Friday, July 31, 2015
Togo, Kpatcha Gnassingbé sur les pas du Gal Assani Tidjani : Plus utile mort que vivant, pour le régime « Faure » ?
Kpatcha Gnassingbe
Signe d’une inévitable fin. Le pouvoir n’arrête de manger ses enfants. Tout est sens dessus-dessous. Depuis la mort programmée du Gal Tidjani Assani en France à la détention continue de Kpatcha Gnassingbé et dans la moindre mesure de Pascal Bodjona malgré leur état de santé au jour le jour alarmant, il y a de quoi s’inquiéter. Le chant du Cygne, la mort lente en prison est devenue le mode opératoire du régime de Faure Gnassingbé pour se débarrasser de ses adversaires. Tous les ingrédients sont réunis pour une inévitable fin d’un régime épuisée par l’âge et les divisions intestines.
Au RPT-UNIR, les détenus se relaient, mais ne se ressemblent pas. Après la libération des uns suite au procès, l’évacuation sanitaire d’un autre officier, il reste toujours détenu dans le dossier, les sieurs :
Kpatcha Gnassingbé et Seydou Ougbakiti (prison de Lomé);
Gnassingbé Essozimna dit Esso (prison de Tsévié);
Atti Abi et Virgile Tchinguilou (prison d’Atakpamé);
Sassouvi Sassou et Casimir Dontema (prison de Sokodé).
C’est ainsi que la situation quelque peu inquiétante de Pascal Bodjona est cachée par une autre de plus en plus alarmante, celle de Kpatcha Gnassingbé, le demi frère de Faure Gnassingbé.
C’est en pleine capitale, à quelques coudées de la présidence de la République du Togo que kpatcha Gnassingbé est attaché au poteau dans l’attente d’une heure fatidique. Dans son cas, c’est le groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies qui a demandé sa libération pour cause de détention illégale après que la CEDEAO ait reconnu le caractère inéquitable du procès qui le maintient présentement en prison.
Outre les avis et arrêts internationaux, Kpatcha Gnassingbé introduit une vaine demande de grâce présidentielle. C’est aussi vainement qu’il a exploré les couloirs de la médiation et de la famille pour toucher le cœur de son grand frère. En désespoir de cause, entrecoupé par quelques visites de ceux qui refusent de le considérer comme un paria dont il faut s’éloigner, il partageait son quotidien entre sa cellule au premier étage et les allées d’une prison infestée dans l’espoir d’un jour nouveau. C’est sans compter avec la maladie qui frappe au mauvais moment.
Alors qu’il gardait encore l’espoir d’un miracle venant soit de la famille, soit des instances internationales, l’homme est réveillé au petit matin du vendredi 17 juillet 2015 par une douleur propageante aux pieds qui s’enflent au fuir à mesure. Finalement, avec une canne, puis à un moment donné, sur une chaise, l’homme se pousse vers la toilette pour se doucher. Alors qu’il n’a connu aucun déboîtement ni accident, entre les plâtrages de racines et la prise composée d’une bonne douzaine de produits pharmaceutiques, ses pieds, principalement le pied gauche, s’enfle et retombe puis reprend ensuite le tout sur fond d’une douleur que rien n’explique.
Depuis deux semaines, contrairement à ses habitudes, Kpatcha Gnassingbé n’arrive plus à se poser sur sa chaise à masser, moins encore s’adonner à ses exercices de gymnase. Il est réduit à la petite cellule et le demi-couloir. Les spécialistes estiment que si rien n’est fait et que ce mal récurant touche les reins, le détenu sera irrécupérable. Depuis, son conseil demande une évacuation sanitaire. Mais leur demande n’a pas encore rencontrée une oreille clémente. Les missives introduites à qui de droit par le conseil n’ont pas de suite. Quand il plaira aux autorités de répondre, diront-ils peut-être, que Kpatcha se porte comme le soleil au firmament, ou encore que l’ONU et la CEDEAO n’ont jamais demandé sa libération. Il y a donc de quoi se demander si l’histoire veut se répéter.
Toujours dans le même dossier, il vous souvient le triste et fatal « épisode Tidjani ». La famille de cet autre détenu dans la même fameuse affaire « d’atteinte à la sureté de l’État » a ameuté terre et ciel demandant une autorisation au fin d’une évacuation sanitaire du défunt général. Mais d’un rapport médical à l’autre, c’est seulement quand le rapport d’un médecin militaire a confirmé que le détenu général Assani Tidjani était dans un état clinique irréversible qu’il a été relâché pour aller subir les soins. Une façon de l’envoyer mourir loin des regards et de la responsabilité du régime en place. Evacué du pavillon militaire sous les regards attentionnés des agents de la sinistre Agence Nationale de Renseignement ( ANR ) déguisés qui l’on suivi du pavillon à son avion et son lieu de soin, l’homme finira par s’éteindre quelques mois après la ronflante grâce présidentielle malheureusement inutile. Tellement touché dans son amour propre, conscient d’avoir été tué par le régime qu’il a participé à construire de son « arme », le Gén. Assani Tidjani, dans son testament, a tout simplement demandé à être enterré partout sauf au Togo.
Ainsi, se repose-t-il dans son village natal au Nigeria. Quand nous parlions de ce monsieur dans notre édition N° 187, certains croyaient que nous étions alarmistes, mais le temps finira par nous donner raison. Voici un extrait Rendez-vous N° 182 du 10 décembre 2012
Le Gal Assani Tidjani a tiré sa révérence. Nous ne croyons pas si bien dire quand, dans notre dernière parution, nous disions que le sort de cet officier a été scellé avant sa libération. Il faut préciser, sans risque de se tromper, qu’avant d’être autorisé à aller se faire soigner, un médecin militaire qui roule naturellement pour le régime en place, a étudié le dossier médical du général. C’est seulement quand le dossier a conclu que le général n’avait pas plus de trois mois à vivre que Faure Gnassingbé l’a autorisé à aller se faire soigner. L’homme vient de rendre l’âme à Paris le vendredi passé aux environs de 17h 30.
Cette mort n’a rien de naturel, plutôt elle s’apparente assez trop à un assassinat qui ne dit pas son nom. D’ailleurs, à l’allure où évolue la situation, Dieu seul sait si Tidjani sera le dernier quand on sait que, dans le cadre de l’affaire Kpatcha, beaucoup de « Tidjani » sont en train de mourir à petit feu dans les différentes prisons du pays. Les victimes de torture sont encore en détention. Mieux, elles sont en train de mourir à petit feu et tout semble conclure que ce n’est un effet de hasard. Avec le cortège de cas grave de santé qu’on ne veut pas considérer, la mort programmé des victimes de l’ANR semble amorcée sa phase exécutoire.
Des sources sérieuses nous ont laissé entendre que le Gal Assani Tidjani, par exemple, a bénéficié d’une certaine grâce présidentielle, une fois son pronostic vital atteint. Quand il décollait, nous-nous sommes demandé si ce n’était pas une façon de libérer quelqu’un qu’on a déjà achevé. Le Gal est encore vivant. Toutefois, sur le plan médical, cela ne promet pas grand-chose. Et de sources poches de la famille, le sort de ce fidèle parmi les fidèles de feu Eyadema ne relève que du miracle du Tout puissant Créateur des cieux et de la terre. L’homme ne pèserait pas plus de 45 kg. Voilà un monsieur qu’on garde en détention illégale dans un environnement de triste réputation. On fabrique un procès inique et bien que visiblement atteint tout comme certains de ses codétenus, on le condamne à une peine privative de liberté. Pendant qu’il purge sa peine, le mal dont il souffre, et qui était visible à fleur de peau pendant le procès, devient de plus en plus menaçant. Mais au lieux de le libérer immédiatement pour raison sanitaire, malgré que la famille ait remué terre et ciel, l’autorité a trainé les pas et se décide en fin de le libérer quand il est cliniquement difficile de le récupérer.
Tous les détenus de l’affaire Kpatcha sont des malades en sursis. Les uns arrivent à dominer tant bien que mal leur maux, mais pour les autres, la maladie est à fleur de peau. Ils ont développé des maladies latentes à partir de ceux dont ils ont été victimes pendant leur détention au sixième continent, l’ANR. Ils ont contracté des maladies qu’ils ne portaient pas avant leur arrestation sans oublier les séquelles vivantes de torture qu’ils trainent. Il est naturel que nous mourions un jour ou l’autre, mais si rien n’est fait, les détenus de l’affaire Kpatcha risquent sérieusement une mort programmée.
A la lecture de certaines évidences, on peut être fondé de se demander si on veut s’assurer que le sort de ces détenus est scellé avant de les libérer comme ce fut le cas pour Tidjani. Nous ne savions pas que le Gal était effectivement en face d’une mort certaine. A l’époque, vu l’état dans lequel il a quitté son lieu de détention pour prendre l’avions, nous disions qu’il a été libéré parce que les gens ne veulent pas avoir sous la main un cadavre encombrant à gérer.
Présentement, Kpatcha Gnassingbé est dans la salle d’attente où le Gal Assini Tidjani a passé ses derniers moments. Au gré des antibiotiques et des racines, son état de santé évolue en dent de scie. Ces derniers jours, il nous a fait savoir que « les médecins envoyés par l’État sont venus me voir. Un rapport, le quatrième du genre depuis ma détention, est en préparation ».
Kpatcha Gnassingbe malade derriere les barreaux de la prison de lomé | Infog : 27avril.com
Kpatcha Gnassingbe malade derriere les barreaux de la prison de lomé | Infog : 27avril.com
Ils iront faire leur rapport, mais rien depuis lors ne fait bouger l’autorité. Sans nul doute, l’on attend l’ultime rapport médical. Celui qui, comme dans le cas cité plus haut, comporterait les germes d’une mort irréversible du frère jumeaux de Toyi Gnassingbé. En ce temps, Faure Gnassingbé prendra « de toute urgence », au nom de la cohésion familiale, de la réconciliation nationale et par humanisme d’un président très croyant et sensible à la situation de ses administrés, les mesures appropriées pour évacuer Kpatcha Gnassingbé. Quand du haut de son lit de mourant, ce dernier se rendra compte qu’il n’était qu’un cercueil, peut-être, dans son testament, demanderait-t-il, à son tour, à être enterré soit au Gabon, en Lybie ou au Burkina. « Jamais deux sans trois », dit-on souvent.
En effet, Omar Bongo, Mouammar Kadhafi et Blaise Compaoré sont, entre autres, de ces présidents qui n’ont cessé de demander la libération de Kpatcha jusqu’à ce qu’ils quittent la scène.
De ce qui précède, dans un environnement tout aussi successorale où la politique et l’héritage se chevauchent sur des comptes bancaires, pour certains, Kpatcha Gnassingbé n’est-il pas plus utile mort que vivant ?
Source : Rendez-Vous
TOGO : Réhabilitation des infrastructures routières à Lomé: Pression du gouvernement sur les entreprises des Travaux publics
Les travaux de réhabilitation des routes
de la capitale, Lomé vont bon train. C’est ce qu’à fait remarquer l’une
des entreprises en charge des travaux au ministre des Travaux Publics et
des Transports, Ninsao Gnofam en visite sur les chantiers pour
constater l’état d’avancement des travaux. Cependant, certains de ces
travaux tournent au ralenti.
Cette visite une manière pour le gouvernement de mettre la pression sur les entreprises exécutantes pour accélérer les travaux fin que certaines de ces voies soient ouvertes à la circulation avant la Conférence sur la Sécurité Maritime en novembre prochain au Togo.
L’Avenue de la Libération, l’Avenue Augustino De Sousa, le Boulevard de la Paix et le Boulevard des Armées. Telles sont les principales voies visitées par le ministre des Travaux Publics et des Transports hier jeudi à Lomé. Notons que certains de ces travaux tournent au ralenti à cause des installations des réseaux d’adduction d’eau, de téléphonie et d’électricité considérés comme des difficultés à affronter. « A chaque nouvelle découverte il faut adapter la méthode et trouver des solutions. Ce qui fait que les travaux prennent parfois plus de temps que prévu quand les réseaux sont nombreux », a indiqué Brice Chevallier, Directeur SOGEA SATOM, l’une des entreprises en charge des travaux de réhabilitation des routes à Lomé.
Pour régler dans un bref délai ces difficultés rencontrées au cours de l’exécution des travaux, le ministre Gnofam a fait appel à son collègue de l’hydraulique. « Nous allons mobiliser une équipe technique pour lever le réseau d’adduction d’eau et le déplacer afin que les travaux qui sont réalisés puissent connaitre plus de facilité », a laissé entendre Ouro Koura Agadazi, ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Hydraulique.
Il y a alors nécessité d’accélérer et de finir vite les travaux de réhabilitation entreprises depuis l’année dernière afin de permettre aux populations et usagers de ces voies de vaquer librement à leurs occupations, mais également permettre la fluidité de ces voies lors de la conférence sur la Sécurité Maritime qu’abrite le Togo en Novembre de cette année en cours.
Selon le ministre des Travaux Publics et des Transports, Ninsao Gnofam, ces quatre voies visitées seront essentiellement utilisées lors de la Conférence sur la Sécurité Maritime qu’abrite le Togo en novembre prochain. Il y a donc nécessité d’accélérer les travaux pour que ces voies puissent servir lors de cette grande conférence.
Michel A. / F.S, Lomé (T228)
Cette visite une manière pour le gouvernement de mettre la pression sur les entreprises exécutantes pour accélérer les travaux fin que certaines de ces voies soient ouvertes à la circulation avant la Conférence sur la Sécurité Maritime en novembre prochain au Togo.
L’Avenue de la Libération, l’Avenue Augustino De Sousa, le Boulevard de la Paix et le Boulevard des Armées. Telles sont les principales voies visitées par le ministre des Travaux Publics et des Transports hier jeudi à Lomé. Notons que certains de ces travaux tournent au ralenti à cause des installations des réseaux d’adduction d’eau, de téléphonie et d’électricité considérés comme des difficultés à affronter. « A chaque nouvelle découverte il faut adapter la méthode et trouver des solutions. Ce qui fait que les travaux prennent parfois plus de temps que prévu quand les réseaux sont nombreux », a indiqué Brice Chevallier, Directeur SOGEA SATOM, l’une des entreprises en charge des travaux de réhabilitation des routes à Lomé.
Pour régler dans un bref délai ces difficultés rencontrées au cours de l’exécution des travaux, le ministre Gnofam a fait appel à son collègue de l’hydraulique. « Nous allons mobiliser une équipe technique pour lever le réseau d’adduction d’eau et le déplacer afin que les travaux qui sont réalisés puissent connaitre plus de facilité », a laissé entendre Ouro Koura Agadazi, ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Hydraulique.
Il y a alors nécessité d’accélérer et de finir vite les travaux de réhabilitation entreprises depuis l’année dernière afin de permettre aux populations et usagers de ces voies de vaquer librement à leurs occupations, mais également permettre la fluidité de ces voies lors de la conférence sur la Sécurité Maritime qu’abrite le Togo en Novembre de cette année en cours.
Selon le ministre des Travaux Publics et des Transports, Ninsao Gnofam, ces quatre voies visitées seront essentiellement utilisées lors de la Conférence sur la Sécurité Maritime qu’abrite le Togo en novembre prochain. Il y a donc nécessité d’accélérer les travaux pour que ces voies puissent servir lors de cette grande conférence.
