 nouveau, issu de la révision constitutionnelle de 2002, suite au boycott de l’opposition, est une vraie source de tensions politiques ; il est ainsi libellé : « Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions. »
Cela veut dire que le scenario AGBOYIBO-KODJO peut se renouveler ! Curieusement, nos opposants n’ont pas fait mention de cet os, dans leur désir de révision constitutionnelle !
Maintenant que nous savons ce que le terme ALTRENANCE signifie, comment y parvenir au Togo, et qui sont ceux qui peuvent incarner cette alternance ?
Il faut déplorer d’abord l’intrusion de certaines églises dans le débat politique national ces derniers jours, églises qui ont appelé la classe politique à relancer les réformes constitutionnelles et institutionnelles, alors qu’un projet de loi de révision constitutionnelle, présenté par le gouvernement, vient d’être rejeté, il y a à peine plus de deux mois. Ces églises feignent d’oublier que le problème, au Togo, n’est pas l’alternance, et semblent saisies d’amnésie, puisqu’elles étaient bien présentes, en 1993 et 1998, quand EYADEMA s’était fait élire, avec 52 % des voies… et l’élection était à deux tours et le mandat limité à deux ! Les réformes se font au Parlement ou par référendum national, et nulle part ailleurs, et un pays ne peut pas se permettre de déposer tous les 3 mois, le même projet de loi rejeté par la même Assemblée nationale : le projet sera toujours rejeté, et on n’a pas besoin d’être archevêque ou pasteur pour comprendre cela !
Tout d’abord, il faut savoir que l’alternance ne peut s’obtenir, dans aucun pays du monde, sans l’unité d’au moins une partie importante de la population, autour d’un projet de société viable d’un leader et se son parti, ou de la coalition des partis qui le soutiennent. En termes clairs, il faut qu’au moins 50 % des électeurs et électrices du pays, soient d’accord pour remplacer l’Exécutif et/ou le Législatif sortant, par un Exécutif et/ou un Législatif aux idées novatrices et au programme prometteur…
L’exemple d’alternance la plus longue à se dessiner, dans une monarchie constitutionnelle modèle, est le JAPON, où une majorité parlementaire est restée … 52 ans au pouvoir, avant d’être battue par une autre coalition de partis politiques !
Dans la faune politique togolaise, les leaders politiques se suivent et se ressemblent, dans leur incohérence, leur immaturité politique, leur pitrerie légendaire, et c’est pourquoi, quelque soit les réformes qu’on fera au Togo, si c’est avec les leaders politiques actuels, on ne verra pas le bout du tunnel …
Gilchrist OLYMPIO : Auréolé d’une gloire et d’une popularité rarement égalées, héritées de son président de père assassiné, Gilchrist Olympio avait longtemps incarné l’Alternance assurée au Togo, mais la politique a ses raisons que la raison ne maîtrise pas… Mais ceux qui ont un flair politique savaient que cet homme n’accédera jamais au pouvoir ! Trop imbu de sa personne, animé, à tort ou à raison, de sentiments de vengeance(somme toute légitime), impulsif, parrain craint et vénéré de ses obligés, comme Jean-Pierre Fabre, Lawson Patrick, Isabelle Améganvi, etc., le patron de l’UFC a oublié qu’on peut être très populaire dans son pays, sans jamais être élu Président de la République, ou être élu, sans jamais rester au pouvoir (comme Mohamed Morsi en Egypte). Pour gagner une élection et garder le pouvoir, il faut plaire à beaucoup de monde : civils, militaires, société civile, travailleurs, enfants, femmes, hommes jeunes et vieux, et … nos anciens maîtres colonisateurs, qui continuent à faire et défaire les dirigeants africains, si leur pays présente un intérêt stratégique.
