Conditions de travail difficiles,
situation précaire, manque de considération pour leur métier… ce sont là
la situation que déplorent les enseignants de l’éducation physique et
sportive (EPS). Ils ont fait part de leur indignation à travers un
mémorandum rendu public.
« La promotion Attipoé (2007-2010), première promotion LMD, est laissée
pour compte, de même que les promotions qui ont suivi ; ce qui n’est pas
sans conséquences : départ de nombreux professeurs adjoints d’EPS à
l’étranger après plusieurs années au chômage, au moment où le pays en
manque cruellement. Et pire encore, les morts brusques du professeur
adjoint Mawugbevon, de la promotion 2008-2011, en septembre 2013, suite à
une courte maladie de trois jours. Qui sait, serait-il en fonction que
ce malheur aurait pu être évité. De même, son collègue Madjabawo
Fousseni affecté sur Bassar dans le cadre du Provonat n’avait pas eu les
moyens nécessaires pour se traiter une maladie qui l’a emporté en
juillet 2014 », indique le mémorandum.
A les en croire, 1 000 établissements scolaires répandus sur le territoire manquent cruellement d’enseignants d’EPS.
Le Togo a été choisi comme pays pilote pour l’enseignement d’EPS au
cours primaire. Mais ces enseignants disent avoir l’impression que le
gouvernement togolais n’accorde pas d’importance à cette matière.
Or, « l’EPS est devenue une discipline universelle, raison pour laquelle
le système LMD est appliqué dans tous les instituts de formation
d’enseignants d’EPS. C’est aussi partant du fait que l’EPS est une
science (STAPS : Science et technique des activités physiques et
sportives)», poursuit le mémorandum.
Ces enseignants de l’INJS parlent de deux poids deux mesures dont fait
preuve le gouvernement, puisqu’ils disent ne pas comprendre pourquoi
ceux de l’ENS et de l’ENI sont intégrés dans la fonction publique,
pendant qu’eux sont abandonnés au chômage.
ICILOME
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