Michel A. / F.S, Lomé (T228)
Thursday, July 30, 2015
La 1ère édition de la foire Adzinuku pour donner un éclat à la célébration
Dans
le cadre de la célébration de fête Adzinukuzan, les natifs de la
préfecture de Vo organisent du 21 au 30 août 2015 à Vogan, une foire
dénommée ‘’FAVO’’. L’idée est de revaloriser la fête Adzinukuzan et d’en
faire une occasion de partage et d’entretien des jeunes sur les
opportunités d’auto-emploi et de développement.
Les activités au programme sont entre autres une course populaire, une formation des agriculteurs, une formation à l’endroit des jeunes sur l’entreprenariat, une journée de l’environnement, un défilé de mode...
Selon le préfet de VO, Kokou Lèguèdè, la foire Adzinuku, à part son caractère commercial, est une occasion pour la formation des jeunes en Agriculture, en l’Elevage, en Entreprenariat et à l’Artisanat.
Il a souligné que vu la taille de la population de Vo et de tout ce que sa préfecture regorge comme potentialités, la fête Adzinukuzan doit être une grande manifestation rassemblant les filles et fils de cette zone administrative et d’autres préfectures durant plus d’un week-end habituellement. « Et donner à Adzinukuzan plus d’engouement, il faudra trouver cette formule-là, qui permettra de l’étendre sur quelques jours avec des activités riches et diversifiées », a-t-il affirmé avant d’ajouter qu’ « il faut la création d’un cadre pouvant nous permettre de nous mesurer, de rassurer, de compétir, de se découvrir et de tricher l’autre. Voila ce cadre important qu’est la foire Adzinuku dont cette grande population et sa jeunesse talentueuse assoiffée de progrès et d’innovation ont tant besoin ».
Par ailleurs il a interpellé les cadres, les chefs traditionnels à faire appel à tous les ressortissants de Vo et aux partenaires opérateurs économiques pour la réussite de cette foire.
Il a également invité tout le monde à se sentir concerner par cette initiative car selon lui, « la foire Adzinuku est une découverte, un moyen précieux à entretenir ».
Rachel D., Lomé (T228)
Les activités au programme sont entre autres une course populaire, une formation des agriculteurs, une formation à l’endroit des jeunes sur l’entreprenariat, une journée de l’environnement, un défilé de mode...
Selon le préfet de VO, Kokou Lèguèdè, la foire Adzinuku, à part son caractère commercial, est une occasion pour la formation des jeunes en Agriculture, en l’Elevage, en Entreprenariat et à l’Artisanat.
Il a souligné que vu la taille de la population de Vo et de tout ce que sa préfecture regorge comme potentialités, la fête Adzinukuzan doit être une grande manifestation rassemblant les filles et fils de cette zone administrative et d’autres préfectures durant plus d’un week-end habituellement. « Et donner à Adzinukuzan plus d’engouement, il faudra trouver cette formule-là, qui permettra de l’étendre sur quelques jours avec des activités riches et diversifiées », a-t-il affirmé avant d’ajouter qu’ « il faut la création d’un cadre pouvant nous permettre de nous mesurer, de rassurer, de compétir, de se découvrir et de tricher l’autre. Voila ce cadre important qu’est la foire Adzinuku dont cette grande population et sa jeunesse talentueuse assoiffée de progrès et d’innovation ont tant besoin ».
Par ailleurs il a interpellé les cadres, les chefs traditionnels à faire appel à tous les ressortissants de Vo et aux partenaires opérateurs économiques pour la réussite de cette foire.
Il a également invité tout le monde à se sentir concerner par cette initiative car selon lui, « la foire Adzinuku est une découverte, un moyen précieux à entretenir ».
Rachel D., Lomé (T228)
Les Houinyigan, Houinyi et pères modèles à l’école de la planification stratégique
L’auditorium
de l’Ecole Nationale des Sages-Femmes (ENSF) a servi de cadre hier
lundi à un atelier en l’honneur à la femme africaine. Il s’agit d’un
atelier de planification stratégique pour les programmes d’excellence
féminine organisé par Afrimuse à l’endroit des Houinyigan, Houinyi et
pères modèles en prélude à la journée internationale de la femme
africaine qui sera célébrée le 31 juillet prochain.
Selon le président d’Afrimuse, François James Djondo, cet atelier va permettre de trouver ensemble avec les Houinyigan, Houinyi et pères modèles, des stratégies afin de donner une nouvelle base à l’association Afrimuse. Le souci pour Afrimuse, à en croire son président, n’est autre que de placer l’Homme (homme et femme) « comme agent principal du développement de notre cher pays le Togo ».
Se basant sur le plan d’action de leur regroupement qui est axé essentiellement sur le social, la Houinyigan 2014, Jeannine Agounke, détentrice du prix Houinyigan attribué tous les deux (2) ans par Afrimuse pour valoriser les femmes, a laissé entendre lors de la rencontre qu’il s’agit « de faire en sorte que notre regroupement reflète un humanisme et, qu’il soit porteur d’un symbole d’espoir pour toutes les jeunes filles et les jeunes gens qui cherchent à s’inspirer des parcours de vie et de repères susceptibles de nourrir leurs élans à se projeter dans l’avenir, ou encore d’avoir de grandes ambitions pour les différents choix de vie qui peuvent les amener à être utile, d’une manière ou d’une autre à leur société ». Pour elle, ce prix est une reconnaissance qui marque l’individu et lui impose des devoirs.
S’agissant de la célébration de la journée internationale de la femme africaine, Jeannine Agounké a indiqué que c’est une occasion offerte par la plupart des pays aux hommes et aux femmes « d’exprimer chacun à sa façon son désir de voir la femme africaine s’épanouir véritablement et dans toute son authenticité ».
Ouvrant les travaux de l’atelier, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de Femme et de l’Alphabétisation, Léa Tchabinandi Kolani Yentchare a félicité les organisateurs et les a encouragés à aller toujours de l’avant car pour elle, c’est une façon de soutenir le gouvernement dans sa politique de promotion de la femme. Elle reste convaincu que les différents plans d’action élaborés par Afrimuse va contribuer à répondre aux aspirations les plus profondes des filles et des femmes de la nation togolaise.
Pour rappel, Afrimuse est une association artistique et culturelle qui a pour objectif principal la promotion de la femme. Pour honorer ses femmes, un prix d’excellence féminine du nom du prix Houinyigan a été instauré depuis l’année 2000 en leur faveur. Afrimuse prime également les hommes sous le prix père modèle en faveur des hommes ayant œuvré pour le développement du Togo.
Michel A. / F.S, Lomé (T228)
Selon le président d’Afrimuse, François James Djondo, cet atelier va permettre de trouver ensemble avec les Houinyigan, Houinyi et pères modèles, des stratégies afin de donner une nouvelle base à l’association Afrimuse. Le souci pour Afrimuse, à en croire son président, n’est autre que de placer l’Homme (homme et femme) « comme agent principal du développement de notre cher pays le Togo ».
Se basant sur le plan d’action de leur regroupement qui est axé essentiellement sur le social, la Houinyigan 2014, Jeannine Agounke, détentrice du prix Houinyigan attribué tous les deux (2) ans par Afrimuse pour valoriser les femmes, a laissé entendre lors de la rencontre qu’il s’agit « de faire en sorte que notre regroupement reflète un humanisme et, qu’il soit porteur d’un symbole d’espoir pour toutes les jeunes filles et les jeunes gens qui cherchent à s’inspirer des parcours de vie et de repères susceptibles de nourrir leurs élans à se projeter dans l’avenir, ou encore d’avoir de grandes ambitions pour les différents choix de vie qui peuvent les amener à être utile, d’une manière ou d’une autre à leur société ». Pour elle, ce prix est une reconnaissance qui marque l’individu et lui impose des devoirs.
S’agissant de la célébration de la journée internationale de la femme africaine, Jeannine Agounké a indiqué que c’est une occasion offerte par la plupart des pays aux hommes et aux femmes « d’exprimer chacun à sa façon son désir de voir la femme africaine s’épanouir véritablement et dans toute son authenticité ».
Ouvrant les travaux de l’atelier, la ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de Femme et de l’Alphabétisation, Léa Tchabinandi Kolani Yentchare a félicité les organisateurs et les a encouragés à aller toujours de l’avant car pour elle, c’est une façon de soutenir le gouvernement dans sa politique de promotion de la femme. Elle reste convaincu que les différents plans d’action élaborés par Afrimuse va contribuer à répondre aux aspirations les plus profondes des filles et des femmes de la nation togolaise.
Pour rappel, Afrimuse est une association artistique et culturelle qui a pour objectif principal la promotion de la femme. Pour honorer ses femmes, un prix d’excellence féminine du nom du prix Houinyigan a été instauré depuis l’année 2000 en leur faveur. Afrimuse prime également les hommes sous le prix père modèle en faveur des hommes ayant œuvré pour le développement du Togo.
Michel A. / F.S, Lomé (T228)
Le Togo dispose d’une 2ème politique nationale des interventions à base communautaire
Adopté en février dernier, la 2ème
politique nationale des interventions à base communautaire qui doit
s’appliquer sur la période 2016-2020 pour améliorer la santé et le
bien-être des populations en milieu rural, a été validé ce mercredi à
Lomé. Pour sa mise en œuvre, le gouvernement nécessite une enveloppe
financière de 16 milliards de francs CFA.
Selon le directeur général de la santé,
Sika Koku Dogbé, il s’agit d’un cadre de planification, de
programmation et de référence pour le renforcement du pilotage en
matière de santé au niveau périphérique.
Il tient compte des nouveaux défis
nationaux en matière de santé, les objectifs de développement durable
(ODD), définit le statut des agents de santé communautaire (ASC) et
traite de la question de motivation des agents de santé communautaire.
Pour les partenaires techniques et
financiers du Togo, en l’occurrence la représentation de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS), les ASC viennent régler le problème
d’accessibilité géographique des populations.
« Ce que nous voulons, c’est que les
affaires du système de santé communautaire soient considérées parce que
le système formel ne peut pas tout faire et nous savons qu’il y a des
communautés qui vivent en zone rurale, éloignées, enclavées ou le
service de santé doit se faire », a déclaré à la fin de la cérémonie des
travaux de validation du document, Dr Lucile Imboua, représentante
résidente de l’ OMS au Togo.
En 2009, le gouvernement a élaboré pour
la première fois une politique nationale des interventions à base
communautaire dont la mise en œuvre s’est faite à travers le plan
stratégique 2010-2013.
Denise A.
Afreepress
Afreepress
Wednesday, July 29, 2015
Les quatre vérités du Président Obama: un message fort à Faure Gnassingbé
Le Président américain Barack Obama lors
de sa visite en Ethiopie, au siège de l’UA, a, à en croire des
observateurs, dit des vérités aux présidents africains qui s’accrochent
au pouvoir. Faure Gnassingbé pourrait également se voir destiner ces
vérités.
« Je dois être honnête avec vous. Je ne comprends pas cette attitude. Je suis dans mon second mandat. Cela a été un extraordinaire privilège pour moi de servir en tant que président des Etats-Unis, mais notre Constitution dit que je ne peux concourir pour un troisième mandat", a déclaré le président américain.
Il a poursuivi : "Lorsqu’un dirigeant essaie de changer les règles du jeu en cours de route pour rester au pouvoir cela risque de créer de l’instabilité et des conflits, comme on l’a vu au Burundi. Et c’est souvent le premier pas vers la paralysie. Parfois, on entend un chef d’Etat qui dit : je suis le seul à pouvoir empêcher cette nation d’éclater. Si c’est vrai, cela signifie qu’il a échoué à construire une véritable nation".
A bien comprendre le président des Etats Unis d’Amérique, « un chef d’état qui pense qu’il doit forcément rester au pouvoir, et qu’il est le seul garant de la prospérité et de la stabilité de son pays est un leader qui a échoué. Cela veut dire que pendant ses mandats règlementaires, il n’a pas pu apporter cette prospérité et cette stabilité à son pays. S’il lui faut plus de deux mandats pour y arriver, c’est qu’il n’est pas celui qu’il faut ».
Beaucoup d’observateurs trouvent que ces déclarations d’Obama pointent du doigt le vrai problème d’instabilité du continent Africain : celui de l’alternance au sommet de l’Etat.
Selon ces derniers, encore une fois le président américain tire la sonnette d’alarme et appelle les dirigeants africains qui ne pensent qu’à rester au pouvoir éternellement.
« Barack Obama a dit ses quatre vérités à nos dirigeants africains. C’est un message très fort au Président Faure Gnassingbé », a indiqué un observateur de la vie politique togolaise.
D’après lui, Faure Gnassingbé doit sérieusement tirer une leçon de tout ce qu’Obama a dit, car il fait partie de ces dirigeants africains qui font tout pour s’éterniser au pouvoir.
R. A.
« Je dois être honnête avec vous. Je ne comprends pas cette attitude. Je suis dans mon second mandat. Cela a été un extraordinaire privilège pour moi de servir en tant que président des Etats-Unis, mais notre Constitution dit que je ne peux concourir pour un troisième mandat", a déclaré le président américain.
Il a poursuivi : "Lorsqu’un dirigeant essaie de changer les règles du jeu en cours de route pour rester au pouvoir cela risque de créer de l’instabilité et des conflits, comme on l’a vu au Burundi. Et c’est souvent le premier pas vers la paralysie. Parfois, on entend un chef d’Etat qui dit : je suis le seul à pouvoir empêcher cette nation d’éclater. Si c’est vrai, cela signifie qu’il a échoué à construire une véritable nation".
A bien comprendre le président des Etats Unis d’Amérique, « un chef d’état qui pense qu’il doit forcément rester au pouvoir, et qu’il est le seul garant de la prospérité et de la stabilité de son pays est un leader qui a échoué. Cela veut dire que pendant ses mandats règlementaires, il n’a pas pu apporter cette prospérité et cette stabilité à son pays. S’il lui faut plus de deux mandats pour y arriver, c’est qu’il n’est pas celui qu’il faut ».
Beaucoup d’observateurs trouvent que ces déclarations d’Obama pointent du doigt le vrai problème d’instabilité du continent Africain : celui de l’alternance au sommet de l’Etat.
Selon ces derniers, encore une fois le président américain tire la sonnette d’alarme et appelle les dirigeants africains qui ne pensent qu’à rester au pouvoir éternellement.
« Barack Obama a dit ses quatre vérités à nos dirigeants africains. C’est un message très fort au Président Faure Gnassingbé », a indiqué un observateur de la vie politique togolaise.
D’après lui, Faure Gnassingbé doit sérieusement tirer une leçon de tout ce qu’Obama a dit, car il fait partie de ces dirigeants africains qui font tout pour s’éterniser au pouvoir.
R. A.
Commentaires
Togo : Faure Gnassingbé, l’ennui ou la désertion du pouvoir ?
Faire de la politique autrement, ce n’est pas gagner du temps. Mais, c’est affirmer la possibilité d’oser ». Dans, A la recherche de la politique perdue, œuvre de maturité que vient de publier, à quatre-vingt douze ans, sur l’anthropologie politique une sommité de la matière grise Georges BALANDIER, il y a une fécondité de la réflexion sur la politique qui coïncide étonnamment avec la situation togolaise et le règne invisible de « Bébé GNASS ».
Georges BALANDIER distingue deux types de pouvoir dans la gestion de la communauté nationale : le pouvoir gouvernant et le pouvoir symbolique – L’ensemble des institutions de la République, comme par exemple l’Exécutif, le gouvernement, les ministres, les organes judiciaires, le parlement constitue le pouvoir gouvernant. Il s’érode, se ravine pour devenir une pacotille dès qu’il est en déphasage avec les aspirations réelles et profondes des citoyens.
