Le Togo renforce les capacités de ces
agents de contrôle des frontières et des opérateurs économiques en
matière de biosécurité. Une session de deux jours sur le sujet s’est
ouverte jeudi à l’endroit des douaniers, des policiers, des forestiers,
des agents de contrôle phytosanitaire et vétérinaire et les opérateurs
économiques.
Ils sont au total plus d’une trentaine qui prennent part à cette séance
de travail qui veut leur présenter, les exigences du Protocole de
Cartagena sur la documentation et l’identification des produits modifiés
en mouvements transfrontaliers, des techniques et méthodes à appliquer
en vue du respect de ces exigences.
La session s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme
régional de biosécurité de l’UEMOA (PRB-UEMOA) qui œuvre pour une
meilleure prévention des risques liés à l’utilisation des biotechniques
modernes dans la sous-région ouest africaine.
Pour un pays comme le Togo qui a ratifié de nombreux instruments
juridiques internationaux en matière de conservation de la biodiversité,
des initiatives de ce genre en valent la peine.
« Pour prévenir les risques biotechnologiques et assurer la sécurité des
consommateurs des produits dérivés des espaces végétales et animales
importés et commercialisés au Togo, il faut faire prévaloir le principe
de précaution en renforçant la biovigilance au niveau national » a
indiqué Sama Boundjou, secrétaire général du ministère de
l’environnement et des ressources forestières.
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