Les Journées de santé de l’enfant (JSE)
débutent ce mercredi 29 juin au Togo, mais seulement dans les deux
régions sanitaires du septentrion. L’une des activités phares de ces
journées qui dureront 5 jours, est le dépistage et la prise en charge de
la malnutrition chez l’enfant.
Selon le ministère de la santé les enfants de 6 mois à 5 ans vont être systématiquement dépistés de la malnutrition. “Les enfants dépistés malnutris seront orientés vers les centres de traitement communautaire“,
a déclaré Moustapha Mijiyawa, le ministre de la santé et de la
protection sociale. La lutte contre la malnutrition chez l’enfant doit
être transversale et les parents ont un rôle primordial, a relevé le
ministre Mijiyawa.
Pour
prévenir la malnutrition, il faut miser sur des comportements simples
et sains, a soutenu Dr Koko Lawson-Evi, de la représentation de l’OMS au
Togo. L’allaitement exclusif jusqu’à 6 mois, l’introduction progressive
des aliments tout en continuant l’allaitement, le recours au sel iodé
et le respect des règles d’hygiène, ont été quelques pistes suggérées
par Dr Lawson-Evi.
“Dès que l’enfant n’est plus allaité, on le met à l’alimentation familiale, ce n’est pas normal“,
a renchérit le Représentant résident de l’Unicef au Togo, Dr Isselmou
Boukhary, soulignant que les enfants ont des besoins nutritifs
spécifiques qu’il faut prendre en compte.
Lors des journées de santé de l’enfant,
il y aura des actes de vaccination en faveur des enfants de 0 à 24 mois
et des femmes enceintes. Le déparasitage et la supplémentation en
vitamine A sont aussi programme des JSE.
Une étude a été réalisée par la Banque Mondiale, classant les meilleurs pays en Afrique subsaharienne en termes de qualité des institutions et des politiques (Country Policy and Institutional Assessment 2015/CPIA). Le Togo occupe la 29ème place derrière République Démocratique du Congo.
Dans le souci de mieux orienter le fonds dédié au pays pauvres, la Banque mondiale tente de les évaluer en fonction de la performance de leurs politiques et de leurs institutions. Gestion des institutions du secteur publique, équités sociales, gestion économique… 16 indicateurs au total sont pris en compte, avec des notes sur une échelle de 1 à 6 dans chaque indicateur.
Le Fonds de l’ Association Internationale de Développement consacré aux pays pauvres sera donc alloué en fonction des résultats de ce classement. Les prêts à taux d’intérêts zéro et les dons sont quelques avantages de ce fonds.
Le Rwanda de Paul Kagamé est venu en tête du classement avec une moyenne de 4 points, suivi du cap vert , du Kenya, du Sénégal et de l’Ouganda pour former les tops 5. Le Burkina Faso, le Ghana et le Bénin occupent respectivement les 7ème, 8ème et 9ème places.
L’étude établit donc que la moitié des pays africains dressent des performances relativement faibles en matière de politique de développement et de lutte contre la pauvreté. Ce qui explique une moyenne générale de 3,2 pour l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.
C’est
à croire qu’au Togo, il y a des opposants spéciaux pour des opposants
radicaux du régime. Après plus de 25 ans de lutte, les leçons que
l’histoire peut retenir des combattants pour l’alternance au Togo sont
la diversité idéologique, les querelles de leadership, les clashs et le
tout couronné par les échecs cuisants en boucle face aux exactions du
régime Rpt-Unir.
Cela fait quelques semaines que l’opposition réunie
au sein du CAP 2015 renoue avec ses traditionnelles manifestations de
rue pour « exiger les réformes politiques et électorales ». Et depuis,
les vitupérateurs ont repris service.
Si ce n’est pas pour tirer
voire torpiller les stratégies de Jean-Pierre Fabre et sa bande dans
l’intention de démobiliser la population pris en otage par le pouvoir,
c’est pour demander un face-à-face avec le chef de file de l'opposition.
Dans
ce lot de potentiels clasheurs, figure le « vieillard » qui, couché,
voit plus loin que tout le monde. L’opposant certifié qui depuis la
création de son parti, ne sait vraiment quelle politique adopter, pour
atteindre son "O-buts".
Depuis plusieurs mois, le président de
l’Organisation pour Bâtir dans l'Union un Togo Solidaire (OBUTS),
Gabriel Agbéyomé, puisque c’est de lui qu’on parle, ne manque plus
d’occasion pour jouer son rôle d’opposant à l’opposition radicale.
Toute
action menée par le chef de file et sa clique semble provoquer une
allergie chez l’ancien combattant Du Front républicain pour l’alternance
et le changement (FRAC), et du Collectif Sauvons le Togo (CST). Est-ce
de la jalousie, ou l'accomplissement d'une mission commandée depuis les
officines du régime? Une interrogation que se font de nombreux
observateurs.
Mais à en croire certains qui le suivent de très
près, c'est sa seule façon de présenter le leader de l’ANC comme le
méchant du film, celui par qui tous les malheurs arrivent au Togo, qui
lui permet de se sentir "opposant".
On comprend mieux pourquoi,
sur la base des événements de 2012 au CST, il chante sur tous les toits
qu'il est une "victime" du "bourreau" Jean-Pierre Fabre.
Mais qui
connaît donc l’homme n’a guère besoin d’être Sherlock Holmes pour
flairer la manipulation qui se cache derrière cette plainte.
Depuis
quelque temps, il s'est converti en griot de l’union de l’opposition,
après avoir tenté de zigouiller les différents regroupements dont il fut
membre.
