Les cahiers de charge des points de péage donnent obligation aux
exploitants de participer aux actions communautaires. Les recettes
générées par l’exploitation des péages du Togo permettent en principe
d’accompagner les communautés dans la réalisation de quelques projets et
travaux de développement.
Le péage de Vodougbé (non loin de la ville d’Aného) vient de répondre
à une telle préoccupation pour soulager les populations riveraines.
C’est la mairie de la ville qui a bénéficié d’un camion offert par la
Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier (SAFER). Ce
camion est destiné au ramassage d’ordures ménagères dans la commune et
singulièrement du côté ouest du pont et du quartier Apounoukpa.
La ville d’Aného avait suspendu sa propreté au gré des ramasseurs
occasionnels, un travail confié parfois mal exécuté par ces nombreuses
entreprises privées. Le don de la SAFER vient relancer la collecte des
ordures dans la commune. Les populations ont régulièrement dénoncé
l’état d’insalubrité de la ville. La mairie s’y attellera désormais
comme une obligation et une priorité pour la beauté de la ville et le
bien-être des populations.
L’insalubrité publique gagne du terrain dans les villes du Togo et
les délégations spéciales semblent impuissantes et incapables face au
phénomène. Elle devient une source d’insécurité pour les citadins. Mais à
côté de l’impuissance et de l’incapacité de ces délégués c’est
peut-être qu’il faudrait indexer l’incompétence de ces commis de l’état
de définir des politiques consensuelles pour la gestion participative
des collectivités territoriales. Malgré la création de l’Agence
Nationale de Salubrité Publique (ANASAP), la mayonnaise prend
difficilement alors que nos villes ont besoin d’être reluisantes.
Le Temps
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