Malgré
tous les problèmes existentiels, l’homme peut toujours vivre heureux.
Cette conception de la vie est celle de Mouniath Adegbola (photo).
Béninoise résidant au Togo, cette ancienne enseignante d’allemand au
lycée a tenu ce samedi en haleine un grand public à l’Agora Senghor de
Lomé lors du lancement de son premier ouvrage intitulé « Heureux malgré
tout », a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Composé de douze (12) chapitres, cet
ouvrage d’une centaine de pages édité aux éditions « Jeunesse
épanouie », propose au lecteur douze (12) préceptes à connaître pour
développer et garder la joie de vivre. Pour l’auteur, il s’agit tout
simplement d’un « mot de passe composé de 12 chiffres qui peut aider à
accéder au bonheur ».
Ecrit en français facile, selon le
critique littéraire Rigobert Houngbona, « Heureux malgré tout » est un
« sésame » contenant les principales règles de la vie, une « mine
d’or » tournant autour de la vie, l’argent, la foi, bref, tous les
domaines de la vie. Il montre comment transformer les situations
difficiles en bonheur, comment surmonter les difficultés qui donnent
substance à la vie.
« Si un prisonnier a à purger une peine
de deux ans, malgré toutes les difficultés que cela puisse comporter, il
transformera son séjour en une situation heureuse, il vivra heureux
malgré tout », a indiqué l’auteur.
Cet avis est partagé par plusieurs
personnes. Selon Me Françoise Abougnima Kadzaka, notaire et marraine de
l’auteur, les lignes de cette publication amène le lecteur à se
redécouvrir. « Elles ont pour objectif de nous amener à un changement
radical », a-t-elle relevé tout en ajoutant que si Jean-Paul Sartre
disait que : « chaque homme doit inventer son chemin », comment y
parvenir se trouve dans le livre de Mme Adegbola.
Selon l’ancien Premier ministre, Joseph
Kokou Koffigoh, l’écrivaine ne fait qu’inciter son lecteur à surmonter
ses « handicaps » dont les plus « sévères » sont d’ordre
« psychologiques ».
Les délestages sont de retour dans la capitale
togolaise et dans certaines localités de l’intérieur du pays depuis
quelques jours. Ces coupures intempestives ont resurgi chez les
populations les mauvais souvenirs de 2009, année au cours de laquelle le
Togo avait traversé une longue période de délestage. Certaines
localités ont même été sevrées d’électricité parfois pendant plusieurs
jours.
Habituée, à informer d’avance les populations sur les heures de
coupure, la Ceet ne le fait désormais que rarement ou pas du tout. Du
coup, les populations ne sont pas à l’abri des dommages collatéraux. Les
élèves des quartiers comme Gbényédji se plaignent déjà de ces
interruptions sans préavis du courant électrique.
Montée au créneau depuis quelques temps sur les agissements
incompréhensibles de la Ceet, la Ligue des consommateurs togolais (Lct)
par la voix de son président, Emmanuel Sogadji, qui est revenu sur le
sujet hier jeudi. Pour le Président de la Lct, ces raisons ne sont pas
satisfaisantes et ce n’est pas de cette manière que la Ceet devait
s’adresser aux consommateurs. « Ce n’est pas aujourd’hui qu’on assiste à
ces coupures. Il faut une conférence pour nous donner les vrais
raisons. Nous les consommateurs, nous payons nos factures à chaque fin
du mois, ainsi nous devons être servis comme il faut. Parfois,
l’information ne vient pas à temps ce qui nous empêche de mettre hors
danger nos appareils qui sont endommagés », a-t-il laissé entendre.
Pour cause, les responsables de la Ceet ont justifié les dernières
délestages par, « La réduction de la disponibilité de l’énergie
électrique sur le réseau interconnecté de la Communauté électrique du
Bénin (CEB) et un incident technique survenu le mardi dernier à 1 heure
08 minutes au niveau de la centrale Contour Global ». A en croire le
communiqué de la Ceet, ses équipes techniques sont à pied d’œuvre avec
Contour Global pour un retour à la normale dans les meilleurs délais.
En outre, il faut souligner que ces interruptions de courant
électriques interviennent seulement quelques semaines après la
nomination de Mawuli Kakatsi comme nouveau directeur de la compagnie. De
quoi susciter déjà des réactions
Source : [26/02/2016] Le Canard Indépendant via 27 avril
L’Alliance
Nationale des Consommateurs et de l’Environnement (ANCE-Togo) a
rencontré, hier jeudi à Lomé, les professionnelles des médias pour les
informer des différentes atteintes portées au parc national
Fazao-Malfakassa depuis le départ officiel de la fondation Franz Weber.
Au cours de la conférence de presse, il a été question de dresser l’état
des lieux du parc national Fazao-Malfakassa depuis le départ officiel
de la fondation Franz Weber, d’échanger sur l’effectivité des mesures
transitoires prises par l’Etat pour gérer le parc, formuler des
recommandations à l’endroit du gouvernement et des partenaires
techniques et financiers en vue de la sauvegarde du parc.
La structure que dirige Fabrice Kodjo Ebeh, a effectué une mission
d’enquête sur le site afin de s’assurer de la continuation des activités
de conservation du parc depuis le départ de la fondation.
Il ressort du compte rendu de cette mission un grand désastre écologique
dans le parc. « On a noté en effet des coupes anarchiques du bois avec
des centaines de souches d’ arbres coupés et de madriers entreposés dans
le parcs, l’abattage anarchique des animaux, la commercialisation
explosive de la viande de brousse issue des espèces animales abattues
illégalement dans le parc, dans toutes les localités riveraines du parc
notamment à Bassar, Sokodé, Fazao, Yao Copé , Adjengré, Sotouboua »,
indique le compte rendu.
Fabrice Kodjo Ebeh, estime qu’il est inconcevable et absurde que le
gouvernement laisse partir le gestionnaire de parc alors qu’il n’a
trouvé mieux et qu’en l’état actuel, le ministère de l’environnement est
incapable d’assurer la gestion du parc lui-même.
Face à ce désastre écologique, l’ANCE-Togo formule des recommandations urgentes à l’endroit du gouvernement.
« Nous recommandons au gouvernement de renouer le contact avec la
fondation Franz Weber pour assurer la continuation de la conservation du
parc pour une période définie de commun accord avec le ministère de
l’environnement et des ressources forestières ; d’organiser des
campagnes de sensibilisation au profit des populations riveraines
impliquant les chefs de villages, CVD, CDQ pour obtenir une adhésion et
consensus à sauver ce patrimoine commun ; nous demandons à l’Union
Européenne de faciliter les contacts entre la fondation et le ministère
de l’environnement, au cas échéant confier la gestion transitoire du
parc à une ONG ayant cette capacité avec un cahier de charge bien
précis », a déclaré le Directeur exécutif.
Par ailleurs, l’ANCE-Togo se réserve le droit de poursuivre
individuellement les personnes défaillantes et collectivement les
autorités du ministère de l’environnement pour crimes environnementaux
si le mal persiste.
Depuis 1990, la gestion du parc national Fazao-Malfakassa a été concédée
à la fondation Franz Weber. Après le départ de la fondation le 31
décembre 2015, aucune mesure transitoire effective n’a été prise par le
gouvernement pour une gestion durable du parc. Rachel D.
Un échantillon de quarante acteurs de la filière Moringa des cantons
de Notsè, Djémégni, Dalia, Atchavé et Asrama projettent les voies de
valorisation du moringa oleifera et ses dérivés. Très adoptée dans la
région dans la thérapie quotidienne, cette plante possède des vertus que
les thérapeutes veulent commercialiser.
L’échantillon qui s’est regroupé à Notsè jusqu’au 4 mars, va définir
les astuces pour permettre d’accroître leurs connaissances pour plus de
professionnalisme dans le métier de thérapeute et de pratiquant de
moringa ; ceci participera de l’amélioration de leurs conditions de vie
et de travail. Il leur faudra échanger sur les segments de la filière
Moringa, les techniques de sa production et de sa transformation.
Le Moringa est un produit très bénéfique pour l’organisme et reconnu
pour ses qualités médicamenteuses et qu’il faudra revaloriser. Le
Moringa est une plante qui contient des vitamines A, C et des sels
minéraux tels le calcium et le potassium, indispensables à l’organisme.
le temps
Le leadership pour un Togo
plus démocratique, plus sûr et plus prospère. C’est un engagement des
Etats-Unis d’Amérique au Togo à travers son ambassade. Une cinquantaine
de jeunes togolais vient de finir deux mois de formation à Lomé en ce
sens. Ils ont reçu leurs attestations mercredi.
Il s’agissait d’amener ces jeunes à
prendre conscience de leurs potentialités à œuvrer pour un Togo
meilleur. Deux mois au cours desquels les jeunes ont été motivés par
plusieurs formateurs en leadership et entrepreneuriat. C’est avec eux
qu’il faut compter, à laisser entendre David Meron, directeur session
des affaires publiques de l’ambassade à Lomé.
S.E.M. David Gilmour (G) remettant à une participante son attestation . Photo: Amb USA-Togo
« On voit déjà les résultats,
puisque ces jeunes quand ils sortent de ces genres d’activités, ils
créent des associations et investissent eux même pour partager ce qu’ils
ont appris », s’est félicité le diplomate. Pour lui, ces formations rentrent dans les objectifs de l’ambassade d’impliquer les jeunes.
Comme ces jeunes, cinquante autres
jeunes ont suivi la même formation à Kara. Au menu du training, le
leadership, la gestion du temps, la nécessité de développer l’esprit
critique, la bonne gouvernance. Des qualités qui disciplinent et
prédisposent à un leadership positif. Car, « on peut être aussi un mauvais leader lorsqu’on conduit les autres dans le mauvais sens », a souligné un des formateurs, Manaf Boukari.
André Afanou, un autre des formateurs a pour la fin, inviter les bénéficiaires à cette formation à « prendre leurs responsabilité ».
Les
spécialistes du droit de six (6) pays de la sous-région ouest africaine
et de l’Union européenne (UE) prennent ont pris part à la Délégation de
l’UE au Togo, à un séminaire régional sur la compétence universelle, un
principe selon lequel tous les Etats ont le droit de poursuivre les
auteurs de crimes graves, quel que soit l’endroit où le crime ait été
commis et la nationalité des auteurs de ces actes.