Cela veut dire qu’il faut être un bon rassembleur, qui a le sens du compromis, qui a l’humilité comme règle de conduite, et qui est pragmatique… Or Gilchrist Olympio n’a aucune de ses qualités ! Projet de société touffus et confus, statut de citoyen bi ou tri-national, n’ayant jamais payé d’impôts (à ma connaissance, au Togo), extrémiste et revanchard dans ses propos, il a fallu au « detia », des épreuves terribles dans la vie , pour retrouver un semblant de sérénité, de réalisme, et de pragmatisme politiques…
Jean - Pierre Fabre : est un Gilchrist Olympio … en pire ! Ayant vécu sous le mandarinat du patron de l’UFC, il l’imite dans son radicalisme d’antan, de façon caricaturale, jusqu’à répéter inlassablement les mots Changement et Alternance, comme un leitmotiv, ou les vers d’un poème qu’il adore ! Lui aussi, n’a présenté aucun programme politique cohérent et novateur jusqu’à ce jour ! J’ai envoyé un de mes collaborateurs, assister à ses meetings, récemment dans l’Akébou et le Wawa, et les populations sont déçues après ses prestations. Ecoutez ce qu’en dit un planteur de cacao, approché par mon collaborateur : « Il nous dit changement, changement, alternance, alternance, mais il ne nous dit pas ce qu’il fera de mieux et de plus que Faure Gnassingbé… Il croit que notre problème est de remplacer une peau noire par une peau plus blanche ! »…
Par ailleurs, le background intellectuel du leader de l’ANC, est médiocre par rapport à son mentor, témoin sa conférence calamiteuse, annoncée à grands renforts de publicités, sur l’Economie togolaise. Il a montrés ses lacunes criardes, et pour un économiste, c’était une catastrophe nationale ! Enfin, Jean-Pierre Fabre s’est fait bombarder « Commissaire Maigret », en signant les conclusions d’une enquête bidon sur les incendies des marchés de Kara et de Lomé, dont le procès se tiendra juste après la présidentielle prochaine (selon des indiscrétions). Zeus Ajavon, d’autres apprentis Maigret, et lui, ont « trouvé » les commanditaires et auteurs de ces incendies, selon eux, et c’est la personne du Chef d’Etat- major général des FAT, et trois autres hauts gradés de l’Armée, ainsi que trois cadres civils, qui sont désignés ! Les enquêteurs ont exigé l’arrestation de tout ce monde-là !
Je parie qu’il y a du MORSI en l’air, si Fabre est élu, par miracle, Président du Togo !
Dodzi Apévon, Brigitte Adjamagbo, Antoine FOLLY, Bassabi Kagbara, Isabelle Améganvi, Patric Lawson, Nicolas Lawson, Tchassona Traoré, etc. ne totalisent, à eux tous réunis, même pas 15 % des voix, pour prétendre à une alternance au Togo…
Koffi Yamgnane, Agbéyomé Kodjo, et Alberto Olympio : représentent une classe à part !
Les deux premiers ont une solide formation et expériences politiques, et ont fait de bonnes études, et le troisième est un populiste qui peut retourner les foules. Un joker peut-il sortir de ces trois têtes ? Il reste à les juger sur le terrain…
L’Alternance au Togo ? Au vu des forces en présence, en ce mois d’octobre 2014, il est peu probable que nous ayons une alternance en … 2015 ou 2020…
Mais la politique a ses raisons que la raison ne connait pas…
Dr David IHOU, consultant en Géopolitique et Stratégie sécuritaire
Dans un système présidentiel (exemples : les USA, le Sénégal…), c’est la succession d’un Président sortant (par exemple un Démocrate), par un Président élu d’un autre bord politique (par exemple un Républicain)…
Dans un système parlementaire (exemples : Allemagne, Îles Maurice), c’est l’arrivée au pouvoir d’un nouveau Chef de l’Exécutif (Chancelier ou Premier Ministre), issu d’un Parti (ou d’une coalition de partis), autre que le Chef de l’Exécutif sortant….
Dans un système semi-présidentiel (exemples : France, Togo), c’est l’arrivée au pouvoir d’un chef de l’Exécutif (Président de la République), à la place du Président sortant, les deux ne faisant pas partie du même parti ou coalition de partis politiques. Ou, c’est l’arrivée au pouvoir d’une majorité parlementaire, autre que la majorité parlementaire sortante, et ne faisant pas partie du même Parti ou coalition de partis politiques que la majorité sortante…
Dans une monarchie constitutionnelle (exemples : Royaume-Uni, Japon, Hollande, Maroc), c’est l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle majorité parlementaire, différente de la majorité parlementaire sortante, les deux majorités ne faisant pas partie du même parti politique ou coalition de partis politiques… Le Roi ou la Reine ne jouent qu’un rôle protocolaire, et sont garants de l’existence même du royaume…
Au Togo, que de fois n’avons nous pas entendu ou lu ce mot Alternance ! Hommes politiques, journalistes, professeurs, étudiants, paysans, ouvriers…tout le monde parle d’alternance, sans vraiment connaître le sens réel, étymologique et politique du mot !