Le pouvoir symbolique est justement l’incarnation populaire. Il porte la grande expression de la quotidienneté du peuple et l’avenir auquel il aspire. Il doit être la substance du pouvoir gouvernant. Les outils de la gouvernance sont dans l’ordre du pouvoir gouvernant, tandis que la matière à transformer, à modeler pour la réinventer au goût et à l’admiration massive des citoyens n’est rien moins que le pouvoir symbolique. L’APG, un consensus national, les réformes, les élections locales, la question sociale intègrent le pouvoir symbolique au Togo. Ce que Georges BALANDIER appelle « une erreur d’emploi du pouvoir », c’est la juxtaposition du pouvoir gouvernant et du pouvoir symbolique. Or, les deux devraient être dans une articulation pour recréer l’ « espace politique ».
C’est l’ « erreur d’emploi du pouvoir » qui fait perdre aux gouvernants une liaison avec le territoire et les populations ne se reconnaissent pas dans ceux qui ont la prétention de régenter la vie publique. Cette analyse de l’auteur nous offre le triste miroir d’un pays en situation d’hors-jeu sur les principes du vivre-ensemble. Les fondements d’une histoire commune dans un mouvement synchronique se sont effilochés et se sont dissolus dans l’obscure ambition d’un individu et ses rêveries solitaires. Ainsi, la fonction devient évanescente, inopérante et l’espace géographique, topologique échappe aux institutions. Ce phénomène d’érosion des institutions provoque ce que Georges BALANDIER nomme « la perte du territoire d’intervention ».
Le « fils éclairé » est malheureusement happé par ce syndrome de déficience d’engagement et le troisième mandat est de plus en plus marqué par le mal absolu de l’affaissement politique. Être déclaré gagnant à 58% lors de la présidentielle sans trop savoir de ce qu’il faut faire de cette «éclatante victoire », c’est le grand paradoxe d’une victoire maudite qui tourne à vide comme un accaparement de luxe d’un « kleptocrate ». Celui qui criait : « Nous n’avons pas du temps à perdre» dans sa campagne électorale menée avec tout l’appareil administratif et militaire avec la garantie de l’assaut des urnes, dans une « opération hibou », a plutôt l’air surpris de la proportion du bourrage d’urnes pour la conservation de son fauteuil de legs. Peut-être, la prestidigitation électorale a-telle ses secrets, un coût si tétanisant qu’on pense plus à le payer; ce qui entretient un traumatisme plus qu’une réactivité de créativité dans l’engagement politique.
Dans la déconstruction d’une victoire marquée par l’inertie de gouvernance, le pouvoir pour le pouvoir ne semble-t-il pas être l’objectif du « petit prince » imbu de jouissance d’un règne de plaisance ? Une République qui n’a rien à proposer de viable pour les populations et qui ne sait pas respecter ses engagements n’est-elle pas dans un déni d’autorité et dans une perte de sa puissance symbolique ?
1) Le nombrilisme d’un règne et les particularités du 1er et du 2e mandat
Nous avons pour spécialités de régler après la présidentielle les conflits postélectoraux, les questions de protestation et de violence qu’entraînent l’usurpation de la victoire. Le premier mandat du « petit » et son second sont jalonnés de graves crises sociopolitiques à gérer par de faux accords ou par l’appareil de répression d’une gouvernance par la rapine et par l’effraction.
Le cycle des turbulences et des violences qu’engendre la fraude électorale étant tout au moins une exonération de gratification de la délinquance électorale du troisième mandat, le règne de « bébé GNASS » n’a plus d’objet. Il tombe dans le désœuvrement sonore. Comme l’oisiveté est la source de tous les vices, le roulement politique s’enlise dans un somnambulisme de gravité. De sa caverne, le régime accouche tous les avortons de son renoncement à l’effort et à la créativité. Cet affaissement conceptuel le livre à toutes les provocations inciviques, immorales, inhumaines avec une psychologie de crime en territoire conquis où les sujets n’ont aucun pouvoir à défier le maître. L’isoloir des médiocrités est la marque des gouvernants de seconde zone. Ils se moquent des grands enjeux sociaux, politiques, économiques, éducatifs, sécuritaires, sanitaires et leur abîme d’intelligence fait le traumatisme de l’histoire des peuples.
La polarisation politico-clanique de la dynastie GNASSINGBE est exclusivement dans une fixation maladive de conservation d’un règne de legs, d’héritage qui n’a que faire de la précarité et de l’indigence aggravées des pauvres togolais pressés jusqu’à la dernière goûte de leur substance vitale pour faire vivre un petit cercle de vautours insatiables. Le peuple togolais en aspiration démocratique est transformé en un corps social de servage, un imbécile de service dupé aisément ou mis au fer, dans un braquage électoral continu dont il a perdu ses ressources de défense face à l’immensité des crimes de représailles qui a étalé sous ses yeux tant d’honneurs et des tombes.
Le premier mandat du « fils héritier » et sa couronne sanglante ont été dans une course de normalisation avec l’artifice d’un nettoyage du sang vif des Togolais pour rendre le règne fréquentable. Nous avons passé cinq (05) ans à la vadrouille diplomatique, à la conquête des partenaires au développement pour une onction à la criminalité. Nous avons brandi tous les masques de nos remords avec nos tambours de contrition pour une réconciliation. Nous avons fait le tour du monde pour nous inspirer des graves accidents de l’histoire des autres peuples et des ressorts de leur rebond. Nous avons quémandé des fonds pour organiser l’œuvre héroïque de la réconciliation sans être prêts à en assumer les conclusions de nos étapes cathartiques de vérité. Une catharsis sans un suivi et sans les inférences qu’elle impose est une perte de temps qui nous expose à la rechute de nos traumatismes.
En réalité, l’enjeu de ce tour du monde, de l’Accord Politique Global et de cette comédie de réconciliation, c’est d’attirer l’investissement au nom de la confiance retrouvée dans un pays frappé d’ostracisme et à la périphérie d’un monde intégré. Nous avons rasé presque toutes les chancelleries pour une profession de notre bonne foi. Une fois que l’assistance s’est manifestée à notre secours, nous nous sommes détournés de nos engagements parce que manquons cruellement de principes éthiques et moraux.
Notre visage de petites gens n’éprouve aucune honte de nous déguiser grossièrement à nous-mêmes. Que pouvons-nous construire de grand sur le mensonge ? La réponse semble être dans les Mémoires de Louis XIV, roi de France lorsqu’il écrit : «L’artifice se dément toujours, et ne produit pas longtemps les mêmes effets que la vérité ».
Cinq années passées dans le gouffre des simulacres, sous l’ombre d’une évolution manquée qui pourrit le second mandat renforcé de tous les actes détraqués d’une mentalité fétide qui se sauraient offrir un ascenseur de sautage à un peuple meurtri. La récidive de la fraude électorale est encore au rendez-vous avec la destruction du centre de compilation des résultats de l’Opposition au CESAL. La longue marche de l’ANC et partis affilés formant le FRAC (le Front Républicain pour l’Alternance et le Changement) durant cinq bonnes années autant que la répression fauve contre l’Opposition selon l’humeur du régime de transgression qui, pendant ce temps, se déchire profondément sur les dividendes de sa fausse gloire et les ambitions supposées des faiseurs de roi. Séyi MEMENE, Zacharie NANDJA, Zoumarou GNONFAM sont remerciés dans une sournoise mise à l’écart. TIDJANI, Kpatcha GNASSINGBE, Pascal BODJONA sont écrabouillés par les sabots d’une justice de cheval de Troie.
Nous avons passé dix (10) ans dans l’adversité et la délinquance avec tous les crimes économiques, des abominations en crimes de masse, en criminalité judiciaire et en aggravant la question sociale, les enjeux de la réconciliation et en cumulant des dettes dont nous ne savons plus comment nous en tirer.
2) Le troisième mandat de la trahison
La fonction bipolaire de la conscience, c’est l’approbation et la réprobation. L’émergence de la personnalité de base de notre différence spécifique par rapport à la nature animale se délivre dans l’autonomie de notre conscience. Ce qui suppose que le processus de socialisation est le moule dans lequel s’édifie notre éducation où les totems et les tabous, les normes et les convenances de la civilité alimentent le libre jugement de notre activité cognitive, de notre intelligence éthique. La moralité et l’Universelle raison transparaissent de notre personnalité, quand notre conscience devient le contremaître de l’empire de nos instincts. La puissance de notre éducation nous démarque de la sottise, de la cruauté, de la grossièreté, de la fausseté parce qu’elle a pour socle la honte.
La honte est la sève nourricière de l’éducation. L’aiguillon de la conscience pour un sursaut, l’honneur, le mérite, l’élévation, la grandeur réside là, dans ce point focal de la personnalité où nous nous sentons humains parce que nous existons par la reconnaissance des autres et nous nous sentons emprisonnés dans leur regard. Notre éveil à l’humain est dans la manifestation de la honte. Cette référence est fondamentale. Elle est le cachet de notre socialité, de notre appartenance au monde et de notre situation d’ « animal politique » tel que l’exprime ARISTOTE et le confirme Jean-Paul SARTRE dans Huisclos : « L’enfer, c’est les autres ».
Au Togo, « le fils éclairé » déroge à toutes les prescriptions, à la normalité, à l’honneur et son parcours dément une absence de valeur dans une personnalité inexistante qui se moque du pouvoir symbolique sans se sourciller du regard des autres, de ses propres concitoyens. Les hommes qui sont faits pour être coupables refusent l’aurore, la clarté, la droiture, la rectitude, la justice, le beau, le bien. Ils sont dans une démentielle raison et dans des monstruosités morales. Ils ne jurent que par le parjure et n’éprouvent aucune peine à voir leurs semblables dans l’abîme de la dépersonnalisation par l’indigence et la souffrance. Leur perversion du sens est le ferment de leur cynisme débridé.
L’homme qui vociférait partout qu’il veut un troisième mandat pour régler la question sociale au Togo est dans un délit de mensonge et d’injure public à l’endroit de la communauté nationale sans la moindre honte de tomber sous le regard de la République. Cette légèreté à prendre des Togolais pour des idiots est un abaissement loyal de dernier cran qui expose la misère d’un règne gonflé de futilités. La conclusion solennelle du troisième mandat est à la fanfare d’une corvée de surcharge crapuleusement imposée aux Togolais comme un supplice du collier pour les remercier d’ « avoir accordé » un troisième mandat au « fils du Timonier » qui en use en toute malveillance, sans intelligence émotionnelle ni sensibilité humaine. La rare démence de justification d’une augmentation des produits pétroliers, pendant que le cours du brut s’effondre considérablement et que les pays voisins diminuent le prix à la consommation, et au pire des cas, optent pour la stabilité du prix à la vente, annonce l’esquisse du troisième mandat.
LAUREAMONT a vu juste dans Les chants de Maldoror lorsqu’il écrit : « On estime les grands desseins, lorsqu’on se sent capable des grands succès ». Quel succès sur la question sociale reconnaît-on à Faure GNASSINGBE en dix ans de pouvoir ? Où sont les propagandistes et les troubadours de tous crins qui reprenaient en chœur l’évasion d’annonce d’un mandat social ? Il est naturellement plus facile de faire ce qu’on est que d’imiter ce qu’on n’est pas.
Les déviances et les errances d’un règne en prouesses de délinquance s’enflent. Nous peuple nous devons payer les dividendes d’une conquête de jouissance du pouvoir des intouchables qui ont toujours des primes et des promotions à la prédation économique. Ils ont fait de nous leurs esclaves. La confiscation de la richesse nationale par des vautours, des hyènes, des charognards et une meute de rabatteurs impénitents sous les yeux d’un chef jouisseur bien tranquille d’une avidité du gain de la délinquance sème les germes d’une implosion sociale en ce troisième mandat.
Un pays se réinvente sur la base des valeurs. « Bébé GASS » en est dramatiquement séché et sa horde de courtisans ne vont pas bien longtemps continuer à amuser les Togolais en décrétant une lutte contre la corruption. La pédagogie par l’exemple est ce qui vaut le mieux. La politique est une suite de conséquences où l’acte isolé n’a aucune interférence sur le déroulement de l’histoire des Républiques. En refusant la transparence, la réparation démocratique, les réformes pour lesquelles, souverainement, le peuple togolais a pris l’engagement de construire un nouvel avenir, « Le fils du Timonier » est tombé pieds joints dans un piège où grondent les dettes politiques, sociales et les graves secousses sismiques de la prédation, de l’endettement pour une consumation dramatique de son règne.
Source : [28/07/2015] Didier Amah Dossavi, L’Alternative N°443
Monday, July 27, 2015
Le cartable connecté est made in Togo
Après le système de communication sans
fil PWCS (Polyvalent Wireless Communication Systems), le Togolais Victor
Kossikouma Agbégnénou, vient d’inventer un « cartable connecté ». Ce
nouveau projet qui se présente comme une invention adaptée au marché
africain, vise spécialement la promotion de l’éducation en Afrique.
Le cartable connecté n’utilise pas de fibre optique et est ” basé sur le système breveté PWCS, une technologie polyvalente sans fil qui transmet données, images et voix à haut débit de données, sans recourir au moindre câblage de réseau, mais utilisant un système satellitaire“.
Cette innovation technologique est rechargeable à l’énergie solaire et n’est pas trop cher pour les Africains. ” Le coût de ce système de télécommunication serait très satisfaisant car, n’utilisant pas de fibre optique, trop chère en Afrique “, indiqué Victor Kossikouma Agbégnénou, à propos de son invention.
Le cartable connecté n’utilise pas de fibre optique et est ” basé sur le système breveté PWCS, une technologie polyvalente sans fil qui transmet données, images et voix à haut débit de données, sans recourir au moindre câblage de réseau, mais utilisant un système satellitaire“.
Cette innovation technologique est rechargeable à l’énergie solaire et n’est pas trop cher pour les Africains. ” Le coût de ce système de télécommunication serait très satisfaisant car, n’utilisant pas de fibre optique, trop chère en Afrique “, indiqué Victor Kossikouma Agbégnénou, à propos de son invention.
Gouvernance au Togo et fuite des cerveaux: "Lyon absorbe plus de 200 médecins togolais", selon Nathaniel Olympio
Invité de nos confrères de Nana fm ce
lundi matin pour débattre de la gouvernance au Togo, le Directeur de
cabinet du président national du Parti des Togolais, Nathaniel Olympio
est revenu entre autres sur le cas des médecins. Ce dernier dit avoir
été surpris de constater il y a peu qu’il existe plus de 200 médecins
togolais qui exercent dans la seule ville de Lyon en France. Au travers
de son développement, cette donne aurait pu changer si la gouvernance
est ce que cela doit être au pays de Faure Gnassingbé.
Généralisant cette situation sur ceux de tous les Togolais de la diaspora, M. Olympio, juge qu’il s’avère indispensable que nous donnions à ces compétences togolaises éparpillées à travers l’occident « le droit de participer à la chose publique ».
Il est bien d’accord pour l’incitation des Togolais de la diaspora à rentrer au pays comme c’est claironné actuellement par les autorités du pays, mais il réclame des conditions qui leurs permettent de mettre leur expertise à la disposition du peuple togolais.
Se fondant sur des données des partenaires internationaux du Togo, il a fait ressortir que les Togolais vivent mal puisqu’ils ne sont pas bien gouvernés.