7ème du genre après ceux
organisés en Amérique latine, en Europe et en Afrique du sud, cette
rencontre est organisée par est une initiative de la Fondation
pro-droits de l’homme et compétence universelle (FIBGAR).
« Les nouveaux principes ne sont pas
d’éléments de domination ou d’ingérence mais plutôt d’intégration, de
réciprocité, de coopération judiciaire et de souveraineté partagée. Ils
donnent aussi réponse au caractère transfrontalier de nouvelle formes de
criminalité », a rappelé Baltar Garzon, président de la FIBGAR.
Pour le chef de la délégation de l’UE au
Togo, Nicolas Berlanga-Martinez, « dans un monde où les frontières ont
de plus en plus tendance à disparaitre, le fondement du principe de
compétence universelle se trouve dans la nécessité de protéger des
valeurs à caractère universel dont le respect relève de la
responsabilité de l’ensemble des Etats ».
Les participants venus Bénin, du Mali,
du Ghana, du Nigeria, du Sénégal, du Togo et de l’Union européenne ont
eu à échanger les 24, 25 et 26 février 2016 sur plusieurs points, à
savoir le concept et les statuts de la compétence universelle dans le
monde; la complémentarité et la coopération avec la Cour pénale
internationale et autres dispositifs de justice pénale internationale" ;
les conflits de juridictions nationales; les crimes économiques et
environnementaux objets de poursuite universelle; l’application du
principe de compétence universelle quand il n’est pas pris en compte
dans la législation nationale et la compétence universelle comme un
instrument valable dans la lutte contre l'impunité.
Afreepress
Deux
(2) mois après le départ de la Fondation Franz Weber (FFW), une
organisation suisse qui a géré pendant 25 ans le parc Fazao Malfakassa
au Togo à la faveur d’un contrat signé en 1990 avec l’Etat togolais, les
constats de l’Alliance nationale des consommateurs et de
l’environnement au Togo (ANCE-Togo) sont alarmants.
Face à la presse ce jeudi à Lomé, cette
ONG de développement durable qui a dépêché du 3 au 6 février derniers
sur les lieux une dizaine de personnes pour investiguer, parle de
coupures anarchiques des arbres suivies de nombreuses sorties de
véhicules chargés de bois du parc, d’abattage anarchique des animaux et
de commercialisation explosive de la viande de brousse issues des
espèces animales protégées à Sokodé, Fazao, Yao Copé, Adjengré,
Sotouboua, Mô et Malfakassa.
Il en ressort, selon M. Fabrice Ebeh,
Directeur général de l’ANCE que les mesures prises par le ministère de
l’Environnement et des ressources forestières, notamment la nomination
d’un conservateur en lieu et place de la fondation, ne sont pas la bonne
solution.
« A l’allure où vont les choses, c’est
difficile de dire que d’ici deux mois, ce parc existerait encore au
Togo. On ne doit pas laisser cette situation perdurer, sinon, lorsqu’on
voudra le faire alors que les populations riveraines sont déjà habituées
à la nouvelle donne qui consiste à abattre des animaux et à couper des
arbres de façon anarchique, elles vont se rebeller contre toute
protection », a-t-il lancé.
Pour rectifier le tir, l’alliance
propose au gouvernement de renouer d’urgence le contrat avec l’ancien
gestionnaire du site (FFW) pour, dit-elle, « assurer la continuation de
la conservation du parc ». Pour ce faire, l’ANCE va dans les tous
prochains jours demander à l’Union européenne (UE) d’assurer la
facilitation entre l’Etat togolais et la FFW.
Si cette approche ne convient pas,
souligne-t-on toujours du côté de cette organisation dénonciatrice, il
faut rapidement confier la gestion transitoire à un opérateur ou une ONG
ayant cette capacité. Cela doit passer par le lancement d’un appel
d’offres international dans les plus brefs délais, ajoute-t-on.
Autre mesure qui semble importante aux
yeux de l’ANCE, l’organisation des campagnes de sensibilisation au
profit des populations riveraines.
Selon les informations, le parc Fazao Malfakassa a une superficie de 192.000 km².
Les
choses se précisent dans le démarrage des travaux de construction du
nouveau palais des députés togolais par une société chinoise.
Selon l’Ambassadeur de Chine au Togo,
Liu Yuxi sorti ce mercredi des bureaux du président de l’Assemblée
nationale togolaise, Dama Dramani, la cérémonie des premiers coups de
pioches pour la construction de ce joyau qui va coûter une bagatelle
somme de 12 milliards de francs, aura lieu « très bientôt ».
« Avec la construction d’un nouveau
siège du parlement, les députés togolais vont mieux travailler pour le
bien des citoyens », a laissé entendre l’Ambassadeur.
Une fois démarrés, les travaux vont durer 22 mois après lesquels le joyau sera réceptionné par les autorités togolaises.
La Chine et le Togo, selon le diplomate,
sont liés par de bonnes relations d’amitié et de coopération.
Cependant, compte tenu du dernier déplacement officiel de M. Dramani en
Chine et du dernier sommet de Johannesburg en Afrique du sud entre cette
puissance économique et les pays africains, les relations vont
embrasser d’autres domaines non encore couverts.
Une délégation de l’Union Musulmane du Togo (UMT) conduite par
Imam Sani Karim a organisé le samedi 20 février 2016 dans la salle de
conférence de l’Action Sociale d’Atakpamé une réunion d’information et
de sensibilisation sur le thème : quelle attitude la communauté
musulmane doit-elle adopter face à la menace terroriste qui prévaut dans
la sous-région ouest africaine.
Ont pris part à cette séance les autorités militaire, des responsables
des ONGs et associations, les fidèles musulmans et Imams des mosquées
des préfectures de l’Amou et de l’Ogou.
Le but est d’informer, expliquer, sensibiliser et conscientiser les
participants sur la réalité et la gravité de la situation de terrorisme
prétendument « religieux » qui prévaut dans notre sous-région ouest
africaine et sur les mesures à prendre pour le danger au Togo.
Les participants ont été édifiés sur le vrai Islam, le Djihade et les valeurs Islamiques.
Les membres de la délégation, dans leur message ont invité les
autorités militaires, des responsables des ONGs et associations, les
fidèles musulmans et Imams des mosquées à interdire sur les médias, dans
les mosquées, en tout lieu, les enseignements, les prêches et contre
prêches de nature incendiaires, injurieuses ou susceptibles
d’endoctriner les fidèles à des fins négatives, c’est-à-dire contraire à
l’essence de l’Islam qui signifie « paix ».
Le secrétaire général de la préfecture de l’Ogou, M. Bhitto Kondo a
salué l’initiative qui selon lui permettra de dénoncer ou donner les
informations nécessaires sur toute personne suspecte et/ ou tout cas
suspect représentant une menace pour la sécurité intérieure du pays.
Revenu le 25 décembre 2015 de Paris, où il a couvert la
Conférence des Nations-Unies sur le climat (Cop-21), le confrère Josias
Tsatsu, Directeur de publication du journal « Panorama », avait alerté
certaines organisations de liberté de presse et de défense des droits
humains, sur la situation qu’il traversait. Mais depuis le 06 janvier
2016, le confrère a dû quitter le pays, selon ses proches.
Déjà auteur d’une vidéo qui a permis de filmer les braqueurs de l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma le 28 septembre 2014,
le Directeur de publication du « Panorama » réalisait un documentaire
sur l’absence de dispositif pour permettre l’identification des
malfaiteurs dans les lieux publics. Un documentaire que Josias Tsatsu
réalisait avec un autre journaliste et qui devrait être diffusé sur une
télévision privée. Est-ce la réalisation de ce documentaire qui a
poussé à son départ forcé du pays ?
Déjà dans l’affaire du filme des braqueurs, le Directeur de
publication du « Panorama », avait reçu une visite musclée d’individus
en son domicile. Josias Tsatsu avait également confié à une organisation
des journalistes pour les droits de l’homme, qu’il recevait des coups
de fil menaçant à cause du documentaire qu’il co-réalisait. Pourquoi
tant de frilosité vis-à-vis de documentaires ? On se rappelle que le
Directeur de Publication du quotidien « Liberté », Zeus Aziadouvo,
avait également fait l’objet de tracasseries, suite à la diffusion sur
une télévision privée, d’un documentaire sur les conditions de vie des
détenus à la prison civile de Lomé.
Près de deux ans après le braquage du 28 septembre 2014, qui n’est
que l’une de la série dans laquelle des noms de haut gradés de l’armée
ont été cités, rien n’a filtré. On évalue à près de cinq milliards de
francs CFA, l’ensemble des fonds saisis ou emportés suite au braquage,
au détriment des commerçants.
Force est de constater que rien n’a été dit sur la sécurité des
journalistes, dans le cadre du bilan de la mise en œuvre des
recommandations des Etats généraux de la presse. Au moment où des
efforts sont annoncés en vue de garantir par la mise en œuvre des
recommandations des Etats généraux de la presse, une liberté d’exercice
de la presse, il convient de régler la question de la sécurité des
journalistes également. Aussi bien les institutions étatiques en charge
de la protection de la liberté de presse, que les associations qui
luttent pour la liberté de presse, sont interpellées pour cette cause.
Source : [19/02/2016] Koffi Amega, Le Canard Indépendant via 27 avril
L’Assemblée
nationale burkinabé mise en place après les premières élections
législatives organisées au lendemain de la révolution, va être inaugurée
le 2 mars prochain.
Cette cérémonie inaugurale sera faite en
présence du président de l’Assemblée nationale togolaise, Dama Dramani.
L’invitation de son homologue, Sélif Diallo lui a été remise ce
mercredi par une délégation de parlementaires burkinabé conduite par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale du « pays des hommes intègres », Bénéwendé Stanislas Sankara.
Pour le président de la délégation, il s’agit d’ouvrir une nouvelle ère.
Les dernières élections législatives au Burkina Faso ont eu lieu en novembre 2015 et ont été couplées avec la présidentielle.
