Ayant jugé lente la mise en œuvre de
cette politique sous régionale, sept (7) organisations de la société
civile basées dans sept (7) pays en Afrique de l’Ouest ont initié un
projet dénommé « Accélérer la mise en œuvre des Politiques régionales
sur les énergies propres en Afrique de l’Ouest » (projet ACE-WA).
Ce projet a fait l’objet ce mardi à Lomé
d’un atelier à l’endroit des représentants des départements
ministériels, des Organisations non gouvernementales, des sociétés
œuvrant dans le domaine de l’énergie au Togo et des professionnels de
médias, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
L’objectif , selon l’Organisation pour
l’environnement et le développement (OPED), organisateur de cette
rencontre, c’est de présenter cette initiative afin de renforcer la mise
en œuvre des politiques régionales en Afrique de l’ouest sur l’accès à
l’énergie durable en faveur des pauvres dans le cadre de l’atténuation
des changements climatiques, de prendre connaissance des stratégies et
des priorités nationales en ce qui concerne l’accès à l’énergie pour les
populations pauvres et défavorisées et d’échanger sur les mesures
pouvant permettre un meilleur déploiement et une plus large diffusion
des énergies renouvelables au Togo.
« Au niveau de la sous-région, des
politiques ont été déjà élaborées et adoptées par les chefs d’Etat des
pays membres et ces politiques visent à atteindre des objectifs assez
importants en ce qui concerne le développement des énergies
renouvelables et l’efficacité énergétique. Cependant, force est de
constater que la mise en œuvre de ces politiques est très lente, ce qui
nous rend pessimistes par rapport à l’atteinte des objectifs fixés », a
indiqué Joseph Yaovi Kogbé, Directeur exécutif de l’ONG OPED.
Représentant le ministre de
l’Environnement et des ressources forestières à l’ouverture de cet
atelier, Sama Boundjouw, Secrétaire général dudit ministère a d’entrée
déclaré que le changement climatique est un véritable enjeu du siècle.
« Bien que l’Afrique contribue très faiblement aux émissions de gaz à
effet de serre, elle est pourtant l’un des continents les plus
vulnérables aux impacts négatifs des changements climatiques », a-t-il
lancé tout en ajoutant qu’ « il ne fait l’ombre d’aucun doute que la
plupart des modes actuels de satisfaction des besoins en énergie dans
les pays de l’Afrique de l’ouest, contribue à l’aggravation du phénomène
de réchauffement climatique à travers la déforestation, l’activité
industrielle, le transport et l’agriculture ».
Aujourd’hui, a-t-il poursuivi, la
production et l’utilisation de l’énergie doivent être pensées
autrement. « Le Togo, en ce qui le concerne, s’est résolument engagé à
faire de la transition énergétique le moyen le plus sûr pour lutter
contre ces changements climatiques », a-t-il ajouté.
Bernadette A.
Afreepress
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