Acteurs sociopolitiques,
communautés traditionnelles et religieuses du Togo réfléchissent à la
République Togolaise de demain. Ils sont invités à cet exercice par le
Haut commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité
nationale (HCRRUN) dans le cadre de son mandat de travailler à la mise
en œuvre des recommandations de la CVJR-Commission vérité justice et
réconciliation-.
Se pencher sur le sens qu’il faut donner
aux réformes appelées de tous les vœux au Togo reste un exercice
périlleux. Mais le Haut commissariat à la réconciliation et au
renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) invite tous les acteurs
sociopolitiques à s’y donner. Le premier ministre Komi Klassou a ouvert
lundi, l’atelier national, cadre des réflexions communes sur les
questions des réformes au Togo.
Pour quatre jours, le HCRRUN invite les
acteurs de la vie sociopolitique à définir les contours d’une République
aux institutions fortes et répondant aux aspirations du peuple
Togolais. C’est pourquoi, le premier ministre a invité les participants à
travailler avec « le sens de l’efficacité, de l’honneur et de l’intérêt national.»
Il s’agit pour cette énième rencontre d’ « opérer un diagnostic sérieux et actualiser de la problématique des réformes »,
selon l’invitation du professeur Dodzi Kokoroko lors de la conférence
inaugurale de la rencontre. Le Togo reste un laboratoire de démocratie.
Le HCRRUN plaide alors pour que les acteurs concernés « travaillent ensemble, sans arrière pensée, dans la fraternité, avec foi et sans considération de bord politique ».
« Il faut tourner le dos au mimétisme, dira le professeur Kokoroko, », car ajoutera-t-il en paraphrasant le président américain Barack Obama, « le Togo n’a pas besoin d’hommes forts mais des institutions fortes.» FULL NEWS
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