Le
Sénégalais Abdoulaye Mar DIEYE, Directeur du Bureau régional pour
l’Afrique au PNUD a salué mardi, les bonnes relations qui existent entre
son organisation et le Togo. Il s’est exprimé à l’occasion d’une visite
du Chef de l’Etat Faure GNASSINGBE au siège du PNUD à New-York.
Avant son tête à tête avec Helen Clark
ce mardi, le Chef de l’Etat a eu des discussions avec M. Abdoulaye Mar
DIEYE. Ces deux rencontres ont porté essentiellement sur les relations
de coopération entre le PNUD et le Togo et ont permis de faire le point
sur la mise en œuvre essentiellement du PUDC. Le fonctionnaire du PNUD a
rassuré le Togo de la disponibilité de son organisation à appuyer
fortement la mise en œuvre du PUDC (Programme d’urgence de développement
communautaire).
« Je salue l’arrivée à New York du
Président de la République Faure GNASSINGBE qui a bien voulu honorer de
sa présence aux festivités marquant le 50ème anniversaire de
la création du PNUD. Sa présence est un témoignage de l’excellence des
relations qui existent entre le PNUD et le Togo. Excellence des
relations qui se traduit par la signature du PUDC. C’est un programme
d’urgence qui est une première après celui du Sénégal. L’intérêt de ce
programme, c’est que les résultats seront visibles en moins de six (6)
mois. En Afrique le développement est une course de marathon que nous
devons courir avec un mental de sprinter », a-t-il déclaré.
Pour lui, l’élaboration par le Togo du
PUDC traduit bien cette philosophie. Raison pour laquelle il est prêt à
« aller très vite » avec le Togo dans son exécution. « Je voudrais
saluer l’initiative du Président qui devrait mettre rapidement ce
programme en œuvre. Cela va aider le gouvernement à mobiliser des
ressources beaucoup plus larges que celles déjà injectées au plan
national. Le partenariat entre le PNUD et le Togo est un partenaria qui a
été toujours là, à tous les moments, dans les moments difficiles et les
moins difficiles. Le PNUD a été toujours là, la main dans la main avec
le Togo », a-t-il déclaré.
Le PNUD célèbre ce 24 février son 50ème
anniversaire par des rencontres de hauts niveaux qui verront la
présence et l’intervention du Chef de l’Etat au podium de l’ONU. Faure
GNASSINGBE est arrivé à New York dans l’après-midi de mardi accompagné
des ministres Robert Dussey des Affaires Etrangères et Kossi Assimaïdou,
de la Planification du Développement.
Les
relations d’amitié et de coopération entre la République d’arabe
d’Egypte et le Togo connaissent un réchauffement depuis quelques temps.
En témoignent les nombreuses invitations que le président égyptien Abdel
Fattah Al-Sisi a personnellement envoyées au chef de l’Etat togolais,
Faure Gnassingbé.
Faure Gnassingbé avait dans cette
optique fait le déplacement de l’Egypte lors de l’inauguration du
deuxième canal de Suez et s’est fait représenté il y a quelques jours à
Sharm-El-Cheick pour le forum Africa 2016.
Ces relations vont connaître un regain
de dynamisation avec la coopération parlementaire. L’annonce a été faite
ce mardi par l’Ambassadeur d’Egypte au Togo, Mohamed Harim Shérif, à la
sortie d’une audience que lui a accordée le président de l’Assemblée
nationale, Dama Dramani.
« Nous avons maintenant un parlement élu
par le peuple et je suis ici pour relancer la coopération parlementaire
entre l’Egypte et le Togo », a-t-il fait savoir.
Pour rappel, l’Egypte a terminé la
troisième étape de sa feuille de route pour la relance du pays, une
feuille de route mise en œuvre depuis 2014 avec une nouvelle
Constitution suivie d’une élection présidentielle et des élections
parlementaires organisées en décembre 2015.
La 11ème
édition du Mobile World Congress (MWC) s’est ouverte ce lundi à
Barcelone en Espagne, la capitale mondiale du mobile. Le Togo est
présent à ce salon considéré comme le plus grand au monde dédié à la
téléphonie mobile par une délégation conduite par la ministre des Postes
et de l’économie numérique, Cina Lawson.
A cette rencontre internationale qui se
tient jusqu’au 25 février et qui revêt une importance de taille pour les
géants du secteur et les entreprises cherchant à se faire connaître
dans le milieu de la téléphonie mobile, plus de 2000 exposants vont
plancher sur le thème central : « Mobile is everything ».
Le Mobile World Congress est organisé
par la GSM Association, une association qui regroupe 250 industriels et
850 opérateurs de téléphonie mobile.
Une trentaine de femmes déléguées des OSC des cinq régions
économiques du Togo ont été sensibilisées sur les résultats 1325 et 1820
des Nations Unies le vendredi 19 février 2106 à Atakpamé, sur le thème : « La vulgarisation des résultats 1325 et 1820 »quelle
approche participative. Cette activité est organisé par le Réseau Paix
Sécurité des Femmes de l’Espace CEDEAO- Branche Togo (REPSFECO).
L’objectif de la rencontre est de renforcer la participation des femmes
à tous les niveaux de prise de décisions nationales, régionales,
internationales et particulièrement dans la prévention, la résolution
des conflits et la consolidation de la paix.
Plusieurs communications ont fais l’objet de cette formation, entre
autre : leadership féminin, la prévention et la gestion des conflits en
Afrique de l’Ouest cas du Togo, Genèse de REPSFECO-Togo, comprendre des
résolutions 1325- 1820 du CSNU, présentation du Plan d’Action National
du Togo sur les résolutions 1325 et 1820 et sa mise en œuvre.
En ouvrant les travaux, Mme Ayayi Léontine, présidente de REPSFECO-Togo
a souhaité la bienvenue à toutes les femmes, elle les a appelées à
assurer dignement la relève de l’information dans leurs régions
respectives et à mener des actions allant dans la démarche de
mobilisation effective pour contribuer à l’atteinte des objectifs visés
par le réseau.
Pour Mme Amédzénu Da-do Nora, vise présidente du REPSFECO-Togo, la
mission du réseau est d’interpeller chaque femme et chaque homme, là ou
elle ou il se trouve à se transformer en germes ou semence de paix : en
clair, que les femmes et les hommes collaborent permanemment à la
consolidation de la paix et vivent ensemble comme des artisanes et
artisans de la paix.
Il est a rappelé que le Réseau Paix et Sécurité pour les femmes dans
l’espace CEDEAO (RESPFECO) est un regroupement d’organisations féminins
lancé par la CEDEAO et se trouve dans toute la sous région ouest
africaine. Au Togo il est crée le 24 février 2010 à Lomé suite à une
Assemblée Générale.
Le ministre Yark interpelé vendredi 20
février dernier par rapport aux informations qui circulent dans les
médias, à propos d’un groupe qui se fait appeler Ansar Al Souna et
qui menace un iman à Lomé et les autorités, le responsable de la
sécurité et de la protection civile demande à ne pas être dans «les airs
».
Le ministre a été en effet, interpelé en marge d’une cérémonie au
Ministère de l’Environnement sur la question de menaces terroristes qui
planent sur le Togo. Le ministre a d’abord demandé de quel groupe dont
parle notre reporter avant d’inviter au calme.
«Ayez les pieds sur terre, s’il y a danger, on vous dira », a indiqué
Yark Damehame qui était sur le point de quitter la manifestation qui
venait juste de finir.
Depuis quelques jours, un message audio dont l’auteur serait d’un groupe
qui se fait appeler Ansa Al Souna qui jusque-là est méconnu des
services de renseignements. Dans le message, en langue Kotokoli Tem,
une mise en garde formelle est adressée aux dignitaires musulmans
accusés de s’écarter de la pratique rigoriste de l’islam.
Par ailleurs, l’enregistrement indexe l’Imam Souleyman de la mosquée de
Totsi à qui, le groupe demande d’arrêter ses machinations , « s’il veut
que le Togo soit calme et que le pays ne vive pas ce que les autres pays
endurent ».
L’enregistrement a fait le tour des réseaux sociaux et plusieurs
journaux en ont parlé courant la semaine écoulée. Le ministre ne
devrait pas ignorer l’existence de cette vidéo. TOGO TOP NEWS
La maison des jeunes
d’Amadahomé dont les travaux de construction sont presque finis a
bénéficié jeudi 18 fevrier de la part de la Chine, d’un lot de
matériels roulants et des équipements qui vont servir à équiper les
lieux.
Le don réceptionné par la
Ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et
de l’Emploi des Jeunes, Victoire Tomégah-Dogbé (Photo) des mains de
l’Ambassadeur Liu Yuxi, est estimé à plus de sept (7) millions de
francs CFA, et comprend des motos, de vélos, de machines à coudre,
d’ordinateurs de bureau, de ballons et de maillots. La ministre du
Développement à la base a expliqué qu’ils ont organisé cette cérémonie à
la maison des jeunes d’Amadahomé pour faire découvrir ce lieu à tous
les jeunes togolais. « Ceci, pour montrer aux jeunes togolais que le
gouvernement crée des conditions pour leur épanouissement. C’est un
lieu où le jeune peut s’épanouir. On y organise des activités
extrascolaires, ludiques, socioculturelles. L’un des meilleurs moyens de
le faire, c’est d’inviter les jeunes à y organiser des activités,
notamment sportives », a indiqué Victoire Tomégah-Dogbé qui a remercié
l’Ambassade de Chine pour les apports multiformes qu’elle fait au Togo.
Pour sa part, l’Ambassadeur M. Yuxi s’est déclaré très heureux d’être
parmi les jeunes qui constituent l’avenir d’un pays et l’avenir de la
coopération internationale. « Le gouvernement togolais a fait
beaucoup d’efforts pour faire épanouir la jeunesse togolaise. En
témoigne la construction de ces nombreuses maisons de jeunes. Nous
devons soutenir ces efforts pour accompagner le gouvernement dans ce
sens », a-t-il indiqué. La maison des jeunes d’Amadahomé, vaste lieu
de plusieurs hectares où il y a des terrains de jeux, la contient des
blocs de sept (7) salles d’une capacité de cent (100) à deux cent (200)
places où on peut y organiser des formations à l’endroit des artisans,
des entrepreneurs et pour les jeunes eux-mêmes.