«Lorsque notre pays déclare à la face du monde que nous ne sommes pas prêts pour l’alternance, on ne peut pas dire que nous sommes sur la bonne voie de la bonne gouvernance», a-t-il aussi ajouté. Il fait ainsi un lien entre la grandiose apport dont peut être porteur l’alternance politique à la tête du pays et les conditions de vie difficiles actuelles des Togolais.
Pacôme S., Lomé (T228)
Généralisant cette situation sur ceux de tous les Togolais de la diaspora, M. Olympio, juge qu’il s’avère indispensable que nous donnions à ces compétences togolaises éparpillées à travers l’occident « le droit de participer à la chose publique ».
Il est bien d’accord pour l’incitation des Togolais de la diaspora à rentrer au pays comme c’est claironné actuellement par les autorités du pays, mais il réclame des conditions qui leurs permettent de mettre leur expertise à la disposition du peuple togolais.
Se fondant sur des données des partenaires internationaux du Togo, il a fait ressortir que les Togolais vivent mal puisqu’ils ne sont pas bien gouvernés.
«Lorsque notre pays déclare à la face du monde que nous ne sommes pas prêts pour l’alternance, on ne peut pas dire que nous sommes sur la bonne voie de la bonne gouvernance», a-t-il aussi ajouté. Il fait ainsi un lien entre la grandiose apport dont peut être porteur l’alternance politique à la tête du pays et les conditions de vie difficiles actuelles des Togolais.
Pacôme S., Lomé (T228)
Sunday, July 26, 2015
TOGO :: Le Synasotrat brandit tout un chapelet de revendications
Union fait la force, dit-on souvent. Les
travailleurs du secteur des transports de la Société Sotral l’ont
compris et disposent depuis le 20 avril dernier d’un syndicat. Il s’agit
du Syndicat national autonome des sociétés de transports publics du
Togo (SYNASOTRAT). Ce vendredi 24 juillet, les premiers responsables de
ce jeune syndicat étaient face à la presse au siège de la Confédération
Syndicale des travailleurs du Togo (CSTT) à Lomé. Objectif, porter à la
connaissance des hommes de médias, la naissance de leur syndicat mais
aussi, leur présenter leur plateforme revendicative qui s’articule
autour de huit (8) points.
La société Sotral est une société parapublique qui a à charge le transport urbain. Une alternative développée par le pouvoir en place pour raccourcir le calvaire des Togolais. Déjà à 4 heures du matin, les bus de Sotral commencent par circuler sur les artères de Lomé et ses environs. Plusieurs quartiers de Lomé sont donc desservis entre autres, Djidjolé, Agoé, Togblékopé, Baguida, etc… Mais depuis quelques temps, ce secteur fait face à des problèmes allant de la mauvaise condition de travail à la mauvaise gestion de la boite par l’administration. C’est donc pour s’exprimer d’une même voix devant l’employeur que les employés de la société se sont réunis au sein de la Synasotrat.
Les employés de la Sotral s’indignent aujourd’hui de la façon cacophonique dont la Société Sotral est gérée par l’administration. Des intimidations aux punitions fantaisistes en passant par la non-exécution de la mission d’expertise exhibée par le directeur à sa prise de fonction.. les employés ne comptent plus laisser pourrir la situation. D’où la création de leur syndicat qui vient de soumettre aux autorités compétentes de gestion de la société notamment l’administration, les actionnaires et l’Etat togolais une plateforme de revendication.
Pour l’Etat et les actionnaires, une augmentation de la subvention de l’Etat afin de combler le déficit par passager, une augmentation du capital de la Sotral pour lui permettre une autonomie financière et davantage d’investissement, une exonération des taxes sur l’achat du carburant et des pièces de rechanges des entreprises de transport public du Togo en général et de la Sotral en particulier.
A l’endroit de l’administration, l’ouverture officielle d’une enquête pour démanteler le réseau de trafic de carburant qui s’est organisé en 2014 au sein de la société. Sur ce sujet, les responsables de la Synasotrat exigent que le présumé auteur identifié à l’issue de l’enquête préliminaire soit traduit en justice.
«Les premières enquêtes ont permis de révéler que celui qui est au cœur de ce trafic se révélait être le beau-frère du directeur général et depuis cette affaire est classée. Nous voulons que le processus aille jusqu’au bout », a indiqué le porte-parole de la Synasotrat, Norbert Akakpo.
Aussi dans les revendications, on peut noter, la demande d’un audit financier sur la gestion de la Sotral, la mise en place d’un comité pour la rédaction d’une convention collective sectorielle propre aux entreprises du transport public du Togo en tenant compte des réalités de ce secteur d’activité, l’organisation dans un bref délai de l’élection des délégués du personnel et enfin le recrutement d’un personnel qui se chargera des ressources humaines. Tout un chapelet de revendications qui n’augure pas un avenir certain pour cette société.
Pour l’heure, le syndicat compte accorder à l’administration un délai moratoire pour rentrer en discussion. Mais une fois dépassés, les employés comptent passer au plan B qui n’est autre que la grève. Il est même raconté que la création de la Synasotrat n’a pas été bien accueillie par la direction de Sotral. Elle a procédé à des punitions fantaisistes allant du lavage des sanitaires au gardiennage.
T228
La société Sotral est une société parapublique qui a à charge le transport urbain. Une alternative développée par le pouvoir en place pour raccourcir le calvaire des Togolais. Déjà à 4 heures du matin, les bus de Sotral commencent par circuler sur les artères de Lomé et ses environs. Plusieurs quartiers de Lomé sont donc desservis entre autres, Djidjolé, Agoé, Togblékopé, Baguida, etc… Mais depuis quelques temps, ce secteur fait face à des problèmes allant de la mauvaise condition de travail à la mauvaise gestion de la boite par l’administration. C’est donc pour s’exprimer d’une même voix devant l’employeur que les employés de la société se sont réunis au sein de la Synasotrat.
Les employés de la Sotral s’indignent aujourd’hui de la façon cacophonique dont la Société Sotral est gérée par l’administration. Des intimidations aux punitions fantaisistes en passant par la non-exécution de la mission d’expertise exhibée par le directeur à sa prise de fonction.. les employés ne comptent plus laisser pourrir la situation. D’où la création de leur syndicat qui vient de soumettre aux autorités compétentes de gestion de la société notamment l’administration, les actionnaires et l’Etat togolais une plateforme de revendication.
Pour l’Etat et les actionnaires, une augmentation de la subvention de l’Etat afin de combler le déficit par passager, une augmentation du capital de la Sotral pour lui permettre une autonomie financière et davantage d’investissement, une exonération des taxes sur l’achat du carburant et des pièces de rechanges des entreprises de transport public du Togo en général et de la Sotral en particulier.
A l’endroit de l’administration, l’ouverture officielle d’une enquête pour démanteler le réseau de trafic de carburant qui s’est organisé en 2014 au sein de la société. Sur ce sujet, les responsables de la Synasotrat exigent que le présumé auteur identifié à l’issue de l’enquête préliminaire soit traduit en justice.
«Les premières enquêtes ont permis de révéler que celui qui est au cœur de ce trafic se révélait être le beau-frère du directeur général et depuis cette affaire est classée. Nous voulons que le processus aille jusqu’au bout », a indiqué le porte-parole de la Synasotrat, Norbert Akakpo.
Aussi dans les revendications, on peut noter, la demande d’un audit financier sur la gestion de la Sotral, la mise en place d’un comité pour la rédaction d’une convention collective sectorielle propre aux entreprises du transport public du Togo en tenant compte des réalités de ce secteur d’activité, l’organisation dans un bref délai de l’élection des délégués du personnel et enfin le recrutement d’un personnel qui se chargera des ressources humaines. Tout un chapelet de revendications qui n’augure pas un avenir certain pour cette société.
Pour l’heure, le syndicat compte accorder à l’administration un délai moratoire pour rentrer en discussion. Mais une fois dépassés, les employés comptent passer au plan B qui n’est autre que la grève. Il est même raconté que la création de la Synasotrat n’a pas été bien accueillie par la direction de Sotral. Elle a procédé à des punitions fantaisistes allant du lavage des sanitaires au gardiennage.
T228
TOGO : : Les Togolais désireux d’accomplir le Hajj peuvent s’adresser aux agences de voyage
Après le jeûne du mois béni de Ramadan, la Commission nationale du Hajj (Cnh) a officiellement lancé l’édition 2015 du pèlerinage à la Mecque, le mercredi 22 juillet 2015 à Lomé. La rencontre a réuni les membres des ministères de la Sécurité et de la Protection civile, de l’administration territoriale, des Affaires étrangères, les responsables de l’Union Musulmane du Togo et les responsables des agences de voyage pur le Hajj au Togo.
Les 32 Agences de voyages doivent maintenant accélérer les inscriptions qui s’arrêteront le 15 août prochain afin de faire voyager les pèlerins togolais dans les meilleures conditions. Près de mille sept cent (1700) places sont à pourvoir par les togolais.
Pour accomplir le Hajj cette année, le pèlerin togolais doit débourser une somme de deux millions cent cinquante mille (2.150.000) F CFA. Cette somme couvre notamment les frais du billet d’avion, les prestations de l’agence de voyage, la restauration, les frais de séjour, les frais d’organisation. Le Prix du Hajj a connu une hausse par rapport aux années précédentes.
Cette augmentation s’explique par la montée du dollar, a expliqué El Hadj Ayidjo AYEVA, Président de l’ENAVOTH (Ensemble des agences de voyage du Togo pour le Hajj).
Le Ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, PAYADOWA Boukpessi a rassuré que toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement du Hajj 2015.
Le Hajj (pèlerinage à la Mecque) est le cinquième des cinq piliers de l’islam. Le pèlerinage se fait à la Ka’aba (ou « Maison de Dieu ») située dans la ville sacrée de la Mecque, en Arabie Saoudite. Le pèlerinage est considéré comme un acte particulièrement méritoire, un moment de dévotion et de spiritualité particulièrement intense, un moment pour faire pénitence et demander pardon. Le pèlerinage à la Mecque est obligatoire pour tous les musulmans qui en ont les capacités physique et financière, au moins une fois dans leur vie. Le pèlerinage débute quelques mois après la fin du Ramadan, le 8ème jour du dernier mois du calendrier islamique, le mois de Dhoul-Hijjah, et prend fin le 13ème jour.
Hélène Doubidji
Togo top news
Friday, July 24, 2015
La situation de l'endettement du Togo: la dette augmente chaque jour de 30 millions FCFA
KOUMOU Nettey Dodji, Président de l'Association Veille
Economique, présente les élements d'un rapport du FMI sur l'évolution de
l'endettement du Togo
Togovisions
Togovisions
TOGO :: Education/Les problèmes de surcharge dans les classes à solutionner
Lentement mais sûrement l’année
académique 2014-2015 tire à sa fin, sans les divergences de vue entre le
corps enseignant et le gouvernement qui ont eu lieu en milieu d’année.
Mais le problème sur le tapis pour ce qui est de cette année scolaire et
qui pouvait revenir l’année prochaine, c’est celui du nombre
pléthorique des élèves dans les salles de classe.
Les écoles publiques sont les plus exposées au phénomène de surcharge des classes. Un tour dans certaines écoles primaires publiques, collèges d’enseignement et lycées vous permettra d’avoir une idée sur ce que nous disons. Des salles de classe pour 50 élèves qui contiennent aujourd’hui plus de 80 voire 100 élèves. L’Etat a-t-il vraiment pris la mesure de la chose ? Et si c’est le cas, qu’est-ce qui est en train de se faire pour résoudre ce phénomène ?
Les années passent, le nombre des élèves augmentent, mais rien n’est fait de la part des pouvoirs publics pour trouver autre alternative. Comme on le dit souvent, « tant vaut l’école tant vaut la nation », donc l’Etat doit aujourd’hui tout mettre en œuvre pour mettre le secteur de l’éducation à l’abri du phénomène du nombre pléthorique des élèves dans les salles de classe.
Et que dire de la qualité de l’enseignement ?
A ce 21ème siècle, l’éducation doit être un moteur de développement. Il faudra des têtes bien pleines et non des têtes bien faites. L’enseignement que doit suivre les élèves et les enfants togolais doit être un enseignement de bonne qualité afin de pouvoir faire face aux exigences du marché de l’emploi. Tout cela ne pourrait être possible si les conditions d’études de ces derniers ne sont pas améliorées. Comment peut-on dispenser les cours dans des salles de classe où le professeur n’a pour espace que son bureau et un petit couloir entre la porte d’entrée, son bureau et le tableau ?
On sait que l’aspiration de tous est que, ces élèves une fois sortis des écoles, puissent remplacer valablement leurs parents et autres aînés et donc assurer l’avenir du pays. Cela ne pourrait être une réalité s’ils n’ont pas reçu une bonne éducation. Le marché de l’emploi est aujourd’hui très exigeant et il faut que l’éducation s’y adapte aussi.
En tout cas, les nouveaux ministres en charge de l’éducation, se doivent de saisir cette période des vacances pour mettre le secteur dans des conditions espérées. Les Etats généraux de l’Education annoncés devaient être organisés dans un bref délai. Ce qui pourrait permettre aux acteurs du secteur de crever l’abcès et redonner un nouveau visage plus reluisant au secteur de l’éducation. Le numéro un togolais, Faure Gnassingbé, doit prendre le problème à cœur. Et on peut espérer que lorsqu’il parle d’un 3ème mandat social, il a réservé un bonne place pour le secteur de l’éducation.
T228
Les écoles publiques sont les plus exposées au phénomène de surcharge des classes. Un tour dans certaines écoles primaires publiques, collèges d’enseignement et lycées vous permettra d’avoir une idée sur ce que nous disons. Des salles de classe pour 50 élèves qui contiennent aujourd’hui plus de 80 voire 100 élèves. L’Etat a-t-il vraiment pris la mesure de la chose ? Et si c’est le cas, qu’est-ce qui est en train de se faire pour résoudre ce phénomène ?
Les années passent, le nombre des élèves augmentent, mais rien n’est fait de la part des pouvoirs publics pour trouver autre alternative. Comme on le dit souvent, « tant vaut l’école tant vaut la nation », donc l’Etat doit aujourd’hui tout mettre en œuvre pour mettre le secteur de l’éducation à l’abri du phénomène du nombre pléthorique des élèves dans les salles de classe.
Et que dire de la qualité de l’enseignement ?
A ce 21ème siècle, l’éducation doit être un moteur de développement. Il faudra des têtes bien pleines et non des têtes bien faites. L’enseignement que doit suivre les élèves et les enfants togolais doit être un enseignement de bonne qualité afin de pouvoir faire face aux exigences du marché de l’emploi. Tout cela ne pourrait être possible si les conditions d’études de ces derniers ne sont pas améliorées. Comment peut-on dispenser les cours dans des salles de classe où le professeur n’a pour espace que son bureau et un petit couloir entre la porte d’entrée, son bureau et le tableau ?
On sait que l’aspiration de tous est que, ces élèves une fois sortis des écoles, puissent remplacer valablement leurs parents et autres aînés et donc assurer l’avenir du pays. Cela ne pourrait être une réalité s’ils n’ont pas reçu une bonne éducation. Le marché de l’emploi est aujourd’hui très exigeant et il faut que l’éducation s’y adapte aussi.
