Wednesday, October 1, 2014

TOGO :: L’Economie togolaise et les nouvelles technologies repensées par les acteurs



Initiée depuis le début du mois d’août dernier, par le ministère auprès de la Présidence de la République, chargé de la Prospective et de l’Evaluation des Politiques Publiques, les ateliers de consultation approfondie des groupes de travail thématique spécialisés dans le cadre de l’élaboration de la « Vision Togo 2030 » ont pris fin hier lundi à Lomé avec l’atelier du sous-système économie et technologie. Comme ce fut le cas pour les autres systèmes, ce fut l’occasion pour Mme Judith Bifeï Kombaté, responsable de ce sous système, et ses collègues de s’ouvrir aux apports des uns et des autres pour développer le travail entamé.
Ce fut un exercice auquel les différents acteurs, du privé, de la société civile, des représentants de l’Assemblée nationale, des cadres de tous les départements ministériels, des universitaires et des professionnels des médias, ont accepté volontiers de se soumettre.
D’après Mme Kombaté, il est question pour eux « d’exposer l’état d’avancement des travaux du sous-système, recueillir les contributions de tous les acteurs impliqués et mobiliser les énergies autour de la ‘‘Vision Togo 2030’’ ».
Quant au ministre Kako Nubukpo, parlant du sous-système Economie et Technologie, « il s’agit de travailler sur les fondements de l’émergence économique du Togo, c’est-à-dire la transformation structurelle de l’économie togolaise ». Il constate que « nous avons une insertion primaire au sein du commerce internationale. Ce qui fait que nos recettes sont volatiles et dépendent du cours mondial des matières premières. Il est donc difficile dans un tel contexte de créer suffisamment d’emplois pour résorber le chômage des jeunes. Et donc la préoccupation principale du sous-système Economie et technologie, c’est comment mobiliser l’ensemble de nos ressources, comment opérer la transformation structurelle de notre économie afin que nous ayons des taux de croissance élevés mais qui permettent de promouvoir l’emploi mais aussi qui permettent ensuite une redistribution équitable de ces fruits de la croissance ». Pour Professeur Nubukpo, « trois éléments paraissent importants : une vision partagée de l’économie togolaise, comment est-ce que nous voyons cette économie à l’horizon 2030, mais ensuite un leadership politique affirmé et enfin une cohérence des politiques publiques et des efforts de sorte que nous puissions atteindre cette vision partagée ». Comme modèles à suivre, il a pris l’exemple des économies asiatiques qui, à son avis, « ont émergé et nous ont montré la voie. Un des éléments importants, c’est relevé le taux d’épargne dans l’économie. Parce que l’épargne permet ensuite l’investissement et l’investissement permet la croissance et la croissance permet la création de l’emploi. Donc nous devons travailler à la mobilisation des ressources ». De même, il a suggéré la mise sur pied d’institutions devant accompagner cette nouvelle dynamique. Ce sont là des éléments qui ont permis au membre de l’exécutif togolais de voir dans le sous-système Economie et Technologie, « le sous système qui permet de mobiliser l’ensemble des autres sous-systèmes afin que chaque togolaise et togolais puisse ressentir l’amélioration du revenu. C’est l’indicateur final de l’émergence économie du Togo ». Une conviction se dégage dans les dires de M. Nubukpo, « la croissance est importante pour le développement mais la croissance n’est pas le développement ».
Entre autres communications qui ont meublé cet atelier, il y a celles sur les « Défis de l’intégration régionale au sein de l’UEMOA », « Les enjeux et défis de l’Agriculture au Togo », « Les enjeux et défis économiques et technologiques ».
G.K, Lomé (Telegramme228)

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