Après
avoir perdu son latin depuis pratiquement un an, et la lamentable chute
à la présidentielle du 25 avril 2015, l’opposition togolaise depuis
quelques semaines, par l’entremise de deux partis de CAP 2015, à savoir
l’ANC et la CDPA, semble avoir trouvé le bout par lequel il peut signer
son retour au devant des projecteurs de la chose politique au pays de
Sylvanus Olympio.
Et ce bon bout décroché par le parti de Jean-Pierre Fabre et celui de
Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson n’est autre que la réclamation à tue
tête des élections locales, en organisant ça et là des rencontres de
quartiers à Lomé et dans certaines villes du pays. De la florilège de
réactions qui font croire que ce sont ces élections locales qui
viendraient poser les bases de l’alternance, on retient celle du
Secrétaire national adjoint chargé des questions politiques de la CDPA,
Pascal Adoko, qui, mardi dernier indiquait sur les ondes d’une radio
privée de Lomé, que lorsqu’on vient à aborder la question des locales,
les gouvernants et les responsables de UNIR, ne versent que dans du
« dilatoire ». Refusant, que l’on ne vienne à les prendre au dépourvu
par des élections locales surprises, il croit y voir dans le
comportement du pouvoir en place des intentions de n’organiser les
élections que lorsqu’on trouve qu’on a les moyens de les gagner. Il est
temps d’après Pascal Adoko « qu’on ne se comporte plus comme un enfant à
qui on veut retirer une sucette de la bouche » car pour lui, « le
pouvoir d’Etat ne doit pas être considéré comme une sucette ».
Si ces deux partis de l’opposition togolaise ne jurent finalement que
par ces locales pour redorer leurs blasons, eux qui n’ont pu avoir gain
de cause aux législatives de 2013 et à la présidentielle de 2015, il
faut néanmoins constater que le son de cloche est plutôt réaliste et
divergent de la part d’autres partis politiques comme par exemple le NET
de Gerry Taama.
Candidat malheureux, arrivé à la 4ème position, pour sa première
expérience, lors de la présidentielle du 25 avril dernier, le natif de
Siou ne croit pas fort aux chances de victoires de l’opposition en
l’état actuel des choses. Ainsi, dans une interview qu’il a accordée à
notre confrère Lambert Atisso de Icilome en début de semaine, on pouvait
à une question sur ce qui est aujourd’hui urgent pour les Togo, les
locales et les réformes, lire la réponse suivante de la part de Gerry
Taama : « Ne nous trompons pas. D’abord, les élections locales ne vont
pas résoudre comme par enchantement le problème de la pauvreté au Togo.
Les élections locales vont donner plus de prise aux politiques de
développement, c’est tout. Ensuite, ne faisons pas comme si dans le
rapport de force actuel, nous avons une chance, nous opposition, de
remporter ces locales si elles étaient organisées. Il faut réorganiser
la société togolaise, et les locales en font partie, de même que les
réformes politiques, et surtout la sensibilisation citoyenne ».
Voilà bien une réponse qui vient faire comprendre aux uns et aux autres
que contrairement à ceux qui croient aux locales comme une baguette
magique qui viendrait changer les choses, qu’il y a du travail à faire
de fond en comble pour éviter de ne pas se faire surprendre au cas où le
pouvoir accepterait jouer leur jeu en s’aventurant comme ils le veulent
sur le champs des élections locales.
G.K / F.S
On en sait un peu plus sur les avantages
pécuniaires accordés à Jean-Pierre Fabre, consacré officiellement chef
de file de l’opposition par un décret pris en conseil des ministres le
25 janvier 2016.
Selon une source que notre rédaction a réussi à interroger dans
l’entourage du président de l’Alliance nationale pour le changement
(ANC), Jean-Pierre Fabre a pris connaissance du décret dans son
intégralité. Un décret que la Présidence de la République vient de lui
envoyer.
A en croire les termes de ce décret, le leader de l’ANC toucherait par
mois une somme de 2.000.000 FCFA comme chef de file de l’opposition. En
outre, il dispose d’avantages matériels.
Le décret d’application de la loi portant statut de l’opposition
détermine les privilèges du chef de file de l’opposition qui a rang de
président d’institution selon le protocole d’Etat. Le chef de file de
l’opposition togolaise ne disposera pas que de droits, il aura aussi des
obligations.
Il doit veiller, précise le texte, entre autres, à préserver l’intérêt
supérieur de la nation dans le cadre de ses activités, à se conformer
aux devoirs citoyens et républicains et participer aux manifestations
publiques officielles auxquelles il sera invité.
Le Togo participe au maintien de la paix
et à la lutte contre le terrorisme au Mali. Avec environ 850 hommes
déployés au Mali sur trois sites : Douentza, Sévaré (Région de Mopti) et
Gossi (Région de Tombouctou), le contingent togolais est en parfaite
symbiose avec les populations.
En dehors de sa mission de sécurisation des villes situées dans sa zone
d’intervention, les soldats togolais s’illustrent également par des
actions d’assistance sociales.
l’Agence de presse Afreepress. Une centaine de personnes (en majorité
des femmes, des enfants et des personnes âgées) ont bénéficié de ces
prestations. L’hôpital de niveau I basé à Douentza a été mis à
contribution dans le cadre de cette opération.
En outre, apprend-on, les soldats togolais de la Mission des
Nations-Unies au Mali ont pris l’habitude de voler au secours des
riverains lorsqu’ils sont en difficulté. Les responsables de la régie
des eaux de la commune de Douentza ont encore en mémoire l’action des
soldats togolais lorsque le seul groupe électrogène qui leur permettait
de pomper de l’eau est tombé en panne. Ce sont les Togolais qui sont
venus en aide en mettant un groupe électrogène à la disposition de la
régie des eaux afin de desservir le plus grand nombre de quartiers de
cette ville.
«C’est un grand appui et tout Douentza le reconnait. Chaque fois qu’on
va vers eux, ils nous répondent. A chaque sollicitation, le bataillon
participe régulièrement au maintien de la salubrité publique par les
vidanges des fosses septiques au profit des particuliers et des
établissements publics car, la municipalité ne dispose pas encore de
voirie», témoigne Housseyni Bocoum, responsable de la mairie de
Douentza.
Le Togo est à son 3e bataillon au Mali depuis le début des actions
terroristes dans le pays. Ce 3e bataillon appelé BATT 3 a aussi
distribué en octobre 2015, des kits de fournitures scolaires aux neuf
établissements publics de Douentza. Ainsi, 1000 sacs d’écoliers, 1000
ardoises, 4000 cahiers doubles lignes, 4000 cahiers de 50 pages, 4000
crayons de papier, 2000 gommes d’écoliers, 1000 boîtes de crayon de
couleurs, 1000 boîtes avec chiffon et 1000 taille-crayons ont été mis à
la disposition d’autant d’élèves. C’était en présence des autorités
locales dont le préfet, le Maire et le Directeur du Centre d’animation
pédagogique (CAP) de Douentza ainsi que des parents d’élèves, rapporte
le journal L’Union pour la Patrie dans sa parution N°850. Afreepress
La libération d’office de Pascal BODJONA
le 06 février dernier a donné lieu à un emballement médiatique qui ne
s’est pas démenti jusqu’à ce jour. Des grands médias internationaux en
passant par les locaux, tous ont investi le domicile de l’ancien
ministre dès les premières heures de la décision de main levée du mandat
de dépôt ; aucun ne voulant se faire conter l’évènement. Décryptage du
phénomène médiatique autour d’un dossier qui reste malgré tout, et
quoiqu’il en est soutenu, une affaire judiciaire.
Famille, amis, badauds, courtisans, « militants », c’est toute une
meute qui a accompagné Pascal BODJONA depuis la prison de Tsévié où il
était incarcéré depuis près de dix-huit mois, poursuivi dans une
sordide affaire d’escroquerie internationale, jusqu’à sa résidence
située dans la banlieue nord de Lomé en cette matinée du 06 février
2016. Après 525 jours d’incarcération, l’ancien ministre de
l’Administration Territoriale a été libéré d’office et a regagné son
domicile, accompagné d’une foule, de fanfares et de groupes musicaux.
Sur un air du déjà entendu, d’un autre temps et d’autres mœurs : « mi
mou lédji amé dé kpé kpo, BODJONA yé mi lé dji…. »: « On ne veut
personne d’autre que BODJONA » Ce retour dit « triomphal » avec une
mobilisation qui était tout sauf spontanée, se voulait l’illustration
d’une popularité dont se prévaut l’ex-détenu et qui selon ses proches,
serait à l’origine de ses déboires judiciaires.
Cette « démonstration de force et d’audience dans l’opinion » serait
passée inaperçue et n’en aurait d’ailleurs pas été une, sans l’allié de
toujours et de poids: la presse. En effet, même s’il a repoussé l’offre
d’interview de RFI après en avoir accordé à Jeune Afrique, s’est vu
opposer une fin de non recevoir et polie auprès d’Africa 24, le natif
de Kouméa a pu compter sur les médias nationaux pour « vendre » l’image
de la « victime » qu’il affectionne et la théorie d’une «conspiration
politique » qu’il développe.
Réseaux sociaux relayant presqu’en temps réel chaque minute de la
libération, émissions ad hoc, programmes bouleversés, interviews
exclusives, parutions spéciales dans les jours qui suivent, ce fut un
véritable branle-bas médiatique, même pas troublé par une once de voix
dissonante. Les médias, presqu’à l’unisson, applaudissaient ce
come-back, certains chantant l’oraison funèbre du dossier judiciaire,
d’autres célébrant avec un plaisir volontairement non dissimulé, le
retour prochain de l’ »animal politique » dans l’arène.