En tout cas, les nouveaux ministres en charge de l’éducation, se doivent de saisir cette période des vacances pour mettre le secteur dans des conditions espérées. Les Etats généraux de l’Education annoncés devaient être organisés dans un bref délai. Ce qui pourrait permettre aux acteurs du secteur de crever l’abcès et redonner un nouveau visage plus reluisant au secteur de l’éducation. Le numéro un togolais, Faure Gnassingbé, doit prendre le problème à cœur. Et on peut espérer que lorsqu’il parle d’un 3ème mandat social, il a réservé un bonne place pour le secteur de l’éducation.
T228
TOGO : Togo/ Justice sociale : Tchakelé Alaza entre à la SNPT avec deux bras et en sort avec un amputé
Les conditions de travail dans les
industries extractives du Togo sont non seulement déplorable mais aussi,
source de drame et d’invalidité à vie.
L’agent de la Snpt, Tchakelé Alasa est l’une des victimes de cette situation. Entré à la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) en validité, il en est sorti, handicapé d’un bras. Actuellement son credo, c’est plus de justice sociale à son égard.
L’agent se souvient encore cette journée du 15 septembre 2014 où dans les conditions difficiles et sous-pression, il a eu l’accident qui est à l’origine de l’amputation de son bras. « Je suis technicien, mécanicien, transporteur à la SNPT. Quand il pleut, on arrête le travail et ce jour là, la pluie a cessé mais il y avait la rosée, on n’a pas donc voulu démarré. Mais les chefs ont exigé qu’on démarre», relate Tchakelé Alaza.
D’habitude a-t-il poursuivi, quand il y a une panne, on arrête le convoyeur mais les chefs ont également refusé, parce disent-il la production chute. Ce jour là, il y avait une panne et celui qui était au chargement m’a demandé de venir voir la panne, ce que j’ai fait. Je lui ai dit que je ne pouvais pas la régler dans ces conditions mais il a insisté. Alors j’ai voulu régler la panne dans ces conditions là et l’accident est survenu », a-t-il indiqué.
Concernant sa prise en charge après cet accident, il n’est pas satisfait. « On m’a pris en charge mais ce n’est pas ça, c’est selon leurs calculs. La prise en charge ne me permet pas de faire grand chose. Je n’arrive pas à survivre avec ma famille», a déclaré Tchakelé Alaza.
Le Secrétaire national du Syndicats des mines du Togo, Poro Egbohou plaide pour plus de justice à l’ égard de Tchakelé Alaza. Il estime que l’indemnité payé n’est pas suffisant. « Il y a des dispositions prévues en entreprise, ce sont ces dispositions qui ont été respectées mais au-delà, il faut une indemnité pour invalidité à vie pour avoir perdu un membre », a affirmé Poro Egbohou.
A la Snpt, 1511 travailleurs recrutés directement ont un contact de travail en bonne et due forme. Les autres notamment 400 employés par les tacherons sont en situation de précarité totale. Le salaire minimum n’est pas respecté et les 400 employés occasionnels ne sont pas déclarés à la caisse nationale de sécurité sociale. « Il est temps de ne plus attendre de compter des morts avant d’agir pour le travail décent sur les lieux de travail notamment dans les mines de la Snpt, Wacem et Fortia », est le cri de cœur des syndicats du secteur.
Germain Doubidji
Togo top news
L’agent de la Snpt, Tchakelé Alasa est l’une des victimes de cette situation. Entré à la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) en validité, il en est sorti, handicapé d’un bras. Actuellement son credo, c’est plus de justice sociale à son égard.
L’agent se souvient encore cette journée du 15 septembre 2014 où dans les conditions difficiles et sous-pression, il a eu l’accident qui est à l’origine de l’amputation de son bras. « Je suis technicien, mécanicien, transporteur à la SNPT. Quand il pleut, on arrête le travail et ce jour là, la pluie a cessé mais il y avait la rosée, on n’a pas donc voulu démarré. Mais les chefs ont exigé qu’on démarre», relate Tchakelé Alaza.
D’habitude a-t-il poursuivi, quand il y a une panne, on arrête le convoyeur mais les chefs ont également refusé, parce disent-il la production chute. Ce jour là, il y avait une panne et celui qui était au chargement m’a demandé de venir voir la panne, ce que j’ai fait. Je lui ai dit que je ne pouvais pas la régler dans ces conditions mais il a insisté. Alors j’ai voulu régler la panne dans ces conditions là et l’accident est survenu », a-t-il indiqué.
Concernant sa prise en charge après cet accident, il n’est pas satisfait. « On m’a pris en charge mais ce n’est pas ça, c’est selon leurs calculs. La prise en charge ne me permet pas de faire grand chose. Je n’arrive pas à survivre avec ma famille», a déclaré Tchakelé Alaza.
Le Secrétaire national du Syndicats des mines du Togo, Poro Egbohou plaide pour plus de justice à l’ égard de Tchakelé Alaza. Il estime que l’indemnité payé n’est pas suffisant. « Il y a des dispositions prévues en entreprise, ce sont ces dispositions qui ont été respectées mais au-delà, il faut une indemnité pour invalidité à vie pour avoir perdu un membre », a affirmé Poro Egbohou.
A la Snpt, 1511 travailleurs recrutés directement ont un contact de travail en bonne et due forme. Les autres notamment 400 employés par les tacherons sont en situation de précarité totale. Le salaire minimum n’est pas respecté et les 400 employés occasionnels ne sont pas déclarés à la caisse nationale de sécurité sociale. « Il est temps de ne plus attendre de compter des morts avant d’agir pour le travail décent sur les lieux de travail notamment dans les mines de la Snpt, Wacem et Fortia », est le cri de cœur des syndicats du secteur.
Germain Doubidji
Togo top news
Thursday, July 23, 2015
GOUVERNEMENT : Komi Sélom Klassou veut intensifier le dynamisme de la diplomatie togolaise et poursuivre le renforcement de la sécurité des Togolais
Les derniers événements liés
à la sécurité dans la sous région ouest africaine en proie aux menaces
tous ordres confirment le gouvernement dans sa politique de sécurité
pour éviter aux togolais, les affres du terrorisme international. Après
la mise en œuvre de la refondation des Forces Armées Togolaises, le
Président de la République vient de renforcer ce dispositif sécuritaire
par une meilleure réorganisation de la Police nationale.
Dans un monde en proie aux trafics en tous genres, aux crimes organisés et à la montée du terrorisme, la paix, la sécurité et la stabilité restent plus que jamais des biens précieux pour les nations disait Komi Sélom Klassou lors de la présentation de sa politique générale. Le premier Ministre a même ajouté qu’elles sont même devenues des critères de choix et des avantages comparatifs décisifs dans l’environnement compétitif de la mondialisation.
Le nouveau Gouvernement entend capitaliser sur les acquis de la réforme de notre système de défense et sécurité engagée par le Président de la République pour mieux positionner le Togo sur la scène diplomatique et économique sous-régionale et internationale. Komi Sélom Klassou a indiqué que les changements positifs qui ont été opérés grâce à cette réforme doivent être sans cesse consolidés pour permettre à notre pays de renouer avec sa vocation antérieure de grand carrefour sous-régional et international.
Dans cet esperit, le Premier Ministre a laissé entendre que le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine que le Togo accueille en novembre 2015 sera un test grandeur nature de la capacité du pays à se repositionner sur le marché de l’organisation des grandes rencontres internationales qui a été, par le passé, l’un des socles du rayonnement du pays. Le Gouvernement mobilisera toute son énergie pour réussir ce test déterminant pour ouvrir davantage notre pays sur le monde.
” Au-delà du caractère ponctuel de cet évènement continental, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre dans la mise en œuvre du concept de diplomatie du développement” a dit Sélom Komi Klassou.
Une diplomatie dynamiqueDans un monde en proie aux trafics en tous genres, aux crimes organisés et à la montée du terrorisme, la paix, la sécurité et la stabilité restent plus que jamais des biens précieux pour les nations disait Komi Sélom Klassou lors de la présentation de sa politique générale. Le premier Ministre a même ajouté qu’elles sont même devenues des critères de choix et des avantages comparatifs décisifs dans l’environnement compétitif de la mondialisation.
Le nouveau Gouvernement entend capitaliser sur les acquis de la réforme de notre système de défense et sécurité engagée par le Président de la République pour mieux positionner le Togo sur la scène diplomatique et économique sous-régionale et internationale. Komi Sélom Klassou a indiqué que les changements positifs qui ont été opérés grâce à cette réforme doivent être sans cesse consolidés pour permettre à notre pays de renouer avec sa vocation antérieure de grand carrefour sous-régional et international.
Dans cet esperit, le Premier Ministre a laissé entendre que le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine que le Togo accueille en novembre 2015 sera un test grandeur nature de la capacité du pays à se repositionner sur le marché de l’organisation des grandes rencontres internationales qui a été, par le passé, l’un des socles du rayonnement du pays. Le Gouvernement mobilisera toute son énergie pour réussir ce test déterminant pour ouvrir davantage notre pays sur le monde.
” Au-delà du caractère ponctuel de cet évènement continental, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre dans la mise en œuvre du concept de diplomatie du développement” a dit Sélom Komi Klassou.
Mis au ban de la communauté internationale dans les années 90, le Togo a renoué peu à peu ses relations privilégiées avec ses partenaires dans les années 2000. ” Ces dernières années, notre pays a ouvert de nouveaux horizons ; il a tissé des relations diplomatiques avec des pays émergents, parfois dans des contrées lointaines” constate avec une certaine fièrté le Premier Ministre.
Pour Komi Sélom Klassou, Cette offensive diplomatique doit aujourd’hui franchir un nouveau cap, en tablant sur le climat de paix et de sécurité dont jouit le pays pour attirer davantage le secteur privé et les hommes d’affaires sur cette terre hospitalière qu’est le Togo. Mettre à profit le climat de paix et de stabilité retrouvé pour améliorer le positionnement du Togo dans les échanges internationaux, tel doit être désormais le leitmotiv du Togo a indiqué le Premier Ministre, ajoutant que le succès de la diplomatie économique se mesurera aussi à l’aune des investissements directs étrangers que le pays aura réussi à attirer. ” La diplomatie économique a aussi un rôle stratégique à jouer pour la réussite de la vision du Chef de l’Etat, y compris par la prise en charge des enjeux sécuritaires dans la sous-région. Cette diplomatie économique s’attachera également, à la promotion et la protection des Togolais de l’Extérieur, un autre axe prioritaire de notre politique étrangère, en rapport avec la vision du Président de la République, de faire de la Diaspora togolaise, un véritable levier du développement économique et social du pays”, a -t-il dit.
Komi Sélom Klassou a fait savoir que la consolidation de la sécurité, la paix et la stabilité dont jouit le Togo est aussi le meilleur moyen d’établir solidement la réputation de plateforme bancaire et commerciale de premier choix dont jouit Lomé, la capitale. ” Nous ferons en sorte que les grands groupes bancaires, d’assurance et d’investissement puissent continuer à élire domicile dans notre pays en le considérant comme un havre de paix qui protège durablement leurs capitaux et leurs activités” a-t-il assuré.
Les efforts visant à capitaliser sur la paix, la stabilité et la sécurité retrouvées pour mieux positionner le Togo, ne pourront atteindre pleinement les résultats poursuivis que s’ils s’inscrivent dans la dynamique sous-régionale et internationale portée par les mêmes objectifs. C’est pourquoi les contingents togolais continueront à prendre une part active au maintien de la paix et de la sécurité partout où ils sont appelés. Le Togo continuera à prendre toute sa part du lourd fardeau que la lutte contre le terrorisme fait peser sur la communauté internationale”, a dit le Premier Ministre.
Koudjoukabalo
TOGO : : Les problèmes de surcharge dans les classes à solutionner
Lentement
mais sûrement l’année académique 2014-2015 tire à sa fin, sans les
divergences de vue entre le corps enseignant et le gouvernement qui ont
eu lieu en milieu d’année. Mais le problème sur le tapis pour ce qui est
de cette année scolaire et qui pouvait revenir l’année prochaine, c’est
celui du nombre pléthorique des élèves dans les salles de classe. Les
écoles publiques sont les plus exposées au phénomène de surcharge des
classes. Un tour dans certaines écoles primaires publiques, collèges
d’enseignement et lycées vous permettra d’avoir une idée sur ce que nous
disons. Des salles de classe pour 50 élèves qui contiennent aujourd’hui
plus de 80 voire 100 élèves. L’Etat a-t-il vraiment pris la mesure de
la chose ? Et si c’est le cas, qu’est-ce qui est en train de se faire
pour résoudre ce phénomène ?
Les années passent, le nombre des élèves augmentent, mais rien n’est fait de la part des pouvoirs publics pour trouver autre alternative. Comme on le dit souvent, « tant vaut l’école tant vaut la nation », donc l’Etat doit aujourd’hui tout mettre en œuvre pour mettre le secteur de l’éducation à l’abri du phénomène du nombre pléthorique des élèves dans les salles de classe.
Et que dire de la qualité de l’enseignement ?
A ce 21ème siècle, l’éducation doit être un moteur de développement. Il faudra des têtes bien pleines et non des têtes bien faites. L’enseignement que doit suivre les élèves et les enfants togolais doit être un enseignement de bonne qualité afin de pouvoir faire face aux exigences du marché de l’emploi. Tout cela ne pourrait être possible si les conditions d’études de ces derniers ne sont pas améliorées. Comment peut-on dispenser les cours dans des salles de classe où le professeur n’a pour espace que son bureau et un petit couloir entre la porte d’entrée, son bureau et le tableau ?
On sait que l’aspiration de tous est que, ces élèves une fois sortis des écoles, puissent remplacer valablement leurs parents et autres aînés et donc assurer l’avenir du pays. Cela ne pourrait être une réalité s’ils n’ont pas reçu une bonne éducation. Le marché de l’emploi est aujourd’hui très exigeant et il faut que l’éducation s’y adapte aussi.
En tout cas, les nouveaux ministres en charge de l’éducation, se doivent de saisir cette période des vacances pour mettre le secteur dans des conditions espérées. Les Etats généraux de l’Education annoncés devaient être organisés dans un bref délai. Ce qui pourrait permettre aux acteurs du secteur de crever l’abcès et redonner un nouveau visage plus reluisant au secteur de l’éducation. Le numéro un togolais, Faure Gnassingbé, doit prendre le problème à cœur. Et on peut espérer que lorsqu’il parle d’un 3ème mandat social, il a réservé un bonne place pour le secteur de l’éducation.
T228
Les années passent, le nombre des élèves augmentent, mais rien n’est fait de la part des pouvoirs publics pour trouver autre alternative. Comme on le dit souvent, « tant vaut l’école tant vaut la nation », donc l’Etat doit aujourd’hui tout mettre en œuvre pour mettre le secteur de l’éducation à l’abri du phénomène du nombre pléthorique des élèves dans les salles de classe.
Et que dire de la qualité de l’enseignement ?
A ce 21ème siècle, l’éducation doit être un moteur de développement. Il faudra des têtes bien pleines et non des têtes bien faites. L’enseignement que doit suivre les élèves et les enfants togolais doit être un enseignement de bonne qualité afin de pouvoir faire face aux exigences du marché de l’emploi. Tout cela ne pourrait être possible si les conditions d’études de ces derniers ne sont pas améliorées. Comment peut-on dispenser les cours dans des salles de classe où le professeur n’a pour espace que son bureau et un petit couloir entre la porte d’entrée, son bureau et le tableau ?
On sait que l’aspiration de tous est que, ces élèves une fois sortis des écoles, puissent remplacer valablement leurs parents et autres aînés et donc assurer l’avenir du pays. Cela ne pourrait être une réalité s’ils n’ont pas reçu une bonne éducation. Le marché de l’emploi est aujourd’hui très exigeant et il faut que l’éducation s’y adapte aussi.
