Friday, June 10, 2016

Les professionnels des médias à l’école du PGICT à Aného

Une trentaine de journalistes des médias publics et privés du Togo se familiarisent depuis le 7 juin dernier et ce jusqu’au 11 juin prochain à Aného (40Km à l’est de Lomé) avec les différents programmes du  Projet de gestion intégrée des catastrophes et des Terres (PGICT), mis en place par le gouvernement togolais pour lutter contre le changement climatique et prévenir les risques d’inondations et l’érosion côtière au Togo.

Placée sous le thème : « Formation des journalistes sur le desk environnemental », cette rencontre initiée par le ministère de l’Environnement et des ressources forestières a pour but de permettre à ces professionnels des médias venus de toute l’étendue du territoire national de mieux s’aguerrir des notions des catastrophes naturelles et des stratégies mises en place par les autorités togolaises pour y faire face.      

Selon le Coordinateur adjoint du PGICT, Dodji AFENUTSU,  par le biais des cette rencontre, le gouvernement togolais  veut mettre les professionnels de la communication au centre du projet  PGICT et des  différentes initiatives de lutte contre les catastrophes naturelles afin de mieux intensifier la sensibilisation des populations vulnérables.

« Pour mieux coordonner les actions de prévention et les opérations de secours, l’implication des acteurs et spécialistes des médias est d’une importance non moins importante  pour l’amélioration du système d’information communément appelé système d’alerte précoce (SAP) national qui doit permettre, lorsqu’il est bien opérationnel, d’alerter les communautés des événements d’inondation ou de hautes marées », a-t-il précisé.

Il faut dire que  cette formation intervient juste au lendemain de l’inauguration à Tsévié (35 km au nord de Lomé) d’un dépôt régional de matériels de secours en cas de catastrophes. Il s’agit d’un gigantesque magasin réhabilité par le PGICT et équipé de matériels d’intervention en cas de catastrophes, fournis par l’Organisation internationale de la protection civile pour certains pays de la sous-région ouest africaine.

Pour mémoire, le PGICT  est né de la nécessité pour le Togo de réduire significativement sa vulnérabilité face aux catastrophes naturelles. Les accords de ce projet ont été signés en avril 2012 entre le gouvernement togolais et ses partenaires techniques et financiers notamment la Banque mondiale et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

Mathurin A. 
Afreepress

No comments:

Post a Comment