Il faut dire qu’avec la presse locale, l’idylle de Pascal BODJONA est
presque séculaire. Elle date de l’époque où il fut Directeur de Cabinet
du Président de la République. Il y avait entre autres pour mission «
officieuse », d’être le lien entre le pouvoir de Faure GNASSINGBE et
les professionnels des médias, avec les moyens financiers et les
pouvoirs y afférents ; « l’officier traitant des journalistes pour
utiliser un terme du domaine des renseignements», confie un homme du
sérail. Le moins qu’on puisse dire est que son efficacité a été telle
qu’il n’existe aujourd’hui, toutes lignes éditoriales confondues,
quasiment pas de patrons de presse ou de journalistes de rang avec
lequel, il ne soit à tu et à toi. « Efficacité oui ; mais il ne l’a pas
construite pour le collectif mais à son seul profit » objecte un de ses
anciens collègues.
Cette relation particulière née en 2005, va être entretenue et
développée durant les années passées plus tard au portefeuille de
l’Administration Territoriale dont on disait qu’il constituait le
ministère le plus fréquenté par les journalistes. La salle de réunion
s’avérait systématiquement trop exigüe pour contenir la foule de
professionnels de médias qui s’y précipitait à chacune de ses
conférences de presse. Il n’est pas rare non plus d’en croiser parmi
les visiteurs du soir du ministre dans sa cossue villa dans la banlieue
de Lomé ; sa «générosité légendaire» n’y étant probablement pour
rien.
Conséquence : monsieur BODJONA a toujours eu bonne presse. Et depuis le
début de sa tourmente judiciaire, elle lui est favorable dans son
écrasante majorité. A preuve, aux cabinets du juge d’instruction et au
prétoire, se substituent souvent les colonnes de journaux ou les studios
de radios. Et aux auxiliaires de justice, les journalistes.
Pour ces derniers, la cause est entendue bien avant toute discussion au
fond et la clôture de l’instruction: NON COUPABLE. Toute l’affaire n’est
qu’un tissu de mensonges, cousus de fils blancs, destinés à entraver
l’irrésistible ascension d’une personnalité , à l’avenir politique et
aux chances électorales certains. De fait, l’ancien ambassadeur aux
Etats-Unis est le grand vainqueur de la bataille de l’opinion, face aux
juges et aux politiques, ayant réussi grâce à son habileté ainsi qu’à
son allié, la presse, à faire accréditer la thèse d’un dossier politique
; presque personne ne s’intéressant aujourd’hui au fond de l’affaire
d’escroquerie, qui existe bien pourtant.
AFFAIRE JUDICIAIRE :
La remise en liberté de monsieur BODJONA n’induit pas son innocence ni
ne met fin aux poursuites. C’est une liberté d’office soutenue par
l’article 113 du Code de Procédure pénale togolais qui dispose qu’en «
matière correctionnelle, lorsque le maximum de la peine prévue par la
loi est inférieure à deux ans d’emprisonnement, l’inculpé domicilié au
Togo ne peut être détenu plus de dix jours après sa première comparution
devant le juge d’instruction s’il n’a pas déjà été condamné soit pour
un crime, soit à un emprisonnement de plus de trois mois sans sursis
pour délit de droit commun.
La mise en liberté est également de droit lorsque la durée de la
détention préventive atteint la moitié du maximum de la peine encourue
et que l’inculpé est délinquant primaire. »
L’ancien ministre qui risque une peine maximale de 36 mois de prison
ayant effectué plus de 18, a donc bénéficié des dispositions de
l’article précité. Il reste cependant inculpé des faits de complicité
d’escroquerie. Il appartiendra au juge, à l’issue de l’instruction,
d’établir s’il y a suffisamment de charges pour renvoyer monsieur
BODJONA devant un tribunal correctionnel ou au contraire, prononcer un
non-lieu qui éteindrait l’action publique. Pour l’heure, c’est une
bataille procédurale que mènent les avocats de l’inculpé de Lomé à Abuja
; aucune discussion sur le fond n’ayant encore été tenue. Ils relèvent à
juste titre certains vices ayant entaché la procédure, en tirent la
conclusion d’un harcèlement judiciaire et exigent purement et simplement
un non-lieu pour leur client.
Si le procès fait à la justice dans ce dossier relativement aux vices
relevés peut être par moments justifié, il occulte volontairement et
complètement certaines décisions de cette même justice favorables à
l’ancien ministre. Comme cet arrêt peu commenté de la Cour Suprême du 20
juin 2012, cassant la décision de la Chambre d’accusation déclarant son
président compétent pour auditionner monsieur BODJONA, au motif que
cette juridiction a violé l’article 422 alinéa 3 du Code de procédure
pénale qui dispose que seul le président de la Cour d’Appel est
compétent pour entendre un ministre en fonction.
Certes, comme l’a rappelé pertinemment le président de la Cour Suprême,
Akakpovi GAMATHO en janvier dernier, des erreurs de procédure peuvent
être commises malgré la bonne volonté d’un juge. Mais pour des raisons
inavouées, certains justiciables peuvent choisir un système de défense
qui les conduirait à multiplier les procédures pour retarder le
règlement d’une affaire contre la volonté du juge. Indiquant que « s’il
est permis à tout justiciable de soulever, dans des conditions légales,
une ou des exceptions de procédure ou des irrégularités, il n’en
demeure pas moins vrai que la loi lui permet tout de même de fermer les
yeux sur des irrégularités de peu d’importance et permettre ainsi de
faire avancer la procédure pour aller se défendre au fond par rapport
aux charges retenues contre lui.
Bien sûr, c’est une question de choix relevant de l’appréciation de
chaque justiciable ». Ajoutant : «personnellement, pour une question
inhérente au délai de convocation pour comparaître devant un juge, si je
ne me reproche rien, je n’en ferais pas une histoire pour aller jusqu’à
la Cour suprême retardant ainsi le règlement de l’affaire au fond».
Avant de rappeler l’article 143 ancien alinéa 3 du code pénal qui
prescrit que « la partie envers laquelle les dispositions de ces
articles ont été méconnues peut renoncer à s’en prévaloir et régulariser
ainsi la procédure. Cette renonciation doit être expresse». Cette
disposition reprise par le nouveau code pénal induit que c’est une
faculté qui est reconnue par la loi à toute partie au procès pénal.
Et le haut magistrat de conclure : «si on choisit librement de
multiplier les procédures retardant ainsi l’examen de l’affaire au fond,
seule occasion de savoir si les faits incriminés sont avérés ou non,
l’honnêteté intellectuelle nous impose de reconnaître que ce n’est pas
la justice qui manque, dans cette hypothèse, de célérité dans le
règlement de l’affaire. Aucune œuvre humaine n’est parfaite. C’est
justement la raison pour laquelle la loi accorde à la partie au procès
dont le droit est lésé par une irrégularité, la faculté d’y renoncer le
cas échéant pour aller à l’essentiel. Sur dix (10) dossiers par exemple,
on pourrait trouver, à peine, deux (02) comportant des irrégularités de
procédure ».
Les faits
Pour rappel, c’est un homme d’affaires originaire des Emirats Arabes
Unis dénommé Abass Al-YOUSSEF qui a porté plainte contre l’ancien
ministre. Il lui reproche d’avoir utilisé sa position de l’époque, pour
rendre crédibles les manœuvres destinées à l’escroquer, se rendant ainsi
complice de ces faits.
En effet, tout commence en mars 2008, lorsque Monsieur Abbas AL-YOUSSEF
est abordé dans un hôtel à Dubaï par un Nigérian. Ce dernier présente à
l’Emirati une dame, Mounira AWA comme veuve de l’ancien président
ivoirien Robert GUEÏ. Le plan conçu par les comparses est de faire
croire à l’homme d’affaires, l’existence d’une somme de 275 millions de
dollars appartenant à feu le Général Robert Guéï, dans un coffre d’un
prétendu établissement bancaire dénommé « Banque Centrale du Togo».
Pour faciliter le déblocage de ces fonds et en contrepartie d’une forte
commission doublée de la possibilité d’en devenir le gestionnaire, il
est sollicité de l’Emirati une certaine somme. Celui-ci se verra
confirmer le sérieux de l’opération par son ami, l’ancien patron du
groupe Elf, Loïk Le FLOCH-PRIGENT. Ce dernier, également inculpé par la
justice togolaise, a toujours contesté cette version.
En juillet de la même année, tous deux débarquent à Lomé. A leur
arrivée, ils rencontrent selon le plaignant, plusieurs personnalités,
grâce à un homme d’affaires togolais, Bertin Sow AGBA, présenté comme
ministre de la Défense. Dont Pascal BODJONA, à l’époque Directeur de
Cabinet du Président de la République mais présenté comme Ministre de
l’Intérieur. Celui-ci aurait confirmé l’existence des fonds, utilisé les
moyens et les attributs de l’Etat pour convaincre et décider l’Emirati à
investir dans l’opération. Au total, ce sont près de 48 millions de
dollars qui auraient été soutirés à monsieur AL-YOUSSEF entre juillet
2008 et mars 2011. Ce dernier portera plainte auprès du tribunal de
Lomé pour escroquerie en bande organisée notamment contre Bertin Sow
AGBA, Pascal BODJONA et Loïk Le FLOCH-PRIGENT.
Principal accusé, l’homme d’affaires AGBA a été détenu du 7 mars 2011
au 16 avril 2013 suite à une remise en liberté provisoire. Deux mois
plus tard, en juin 2013, il prit la poudre d’escampette. Il est depuis
lors sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Le français Le
FLOCH-PRIGENT a été arrêté le 15 septembre 2012 à Abidjan et extradé
vers le Togo où il passera cinq mois en prison avant d’être libéré en
février 2013 pour « raisons de santé ». Il reste
également inculpé. L’ancien ministre BODJONA est entendu le 10 août
2012, quelques jours après sa sortie du gouvernement comme témoin sous
serment. Le 1er septembre il est accusé de «complicité d’escroquerie »
puis détenu « pour les besoins de l’enquête ». Il sera provisoirement
libéré le 9 avril 2013. Il est de nouveau incarcéré le 21 août 2014
avant d’être libéré d’office le 6 février 2016.
