Pour donner un coup d’accélérateur à la
riposte au VIH Sida en vue d’avoir d’ici 2020 une génération sans Sida,
plusieurs mairies venues du monde entier et réunies à Paris en décembre
2014 ont signé une déclaration contenant des engagements sur
l’accomplissement de ces objectifs.
Emboitant le pas aux autres villes du
monde au Togo, quatre (4) villes pilotes notamment, Lomé, Atakpamé,
Sokodé et Kara engagées dans cette lutte ont élaboré des plans d’action
d’accélération de la riposte au VIH Sida.
Afin de s’assurer de la prise en compte
des préoccupations des populations locales des villes cibles, ces plans
d’actions élaborés sous la conduite des consultants sont soumis à
validation ce jeudi à Lomé, a constaté un reporter de l’Agence de presse
Afreepress.
C’est en présence de Christian Mouala,
Directeur pays ONUSIDA Togo, de Mohamed Karim Sherif, Ambassadeur
d’Egypte au Togo, de Pr Vincent Pitchè, Coordonnateur du Secrétariat
permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections
sexuellement transmissibles (CNLS/IST), de Kasségné Adjonou, président
de l’Union des communes du Togo, et du Conte-amiral Fogan Adégnon,
président de la délégation spéciale de la ville de Lomé.
Pour le Directeur pays ONUSIDA Togo,
Christian Mouala, l’exercice de ce jour montre l’opérationnalisation de
l’engagement du Togo en s’alignant sur les priorités du Plan stratégique
national de lutte contre le VIH Sida 2016-2020 de même que sur la
stratégie ONUSIDA 2016-2020 et les objectifs 90-90-90.
« Mettre fin à l’épidémie du sida est
réalisable si les grandes villes du monde agissent immédiatement et avec
détermination pour accélérer leurs ripostes au sida d’ici 2020.
Au-delà de l’expertise, la mobilisation de tous les acteurs au sein des
communes sera nécessaire dans l’atteinte des objectifs de ces plans
d’actions », a-t-il laissé entendre.
L’objectif selon le coordonnateur du
CNLS, Vincent Pitché, c’est d’engager les grandes villes du Togo dans la
lutte contre le VIH Sida à travers un plan organisationnel et de
travail afin de les aider à mobiliser des ressources sur le plan local
et aider à sensibiliser les populations localement à travers la société
civile de leur commune pour lutter efficacement contre le VIH/Sida.
« Pour quoi le choix des communes ?
C’est juste parce qu’elles sont les plus infectées, ce qui montre que
le milieu urbain est deux fois plus infecté que le milieu rural,
raison pour laquelle l’implication de ces communes est la bienvenue.
Cette implication est matérialisée par le plan stratégique 2016-2020
dans lequel il est recommandé de décentraliser les activités et
d’impliquer beaucoup plus les villes dans lesquelles le taux est
élevé », a-t-il souligné.
Selon lui, si le taux de prévalence du
VIH Sida sur le plan national a considérablement diminué, c’est grâce à
l’élaboration des stratégies des plans quinquennaux qui se basent sur
deux axes majeurs notamment la prévention et la prise en charge.
Nicaise K.
Afreepress
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