En tout cas, les nouveaux ministres en charge de l’éducation, se doivent de saisir cette période des vacances pour mettre le secteur dans des conditions espérées. Les Etats généraux de l’Education annoncés devaient être organisés dans un bref délai. Ce qui pourrait permettre aux acteurs du secteur de crever l’abcès et redonner un nouveau visage plus reluisant au secteur de l’éducation. Le numéro un togolais, Faure Gnassingbé, doit prendre le problème à cœur. Et on peut espérer que lorsqu’il parle d’un 3ème mandat social, il a réservé un bonne place pour le secteur de l’éducation.
T228
Fuite de la jeunesse vers l’Occident pour un « bon » travail CICCA lance un appel à une prise de conscience
Mardi
dernier, le Cercle d’initiative pour le challenge et le changement en
Afrique (CICCA) a organisé à l’intention des étudiants une
conférence-débat autour du thème, « Jeunesse, travail et argent ». Lors
de la rencontre, il était question de débattre avec les participants de
l’avenir de la problématique de l’emploi des jeunes.
En effet, il est constaté depuis quelques temps en Afrique et au Togo que la jeunesse en majorité sortie des écoles de formation cherche à se frayer un chemin pour trouver un travail rentable à l’occident. Face à l’ampleur du phénomène, CICCA a pris sur lui cette belle initiative pour sensibiliser cette jeunesse et les faire comprendre qu’ailleurs n’est mieux que chez soi.
Pour la deuxième vice-présidente de l’Université de Lomé, Mme Kafui Kpegba, les jeunes doivent aujourd’hui se démarquer des illusions selon lesquelles, c’est seulement en occident qu’on peut trouver un emploi bien rémunéré et rentable. Ils doivent plutôt, a-t-elle souligné, s’adonner à l’amour du travail bien fait. « Aujourd’hui la télévision, l’internet prend la place des formateurs que nous sommes, des parents que nous sommes, des conseillers considère que nous sommes. Donc ces genres d’initiatives, pour à amener les jeunes pour leur ramener à la raison, pour leur dire que l’éducation de base, l’éducation depuis la maison et l’éducation formelle qu’est l’enseignement, la formation est indispensable dans leur vie. Il faut que ces jeunes qui rêve par l’internet, la télévision et tout ce que nous avons aujourd’hui comme moyens de communication, redescendent sur terre et savent que c’est par le travail individuels et collectives, par des efforts et des sacrifices qu’ils vont arriver. Et dans nos pays quelque soit le développement, ou le niveau de progrès de nos Etats, on peut y trouver leur bonheurs. Au lieu de prendre des voies détournée, de se faire emballer par des faiseurs illusions pour aller dans les pays développés en suivant des mirages qui les accompagnent nulle part », a indiqué Mme Kpegba.
Me Sylvain Koffi Attoh-Messan, président de CICCA, a, pour sa part, invité la jeunesse togolaise à une prise de conscience sur un certain nombre de principe et de valeur. « Il faut que la jeunesse togolaise sache que l’Afrique est un pôle de croissance qui aura besoins de ses enfants dans les vingt cinq années à venir », a-t-il indiqué.
La conférence a été animée par un panel de haut niveau constitué des professeurs d’université.
T228
En effet, il est constaté depuis quelques temps en Afrique et au Togo que la jeunesse en majorité sortie des écoles de formation cherche à se frayer un chemin pour trouver un travail rentable à l’occident. Face à l’ampleur du phénomène, CICCA a pris sur lui cette belle initiative pour sensibiliser cette jeunesse et les faire comprendre qu’ailleurs n’est mieux que chez soi.
Pour la deuxième vice-présidente de l’Université de Lomé, Mme Kafui Kpegba, les jeunes doivent aujourd’hui se démarquer des illusions selon lesquelles, c’est seulement en occident qu’on peut trouver un emploi bien rémunéré et rentable. Ils doivent plutôt, a-t-elle souligné, s’adonner à l’amour du travail bien fait. « Aujourd’hui la télévision, l’internet prend la place des formateurs que nous sommes, des parents que nous sommes, des conseillers considère que nous sommes. Donc ces genres d’initiatives, pour à amener les jeunes pour leur ramener à la raison, pour leur dire que l’éducation de base, l’éducation depuis la maison et l’éducation formelle qu’est l’enseignement, la formation est indispensable dans leur vie. Il faut que ces jeunes qui rêve par l’internet, la télévision et tout ce que nous avons aujourd’hui comme moyens de communication, redescendent sur terre et savent que c’est par le travail individuels et collectives, par des efforts et des sacrifices qu’ils vont arriver. Et dans nos pays quelque soit le développement, ou le niveau de progrès de nos Etats, on peut y trouver leur bonheurs. Au lieu de prendre des voies détournée, de se faire emballer par des faiseurs illusions pour aller dans les pays développés en suivant des mirages qui les accompagnent nulle part », a indiqué Mme Kpegba.
Me Sylvain Koffi Attoh-Messan, président de CICCA, a, pour sa part, invité la jeunesse togolaise à une prise de conscience sur un certain nombre de principe et de valeur. « Il faut que la jeunesse togolaise sache que l’Afrique est un pôle de croissance qui aura besoins de ses enfants dans les vingt cinq années à venir », a-t-il indiqué.
La conférence a été animée par un panel de haut niveau constitué des professeurs d’université.
T228
Rencontre de haut niveau entre les douanes du Burkina Faso, du Mali, duNiger et du Togo
Les premiers responsables des douanes du
Burkina-Faso, du Mali, du Niger et du Togo sont en réunion quadripartite
à l’Hôtel EDA OBA à Lomé, depuis le lundi 20 juillet 2015. Durant deux
jours, ils examineront et rechercheront les voies et moyens qui
permettront aux différentes administrations douanières de renforcer les
échanges d’informations afin de créer de meilleures conditions de suivi
des opérations de transit entre les quatre pays.
A l’ouverture des travaux, le Commissaire Général de l’OTR, Monsieur Henry GAPERI a émis le vœu que, de ces assises, sortent des résultats à la hauteur des attentes de chacune des administrations présentes et surtout des quatre Etats dont les budgets sont encore largement tributaires de la fiscalité. Présentant les objectifs de la rencontre, Monsieur Kodjo ADEDZE, Commissaire des Douanes et Droits Indirects de l’OTR, a indiqué, pour sa part, qu’il s’agira dans un premier temps de faire le diagnostic des pratiques actuelles de transit de marchandises entre les quatre pays et de proposer des solutions idoines pour un mieux vivre des transporteurs sur les corridors. Ces nouvelles mesures dans lesquelles doit s’inscrire la procédure de transit permettront de réduire le temps de passage aux frontières et de sécuriser les recettes des quatre Etats.
Pour Monsieur Issaka ASSOUMANE, Directeur Général des Douanes du Niger, les droits et taxes au cordon douanier étant assis sur la valeur des produits, il semble impératif de sécuriser le transit des marchandises à travers l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers pour mieux maîtriser les éléments de taxation des marchandises et lutter contre la fraude douanière.
A l’ouverture des travaux, le Commissaire Général de l’OTR, Monsieur Henry GAPERI a émis le vœu que, de ces assises, sortent des résultats à la hauteur des attentes de chacune des administrations présentes et surtout des quatre Etats dont les budgets sont encore largement tributaires de la fiscalité. Présentant les objectifs de la rencontre, Monsieur Kodjo ADEDZE, Commissaire des Douanes et Droits Indirects de l’OTR, a indiqué, pour sa part, qu’il s’agira dans un premier temps de faire le diagnostic des pratiques actuelles de transit de marchandises entre les quatre pays et de proposer des solutions idoines pour un mieux vivre des transporteurs sur les corridors. Ces nouvelles mesures dans lesquelles doit s’inscrire la procédure de transit permettront de réduire le temps de passage aux frontières et de sécuriser les recettes des quatre Etats.
Pour Monsieur Issaka ASSOUMANE, Directeur Général des Douanes du Niger, les droits et taxes au cordon douanier étant assis sur la valeur des produits, il semble impératif de sécuriser le transit des marchandises à travers l’interconnexion des systèmes informatiques douaniers pour mieux maîtriser les éléments de taxation des marchandises et lutter contre la fraude douanière.
TOGO :: La 2ème édition de la nuit du civisme et du patriotisme est lancée
Pour offrir au Togo une identité civique et patriotique, il sera organisé ce 1er
aout 2015 à Agora Senghor à Lomé, la nuit du civisme et du patriotisme
au Togo. Y sont conviés spécialement pour cette deuxième édition, le
Bénin et le Ghana.
La cérémonie de lancement officiel de
cet événement a eu lieu ce 22 juillet 2015 à Lomé en présence du
représentant du ministre de la communication M. Bocovi, a constaté un
reporter de l’Agence Afreepress.
A travers cette initiative, les
organisateurs veulent que le Togo devienne le « carrefour du
civisme ». « Carrefour parce que d’autres pays comme le Ghana et le
Bénin seront présents pour cette deuxième édition. Et aux prochaines
éditions, d’autres pays vont s’ajouter à l’effectif d’une manière que le
Togo soit reconnu sur le plan mondiale comme pays où il y a des valeurs
cardinales comme le civisme et le patriotisme », a indiqué Cyrille
Amétépé, promoteur du projet.
La nuit du civisme et du patriotisme est
une soirée de récompense des acteurs qui souffrent pour la promotion
des valeurs cardinales citoyennes et civiques au Togo. Le but est
d’encourager ces personnes à continuer le travail qu’ils abattent et
également à motiver les autres à emboîter ce pas.
Ce projet comporte trois (3) volets,
notamment celui de la récompense des acteurs, de la participation
citoyenne, c’est-à-dire la soumission de projets sociaux communs aux
acteurs de développement, aux partenaires et aux bonnes volontés et le
dernier volet c’est la sensibilisation des professionnels des médias
afin porter plus fort et haut la notion de tolérance, de la
réconciliation, du pardon, de l’unité, des actes civiques et de
patriotisme comme des armes qui vont porter le développement de ce pays.
Pour le représentant du ministre de la
communication, « l’événement vient à point nommé parce qu’il
contribuera sans doute au renforcement des valeurs civiques dans le
pays ». Cette cérémonie de lancement de la nuit du civisme a été couplée
de celle de la Synergie des Acteurs du Civisme pour le Développement
(SAC Développement).
Il faut noter que tous les citoyens
togolais sont conviés à œuvrer pour la citoyenneté et le patriotisme et à
participer massivement à cette soirée : l’entrée est libre et gratuite
et l’habillement correct est exigé.
Denise A.
Wednesday, July 22, 2015
TOGO :: L’hôtel du 2 février en bonne voie pour accueillir la conférence sur la sécurité maritim
Le Togo abrite du 2 au 7 novembre 2015
la conférence internationale de l’Union africaine (UA) sur la sécurité
maritime et le développement en Afrique. Les autorités togolaises ne
veulent rien laisser au hasard dans l’organisation de cette importante
rencontre à laquelle sont attendus 4.500 participants qui vont venir du
monde entier.
En rénovation depuis quelques mois,
l’hôtel du 2 février qui va abriter l’événement, a reçu ce lundi la
visite du premier ministre, Komi Sélom Klassou qui est allé s’enquérir
de l’état d’avancement des travaux.
A la fin de la visite, le chef du gouvernement s’est dit satisfait parce que les travaux sont « en bonne voie », a-t-il déclaré.
En ruine depuis un certain nombre
d’années, l’hôtel du 2 février qui faisait, par sa situation
géographique, son histoire, son image actuelle, l’importance qu’il
représente dans l’économie hôtelière du Togo, la fierté des Togolais, a
été repris par l’Etat togolais à l’issue d’un processus de
nationalisation bouclé en juillet 2014.
Telli K.
Afreepress
Les représentants de six pays d’Afrique s’activent pour une meilleure prise en charge des personnes handicapées à Lomé
Selon le Fonds spécial du Comité
international de la Croix rouge en faveur des handicapés (FSH/CICR),
les personnes les plus vulnérables n’ont souvent pas suffisamment accès
aux services sociaux et médicaux essentiels et aux interventions dont
l’efficacité a été prouvée, qui leur permettraient de mener des vies
indépendantes, productives et en bonne santé. Pour pouvoir résoudre ces
problèmes urgents et complexes, les professionnels du développement et
les décideurs doivent disposer de compétences en matière de leadership,
gestion et gouvernance.
Quarante-cinq (45) cadres supérieurs des
ministères de la Santé, de l’Action sociale et de l’Economie, de six
(6) pays francophones de l’Afrique, à savoir le Togo, le Niger,
Madagascar, le Burundi, le Tchad et le Congo bénéficient depuis le 20
juillet à Lomé d’une formation en vue de relever ce défi, a constaté
l’Agence de presse Afreepress.
2ème session d’une série de
formation commencée à Addis Abeba en Ethiopie et qui prendra fin le 24
juillet, elle est co-organisée par le FSH/CICR et le Management Sciences
of Health(MSH) en collaboration avec l’Agence internationale des
Etats-Unis pour le développement (USAID).
Cette formation s’inscrit dans le cadre
du Senior Leadership Programme régional pour l’Afrique francophone et a
pour objectif de renforcer les capacités en leadership, management et
gouvernance des participants.
«Le gouvernement togolais se réjouit de
ce que l’objectif de ce programme LMG s’accorde avec ceux de sa
stratégie, notamment renforcer les compétences en leadership, management
et gouvernance des cadres supérieurs à travers un projet d’application
qui sert à promouvoir et à soutenir la mise en œuvre des éléments de
la Convention des Nations Unies relative aux Droits des personnes
handicapées (CDPH) dans leurs communautés, leurs régions et leurs pays»,
a martelé Edorh Hokaméto, directeur de planification au ministère
togolais de la Santé et de la protection sociale.
Selon lui, l’Etat togolais soutient
cette initiative positive qui vise à aider à la résolution des
questions liées au handicap et à la réadaptation physique à l’aide de
stratégies fondées sur des données probantes, d’une gestion efficace et
d’une gouvernance responsable et qui apporte une aide considérable aux
populations les plus vulnérables.
«Le Togo a signé la Convention relative aux droits des personnes handicapées le 23 septembre 2008 et l’a ratifié le 1er
mars 2011. Depuis décembre 2005, le Togo a mis en place, une stratégie
nationale d’actions spécifiques dans le secteur de la réadaptation qui
est la politique nationale de réadaptation. Ceci prouve l’importance que
l’Etat togolais accorde au secteur du handicap», a-t-il souligné.
La Fédération togolaise des associations
de personnes handicapées (FETAPH) pour sa part, s’est réjouie de
l’organisation de cette deuxième session du Programme Senior Leadership
au Togo.
«La personne handicapée est vue dans
notre société comme un homme extraordinaire, mieux une malédiction. La
conséquence de cette perception négative est la stigmatisation, la
discrimination et le rejet dont sont victimes les personnes
handicapées», a déploré Analene Gbapéba, le représentant de cette
fédération à la cérémonie.
Une troisième session de cette formation aura lieu dans un autre pays francophone de l’Afrique.
Mathurin A.
Afreepress
Tuesday, July 21, 2015
TOGO:: Le Togo lance un projet de développpement forestier
Le Togo a lancé lundi un projet de
reforestation intitulé "Appui à la formulation et à la mise en œuvre du
Programme National de Reboisement au Togo (PNR)".