AVENIR POLITIQUE :
A sa sortie de prison, l’intéressé a laissé entendre qu’il poursuivrait
sa carrière politique, sans préciser à quel niveau ni sous quelle
forme. Ses supporters annoncent déjà un bing bang et une nouvelle
configuration politique, qui redistribuerait les cartes. Eventualité qui
ferait trembler les états-majors de la majorité à l’opposition ; les
premiers craignant pour leur pouvoir, les seconds redoutant une
concurrence crédible pour leur leadership. En clair, Faure GNASSINGBE et
Jean-Pierre n’en dormiraient plus.
Pourtant, à l’analyse, les choses ne sont pas aussi évidentes, surtout
sur un terrain aussi éminemment politique. En effet, si l’on peut
concéder à l’ancien ministre qu’il ne rechigne pas à aller dans la
mêlée, à prendre des coups et à en donner, de même que son audience
médiatique plus que certaine, son poids électoral reste cependant
aléatoire, voire relever du mythe. N’ayant jamais été confronté au
suffrage universel, nul ne peut aujourd’hui mesurer ce que représente
réellement monsieur BODJONA.
En France, des ministres ultra-populaires comme Bernard KOUCHNER n’ont
jamais osé franchir le Rubicon d’une candidature à l’élection
présidentielle ; tout comme des personnalités dites préférées des
Français (souvent des sportifs ou artistes dont les Zinedine Zidane,
Yannick Noah etc..) n’ont pas cru une seule seconde en leurs chances
d’arriver à l’Elysée. Le soutien des médias pour l’essentiel circonscrit
à Lomé, aussi massif qu’il fût, ne saurait à lui seul et définitivement
suffire à donner le statut de principal challenger. focus
De la nécessité d’une prise de conscience des acteurs de la classe politique de l’ opposition.
La classe politique de l’opposition au Togo est secouée de nouveau
par des intrigues inutiles, viles et insensées. Longtemps gangrénée par
des querelles de chapelle et de leadership surtout, cette opposition
vient une fois encore d’étaler à la face du monde ses carences et
faiblesses, à la suite de la signature du décret d’application par le
chef de l’Etat de la loi portant statut de l’opposition, mettant enfin
le chef de file de l’opposition togolaise dans ses prérogatives, en tant
que « Président d’une Institution de la République », suivant le cadre
des règles du protocole d’Etat.
Au terme des dispositions de l’article 24 de la loi portant statut de
l’opposition adoptée le 12 juin 2013 : « Le chef de file de
l’opposition est le premier responsable du parti politique appartenant à
l’opposition au sens de l’article 2 ci- dessus, ayant le plus grand
nombre de députes à l’Assemblée nationale. En cas d’égalité de sièges,
le chef de file de l’opposition est le premier responsable du parti
ayant obtenu le plus grand nombre de suffrage lors des dernières
élections législatives. Le chef de file de l’opposition n’est pas
nécessairement membre du parlement ». Cet article adopté en des termes
clairs et limpides, qui d’ailleurs peut être compris de tout le monde et
même d’un esprit dément, est malheureusement source de chamailleries et
de querelles inutile au sein d’une opposition dont certains membres, en
les écoutant, ont atteint vraisemblablement l’hérésie intellectuelle.
L’on ne comprend pas pourquoi des hommes et femmes qui ont atteint l’âge
de la maturité et surtout de la sagesse peuvent-ils se laisser aller à
de comportements incongrus.
A l’analyse des faits, il est aisé d’affirmer que certains
responsables politiques de l’opposition ont fait une lecture erronée de
cette loi quand ils déclarent sur tous les toits à cor et à cri que
c’est l’ancien Coordonnateur du Collectif « Sauvons le Togo » (CST) qui
devait normalement être le chef de file de l’opposition. Faux rétorque
ce dernier. Certes la loi comporte des lacunes mais une fois qu’elle a
été adoptée, promulguée et diffusée dans le journal officiel, elle
devient une loi générale qui régit l’Etat.
L’imbroglio de certains responsables politiques qui pointent leurs
doigts sur le Coordonnateur n’est pas de mise. D’ailleurs, dans sa
parution N°364 du 3 février 2016, le confrère « Actu EXPRESSE » a réussi
à faire parler le Coordonateur du CST Me Zeus Ata Messan AJAVON. Pour
rappel, Me Zeus Ata Messan AJAVON est un professeur de droit dans les
Universités du Togo et constitutionaliste de son état. Selon le
Coordonnateur, ceux qui veulent lui attribuer le titre du chef de fil
de l’opposition sont de mauvaise foi. « Le CST dont je fus le président
n’est pas une organisation politique. C’est un groupe composé
d’associations, des Organisations de défense des droits de l’homme et
partis politiques. Raison pour laquelle aucun membre de la société
civile n’a figuré sur la liste des candidats aux législatives de 2013.
Je leur avais d’ailleurs interdit l’usage du sigle CST au Parlement.
C’est de l’incongruité que de vouloir attribuer le titre du chef de
fil de l’opposition politique à quelqu’un qui n’est pas politique », a
laissé entendre Me Zeus Ata Messan AJAVON qui a ensuite martelé : « Ceux
qui ramènent ce débat savent à quel jeu ils se prêtent. C’est l’Anc qui
compte plus de députés au sein de l’opposition parlementaire et c’est à
son leader Jean-Pierre Fabre que revient le titre du chef de fil de
l’opposition…. Ceux qui veulent m’attribuer le titre du chef de fil de
l’opposition sont de mauvaise foi »
Une fois cette responsabilité située par la déclaration du
Coordonnateur, l’on avait pensé que le débat était clos sur ce sujet.
Erreur !!! Les dérives langagières et attaques verbales ont repris de
plus belles au point que la classe politique de l’opposition ne soit
durement secouée par des comportements incongrus et irresponsables. Mais
faut-il vivre continuellement dans cet esprit de haine viscérale que
les opposants ont les uns envers les autres ? Une attitude qui
n’encourage pas les populations, décrédibilise l’opposition elle-même
dans son ensemble et affaiblit de plus en plus la lutte. Le peuple ne
veut plus vivre ces situations qui n’augurent pas un lendemain meilleur.
Mais le peuple veut compter sur des hommes et femmes mûrs, pétris
d’une sagesse légendaire et rompus à la tâche. Des gens qui ont à cœur
les aspirations du peuple et qui se battent pour les accomplir
loyalement et non des gens qui passent tout leur temps à se donner des
coups. Ce sont des attitudes qui ont affaibli et continuent
dangereusement d’affaiblir la lutte et l’effort consenti par le peuple
togolais vers une alternance politique.
Il est donc temps que les acteurs de la classe politique de
l’opposition taisent leurs querelles de chapelle. Il est temps qu’ils
mettent au devant l’intérêt du peuple et non leurs intérêts propres et
prennent leurs responsabilités vis-à-vis du peuple togolais car
l’urgence, ce n’est pas de se lancer des diatribes ni de s’adonner aux
attaques verbales et dérives langagières mais de penser aux voies et
moyens adéquates qui pourront baliser la voie à une alternance en aidant
le peuple à se libérer du joug de la dictature implacable de cette
oligarchie archi-corrompue qui l’a pris en otage. Opposant togolais,
ressaisis-toi car il est encore temps pour que tu mettes fin à tes
gamineries qui ne t’honorent pas pour être utile et efficace au peuple
togolais épris de justice, de paix et d’alternance. La Nation te sera
gré. Idelphonse Akpaki, La Gazette du Togo VIA 27 Avril
M. Hervé Beauquesne (DG Lydia Ludic) et Kokouvi Etiko, directeur de l'école Vivenda
Fidèle à sa politique de soutien aux couches les plus démunies de la
société, Lydia Ludic, une société de jeux et de loisirs filiale du
Groupe PEFACO était jeudi à l’école des Sourds Vivenda de Lomé, un
établissement situé au quartier Bè Souza. La délégation était conduite
par le nouveau Directeur général de Lydia Ludic, M. Hervé Beauquesne,
assisté pour l'occasion des cadres de sa société dont Francis Nikabou
MATCHAMEM, Directeur des ressources humaines et Edouard N’Diaye,
responsable à la communication de Lydia Ludic Togo.
Cette délégation avait les mains pleines
de vivres destinés à venir en aide à l’école des Sourds Vivenda, un
établissement d’enseignement spécialisé dans l’éducation des enfants
malentendants. Le geste de Lydia Ludic est consécutif à un appel lancé
par la direction de l’école aux « bonnes volontés » pour venir en aide à
sa cantine menacée de fermeture faute de moyens.
« Ce geste vient à point nommé car il va
alimenter la cantine de l’école qui depuis un certain moment, peine à
assurer le déjeuner des enfants parce que certains de nos partenaires
nous ont un peu lâchés », a confié M. Kokouvi Etiko, Directeur de
l’école.
M. Hervé Beauquesne a quant à lui,
rassuré les bénéficiaires du soutien de son institution et a réaffirmé
son engagement à poursuivre ses actions sociales au Togo, une politique
inscrite dans l’ADN de la société depuis sa création en 1995. « Notre
action s’inscrit dans une démarche d’accompagnement de l’éducation au
Togo. Nous avons toujours appuyé les couches les plus défavorisées et
nous poursuivons cette mission avec ce don à l’école Vivenda. L’équipe
enseignante de cette école fait un travail remarquable et nous ne
manquerons pas de les accompagner », a-t-il indiqué en substance.
Les bénéficiaires n’ont pas tari
d’éloges et de remerciement à l’endroit de Lydia Ludic. Ils ont promis
faire un bon usage des dons qui leur on été accordés et ont réaffirmé
leur appel à d’autres donateurs.
Lydia Ludic, une filiale de Grupo PEFACO
a vu le jour en 1995. Installée au Togo et dans plusieurs autres pays
d’Afrique, Lydia Ludic emploie plus de 3.000 personnes.
L’Ecole des Sourds Vivenda a été mise en
place en 1995 et est aujourd’hui représentée dans plusieurs autres
villes du Togo à savoir Kara, Atakpamé et Kpalimé. Elle a formé
plusieurs générations de malentendants dont la plupart sont dans la vie
active aujourd'hui.
Au
Togo, le ministre des finances est le seul ordonnateur principal,
c’est-à-dire le seul agent public de l’Etat qui prescrit l’exécution des
recettes et des dépenses publiques. Bientôt, chaque ministre et chaque
président d’institution sera l’ordonnateur principal du budget de son
département.
