Il n’y a pas de raison de vouloir calquer la révolution burkinabè sur le contexte togolais comme certains leaders de partis de l’opposition l’affirment sur les médias depuis la chute du président Blaise Compaoré. Les réalités ne sont pas les mêmes.
Partant de cette hypothèse, ceux qui s’aventureraient à aller chercher dans la rue les réformes institutionnelles et constitutionnelles en y déversant des jeunes surexcités, seront tenus pour responsables si éventuellement, la manifestation est entachée d’actes de vandalisme.
La police et la gendarmerie ne ménageront aucun effort pour procéder au maintien d’ordre en cas de destruction d’édifices publics et de biens privés, comme l’on a l’habitude de le constater lors des manifestations de rue du CST et Arc-en-ciel (actuel CAP 2015).
Même dans les rangs de l’opposition, on n’est pas convaincu que la pression de la rue puisse servir à obtenir quoi que ce soit.
Pour le député et président du Front patriotique pour la démocratie (FPD, opposition), il faut une stratégie appropriée sur le moment où il faut faire parler la rue pour atteindre le but poursuivi.
« La pression populaire est encore possible au Togo mais encore faudrait-il qu’on soit conscient d’aller par méthode et par objectif bien défini et non pas par précipitation et rater la cible », estime ce dernier.
Suite à l’appel de l’opposition demandant à ses partisans d’envahir la rue le 21 novembre prochain, les associations et mouvements de soutien au président du parti au pouvoir, seront également dans la rue au même titre que l’opposition, pour défendre les institutions de la République et démontrer par la même occasion la popularité du parti UNIR.
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