Financé à hauteur de 316.000 dollars (environ 158 millions de FCFA) par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), ce projet est conjointement élaboré par l'institution onusienne et le ministère togolais de l'Environnement et des Ressources Forestières pour la période 2015-2017.
Il vise le renforcement du cadre de planification des activités de reboisement au Togo, à travers des études approfondies sur les contraintes et opportunités liées au développement du reboisement au plan national.
Sa finalité est aussi de parvenir à la formulation du Programme National de Reboisement (PNR) qui sera diffusé à travers le pays et présenté aux partenaires financiers du secteur forestier.
Les différentes études prévues dans le cadre de ce projet permettront de mieux comprendre et d'améliorer le cadre juridique et institutionnel du reboisement et de gestion des plantations ainsi qu'une maîtrise des aspects techniques liés à la sylviculture des essences à planter selon les zones agro-écologiques et les types de sol au Togo.
Il est à signaler que pour soutenir la filière dans son effort potentiel de main d'œuvre locale et de contribution à l'économie nationale, le gouvernement s'est donné pour pari de porter le taux de couverture forestière de 6,8%, il y a cinq ans, à 20% d'ici 2020.
Financé à hauteur de 316.000 dollars (environ 158 millions de FCFA) par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), ce projet est conjointement élaboré par l'institution onusienne et le ministère togolais de l'Environnement et des Ressources Forestières pour la période 2015-2017.
Il vise le renforcement du cadre de planification des activités de reboisement au Togo, à travers des études approfondies sur les contraintes et opportunités liées au développement du reboisement au plan national.
Sa finalité est aussi de parvenir à la formulation du Programme National de Reboisement (PNR) qui sera diffusé à travers le pays et présenté aux partenaires financiers du secteur forestier.
Les différentes études prévues dans le cadre de ce projet permettront de mieux comprendre et d'améliorer le cadre juridique et institutionnel du reboisement et de gestion des plantations ainsi qu'une maîtrise des aspects techniques liés à la sylviculture des essences à planter selon les zones agro-écologiques et les types de sol au Togo.
Il est à signaler que pour soutenir la filière dans son effort potentiel de main d'œuvre locale et de contribution à l'économie nationale, le gouvernement s'est donné pour pari de porter le taux de couverture forestière de 6,8%, il y a cinq ans, à 20% d'ici 2020.
Toofan a-t-il été victime du désintérêt des fans lors du MAMA 2015?
Masta Just et Barabas sont rentrés lundi à
Lomé à la suite de leur déplacement en Afrique du Sud pour l’édition
2015 de la soirée de récompense MTV Africa Music Awards (MAMA 2015) qui
s’est déroulée le samedi dernier.
Contrairement à l’année dernière, les ambassadeurs du Togo, sont revenus les mains vide et n’ont rien remporté. Nominé dans quatre différentes catégories, le groupe Toofan a rencontré plus grand que lui dans les votes mais n’a pas démérité devant les grands noms de la musique africaine.
D’ailleurs, le groupe ne se décourage pas et appelle ses fans à garder espoirs pour la suite estimant que le meilleur reste à venir. « On n’a pas gagné cette année mais le meilleur est devant ! Merci encore à tous! », ont posté Masta Just et Barabas.
Mais la question que plusieurs togolais se sont posée est de savoir si les stars de la musique togolaise ont été victimes du désintérêt des fans lors du MAMA 2015. Eux qui ont été hués à Nanterre par des togolais de la diaspora et critiqués à Lomé pour avoir battu campagne pour le présient togolais lors de l’élection présidentielle du 25 avril dernier.
Qu’à cele na tienne, le Nigéria et la Côte d’ivoire ont honoré l’Afrique de l’Ouest. Les artistes nigérians ont remporté d’ailleurs la majeure partie des trophées mis en jeu. Ils sont partis avec les récompenses de meilleur artiste masculin, meilleure artiste féminine, meilleur groupe, meilleure chanson, meilleur artiste de la décennie.
Togo breaking news
Contrairement à l’année dernière, les ambassadeurs du Togo, sont revenus les mains vide et n’ont rien remporté. Nominé dans quatre différentes catégories, le groupe Toofan a rencontré plus grand que lui dans les votes mais n’a pas démérité devant les grands noms de la musique africaine.
D’ailleurs, le groupe ne se décourage pas et appelle ses fans à garder espoirs pour la suite estimant que le meilleur reste à venir. « On n’a pas gagné cette année mais le meilleur est devant ! Merci encore à tous! », ont posté Masta Just et Barabas.
Mais la question que plusieurs togolais se sont posée est de savoir si les stars de la musique togolaise ont été victimes du désintérêt des fans lors du MAMA 2015. Eux qui ont été hués à Nanterre par des togolais de la diaspora et critiqués à Lomé pour avoir battu campagne pour le présient togolais lors de l’élection présidentielle du 25 avril dernier.
Qu’à cele na tienne, le Nigéria et la Côte d’ivoire ont honoré l’Afrique de l’Ouest. Les artistes nigérians ont remporté d’ailleurs la majeure partie des trophées mis en jeu. Ils sont partis avec les récompenses de meilleur artiste masculin, meilleure artiste féminine, meilleur groupe, meilleure chanson, meilleur artiste de la décennie.
Togo breaking news
Monday, July 20, 2015
Atakpamé-Odon-Itsu 2015 / L’Election « Dame ALEMA 2015 », lancée
L’élection
« Dame ALEMA 2015 », a été lancée le samedi 18 juillet 2015 à Atakpamé
par la présentation de la superbe moto dame Apsonic AP110-80 comme
premier prix de cette compétition à la population. Cette présentation
s’est faite à travers une caravane dans les artères de la ville par le
comité d’organisation de cette élection comptant pour les activités qui
vont marquer la célébration de l’édition de cette année de la fête
Odon-Itsu.
Cette moto qui est le premier prix de cette élection, a été gracieusement offerte par l’honorable Michel Ayaovi AMETODJI pour l’occasion.
« Nous adressons toutes nos gratitudes à l’Honorable Michel AMETODJI pour ce geste combien de fois louable et salutaire. Il a démontré pour avoir mise à notre disposition cette superbe moto, son attachement sans réserve à la tradition Ifè et son engagement pour la bonne réussite de cette édition de la fête Odon-Itsu, comme il en a d’ailleurs fait pour l’édition passé », a déclaré juste avant le début de la caravane, Franck Abalo PISSANG, Président du comité d’organisation de l’élection « DAME ALEMA »
Parti du Bar la Cascade au quartier Talo, la caravane avec la moto hissée sur un car, a pris le cap de la Texaco, en faisant un tour à Djama-bas avant de rejoindre le grand marché Blakpa. De là, le cortège est parti au quartier Lomnava, Akpèssèmè et direction Shell Agbonou, Sada avant de faire demi-tour pour se retrouvé au nouveau marché d’Agbonou. Comme au démarrage, la moto en caravane a fini son tour au Bar la Cascade. Partout où la caravane est passé, des cris et des slogans en l’honneur à la fête Odon-Itsu et à l’élection de la Dame ALEMA ont été scandés par la population. « Je félicite les organisateur de cette élection, car ça permet de valoriser la femme Ifè et de rendre encore plus belle la fête Odon-Itsu. J’encourage beaucoup les organisateurs », a souligné un passant natif de la localité.
« Si j’étais encore jeune, j’allais participer à cette élection pour gagner cette jolie moto », a regretté une femme de 3e âge.
Election DAME ALEMA, est une compétition de la plus belle dame de la préfecture du Grand Ogou. Cet concours de beauté met en compétition des femmes de grande corpulence, de grande postule, de hanche ronde, de nationalité togolaise et originaires ou résidentes dans le Grand Ogou. Les candidates doivent avoir un âge compris entre 25 et 35 ans, célibataire avec une taille d’au moins 1m45.
Précisons que l’édition de cette année de la fête odon-Itsu 2015 aura lieu du 31 juillet au 09 Août.
A.I, Atakpamé (T228)
Cette moto qui est le premier prix de cette élection, a été gracieusement offerte par l’honorable Michel Ayaovi AMETODJI pour l’occasion.
« Nous adressons toutes nos gratitudes à l’Honorable Michel AMETODJI pour ce geste combien de fois louable et salutaire. Il a démontré pour avoir mise à notre disposition cette superbe moto, son attachement sans réserve à la tradition Ifè et son engagement pour la bonne réussite de cette édition de la fête Odon-Itsu, comme il en a d’ailleurs fait pour l’édition passé », a déclaré juste avant le début de la caravane, Franck Abalo PISSANG, Président du comité d’organisation de l’élection « DAME ALEMA »
Parti du Bar la Cascade au quartier Talo, la caravane avec la moto hissée sur un car, a pris le cap de la Texaco, en faisant un tour à Djama-bas avant de rejoindre le grand marché Blakpa. De là, le cortège est parti au quartier Lomnava, Akpèssèmè et direction Shell Agbonou, Sada avant de faire demi-tour pour se retrouvé au nouveau marché d’Agbonou. Comme au démarrage, la moto en caravane a fini son tour au Bar la Cascade. Partout où la caravane est passé, des cris et des slogans en l’honneur à la fête Odon-Itsu et à l’élection de la Dame ALEMA ont été scandés par la population. « Je félicite les organisateur de cette élection, car ça permet de valoriser la femme Ifè et de rendre encore plus belle la fête Odon-Itsu. J’encourage beaucoup les organisateurs », a souligné un passant natif de la localité.
« Si j’étais encore jeune, j’allais participer à cette élection pour gagner cette jolie moto », a regretté une femme de 3e âge.
Election DAME ALEMA, est une compétition de la plus belle dame de la préfecture du Grand Ogou. Cet concours de beauté met en compétition des femmes de grande corpulence, de grande postule, de hanche ronde, de nationalité togolaise et originaires ou résidentes dans le Grand Ogou. Les candidates doivent avoir un âge compris entre 25 et 35 ans, célibataire avec une taille d’au moins 1m45.
Précisons que l’édition de cette année de la fête odon-Itsu 2015 aura lieu du 31 juillet au 09 Août.
A.I, Atakpamé (T228)
Non payement des enseignants volontaires : Le MMLK invite instamment le gouvernement à payer les deux années d’arriérés
Comme
en 2014, le Mouvement Martin Luther King (MMLK), face aux cumuls des
arriérés de l’année 2014-2015 des enseignants volontaires (EV), réagit
encore une fois.
Dans un communiqué dont copie est
parvenue à l’Agence de presse Afreepress ce lundi, le MMLK demande au
gouvernement d’insérer désormais dans ses prérogatives budgétaires
l’état financier des enseignants volontaires du Togo et l’invite
instamment à leur payer les deux (2) années d’arriérés.
Pour l’association dirigée par le
pasteur Edoh Komi, il est quasi impossible d’attendre un meilleur
rendement de ces enseignants volontaires qui sont confrontés à la faim,
à la soudure et à l’indigence faute de non respect de l’engagement du
gouvernement togolais.
« Le MMLK-La voix des sans voix
recommande au Ministère en charge de procéder définitivement à un
recensement effectif des enseignants volontaires à travers un fichier de
listes nominatives afin d’éviter l’anarchie qui prévaut dans ce
secteur et de les intégrer progressivement dans le corps enseignant »,
stipule le document.
Le MMLK déplore les conditions misérables de travail et de vie de ces enseignants volontaires.
Modeste K.
Afreepress
Afreepress
La question du CFA, est moins grave que les politiques d’ajustements structurels auxquelles l’Afrique est confrontée
On a souvent parlé du Franc CFA, mais
s’il y a un sujet qui devrait vraiment nous interpeller ces derniers
temps, c’est bien la crise grecque. Cette crise, disais-je il y a peu,
devrait nous interpeller au plus haut point, nous Africains. Elle est
certes lointaine, mais elle nous concerne d’une certaine manière.
Je suis intimement convaincu que les Africains devraient tirer les leçons aussi bien de l’expérience de la crise grecque que des politiques hétérodoxes mises en œuvre par les IFI (Institutions Financières Internationales) pour sortir différents pays de la crise économique et financière. Beaucoup d’entre nous se contentent de crier au complot du CFA, de réciter des slogans sans tête ni queue sur l´émergence… Mais nous ne réalisons pas à quel point tous ces argumentaires font sourire les fossoyeurs de l’Afrique. Nous aimons bien les envolées verbales, nous nous étendons souvent sur la forme et non sur le fond.
Quand je vois toute l’énergie déployée sur la question du CFA et le silence assourdissant sur les politiques d’austérité (l’autre nom des ajustements structurels), je me dis qu’il y a quelque chose qui cloche dans notre manière d’aborder nos problèmes. Non pas que je néglige la question du CFA, mais je la trouve bien moins grave que les politiques d’ajustements structurels auxquelles l’Afrique est confrontée depuis près de trente ans maintenant et dont les dégâts se passent de tout commentaire. Je me rends compte à quel point nous rêvons les yeux grandement ouverts.
Nous ne maîtrisons pas les différents mécanismes de domination économique mis en place par l’Occident pour assujettir économiquement nos pays. Certaines théories sur le CFA doivent faire rire ces Occidentaux qui nous dominent par les ajustements structurels. Qu’on soit de la zone CFA ou non. Bref. Que nous apprend les crise grecque? Qu’il n’y a point de salut avec les IFI, que l’Afrique doit trouver sa propre voie en s’éloignant [le plus loin possible] des «tueurs à gage économiques» des IFI, comme l’ont fait les Argentins au début des années 2000 qui avaient compris que ces politiques renforçaient mécaniquement la crise.
En effet, les politiques d’austérité, contrairement à ce que nous racontent la plupart des économistes occidentaux et africains intellectuellement aliénés, ne visent pas à promouvoir le développement à long terme, mais à «stabiliser» ou disons «corriger» les déséquilibres économiques et financiers à court terme. Certains diront que je suis radical. Je dis OUI. Non seulement j’assume, mais je leur demande de se poser la question de savoir pourquoi lorsque les Etats-Unis et l’Union européenne ont été confrontés à la crise économique et financière il y a quelques années, ils n’ont pas appliqué les politiques d’austérité qu’ils imposent aux autres pays depuis près de trois décennies maintenant?
Patrick Mbeko
Oeil d'Afrique
Je suis intimement convaincu que les Africains devraient tirer les leçons aussi bien de l’expérience de la crise grecque que des politiques hétérodoxes mises en œuvre par les IFI (Institutions Financières Internationales) pour sortir différents pays de la crise économique et financière. Beaucoup d’entre nous se contentent de crier au complot du CFA, de réciter des slogans sans tête ni queue sur l´émergence… Mais nous ne réalisons pas à quel point tous ces argumentaires font sourire les fossoyeurs de l’Afrique. Nous aimons bien les envolées verbales, nous nous étendons souvent sur la forme et non sur le fond.
Quand je vois toute l’énergie déployée sur la question du CFA et le silence assourdissant sur les politiques d’austérité (l’autre nom des ajustements structurels), je me dis qu’il y a quelque chose qui cloche dans notre manière d’aborder nos problèmes. Non pas que je néglige la question du CFA, mais je la trouve bien moins grave que les politiques d’ajustements structurels auxquelles l’Afrique est confrontée depuis près de trente ans maintenant et dont les dégâts se passent de tout commentaire. Je me rends compte à quel point nous rêvons les yeux grandement ouverts.
