L’information a été donnée ce mercredi
par le communiqué du conseil des ministres tenu ce jour même sous
l’autorité du président de la République.
Selon le communiqué ayant sanctionné les
travaux du conseil, la communication écoutée par les membres du
gouvernement fait état d’une « forte exportation » du faux teck vers
certains pays asiatiques à partir du Port autonome de Lomé. « Les
rapports indiquent que sur les milliers de madriers saisis par
l’administration forestière, environ 85 % sont des faux tecks », indique
le communiqué.
Pour réussir ce commerce, le réseau
utilise les autorisations d’importation de produits forestiers ligneux,
régulièrement obtenues au Togo et fait transporter nuitamment au moyen
de tracteurs jusqu’aux frontières des pays voisins pour, ensuite, faire
passer les produits comme s’ils provenaient de ces pays.
La réponse du gouvernement est sans
appel. « Afin de limiter la surexploitation de cette essence, le conseil
des ministres décide la suspension provisoire de toute autorisation de
coupe et d’importation de faux teck sur le territoire national, ainsi
que son exploitation et sa réexportation à partir du territoire
national ; le conseil impose un moratoire de dix ans sur la délivrance
des autorisations d’importation et de transport de madriers de faux teck
des pays voisins et d’autres pays de la sous-région », souligne le
communiqué.
Telli K.
Afreepress
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