Placée sous le thème : « Formation des
journalistes sur le desk environnemental », cette rencontre initiée par
le ministère de l’Environnement et des ressources forestières a pour but
de permettre à ces professionnels des médias venus de toute l’étendue
du territoire national de mieux s’aguerrir des notions des catastrophes
naturelles et des stratégies mises en place par les autorités togolaises
pour y faire face.
Selon le Coordinateur adjoint du PGICT,
Dodji AFENUTSU, par le biais des cette rencontre, le gouvernement
togolais veut mettre les professionnels de la communication au centre
du projet PGICT et des différentes initiatives de lutte contre les
catastrophes naturelles afin de mieux intensifier la sensibilisation des
populations vulnérables.
« Pour mieux coordonner les actions de
prévention et les opérations de secours, l’implication des acteurs et
spécialistes des médias est d’une importance non moins importante pour
l’amélioration du système d’information communément appelé système
d’alerte précoce (SAP) national qui doit permettre, lorsqu’il est bien
opérationnel, d’alerter les communautés des événements d’inondation ou
de hautes marées », a-t-il précisé.
Il faut dire que cette formation
intervient juste au lendemain de l’inauguration à Tsévié (35 km au nord
de Lomé) d’un dépôt régional de matériels de secours en cas de
catastrophes. Il s’agit d’un gigantesque magasin réhabilité par le PGICT
et équipé de matériels d’intervention en cas de catastrophes, fournis
par l’Organisation internationale de la protection civile pour certains
pays de la sous-région ouest africaine.
Pour mémoire, le PGICT est né de la
nécessité pour le Togo de réduire significativement sa vulnérabilité
face aux catastrophes naturelles. Les accords de ce projet ont été
signés en avril 2012 entre le gouvernement togolais et ses partenaires
techniques et financiers notamment la Banque mondiale et le Fonds pour
l’environnement mondial (FEM).
Mathurin A.
Afreepress
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