En conseil des ministres ce jeudi, le
gouvernement a eu à écouter une communication sur le budget programme et
les réformes administratives à engager prochainement, conformément aux
directives de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
En quoi consiste concrètement cette
nouvelle réforme ? Selon le communiqué du conseil, la gestion du budget
de l’Etat ne sera plus une affaire de vote par « service administratif »
mais plutôt par « programme et par dotation ». Autant dire que les
ministres et les présidents des institutions deviendront des
« responsables de programmes », une sorte d’agents publics de l’Etat qui
déterminent les objectifs spécifiques, affectent les moyens et
contrôlent les résultats des services chargés de la mise en œuvre du
programme, tout en s’assurant du respect des dispositifs de contrôle
interne et de contrôle de gestion.
Dans la réalité, chaque institution et ministère fera élaborer et faire adopter deux (2) à six (6) programmes au maximum.
« Le budget programme permet donc de
rapprocher les ressources sollicités des résultats à réaliser par
chaque ministère ou institution et leur appréciation de dépenses
publiques à budgétiser », relève ledit communiqué. Bref, le gouvernement
veut assurer une pleine et entière gestion axée sur les résultats.
Déjà intégrée dans le corpus juridique
national, la nouvelle réforme impose non seulement une nouvelle
organisation des ministères et institutions, mais aussi la formation des
personnes qui les animent. Le ministère de l’Economie et des finances a
été chargé d’y réfléchir.
Pour rappel, l'ordonnateur est
incompétent pour procéder au maniement des deniers publics. Ce travail
est du ressort des comptables publics.
Mis en place en 2012, le Fonds mondial pour l’environnement (FEM) a
pour objectif le financement des projets innovants en matière de
protection de l’environnement et de la préservation des ressources
naturelles. Six ans après, les acteurs impliqués dans la mise en œuvre
de ce mécanisme font le bilan à Lomé.
Pour cette 6e phase, Koffi
Eli ATRI, coordonnateur national du FEM, indique que les financements
des projets vont être revus à la baisse. « Nous sommes dans un contexte
de rareté des ressources. Nous avons pris la décision de concentrer nos
actions. Pour ce faire, les financements et les subventions ne se feront
plus comme avant. Six ans après le démarrage des activités du Fonds
mondial pour l’environnement (FEM) plusieurs actions ont été menées pour
accompagner et appuyer les initiatives locales les plus innovantes »,
a-t-il précisé.
Plus de 73 projets ont été financés pour
un montant total de deux millions trente-cinq mille cent quatre-treize
dollars US. Soit plus d’un milliard de FCFA.
Le FEM a pour finalités de permettre aux
populations de s’inscrire dans une logique de gestion durable des
ressources naturelles.
L’affaire Tanoh-Ecobank en passe de connaitre son
épilogue. C’est ce que l’on peut être tenté de dire à lire hier lundi
un article de nos confrères de Jeune Afrique sur ce dossier qui a secoué
la banque panafricaine depuis le limogeage, jugé à tort ou à raison
comme peu orthodoxe, de son ancien directeur général, Thierry Tanoh en 2014.
Comme nous l’annoncions déjà an janvier dernier, dans l’optique d’un
règlement à l’amiable, la banque panafricaine dont le siège est à Lomé,
perdante de tous les procès (Lomé, Abidjan et Londres), pourrait verser à
l’ancien fonctionnaire de la SFI (Groupe Banque mondiale) et actuel
Secrétaire général adjoint de la présidence de la République de Côte
d’Ivoire, entre 12 (7,872 milliards de F cfa) et 15 millions d’euros
(9,840 milliards de F cfa) pour solder le différend qui les oppose.
C’est une façon pour la banque de siffler la fin de ce différend qui
visiblement ne lui fait pas bonne publicité.
Comparativement à la somme de 13 milliards de F cfa qu’il devrait
payer à Thierry Tanoh, si on faisait l’addition de la somme des deux
condamnations essuyées dans cette affaire, on peut se dire que ce
règlement peut aider la banque à sauver avec un peu plus de chance plus
de 5 milliards de F cfa et avec moins de chance plus de 3 milliards de F
cfa.
Récit de la procédure
Ejecté de son poste de directeur général en mars 2014, l’Ivoirien
Thierry Tanoh a aussitôt engagé des procédures judiciaires, et a obtenu
depuis la condamnation en janvier 2015 par le tribunal de commerce
d’Abidjan de son ex-employeur (conjointement avec son actionnaire
sud-africain PIC et Daniel Matjila) à lui verser 7,5 milliards de F CFA
(11,4 millions d’euros). Une condamnation pour sanctionner une «
diffamation, atteinte à la réputation, à la crédibilité et à l’honneur
». Le mois qui a suivi, c’est le tribunal du travail de Lomé (siège
d’Ecobank), également saisi par M. Tanoh qui condamnera le groupe
panafricain à lui verser 5,77 milliards de F CFA (8,7 millions d’euros)
pour licenciement abusif. Mais au lieu de se plier à la condamnation, ou
de privilégier au maximum le règlement à l’amiable, Ecobank, a cru
devoir devancer les évènements en s’appuyant, fin 2014 sur une clause du
contrat de travail de Thierry Tanoh, pour entamer une procédure
d’arbitrage internationale, procédure qui, semble-t-il serait toujours
en cours. Et parallèlement à cette procédure, la banque obtiendra le 17
avril de cette année devant la justice britannique une injonction
intérimaire suspendant l’exécution des condamnations ivoiriennes et
togolaises. Une injonction qui ne sera pas renouvelée le 3 juillet. A
noter qu’avec la décision de la Cour d’Appel de Londres le 17 décembre
dernier, c’est la 4ème décision de justice rendue dans cette affaire en
faveur de Thierry Tanoh. Les décisions des tribunaux ivoirien et
togolais sont désormais exécutoires.
Selon certaines sources proches de l’actuel secrétaire général
adjoint à la Présidence ivoirienne, sitôt connue la décision du 17
décembre, ses avocats ont relancé la procédure de saisie des biens de la
banque panafricaine en Côte d’Ivoire. Une saisie qui viserait notamment
la Société ivoirienne de raffinage (SIR) qui doit des sommes
importantes à Ecobank Côte d’Ivoire : 60 milliards de F CFA en crédits
court-terme, 72,18 millions de dollars et 37,27 millions d’euros en
garanties bancaires (lettres de crédit). T228
Les derniers chiffres des organisations
internationales, en l’occurrence du Fonds des Nations-Unies pour
l’Enfance (Unicef) rendus publics sur le taux en eau potable au Togo
sont clairs et édifiants. Cinquante sept pourcent (57%) de la population
rurale togolaise n’a pas accès à une source d’eau améliorée comme c’est
le cas dans milieu urbain où ce taux n’avoisine que les 10%. Sévagan,
une localité située à quelques kilomètres de la capitale, Lomé en est
une preuve. L’eau, source de vie est devenue une denrée rare sinon
source de maladie du fait de sa qualité.
Bidons jaunes à la tête ou attachés aux porte-bagages des vélos ou
encore entassés devant la seule fontaine publique qui desservie trois
villages. Des femmes et jeunes filles en petits groupes discutent ou
papotent, attendant leur tour pour s’approvisionner en eau potable.
Voilà brièvement l’image qu’offre Sévagan, une localité
située dans la préfecture de Vo. Une image qui montre à suffisance le
manque cruel en eau potable dans ladite localité. Une situation
dangereuse qui expose les populations aux maladies et aux épidémies
liées à l’eau non potable quand on sait que cette eau que vont chercher
les femmes et jeunes filles, bref les habitants n’est pas en somme une
eau potable du fait de sa qualité, son odeur et de sa couleur. L’eau,
source de vie est devenue une denrée rare à Sévagan qui compte plus de
mille âmes. Les témoignages des femmes et jeunes filles de Sévagan
Adjo, native de la localité, vit depuis sa naissance à Sévagan.
Chaque matin, elle doit comme toutes les autres femmes du village, aller
à la principale fontaine de son village, aligner ces bidons d’eau en
attendant de s’approvisionner en eau. Sept (7) bidons au total pour
s’approvisionner. Cheveux en bataille, le pagne noué autour de la
poitrine, Adjo attend très calmement parmi tant d’autres femmes son
tour. « J’ai déposé mes bidons que voici liés avec une corde depuis
quatre (4) heures du matin. Il faudrait que j’attende jusqu’ à 11heures
voir 12heures au moins pour pouvoir recueillir l’eau et repartir chez
moi »
Comme elle, beaucoup d’autres n’ont pas souvent le temps d’attendre
calmement leur tour parce que le besoin en eau potable se fait
cruellement sentir, d’après nos indiscrétions. Alors pour avoir
rapidement accès à l’eau, il faut parfois tricher. Interviennent alors
les bagarres. « Les bidons que vous voyez là, sont disposés par ordre
d’arrivée. C’est le principe acquis ici pour tous ceux et celles qui
doivent s’approvisionner en eau. C’est un principe que nous avons mis en
place pour éviter le désordre ici et les bagarres. Mais cela ne résout
pas le problème puisqu’il y a certains qui n’aiment respecter les règles
», a laissé entendre Da vodou, habitante du village de Sévagan (Tonou).
La quarantaine révolue, elle veille au respect strict de l’ordre au
point de vente d’eau à la fontaine publique. Assisse sur le flanc gauche
du robinet public, sa chicote en main, elle supervise tout. « Ma maison
est juste en face du robinet. Je suis constamment ici pour collecter
l’argent et pour éviter qu’il n’y ait des bagarres entre les femmes. Les
bagarres pour l’eau sont quasi permanentes ici. Alors, on joue la
police pour éviter le pire. » Des kilomètres à parcourir pour de l’eau potable.
Si l’affluence est au rendez-vous à ce point d’approvisionnement en
eau, c’est juste parce que le besoin en eau potable est réel, a constaté
avec amertume l’équipe de reportage de « La Gazette du Togo ». Mais il
faut aussi, pour ces femmes et jeunes filles parcourir des kilomètres
avant de s’approvisionner en eau potable.
