La Cour d’Appel de Lomé a rejeté une
demande des avocats de Pascal Bodjona le 3 février 2016, mais le samedi 6
février, l’ancien ministre de l’Administration territoriale est libéré.
Une libération qui n’a pas encore livré tous ces secrets.
Pour le ministre, il a plu à un juge contre toute attente, guidé
certainement par la volonté du législateur de le convoquer un 21 août
2014 et de le déposer à Tsévié. Selon lui, Il l’a plu de prononcer
aujourd’hui (ndlr le 6 fevrier) une ordonnance portant libération
d’office.
Selon certains analystes, la dernière visite de Faure Gnassingbé à
Sant'Egidio, pour remercier cette organisation catholique, investie
notamment dans les médiations politiques, qui a permis de lancer le
processus de réconciliation en 2005 en serait pour quelque chose. Les
tenants de cette raison estiment qu’il a été suggéré au Président de la
République de faire trouver une solution pour le ministre interpelé dans
le cadre de l’affaire ite d’escroquerie internationale.
A en croire d’autres, le Président Ibrahim Boubacar Keita du Mali, venu
rendre hommage au feu président Eyadema aurait demandé à Faure
Gnassingbé de voir le cas de l’ex-ministre.
Pour d’autres encore, la libération de Pascal Bodjona permettrait à
l’Etat de dribler la Cour de justice de la Cedeao qui statut sur la
question ce 10 février février. La Cour avait demandé de libérer Pascal
Bodjona à défaut de le juger.
L’énigme de cette libération reste entière et les pistes pour la percer
sont nombreuses et rend le jeu de devinette très complexe.
Germain Doubidji
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