Nous ne maîtrisons pas les différents mécanismes de domination économique mis en place par l’Occident pour assujettir économiquement nos pays. Certaines théories sur le CFA doivent faire rire ces Occidentaux qui nous dominent par les ajustements structurels. Qu’on soit de la zone CFA ou non. Bref. Que nous apprend les crise grecque? Qu’il n’y a point de salut avec les IFI, que l’Afrique doit trouver sa propre voie en s’éloignant [le plus loin possible] des «tueurs à gage économiques» des IFI, comme l’ont fait les Argentins au début des années 2000 qui avaient compris que ces politiques renforçaient mécaniquement la crise.
En effet, les politiques d’austérité, contrairement à ce que nous racontent la plupart des économistes occidentaux et africains intellectuellement aliénés, ne visent pas à promouvoir le développement à long terme, mais à «stabiliser» ou disons «corriger» les déséquilibres économiques et financiers à court terme. Certains diront que je suis radical. Je dis OUI. Non seulement j’assume, mais je leur demande de se poser la question de savoir pourquoi lorsque les Etats-Unis et l’Union européenne ont été confrontés à la crise économique et financière il y a quelques années, ils n’ont pas appliqué les politiques d’austérité qu’ils imposent aux autres pays depuis près de trois décennies maintenant?
Patrick Mbeko
Oeil d'Afrique
Les personnes en situation de handicap retroussent les manches contre leur stigmatisation grâce à EVAGLO
Une quinzaine de personnes en situation
de handicap, dont la majorité sont des femmes, ont été formées du 1er au
18 juillet à Dapaong, Kara et à Lomé en fabrication et manipulation de
marionnettes.
L’objectif de cette formation organisée par l’Association EVAGLO et financée par le Fonds d’aide à la culture (FAC), il s’agit dénoncer la stigmatisation et la discrimination de ces personnes.
Ce samedi dans la maison du chef canton d’Aflao Gakli, les participants de Lomé ont présenté au public les marionnettes qu’ils ont confectionnées de leurs propres mains et le spectacle réalisé à l’appui.
C’est l’histoire d’Akoua-Sika, une princesse née bossue par la faute de sa mère qui a transgressé une règle fétiche du royaume. Chassées par le roi qui ne voulait pas savoir que sa propre fille est née handicapée, la fille et sa mère ont beaucoup souffert avant de se retrouver dans une forêt où un esprit a débarrassé la fille de sa bosse. De retour au royaume, les deux personnes ont été chaleureusement reçues par le roi. La fille à l’âge adulte, a rencontré un homme amputé d’un bras, du nom de Koami, qui a réussi à la convaincre de l’épouser. Malgré le caractère exorbitant de la dot, l’homme est arrivé à tout payer et à célébrer un mariage grandiose avec sa femme.
«Nous voulons passer par cette formation et ce spectacle, pour montrer que les personnes en situation de handicap ont des talents qu’ils peuvent faire valoir de la même façon que les personnes valides », a indiqué Vicky Tsikplonou, présidente de l’association organisatrice.
Pour Enyonam Akakpo, l’une des personnes en situation de handicap, la formation reçue a été bonne mais très courte.
«Avec cette formation que nous aurions voulu faire sur trois ou quatre semaines, je vais constituer un groupe pour monter des spectacles et sensibiliser les élèves de plusieurs établissements scolaires sur la situation de handicap », a-t-elle ajouté.
Telli K.
Afreepress
L’objectif de cette formation organisée par l’Association EVAGLO et financée par le Fonds d’aide à la culture (FAC), il s’agit dénoncer la stigmatisation et la discrimination de ces personnes.
Ce samedi dans la maison du chef canton d’Aflao Gakli, les participants de Lomé ont présenté au public les marionnettes qu’ils ont confectionnées de leurs propres mains et le spectacle réalisé à l’appui.
C’est l’histoire d’Akoua-Sika, une princesse née bossue par la faute de sa mère qui a transgressé une règle fétiche du royaume. Chassées par le roi qui ne voulait pas savoir que sa propre fille est née handicapée, la fille et sa mère ont beaucoup souffert avant de se retrouver dans une forêt où un esprit a débarrassé la fille de sa bosse. De retour au royaume, les deux personnes ont été chaleureusement reçues par le roi. La fille à l’âge adulte, a rencontré un homme amputé d’un bras, du nom de Koami, qui a réussi à la convaincre de l’épouser. Malgré le caractère exorbitant de la dot, l’homme est arrivé à tout payer et à célébrer un mariage grandiose avec sa femme.
«Nous voulons passer par cette formation et ce spectacle, pour montrer que les personnes en situation de handicap ont des talents qu’ils peuvent faire valoir de la même façon que les personnes valides », a indiqué Vicky Tsikplonou, présidente de l’association organisatrice.
Pour Enyonam Akakpo, l’une des personnes en situation de handicap, la formation reçue a été bonne mais très courte.
«Avec cette formation que nous aurions voulu faire sur trois ou quatre semaines, je vais constituer un groupe pour monter des spectacles et sensibiliser les élèves de plusieurs établissements scolaires sur la situation de handicap », a-t-elle ajouté.
Telli K.
Afreepress
Téléphonie mobile : Marc Fonbaustier annonce l’intérêt des opérateurs français pour le Togo
L’ambassadeur de France au Togo, Marc
Fonbaustier était l’invité dans une émission sur la télévision nationale
dimanche. Après avoir évoqué la coopération entre les deux pays qui est
au beau fixe, il a annoncé l’intérêt que portent les hommes d’affaires
français au Togo.
Dans la foulée, M. Fonbaustier a déclaré que des opérateurs de la téléphonie mobile et des télécoms pourraient débarquer dans le pays.
« Il y a de nombreuses sociétés françaises qui veulent venir au Togo pour accompagner le pays dans son expansion. Il y a les secteurs des télécoms, de la téléphonie mobile. Il y a des opérateurs français qui sont très intéressés par la gestion de l’aéroport de Lomé ou pour la construction du centre d’enfouissement technique pour les déchets », a-t-il indiqué.
Quand on sait qu’au Togo le secteur de la téléphonie mobile est un secteur sensible, où on n’aime pas la concurrence, on se demande si ces sociétés françaises auront véritablement les mains libres pour exercer sur le territoire togolais.
Seuls Togocel et Togotelecom se partagent véritablement le marché au Togo. Ce qui rend le coût de la communication très élevé au Togo. La société Moov qui est un privé, ne fait en réalité que de la figuration avec des produits qui n’enchantent plus ses abonnés. C’est d’ailleurs ce à quoi on l’a réduit.
Dans tous les cas, les Togolais ne pouvaient que se réjouir si cette annonce du diplomate français devient une réalité.
I.K.
Dans la foulée, M. Fonbaustier a déclaré que des opérateurs de la téléphonie mobile et des télécoms pourraient débarquer dans le pays.
« Il y a de nombreuses sociétés françaises qui veulent venir au Togo pour accompagner le pays dans son expansion. Il y a les secteurs des télécoms, de la téléphonie mobile. Il y a des opérateurs français qui sont très intéressés par la gestion de l’aéroport de Lomé ou pour la construction du centre d’enfouissement technique pour les déchets », a-t-il indiqué.
Quand on sait qu’au Togo le secteur de la téléphonie mobile est un secteur sensible, où on n’aime pas la concurrence, on se demande si ces sociétés françaises auront véritablement les mains libres pour exercer sur le territoire togolais.
Seuls Togocel et Togotelecom se partagent véritablement le marché au Togo. Ce qui rend le coût de la communication très élevé au Togo. La société Moov qui est un privé, ne fait en réalité que de la figuration avec des produits qui n’enchantent plus ses abonnés. C’est d’ailleurs ce à quoi on l’a réduit.
Dans tous les cas, les Togolais ne pouvaient que se réjouir si cette annonce du diplomate français devient une réalité.
I.K.
Sunday, July 19, 2015
TOGO :: Fambaré Natchamba : ‘’Ca inquiète nos compatriotes’’
L’ancien président de l’Assemblée nationale du Togo, M. Fambaré Natchamba après la prière musulmane à Kegué s’est prononcé sur l’image de l’islam dans le monde entier. Il a profité de l’occasion pour lancer un message aux jeunes dans le monde entier.
Pour l’ancien ministre sous l’ère Eyadema, ‘’Il y a beaucoup de chose qui se passent dans le monde et ça nous inquiètent. Tout ce qui se passe là, ce n’est pas la vocation de l’islam. C’est des ambitions de certaines personnes qui se servent de l’islam comme maquillage, comme habit’’.
Concernant ce qui se passe au Nigeria, Fambaré Natchamba pense qu’il faut un travail de sensibilisation à la base. ‘’C’est trop facile aussi de dire, ce n’est pas l’islam. Ce sont nos propres enfants qu’ils utilisent, ce qui se passe au Nigeria, ce n’est pas les étrangers, c’est des Nigérians, il ne suffit pas de dire que des musulmans sont ceci, ce n’est pas vrai. Un travail de sensibilisation doit se faire à l’attention de nos jeunes qu’ils comprennent que l’islam, le christianisme sont les religions libres’’, a-t-il renchéri sur la radio Zephyr.
Fambaré Ntachamba s’interroge sur l’identité de ceux qui se cachent véritablement derrière les voiles intégrales dans les rues. Ils demandent à la jeunesse africaine d’être vigilant pour éviter les lavages de cerveaux.
‘’Aujourd’hui, les femmes sont complètement voilées, on ne sait pas si c’est une femme ou un homme. Avant il n’y avait pas ça au Togo. Ca inquiète nos compatriotes, et ils ne disent rien. Ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas inquiets’’, a-t-il ajouté.
GOLFE NEWS
TOGO :: Evala : Les chaudes empoignades ont commencé ce samedi devant Faure Gnassingbé
L’édition
2015 des luttes traditionnelles Evala a été lancée ce samedi à Pya à
Kara (450 km au nord de Lomé) en présence du chef de l’Etat, Faure
Gnassingbé, a appris l’Agence Afreepress.
Les préliminaires des chaudes
empoignades entre les lutteurs ont également commencé avec le match
livré par les lutteurs de Lao-haut et de Lao-bas. Pour ces premières
rencontres, ce sont les seconds qui sont arrivés à bout des premiers
avec un score de 23 à 21.
Les Ahoza (cadets) de Lao-bas l’ont également largement emporté devant leurs adversaires de Lao-haut.
« Les luttes Evala montrent que le
peuple Kabyè est encré dans ses traditions. Cet événement, non seulement
réunit tous les Togolais à Kara, mais également des gens de la diaspora
viennent en touristes. J’espère que ce sera notre ambassadeur à
l’étranger », a déclaré le ministre en charge de la culture, Guy Madjé
Lorenzo.
Du 18 au 25 juillet prochains, les
lutteurs de quatorze (14) cantons que comprend la préfecture de la
Kozah, vont se mesurer. Outre un rite initiatique qui permet aux jeunes
Kabyè de 18 ans de relever le défi pour entrer dans la caste des
adultes, les luttes Evala constituent également une occasion pour les
natifs du milieu et les estivants de connaître quelques moments de fête.
Sont annoncés dans la préfecture de la Kozah, plusieurs artistes togolais qui vont animer les différents lieux d’ambiance.
Telli K.
Afreepress
Afreepress
Saturday, July 18, 2015
TOGO :: Sélom Klassou a pris part à la prière musulmane au stade de Kégué
Des
milliers de musulmans ont pris d’assaut ce vendredi matin le stade de
Kégué à Lomé pour honorer la traditionnelle prière qui marque
l’Aid-el-Kébir, la fête du Ramadan, a constaté l’Agence de presse
Afreepress.
C’est en présence du premier ministre,
Komi Sélom Klassou, du président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani
et plusieurs membres du gouvernement.
Pendant plusieurs minutes, le président
de l’Union musulmane du Togo (UMT), El Hadj Inoussa Bouraïma et ses
frères et sœurs ont prié pour les institutions de la République et les
autorités togolaises, à la tête desquelles, Faure Gnassingbé, le chef de
l’Etat.
Ils n’ont pas oublié la sous-région
ouest africaine menacée par les menaces terroristes conduites par la
secte islamique Boko Haram.
C’est le lieu également pour l’UMT de se
réjouir du fait que l’élection présidentielle du 25 avril se soit
déroulée sans heurts ni violence avérée.
« L’élection présidetielle dernière a
été remarquable tout comme les législatives de 2007, la présidentielle
de 2010 et les législatives de juillet 2013 », a déclaré El Hadj
Bouraïma.
La fête Aid-El Kébir marque la fin du
jeûne mensuel du mois de Ramadan. Ce jeûne est le quatrième pilier de
l’Islam, jeûne au cours duquel les musulmans les fidèles musulmans
observent l’abstinence sexuelle et se privent de nourriture du lever au
coucher du soleil.
Telli K.
afreepress
afreepress
TOGO :: Faure Gnassingbé fait du 1er conseil des ministres, plusieurs coups
Réuni à Kara (ville située à 450 km au nord de Lomé) ce jeudi, le gouvernement Klassou a tenu son premier conseil des ministres, le premier du troisième mandat de Faure Gnassingbé, qui a dirigé les travaux de ce conseil, a appris l’Agence de presse Afreepress.
Selon les informations, le président de
la République n’y a pas été par quatre (4) chemins. Il a dès l’entame
des travaux du conseil, convié l’ensemble des membres du gouvernement à
se mettre sans délai à l’œuvre et à déployer toutes leurs énergies pour
relever les défis auxquels la nation togolaise est confrontée.
« Il les a exhortés à donner le meilleur
d’eux-mêmes pour apporter chaque jour des réponses concrètes aux
préoccupations de nos concitoyens qui aspirent légitimement à un
mieux-être dans tous les secteurs de la vie économique et sociale. Dans
cette optique, le président de la République a invité la nouvelle équipe
gouvernementale à faire preuve de cohésion et de solidarité pour
servir l’ensemble des Togolais », a indiqué Guy Madjé Lorenzo, ministre
de la communication, de la culture, des sports et de la formation
civique.
Faure Gnassingbé a réitéré par la même
occasion sa compassion aux familles endeuillées par les drames survenus à
la société West African Cement (WACEM) à Tabligbo et à la Société
nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) à Hahotoé.
« Il a donné des instructions pour
l’accélération des enquêtes diligentées afin de situer toutes les
responsabilités. En attendant les résultats de ces enquêtes, le
président de la République a demandé au premier ministre d’engager
d’ores et déjà des discussions avec les responsables de la société WACEM
pour trouver les solutions durables aux défis sociaux qui se posent
dans ces sociétés », a fait savoir M. Lorenzo.
Le conseil des ministres a accouché d’un avant-projet de loi, d’un décret, et suivi deux (2) communications.
Le projet de loi est relatif à la
réglementation des bureaux d’information sur le crédit dans les Etats
membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Le décret qui lui porte réorganisation
de la police nationale, dote la police d’un nouveau système
organisationnel fait d’une direction générale, de deux (2) régions de
police, de cinq (5) secteurs de police, d’une direction centrale du
renseignement intérieur et un groupement d’intervention de la police
nationale. Chaque chef-lieu de région sera doté de brigades
anti-criminalité, de brigades de recherche et d’investigation.
« A travers toutes ces mesures, le
gouvernement entend doter la police nationale d’un dispositif cohérent
et plus efficient et qui offre un meilleur cadre de collaboration avec
les autres acteurs nationaux de sécurité », a renseigné le porte-parole
du gouvernement.
Les deux (2) communications sont
relatives aux travaux d’élaboration du code foncier, et à la carte
universitaire du Togo 2014-2025.
Telli K.
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