Maman Akouvi est une femme au foyer. La soixantaine environ, elle est
venue avec sa belle fille à la fontaine chercher de l’eau pour toute la
famille. Assise sur l’un de ses nombreux bidons jaunes, maman Akouvi
attend tranquillement son tour. Elle a fait plus d’un kilomètre de
marche avant de trouver ce point de vente d’eau potable pour s’en
approvisionner. « J’habite très loin d’ici. Dans mon quartier, il n’a
pas d’eau potable ni une pompe publique comme celle-ci. Les puits que
nous possédons sont très profonds et se sèchent. L’eau n’est pas d’une
bonne qualité », a-t-elle confié toute inquiète. Maman Akouvi n’est pas
la seule dans cette situation. Koffi, dans la douzaine d’âge et ses
trois frères aussi se trouvent dans le même cas. Ce qui choque, ils sont
pour la plupart des écoliers et doivent coûte que coûte
s’approvisionner au risque de maquer d’eau dans les jours prochains pour
se laver ou pour préparer à manger. Mais le hic est que ces écoliers
doivent eux aussi parcourir le même trajet que maman Akouvi avant
d’avoir accès à l’eau potable. A leurs dires, le week-end, ils font ce
trajet au moins deux fois. Un lourd fardeau pour ces enfants qui n’ont
plus le temps de jouer ou de réviser leurs cours comme leurs amis de la
capitale.
La qualité de l’eau
Elle est appelée eau potable mais la qualité de cette eau laisse à
désirer. Pour avoir accès à cette source de vie à Sévagan (Tonou), c’est
la croix et la bannière parce que les populations vivent au rythme des
coupures d’eau. « Depuis deux jours, nous n’avons d’eau potable. La
régie des eaux l’a coupée sans qu’on ne sache les raisons de cette
coupure qui a plongé les populations dans l’amertume. À chaque fois
qu’il a la redonne, l’eau devient jaunâtre », a laissé entendre Mathieu,
un jeune agriculteur du village, venu chercher l’eau pour sa femme qui
vient d’accoucher.
D’après nos investigations, l’eau qui sort du robinet à Sévagan
(Tonou) n’est toujours pas identique à celle de Lomé du point de vue
qualité. C’est-à-dire que l’eau de Sévagan (Tonou) n’est pas claire.
Face à cette situation et pour éviter les maladies et les épidémies, les
populations sont obligées de procéder à la filtration de l’eau en y
ajoutant de la cendre ou « Alam » avant toute consommation. Malgré la
qualité de l’eau, celle-ci est destinée à la vente. Et comme la demande
se fait sentir, nombreux sont les villageois qui accourent même des
villages voisins pour s’en approvisionner. Ainsi, pour trois (3) bidons
jaunes de 25 litres, il faut débourser la modique somme de 25 FCFA.
Malgré le coût en baisse et vue surtout la qualité de cette eau du
robinet, certains préfèrent s’approvisionner aux puits du village qu’ils
passent à la filtration traditionnelle comme l’eau du robinet. Que dire du lac Togo ?
Le village de Sévagan partage le lac Togo avec beaucoup d’autres
villages environnants. Beaucoup sont ces villageois pour la plupart
jeunes qui se baignent là dedans. Julienne huit (8) ans et sa petite
sœur Adjovi savonnent leurs éponges. « Chaque matin et soir, c’est ici
que nous venons nous doucher », a indiqué l’aîné Julienne. Aux dires de
cette adolescente, c’est pour éviter à leur mère de gaspiller l’eau du
robinet qu’elle va chercher sur des kilomètres qu’elles ont préféré se
baigner dans le lac. D’ailleurs, elles ne sont pas les seuls adolescents
rencontrés par l’équipe de « La Gazette du Togo
» qui a fait le tour du village. Plus loin l’équipe aperçoit quelques
personnes âgées, venues aussi se doucher dans le lac mais qui n’ont pas
tenu à s’exprimer sur le sujet.
L’eau du lac est-elle essentiellement destinée à la douche ? Voilà la
question qui trottinait les esprits des « Gazetiers » quand un véhicule
a bondi de vive allure dans le lac. A son bord, de jeunes filles qui
sortaient dudit véhicule des bidons. Que se passe-t-il ? Cette eau dans
laquelle se baignent les habitants de la localité est-elle aussi
destinée à la consommation ? Approchées, aucune d’entre elles et même le
chauffeur du véhicule n’ont pas voulu répondre à l’équipe du reportage.
« C’est toujours vous les journalistes qui veulent tout savoir », a
rétorqué le chauffeur d’un air méchant puisqu’il s’est aperçu qu’il
avait en face de lui des hommes qui tenaient des appareils photos et une
caméra. Qu’elle soit destinée à la consommation, l’eau du lac est
identique à celle qui sort des puits et robinets publics visités, qui
elle, semble se différencier un tout petit peu si elle doit servir à la
consommation.
Tout compte fait, le problème d’accès en eau potable dans cette
localité, demeure crucial et se pose avec acuité. Les populations de ce
petit village de pêcheurs et d’agriculteurs poussent des cris de
détresse en interpellant les pouvoirs publics à leur venir en aide pour
qu’une solution définitive soit trouvée à ce problème d’accès en eau
potable, c’est-à-dire d’une bonne qualité : limpide, claire et inodore.
Les pouvoirs publics ont-ils soucis de mettre les populations à l’abri
des maladies et surtout épidémies liées à l’eau non potable ? Vivement
que l’eau qui est source de vie ne devienne pas source de maladie et de
mort pour les habitants de Sévagan (Tonou) et pour les populations du
Togo en général. La Gazette du Golfe
Alors que le gouvernement entend décliner
au cours de cette nouvelle année 2016, la feuille de route d’une
commission technique mise en place depuis 2013 et qu’aucune ligne n’est
inscrite dans la loi des Finances de cette année, les concernant, la
CDPA est bien catégorique et réclame avec véhémence la tenue des
élections locales avant la fin de cette année.
Reçu ce jour par nos confrères de Victoire fm, le chargé des questions
politiques de cette formation politique en campagne de proximité dans
les quartiers de Lomé et cantons de Togo, Pascal Adoko, fait constater
dans la fuite en avant observée par les gouvernants et les responsables
de UNIR, quand on aborde la question des locales, rien que du «
dilatoire ».
C’est pourquoi après leur première saisine du ministre de
l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des
Collectivités locales, Payadowa Boukpessi, qui leur a répondu en
réitérant la position du gouvernement, le parti de Brigitte
Adjamagbo-Johnson, a décidé de réécrire une nouvelle fois u ministre. Et
à en croire M. Adoko, ils ont dans ce second courrier marqué leur
désapprobation et entendent mettre leurs compétences au service du
gouvernement pour que le travail soit vite fait pour que les locales se
tiennent avant la fin de 2016.
Refusant, que l’on ne vienne à les prendre au dépourvu par des élections
locales surprises, il croit y voir dans le comportement du pouvoir en
place des intentions de n’organiser les élections que lorsqu’on trouve
qu’on a les moyens de les gagner. Il est temps d’après Pascal Adoko «
qu’on ne se comporte plus comme un enfant à qui on veut retirer une
sucette de la bouche » car pour lui, « le pouvoir d’Etat ne doit pas
être considéré comme une sucette ».
On lie rapidement les locales aux taxes d’habitation. « Pas d’élections
locales pas de taxes d’habitation », c’est désormais d’ailleurs le
leitmotiv de la CDPA, qui a indiqué ne reprendre que la phrase d’un
citoyen anonyme d’Agoè Kossigan, premier quartier de Lomé à accueillir
la délégation d la CDPA pour sa campagne de proximité. T228
''Quelle émotion ! Nous venons de
terminer le dernier acte de la normalisation. La voie de la sagesse l’a
emporté et notre sport roi, le football vient de gagner sa finale.
Mesdames et messieurs les délégués, vous venez de faire votre choix, en
votre âme et conscience et vous avez doté notre comité exécutif d’un
nouveau bureau en toute transparence. Nous vous en remercions. Aux têtes
de liste et aux listes qui n’ont pas été retenues, nous disons que
l’essentiel est à venir. Conjuguez vos talents avec le nouvel exécutif
de notre fédération pour qu’ensemble vous réinventiez notre football.
Nous vous félicitons pour votre esprit de compétitivité et de fair-play.
C’est maintenant que le travail commence. Vous avez un programme que
vous allez décliner tout au long de votre mandat. Nous serons attentifs
pour qu’il soit scrupuleusement suivi.
A votre liste de tâches, nous en ajouterons deux supplémentaires.
D’abord et tout de suite, tendez la main à vos frères et sœurs des
autres listes, prenez exemple, soyez inspirés par le président de la
République qui dit je cite : « La construction du Togo n’est pas
l’affaire d’une seule personne, mais celle de toutes filles et les fils
de notre pays le Togo ».
Nous vous disons la même chose ce 13 février 2016, qui sera gravé dans
les annales de notre sport roi. La refondation du sport roi togolais
n’est pas l’affaire d’une seule personne ou d’une seule liste mais de
tous. Vous aurez la responsabilité de mettre en œuvre les textes que
vous avez voté le 20 janvier 2016. Vous aurez aussi la responsabilité
d’imprimer à notre fédération les règles de bonne gestion et de bonne
gouvernance. Nous sommes intimement persuadés que la FIFA et la CAF
ainsi que notre gouvernement auront à cœur que vous ne déviez de cette
route.
Nous attendons de vous un véritable plan Marshall qui permettra au
football togolais de marquer un essai lors de la CAN de 2017 et essai
qui sera transformé incha’Allah lors de la Coupe du monde de 2022. Nous
vous invitons à mobiliser notre équipe nationale sans exclure quiconque
et lui redonner confiance et fierté de jouer pour notre drapeau.
Vous connaissiez la semaine des 35 heures, nous vous garantissons désormais une journée de 35 heures.
Tant les tâches sont immenses et ardues.
Notre ministère sera attentif à vos préoccupations pour vous apporter
toute l’accompagnement nécessaire sans pour autant verser dans
l’ingérence.
La nuit fut longue mais enfin le jour se lève sur notre football togolais.''