C’est en présence du Coordonnateur du
secrétariat permanent du Comité national de lutte contre le sida
(SP/CNLS), professeur Vincent Pitché, du représentant assistant du Fonds
des Nations Unies pour la population au Togo (UNFPA-Togo), Dr Koffi
Vidzraku et d’une forte délégation de la FHC venue d’Afrique du sud et
de la Suisse, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Il s’agit de la première partie d’une
série de formations qui seront faites à Tsévié (35 km au nord de Tsévié)
et en cascade sur toute l’étendue du territoire national, ce qui devra
permettre aux acteurs d’avoir plus de performance en matière de lutte
contre la pandémie. A terme, il s’agit de donner le pouvoir aux filles
et femmes togolaises de décider de leur sexualité.
« A travers cette formation, les acteurs
auront à permettre à la gente féminine dans son ensemble, couche la
plus vulnérable face à cette maladie, de prendre le pouvoir pour
prendre en charge sa sexualité, afin de ne plus la laisser aux mains de
l’homme », a indiqué le Professeur Pitché.
C’est le seul produit qui donne
l’opportunité aux femmes de prendre en charge leur vie sexuelle et au
Togo où le taux de filles qui tombent grosses précocement est élevé, a
renchéri Denise Van Dijk, chef de la délégation de la FHC au Togo. Pour
elle, l’utilisation des préservatifs féminins Fc2 par les femmes mettra
désormais sur le même pied d’égalité, les hommes et les femmes en
matière de sexualité.
Cette activité est l’aboutissement d’un
long processus démarré depuis février 2015 et qui consiste à faire la
promotion du préservatif féminin, a rappelé le représentant de l’agence
onusienne. Selon lui, c’est également le début d’un partenariat de
longue date entre la FHC, le gouvernement togolais et l’UNFPA-Togo.
Dans son discours d’ouverture de la
formation, le Directeur soins de santé primaire au ministère de la santé
et de la protection sociale, Avuletey Ayaovi Ocloo a relevé que le Plan
stratégique national de lutte contre lez sida (PNDS) met les femmes au
rang des « cibles prioritaires » et selon l’enquête EDS III, la
proportion des femmes infectées est de 3.1% contre 1.7% chez les hommes
dans la tranche d’âge des 15 à 49 ans.
« De plus, le Togo constitue un grand
hub commercial sous régional qui favorise des flux migratoires et
brassages importants à travers les deux grands corridors que sont les
routes qui lient Lomé au pays du Sahel et Abidjan et Lagos », a-t-il
ajouté.
Cette formation démarre au lendemain de
l’accord sur l’appui important que le Fonds mondial de lutte contre le
sida, la tuberculose et le paludisme a fait au Togo (24 milliards de
francs CFA).
Pour information, en 2014, l’UNFPA-Togo a
organisé sur toute l’étendue du territoire national la campagne
Condomize qui a permis de distribuer gratuitement des millions de
préservatifs masculins et féminins à la population togolaise.
Afreepress
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