« Il n’y a jamais eu d’alternance au Togo », claironnent, péremptoires, certains acteurs de la vie politique togolaise. Maintenant que nous avons bien expliqué le contenu du mot ALTERNANCE, tout le monde doit se retrouver, et reconnaitre qu’en 1994, suite aux législatives de cette année-là, l’UTD d’Edem Kodjo, et le CAR de Me Agboyigbo, ont remporté ce scrutin, avec 36 députés pour le CAR et 6 députés pour l’UTD, ce qui fait une majorité absolue de 42 députés sur les 81 de l’Assemblée nationale d’alors ! Cette majorité absolue, bien que relative, aurait pu leur permettre de gouverner, sans le RPT, et c’est ce qu’on appelle une cohabitation, puisque le président EYADEMA, lui, élu en 1993 est du RPT : cela s’appelle ALTERNANCE ! Les autres partis de l’opposition, l’UFC (qui a boycotté le scrutin), la CDPA, le PDR, etc., auraient pu participer à un gouvernement de large union de l’opposition !...
Mais Eyadema, malin, nomma EDEM KODJO Premier Ministre, avec ses 6 députés, à la place de Me AGBOYIGBO, avec ses 36 députés, et les deux tombèrent dans le piège ! En effet, l’Article 66 ancien de notre Constitution stipule que : « Le Président de la République nomme le Premier ministre dans la majorité parlementaire »…
Comme on le voit, il n’est dit nulle part que le Président de la République nomme le Premier Ministre dans le parti qui a le plus grand nombre de députés au Parlement, pour la simple raison, que 2 ou 3 partis peuvent avoir le même nombre de députés, et dans ces cas là, la Constitution est bloquée ! Mais, par simple logique, c’est le chef du Parti qui a le plus grand nombre d’élus (s’il est seul), qui est nommé, pour lui permettre de disposer de la confiance, lors du vote des élus, quand il présentera son programme de politique générale à l’Assemblée nationale…
Actuellement, l’Article 66 nouveau, issu de la révision constitutionnelle de 2002, suite au boycott de l’opposition, est une vraie source de tensions politiques ; il est ainsi libellé : « Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions. »
Cela veut dire que le scenario AGBOYIBO-KODJO peut se renouveler ! Curieusement, nos opposants n’ont pas fait mention de cet os, dans leur désir de révision constitutionnelle !
Maintenant que nous savons ce que le terme ALTRENANCE signifie, comment y parvenir au Togo, et qui sont ceux qui peuvent incarner cette alternance ?
Il faut déplorer d’abord l’intrusion de certaines églises dans le débat politique national ces derniers jours, églises qui ont appelé la classe politique à relancer les réformes constitutionnelles et institutionnelles, alors qu’un projet de loi de révision constitutionnelle, présenté par le gouvernement, vient d’être rejeté, il y a à peine plus de deux mois. Ces églises feignent d’oublier que le problème, au Togo, n’est pas l’alternance, et semblent saisies d’amnésie, puisqu’elles étaient bien présentes, en 1993 et 1998, quand EYADEMA s’était fait élire, avec 52 % des voies… et l’élection était à deux tours et le mandat limité à deux ! Les réformes se font au Parlement ou par référendum national, et nulle part ailleurs, et un pays ne peut pas se permettre de déposer tous les 3 mois, le même projet de loi rejeté par la même Assemblée nationale : le projet sera toujours rejeté, et on n’a pas besoin d’être archevêque ou pasteur pour comprendre cela !
Tout d’abord, il faut savoir que l’alternance ne peut s’obtenir, dans aucun pays du monde, sans l’unité d’au moins une partie importante de la population, autour d’un projet de société viable d’un leader et se son parti, ou de la coalition des partis qui le soutiennent. En termes clairs, il faut qu’au moins 50 % des électeurs et électrices du pays, soient d’accord pour remplacer l’Exécutif et/ou le Législatif sortant, par un Exécutif et/ou un Législatif aux idées novatrices et au programme prometteur…
L’exemple d’alternance la plus longue à se dessiner, dans une monarchie constitutionnelle modèle, est le JAPON, où une majorité parlementaire est restée … 52 ans au pouvoir, avant d’être battue par une autre coalition de partis politiques !
