Friday, July 3, 2015

TOGO :: Le Togo se prépare pour la Conférence internationale de financement pour le développement à Addis Abeba Spécial

Le Togo se prépare pour la Conférence internationale de financement pour le développement à Addis Abeba  
 Du 13 au 16 juillet prochains,  se tiendra pour une première fois  en Afrique à Addis Abeba (Ethiopie), la troisième (3ème) conférence internationale de financement pour le développement à laquelle prendra part 120 Etats, dont le Togo.

En prélude à cette conférence, s’est tenue ce jeudi  au Centre d’information des Nations Unies (CINU) à Lomé,   une télé conférence vidéo animée depuis les Etats-Unis d’Amérique, a constaté de visu  un reporter de l’Agence de presse Afreepress.

Ont pris part à cette télé conférence vidéo qui a pour but d’éclaircir les hommes de médias sur un certain nombre de choses avant ce rendez-vous très important pour l’Afrique, les journalistes du Togo, du Maroc, du Sénégal et du Cameroun.

Pour Gréogory Wald, l’Afrique jouera un rôle très primordial et important au cours des débats. « Il faut que tous les gouvernements participants apportent leur soutien politique et financier pour sortir l’Afrique de l’extrême pauvreté », a-t-il recommandé.

« L’Afrique sera au cœur des débats à Addis Abeba en vue d’éliminer d’ici 2030,  la pauvreté de la planète terre et donc nous sommes très confiants que les engagements qui seront pris à l’issue de cette conférence qui revêt une grande importance pour le monde entier en général et l’Afrique en particulier,  permettront de relever le défi », a-t-il rassuré.

A en croire ce dernier, les documents d’Addis Abeba vont renforcer le rôle de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et réaffirmer les engagements pris par les pays donateurs mais aussi leur rappeler de respecter leurs promesses à la lettre.

Les engagements qui seront trouvés dans la capitale éthiopienne pourront-ils permettre aux dirigeants africains de sortir leurs pays de la pauvreté ?

A cette question d’un journaliste togolais, Gréogory Wald  a estimé  que « l’essentiel n’est pas de prendre les engagements mais ce qui importe le plus, c’est leur mise en œuvre »,  d’où la nécessité selon lui « d’une implication totale de tous les acteurs ».

Sept mille (7000) participants composés de membres de gouvernements, de la société civile et d’hommes d’affaires sont attendus à cette conférence  internationale de financement pour le développement.

La Conférence se concentrera sur l'évaluation des progrès accomplis dans la mise en œuvre du consensus de Monterrey et la Déclaration de Doha; des questions nouvelles et émergentes; et de revigorer et de renforcer le
processus de financement du suivi du développement.

Modeste K.

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