L’annonce
est tombée samedi et défraie la chronique. L’ex-ministre Pascal
Akoussoulèlou Bodjona est enfin libéré. Impliqué dans une affaire
labyrinthique d’escroquerie dite internationale où l’accusé est porté
disparu depuis belle lurette, l’ancien directeur de cabinet de Faure
Gnassingbé fait l’objet de sanction ayant occasionné son incarcération à
la prison civile de Tsévié il y a plus d’un an. Aujourd’hui, il est
autorisé à regagner sa famille après une bataille âpre de ses conseils
qui n’ont cessé de faire des va-et-vient entre la Cour de la CEDEAO à
Abuja et la Cour d’Appel de Lomé. Bien que cette Cour sous régionale a
ordonné depuis la libération de l’inculpé, la justice togolaise n’a jugé
bon de lui accorder la libération que ce samedi.
Entre temps, il était écroué dans les locaux de la gendarmerie nationale de Lomé avant d’être relaxé puis incarcérer de nouveau à Tsévié. Entre sa relaxe et son nouvel emprisonnement, il avait fait une sortie médiatique appréciée par la presse et redoutée par les observateurs avisés. Ceux-ci estimaient que « les propos tenus par l’ex-ministre à l’égard du régime qui l’a monté de toutes pièces sont autant inquiétants quoiqu’ils renferment des faits avérés. » Pour eux, après sa sortie des locaux de la gendarmerie nationale, il devrait s’imposer un mutisme « puisque le procès est après tout politique au regard de sa (Bodjona, ndlr) distance de plus en plus remarquable du pouvoir, pouvoir qu’il a pourtant servi depuis son jeuna âge. »
Au cours de sa sortie médiatique à l’Hôtel Eda Oba à Lomé, l’ex-ministre a laissé entendre qu’il est « débordant d’énergie » pour se voir à la retraite politique. Or, il n’était plus en odeur de sainteté avec sa famille politique. Autrement, son intervention est interprétée comme son ralliement à l’opposition démocratique.
Sur un autre registre, tous ses conseils sont plus proches de l’opposition et à ce titre, il est jugé plus proche du camp adverse au pouvoir.
Au demeurant, des groupes se réclamant de son parrainage s’étaient organisés pour le soutenir sur son chemin de croix. Plus d’un ont estimé que ces faits successifs ont favorisé l’éclosion de son clavaire de Tsévié.
Maintenant qu’il est de nouveau libre de ses mouvements, peut-il s’aventurer sur le terrain qui lui aurait créé des soucis avec le pouvoir ? A suivre.
Entre temps, il était écroué dans les locaux de la gendarmerie nationale de Lomé avant d’être relaxé puis incarcérer de nouveau à Tsévié. Entre sa relaxe et son nouvel emprisonnement, il avait fait une sortie médiatique appréciée par la presse et redoutée par les observateurs avisés. Ceux-ci estimaient que « les propos tenus par l’ex-ministre à l’égard du régime qui l’a monté de toutes pièces sont autant inquiétants quoiqu’ils renferment des faits avérés. » Pour eux, après sa sortie des locaux de la gendarmerie nationale, il devrait s’imposer un mutisme « puisque le procès est après tout politique au regard de sa (Bodjona, ndlr) distance de plus en plus remarquable du pouvoir, pouvoir qu’il a pourtant servi depuis son jeuna âge. »
Au cours de sa sortie médiatique à l’Hôtel Eda Oba à Lomé, l’ex-ministre a laissé entendre qu’il est « débordant d’énergie » pour se voir à la retraite politique. Or, il n’était plus en odeur de sainteté avec sa famille politique. Autrement, son intervention est interprétée comme son ralliement à l’opposition démocratique.
Sur un autre registre, tous ses conseils sont plus proches de l’opposition et à ce titre, il est jugé plus proche du camp adverse au pouvoir.
Au demeurant, des groupes se réclamant de son parrainage s’étaient organisés pour le soutenir sur son chemin de croix. Plus d’un ont estimé que ces faits successifs ont favorisé l’éclosion de son clavaire de Tsévié.
Maintenant qu’il est de nouveau libre de ses mouvements, peut-il s’aventurer sur le terrain qui lui aurait créé des soucis avec le pouvoir ? A suivre.
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