Il s’agit des délégations venues du
Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Centrafrique, de la Côte
d’Ivoire, du Ghana, de la Mauritanie, du Niger, du Nigeria, de
l’Ouganda, du Sénégal et du Togo.
Les travaux de la rencontre ont été
présidés par le ministre de la Santé et de la protection sociale, Pr
Moustafa Mijiyawa, en présence de la Représentante résidente de
l’Organisation mondiale de la santé au Togo (OMS-Togo), Dr Lucile
Imboua, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Au cours de ces trois (3) jours, les
participants auront à faire le bilan des activités de post-certification
menées en 2014 et 2015, identifier les contraintes rencontrées dans la
mise en œuvre de la surveillance intégrée de la dracunculose et les
opportunités pour l’améliorer.
« Nous avons soutenu cette rencontre à
Lomé, pour que les pays qui ont été certifiés libres de la dracunculose
puissent se retrouver pour venir discuter de leurs actions, comment
ont-ils procédé pour être libérés de la maladie et qu’est ce qu’ils
devront faire jusqu'à ce qu’on déclare au niveau mondial le vers de
guinée éradiqué», a souligné Mme Imboua.
« Comme toute maladie qui doit être
éradiquée, il y a beaucoup d’efforts qui sont faits au cours des années
pour que la certification soit obtenue mais la suite est critiquée et
cette suite est basée sur la surveillance et si la surveillance n’est
pas bien, les zones qui étaient endémiques vont se réinfectées et les
pays qui aussi étaient libérés vont se réinfecter parce que la maladie
ne connaît pas de frontière. Tout comme mes collègues de l’OMS, je pense
que la surveillance doit être la stratégie majeure pour éviter que les
pays ne se réinfectent », a-t-elle martelé.
Encore appelée « ver de guinée », la
dracunculose est causée par un parasite, c’est le plus grand des
parasites tissulaires affectant l’être humain.
Il faut souligner qu’il n’existe pas
jusqu'à présent de médicaments pour la prévention ou le traitement de
cette parasitose qui est exclusivement liée à la contamination de l’eau
de boisson.
Elisabeth S.
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