Lentement mais sûrement l’année
académique 2014-2015 tire à sa fin, sans les divergences de vue entre le
corps enseignant et le gouvernement qui ont eu lieu en milieu d’année.
Mais le problème sur le tapis pour ce qui est de cette année scolaire et
qui pouvait revenir l’année prochaine, c’est celui du nombre
pléthorique des élèves dans les salles de classe.
Les écoles publiques sont les plus exposées au phénomène de surcharge
des classes. Un tour dans certaines écoles primaires publiques, collèges
d’enseignement et lycées vous permettra d’avoir une idée sur ce que
nous disons. Des salles de classe pour 50 élèves qui contiennent
aujourd’hui plus de 80 voire 100 élèves. L’Etat a-t-il vraiment pris la
mesure de la chose ? Et si c’est le cas, qu’est-ce qui est en train de
se faire pour résoudre ce phénomène ?
Les années passent, le nombre des élèves augmentent, mais rien n’est
fait de la part des pouvoirs publics pour trouver autre alternative.
Comme on le dit souvent, « tant vaut l’école tant vaut la nation », donc
l’Etat doit aujourd’hui tout mettre en œuvre pour mettre le secteur de
l’éducation à l’abri du phénomène du nombre pléthorique des élèves dans
les salles de classe.
Et que dire de la qualité de l’enseignement ?
A ce 21ème siècle, l’éducation doit être un moteur de développement. Il
faudra des têtes bien pleines et non des têtes bien faites.
L’enseignement que doit suivre les élèves et les enfants togolais doit
être un enseignement de bonne qualité afin de pouvoir faire face aux
exigences du marché de l’emploi. Tout cela ne pourrait être possible si
les conditions d’études de ces derniers ne sont pas améliorées. Comment
peut-on dispenser les cours dans des salles de classe où le professeur
n’a pour espace que son bureau et un petit couloir entre la porte
d’entrée, son bureau et le tableau ?
On sait que l’aspiration de tous est que, ces élèves une fois sortis des
écoles, puissent remplacer valablement leurs parents et autres aînés et
donc assurer l’avenir du pays. Cela ne pourrait être une réalité s’ils
n’ont pas reçu une bonne éducation. Le marché de l’emploi est
aujourd’hui très exigeant et il faut que l’éducation s’y adapte aussi.
En tout cas, les nouveaux ministres en charge de l’éducation, se doivent
de saisir cette période des vacances pour mettre le secteur dans des
conditions espérées. Les Etats généraux de l’Education annoncés devaient
être organisés dans un bref délai. Ce qui pourrait permettre aux
acteurs du secteur de crever l’abcès et redonner un nouveau visage plus
reluisant au secteur de l’éducation. Le numéro un togolais, Faure
Gnassingbé, doit prendre le problème à cœur. Et on peut espérer que
lorsqu’il parle d’un 3ème mandat social, il a réservé un bonne place
pour le secteur de l’éducation.
T228
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