C’est à cet exercice que le 3ième
forum national des partenaires de mise en œuvre des interventions de
VIH et de la tuberculose organisé par le Secrétariat permanent du Comité
national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement
transmissibles (SP/CNLS-IST), soumet les acteurs de ces secteurs ce
jeudi à Lomé, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Les travaux de ce forum national qui
prend fin ce vendredi 15 juillet ont été ouverts par le, Pr SONGNE, en
présence de Pr Vincent Pitché, Coordonnateur national du.
Selon le professeur Badjona Sogné,
Conseiller Santé du Président de la République, depuis plusieurs années,
les plus hautes autorités de l’Etat ont pris la mesure du problème de
l’épidémie du VIH dans le pays. Ceci s’est matérialisé depuis 2001 par
la mise en place du CNLS-IST, présidé par le chef de l’Etat.
« Depuis 15 ans, le Togo a enregistré
des résultats notables dans la lutte contre cette épidémie, mais malgré
ces progrès, l’infection par le VIH/Sida reste encore une priorité de
santé publique au Togo, car il existe d’énormes défis à relever par
notre pays pour mettre fin à cette épidémie. C’est pourquoi en mars
2016, toutes les parties prenantes ont validé le nouveau Plan
stratégique national de lutte contre le Sida pour 2016-2020 », a-t-il
rappelé.
L’organisation de ce forum, selon lui,
permettra à toutes les parties prenantes de débattre des résultats et de
diagnostiquer les principaux problèmes opérationnels rencontrés au
cours de la mise en œuvre des interventions sur le terrain et à tous les
niveaux, afin de proposer des solutions idoines.
En termes d’impact à la fin de l’année
2015, le taux de prévalence était de 2.4%, le nombre de nouvelles
infections a baissé de 63% entre 2000 et 2015. Le nombre de PVVIH était
de 43.000 avec une réduction de la mortalité de 44% en 10 ans, le
nombre des enfants orphelins vulnérables a été divisé par deux, passant
de 45.000 à 23000, a précisé le Coordonnateur du Secrétariat permanent
du CNLS/IST, Pr Vincent Pitché.
« Ces résultats pourraient être
meilleurs avec un impact plus important si toutes les faiblesses et les
goulots identifiés au cours de nos précédentes fora avaient été résolus.
En effet, nous avons encore des indicateurs faibles en matière de
couverture de prise en charge médicale des PVVIH, le taux de couverture
en ARV n’est que de 40%, avec une acuité pour l’accès à la charge virale
qui représente peine de 2% des PVVIH sont sous ARV », a-t-il
souligné.
Les travaux de ce troisième forum prennent fin ce vendredi.
Mathurin A.
Afreepress
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