Une
journée de réflexion a eu lieu hier dans le cadre de la semaine globale
d’action contre la dette et les Institutions Financières
Internationales célébrée du 08 au 15 octobre de chaque année. « Etat des
lieux de la dette publique du Togo depuis l’IPPTE » et « la dette
publique du Togo, quel impact sur le développement du Togo ? ». Tels
sont les deux thèmes autour desquels les participants à cette journée
plancheront. Elle est une initiative de deux associations de la société
civile, notamment Nouvelles Alternatives pour le Développement Durable
de l’Afrique (NADAF) et l’Association pour la Taxation des Transactions
financières et l’Action Citoyenne (ATTAC). L’objectif est loin de jeter
de l’opprobre sur les gouvernants, mais proposer des solutions
alternatives afin de rendre les dettes publiques soutenables pour les
populations ».
Pour Esmathe Gandi, président de l’ATTAC-Togo, la dette publique en soi n’est pas une mauvaise chose ; mais c’est qu’au-delà de tout, elle comporte deux grands dangers. D’une part, elle devient « poids lourd pour le contribuable et pis encore, un héritage trop lourd à supporter par les générations futures ». D’autre part, elle cache la perte de souveraineté des pays bénéficiaires vis-à-vis des donateurs que sont les institutions financières internationales. Pour cela, au cours de cette journée de réflexion, les participants auront à proposer des éléments de réponse sur les mesures à mettre en œuvre pour que le Togo ne revive plus les conséquences néfastes des ajustements structurels.
Selon lui, il attend trois principales choses de cette occasion. D’abord, avoir une situation sur actuelle sur la dette publique du Togo ; ensuite, connaitre les dangers d’une dette non contrôlé sur la population ou le contribuable ; et enfin, constituer un bloc de la société civile pour mener des actions concrètes afin de rendre soutenable la dette publique.
Du côté de du Coordonnateur de NADDAF, Bernard Dodji Bokodjin, il est temps d’inviter les citoyens à être de plus en plus regardants vis-à-vis de la gestion financière de leur pays. « Les questions de la dette doivent inquiéter le citoyen parce elles ont un impact sur son vécu quotidien. Le citoyen doit faire comprendre aux dirigeants de faire des prêts pour faire des besoins nécessaires », a-t-il dit.
Après qu’un grande partie de la dette publique du Togo ait été annulée en 2010 grâce à au point d’achèvement de l’initiative PPTE, il pense qu’il y a matière à réfléchir sur l’évolution de la dette publique du Togo. Au sortir, il entend « mobiliser les acteurs de la société civile à s’intéresser aux questions de la dette publique ; un acte qui fait partie du contrôle citoyen de l’action publique ». Selon lui, il s’agit d’un contrôle qui entre dans « la lutte contre la corruption ».
F.A / FS, Lomé (Telegramme228)
Pour Esmathe Gandi, président de l’ATTAC-Togo, la dette publique en soi n’est pas une mauvaise chose ; mais c’est qu’au-delà de tout, elle comporte deux grands dangers. D’une part, elle devient « poids lourd pour le contribuable et pis encore, un héritage trop lourd à supporter par les générations futures ». D’autre part, elle cache la perte de souveraineté des pays bénéficiaires vis-à-vis des donateurs que sont les institutions financières internationales. Pour cela, au cours de cette journée de réflexion, les participants auront à proposer des éléments de réponse sur les mesures à mettre en œuvre pour que le Togo ne revive plus les conséquences néfastes des ajustements structurels.
Selon lui, il attend trois principales choses de cette occasion. D’abord, avoir une situation sur actuelle sur la dette publique du Togo ; ensuite, connaitre les dangers d’une dette non contrôlé sur la population ou le contribuable ; et enfin, constituer un bloc de la société civile pour mener des actions concrètes afin de rendre soutenable la dette publique.
Du côté de du Coordonnateur de NADDAF, Bernard Dodji Bokodjin, il est temps d’inviter les citoyens à être de plus en plus regardants vis-à-vis de la gestion financière de leur pays. « Les questions de la dette doivent inquiéter le citoyen parce elles ont un impact sur son vécu quotidien. Le citoyen doit faire comprendre aux dirigeants de faire des prêts pour faire des besoins nécessaires », a-t-il dit.
Après qu’un grande partie de la dette publique du Togo ait été annulée en 2010 grâce à au point d’achèvement de l’initiative PPTE, il pense qu’il y a matière à réfléchir sur l’évolution de la dette publique du Togo. Au sortir, il entend « mobiliser les acteurs de la société civile à s’intéresser aux questions de la dette publique ; un acte qui fait partie du contrôle citoyen de l’action publique ». Selon lui, il s’agit d’un contrôle qui entre dans « la lutte contre la corruption ».
F.A / FS, Lomé (Telegramme228)
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