C'est en présence des ministres de l’économie et des finances des quatorze (14) pays du FAGACE.
A cette session de Lomé,
d’importantes décisions relatives au fonctionnement, au développement
des activités et à l’avenir du Fonds seront prises, avec en toile de
fond le rapport que le Conseil d’administration du fonds a soumis au
Conseil des gouverneurs.
« Notre
réunion se tient au moment où la croissance économique de notre
continent est au ralenti, en raison de la baisse du prix des matières
premières, notamment du pétrole, et du ralentissement de l’activité des
grandes économies partenaires de l’Afrique. En dépit de ce contexte
économique difficile et d’une situation sécuritaire préoccupante, en
2015, pour la deuxième année consécutive, la croissance économique a
dépassé 6 %, portée par les investissements dans les infrastructures,
une consommation privée vigoureuse et de bonnes performances agricoles
qui, hélas, pourraient être affectées par la sécheresse dans plusieurs
de nos pays, cette année », a déclaré le ministre.
En 2009, des actions
visant au redressement et à la relance des activités de l’Institution
ont été menées. Ce qui a conduit à l’augmentation du capital qui est
passé de 100 milliards à 350 milliards FCFA avec en 2016, un appel d’une
tranche du capital à hauteur de 22,953 milliards de FCFA pour permettre
la recapitalisation du Fonds, le développement progressif des
activités opérationnelles avec 13 projets avalisés à hauteur de 30, 724
Milliards en 2015 dans les domaines les télécommunications, l’industrie,
la micro finance, la manutention portuaire et l’hôtellerie.
On note aussi deux accords
de siège ont été signés par le Fonds avec la République du Cameroun et
la République du Rwanda en vue du renforcement de ses activités
opérationnelles en Afrique centrale et en Afrique de l’Est.
Néanmoins, beaucoup restent encore à faire, a insisté le ministre togolais.
Le FAGACE a pour mission,
de contribuer au développement économique et social des Etats membres en
facilitant le financement et la réalisation des projets de
développement à travers la garantie des prêts à moyen ou long terme
destinés au financement ou au refinancement d’investissements
productifs, la garantie des prêts à court terme visant à promouvoir le
commerce ou les productions locales, à renforcer les Institutions
financières ou internationales, notamment les Institutions de micro
finance (IMF), l’allègement des conditions d’emprunt par la bonification
du taux d’intérêt ou l’allongement de la durée de crédit, le
financement des projets de développement, la prise de participation dans
le capital social d’entreprises nationales ou régionales et la gestion
de fonds pour le compte de tiers.
Il comprend 14 pays africains à savoir
le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo
Brazzaville, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie,
le Niger , le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo.
Telli K.
Afreepress
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