C’est fort de ce constat « alarmant »
que depuis des décennies le Togo s’est engagé à offrir à tout enfant
dès sa naissance, des actes de l’état civil, un droit humain
fondamental, et ceci conformément à la convention internationale des
droits de l’enfant, une convention ratifiée par le Togo.
Un engagement encore une fois réitéré
par le lancement par le ministre de l’Administration territoriale, de la
décentralisation et des collectivités locales, Payadowa Boukpessi, ce
lundi à Lomé de la onzième (11ème) édition de la Journée
nationale des communes du Togo, une initiative de l’Union des communes
du Togo (UCT), a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress.
C’est en présence du président de
l’UCT), Kasségné Adjonou, le chef de délégation et ambassadeur de
l’Union européenne (UE) au Togo, Nicolas Berlanga Martinez, de
l’ambassadeur d’Allemagne au Togo, Christopher Sander, et de
l’ambassadeur de France au Togo, Marc Fonbaustier.
Durant deux (2) jours de travaux axés
sur le thème : « gouvernance locale et délivrance des services publics
aux citoyens : cas de l’état civil », les participants venus des
vingt-et-une (21) communes fonctionnelles sur un total de 35 que compte
le Togo se pencheront sur les défis et les contraintes liés à la
décentralisation et à la gouvernance locale.
Intervenant tour à tour, les différents
ambassadeurs après avoir réaffirmé leurs engagements à soutenir l’UCT
dans sa lutte indéfectible, ont souligné l’importance de l’état civil
pour l’identité et les droits de tout citoyen.
« Depuis 2008, l’UCT a mis en exergue la
question de l’état civil au Togo, eu égard aux énormes difficultés que
rencontrent les populations dans leurs accès aux documents d’état civil.
En apportant des preuves de son identité, l’état civil justifie tout
d’abord les droits qui font d’un homme un citoyen et lui permettant de
participer pleinement à la vie politique et sociale de sa localité et
partant de là, de son pays », a indiqué Kasségné Adjonou, président de
l’UCT.
Pour le ministre de de l’administration
territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales,
Payadowa Boukpessi, ce rendez-vous annuel est une véritable opportunité
pour les représentants des collectivités territoriales du Togo de se
retrouver en vue de s’imprégner davantage des défis et des contraintes
liés à la décentralisation et à la gouvernance locale, et aussi de
mutualiser leurs connaissances et expériences dans le but d’être plus
efficaces dans leurs activités.
« Cette ferme volonté de moderniser
l’administration publique est une déclinaison de la réforme de l’Etat
qui permettra à terme d’accroître la performance et l’efficience du
service public dans le but de mieux servir les usagers. Au niveau
national, elle se traduit par différentes réformes visant notamment, la
simplification des procédures et l’amélioration de l’écoute vis-à-vis de
nos concitoyens qui ont, de plus en plus une soif réaffirmée et
légitime de services publics de qualité délivrés avec la célérité
requise », a-t-il laissé entendre.
Pour finir, le ministre a exhorté les
uns et les autres à accorder plus d’importance aux travaux afin de
trouver à l’issue de ceux-ci les voies et moyens pour résoudre les
problèmes liés à ces différents insuffisances qui impactent négativement
l’image de ce service public de délivrance d’actes d’état civil au
citoyen.
Il faut rappeler que, cette cérémonie a
également servi de cadre de signature d’une convention entre l’Union des
communes du Togo (UCT) et le département de géographie de l’Université
de Lomé (UL) pour permettre aux jeunes étudiants en géographie d’aller
apporter leur savoir au service des différentes communes du Togo.
Modeste K.
Afreepress
Afreepress
No comments:
Post a Comment