Le dilettantisme et la désinvolture
sont en train de prendre le dessus dans l'organisation des examens
scolaires de cette année au Togo. Après le scandale de fuite qui a
conduit à la reprogrammation de l'épreuve d'Histoire et Géographie du
probatoire ou d'épreuves hors programme, etc., l’examen du BEPC ne s’est
pas déroulé sans souci. Cet examen a battu le record des épreuves
bourrées d'erreurs voire de fautes très graves. Sur sept épreuves
consultées, cinq comportaient des erreurs qui n'avaient pas facilité la
compréhension des sujets aux candidats.
Jamais, on n’a vu des erreurs
inadmissibles sur les épreuves d'un examen scolaire au Togo. Une simple
lecture cursive et inattentive des épreuves proposées aux candidats
laisse entrevoir qu'il y a trop de laisser-aller dans la composition de
celles-ci.
Presque tous les sujets comportent au
moins une bévue qui malheureusement saute aux yeux de quelqu'un qui n’a
même pas fait de grandes études.
En Éducation Civique et Morale par
exemple, les jeunes candidats avaient eu toutes les difficultés du monde
et vainement d'ailleurs à comprendre la question 5/b qui stipule "Cite trois conditions de la nationalité togolaise".
Grosse erreur d'inattention qui a fait masturber les futurs lycéens
pendant un bout de temps avant que l'ordre ne vient d'en haut demandant
d'insérer quelque part dans la phrase le mot « obtention » pour que la
question ait un sens.
En mathématiques, hormis la grosse
boulette qui a bloqué les élèves pendant quelques minutes, il y a aussi
des fautes très graves. Tu partage sans "s", "quelle" est l'effectif,… pour ne relever que celles-là.
En Histoire et Géographie, le
compositeur ignore peut-être que la virgule n'est pas une conjonction de
coordination. Sinon il n’allait pas construire la phrase introductive
de la question n°1 en ces termes: "Au 19ème siècle Louis Pasteur, Roentgen ont
fait des découvertes remarquables qui ont révolutionné le monde
médical". Pire il va plonger de nouveau ces élèves dans une profonde
méditation sans aucune issue questionnant :" Aujourd'hui, les villes
africaines croissent avec un rythme accéléré. b/Que devons-nous pour freiner ce phénomène?"
L'épreuve de la langue de Shekespeare
n'était pas sans erreur non plus. Sauf qu'ici elle n’a pas eu beaucoup
d'emprise sur la réponse à donner à la question posée. Ainsi au lieu de «
The president gave a fine speech », il a été mis « the president gave a five speech ».
Le plus surprenant est que même sur l'épreuve de dictée-question il y a de faute. "Ils son
malheureux", avons-nous retrouvé dans les questionnaires de la dictée.
Une faute de conjugaison, qui, commise en dictée équivaut à deux points
de moins.
Toutes ces erreurs relevées ne sont que ce que nous nous avons remarqué à la hâte. D'autres plus graves pourraient y cacher.
Un constat lamentable qui doit amener
les compositeurs des épreuves des prochains examens de cette fin d’année
que sont le CEPD et le BAC, à revoir les épreuves pour ne plus mettre
les candidats en difficulté.
Togo breaking News
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