Thursday, November 6, 2014

TOGO :: L’Etat togolais ouvre le processus de récupération de l’Hôtel du 2 février


Hôtel en plein cœur de la zone administrative de Lomé, l’Hôtel du 2 février est passé sous la coupe d’un concessionnaire de la Libye de Mouammar Khadafi, à la suite d’un deal engendré par les dépenses du sommet de l’OUA en juillet 2000 au Togo. Mais depuis lors, le contrat de concession de cet hôtel n’a pas connu l’exécution escomptée.
Lundi en Conseil des ministres l’Etat togolais a planché sur cette situation et d’après le communiqué ayant sanctionné les travaux, le gouvernement va déposer dans les prochains jours devant les députés de l’Assemblée nationale togolaise, un projet de loi qui prévoit une nationalisation et un transfert de propriété de cet ensemble immobilier.
Les raisons de cette décision du gouvernement togolais sont multiples à entendre l’exécutif togolais. Il y a d’abord la situation politique chaotique actuellement en cours dans ce pays et qui ne permet d’entrevoir une quelconque réhabilitation de cet hôtel en 5 étoiles comme stipulé dans le contrat. Outre cette « incapacité des concessionnaires à honorer le contrat malgré les nombreuses interventions du gouvernement d’une part », il y a « les besoins urgents de relance des activités diplomatiques, touristiques, économiques et stratégiques de notre pays ont amené à une réflexion approfondie sur l’urgence d’une réappropriation par l’Etat de ce patrimoine national ». Et enfin, il y a le gouvernement togolais évoque comme raison également, « la situation géographique de l’ensemble hôtelier du 2 février au cœur de la capitale de notre pays, dans le voisinage immédiat de certaines institutions de la République et de monuments nationaux ».
Inauguré à la fin des années 70, l’hôtel du 2 Février, avec ses 35 étages et ses 102 mètres de haut est le plus culminant immeuble du pays. Il est situé au centre de Lomé et en plein cœur de la zone administrative. Il est à noter qu’il a été fermé depuis plusieurs années du fait que les travaux de rénovation entre temps entamés (depuis presque une décennie) n’ont jamais été poursuivis.
P.S, Lomé (Telegramme228)

No comments:

Post a Comment