Dans la faune politique togolaise, les leaders politiques se suivent et se ressemblent, dans leur incohérence, leur immaturité politique, leur pitrerie légendaire, et c’est pourquoi, quelque soit les réformes qu’on fera au Togo, si c’est avec les leaders politiques actuels, on ne verra pas le bout du tunnel …
Gilchrist OLYMPIO : Auréolé d’une gloire et d’une popularité rarement égalées, héritées de son président de père assassiné, Gilchrist Olympio avait longtemps incarné l’Alternance assurée au Togo, mais la politique a ses raisons que la raison ne maîtrise pas… Mais ceux qui ont un flair politique savaient que cet homme n’accédera jamais au pouvoir ! Trop imbu de sa personne, animé, à tort ou à raison, de sentiments de vengeance(somme toute légitime), impulsif, parrain craint et vénéré de ses obligés, comme Jean-Pierre Fabre, Lawson Patrick, Isabelle Améganvi, etc., le patron de l’UFC a oublié qu’on peut être très populaire dans son pays, sans jamais être élu Président de la République, ou être élu, sans jamais rester au pouvoir (comme Mohamed Morsi en Egypte). Pour gagner une élection et garder le pouvoir, il faut plaire à beaucoup de monde : civils, militaires, société civile, travailleurs, enfants, femmes, hommes jeunes et vieux, et … nos anciens maîtres colonisateurs, qui continuent à faire et défaire les dirigeants africains, si leur pays présente un intérêt stratégique.
Cela veut dire qu’il faut être un bon rassembleur, qui a le sens du compromis, qui a l’humilité comme règle de conduite, et qui est pragmatique… Or Gilchrist Olympio n’a aucune de ses qualités ! Projet de société touffus et confus, statut de citoyen bi ou tri-national, n’ayant jamais payé d’impôts (à ma connaissance, au Togo), extrémiste et revanchard dans ses propos, il a fallu au « detia », des épreuves terribles dans la vie , pour retrouver un semblant de sérénité, de réalisme, et de pragmatisme politiques…
Jean - Pierre Fabre : est un Gilchrist Olympio … en pire ! Ayant vécu sous le mandarinat du patron de l’UFC, il l’imite dans son radicalisme d’antan, de façon caricaturale, jusqu’à répéter inlassablement les mots Changement et Alternance, comme un leitmotiv, ou les vers d’un poème qu’il adore ! Lui aussi, n’a présenté aucun programme politique cohérent et novateur jusqu’à ce jour ! J’ai envoyé un de mes collaborateurs, assister à ses meetings, récemment dans l’Akébou et le Wawa, et les populations sont déçues après ses prestations. Ecoutez ce qu’en dit un planteur de cacao, approché par mon collaborateur : « Il nous dit changement, changement, alternance, alternance, mais il ne nous dit pas ce qu’il fera de mieux et de plus que Faure Gnassingbé… Il croit que notre problème est de remplacer une peau noire par une peau plus blanche ! »…
Par ailleurs, le background intellectuel du leader de l’ANC, est médiocre par rapport à son mentor, témoin sa conférence calamiteuse, annoncée à grands renforts de publicités, sur l’Economie togolaise. Il a montrés ses lacunes criardes, et pour un économiste, c’était une catastrophe nationale ! Enfin, Jean-Pierre Fabre s’est fait bombarder « Commissaire Maigret », en signant les conclusions d’une enquête bidon sur les incendies des marchés de Kara et de Lomé, dont le procès se tiendra juste après la présidentielle prochaine (selon des indiscrétions). Zeus Ajavon, d’autres apprentis Maigret, et lui, ont « trouvé » les commanditaires et auteurs de ces incendies, selon eux, et c’est la personne du Chef d’Etat- major général des FAT, et trois autres hauts gradés de l’Armée, ainsi que trois cadres civils, qui sont désignés ! Les enquêteurs ont exigé l’arrestation de tout ce monde-là !
Je parie qu’il y a du MORSI en l’air, si Fabre est élu, par miracle, Président du Togo !
Dodzi Apévon, Brigitte Adjamagbo, Antoine FOLLY, Bassabi Kagbara, Isabelle Améganvi, Patric Lawson, Nicolas Lawson, Tchassona Traoré, etc. ne totalisent, à eux tous réunis, même pas 15 % des voix, pour prétendre à une alternance au Togo…
Koffi Yamgnane, Agbéyomé Kodjo, et Alberto Olympio : représentent une classe à part !
Les deux premiers ont une solide formation et expériences politiques, et ont fait de bonnes études, et le troisième est un populiste qui peut retourner les foules. Un joker peut-il sortir de ces trois têtes ? Il reste à les juger sur le terrain…
L’Alternance au Togo ? Au vu des forces en présence, en ce mois d’octobre 2014, il est peu probable que nous ayons une alternance en … 2015 ou 2020…
Mais la politique a ses raisons que la raison ne connait pas…
Dr David IHOU, consultant en Géopolitique et Stratégie sécuritaire
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