Le temps de la duperie et de l'hypnose de la population
est révolu. Et ce n'est pas Jean-Pierre Fabre qui dira le contraire.
Il a même récemment décrété "chimère" cette union l'opposition.
En
tout cas, étant un vieillard, une vieille gloire de la lutte, une
retraite politique anticipée sur la scène politique togolaise lui
convient très bien.icilome
Un an après le décès tragique de six
personnes (5 togolais et un indien) dans l’explosion d’une citerne à
fuel dans l’usine de fabrication de ciment, WACEM à Tabligbo, les
employés de cette usine ne sont toujours pas sortis de l’auberge. La
situation reste tendue même après un accord trouvé il y a six mois entre
les délégués des employés, les employeurs et le gouvernement. La raison
: le non-respect de l’accord par les indiens.
En effet, signé en janvier dernier entre
les employés de Wacem et les employeurs de cette usine, l’accord trouvé
suite à la médiation du gouvernement n’est toujours pas mis en œuvre.
L’employeur refuse de respecter les clauses retenues et plus de 600
employés Togolais sont encore à la maison.
Désespéré, ces employés charge le
gouvernement togolais pour son mutisme face aux tyrans indiens qui se
croient en territoire conquis.
Les employés de Wacem, Fortia et Paper
Bags annoncent des actions d’envergure dans les prochains pour se faire
entendre et amener l’employeur à s’exécuter, surtout à satisfaire aux
revendications légitimes.
De tout temps, la situation de travail
au niveau de Wacem a été dénoncée par les employés et les organisations
de la société civile. Un mémorandum a été d’ailleurs publié sur la
situation lundi.
Jeudi prochain, une cérémonie sera
organisée pour rendre hommage aux employés décédés dans le drame du 30
juin 2015. Il est donc prévu une messe à la paroisse Saint Esprit de
Tabligbo pour le repos des âmes des illustres disparus. La messe sera
suivie, à midi, par une marche silencieuse qui quittera le rond-point de
la ville pour chuter à la place de l’indépendance.
De l’autre côté, les familles des
victimes décédées dans le drame attendent également leurs
dédommagements, et ceci 12 mois après le drame.
La
génération actuelle a des difficultés pour s’exprimer en leur
maternelle sans y introduire des langues étrangères. La plupart du
temps, le français est la langue qui est importé dans le parlé de nos
différentes langues au Togo.
Quand on prend une langue comme le kabyè, aucun natif de la Kara,
précisément de la Kozah ne peut former deux phrases sans aucun mot
français. Une habitude qui gagne l’expression des natifs de la Kozah et
qui conduit à une déperdition culturelle. Pour faire face à ce fléau,
l’Association des Ressortissants de la Kozah (ARKO) dans la préfecture
de Tône a initié une activité qui entre dans son programme annuel
d’activités. Il s’agit du concours dénommé « Parlons kabyè » qui
consiste à, dans un premier temps, répondre à un entretien avec les
organisateurs devant un jury.
Entre autres questions qui sont posées aux candidats, il y a par
exemple, comment devient-on « Evalou » en pays kabyè ? Là, le candidat
n’est pas totalement attendu sur le récit réel des différentes étapes de
ladite cérémonie, mais est attendu pour le récit sans utilisation d’un
seul mot étranger à la langue kabyè.
Ensuite, il est question de se prononcer sur un thème traditionnel tiré
au choix. Ici, le candidat raconte fidèlement ce qu’il entend par
« aléwa » en pays kabyè.
Le jury étant composé des sages kabyès, sont issus des différents cantons qui composent ARKO-Tône.
A l’ouverture, le président du Comité d’organisation, Kaaring Kossi
Gnazoudèma a félicité les concurrents et a situé le contexte du présent
concours. Pour lui, c’est depuis 2006 que l’idée est née d’Atakpa
Laokpatcha du canton de Kouméa, Président de l’ARKO à l’époque qui est à
féliciter et aussi des félicitations à Bouwe Toyi du canton de
Tchitchao, actuel Président pour l’importance accordée à l’initiative
qui est à sa première édition.
Ainsi, après les éliminatoires, les quarts et la demi-finale, des 32
concurrents à l’inscription, il ne restera que 05 pour disputer la
finale. Il s’agit Mlle Mara Tchilalo du canton de Lama, d’Edjeou Maza du
canton de Tchitchao, de Keleou Aklesso du canton de Somdina, Bitchioui
Alsiwé Koudjoukabalo du canton de Tcharè et de Mouzou Komi du canton de
Lama.
Au terme, des évaluations, c’est Bitchioui Alsiwé Koudjoukabalo du
canton de Tcharè qui a été sacré vainqueur de cette première édition du
concours « Parlons kabyè ».
Un important lot de fournitures scolaires et autres gadgets ont été ont
été ont été offert au vainqueur en plus du trophée. Quant aux autres
candidats, ils sont repartis avec des prix de
Le concours a pris fin avec une grande fête au cours de laquelle, la communauté a dégusté des mets traditionnels.
V.G., Savanes (Telegramme228)
Par
une décision prise la semaine dernière, le gouvernement togolais a
décidé d’imposer un moratoire de 10 ans sur la délivrance
d’autorisation d’importation et de transports des faux-tecks au Togo. A
peine la décision du gouvernement connu que les exploitants des bois
ont senti la nécessité de s’organiser en syndicat pour assainir leur
milieu et reprendre langue avec le gouvernement togolais.
Ainsi, samedi dernier, le nouveau syndicat dénommé Syndicat des
exploitants du bois et planches du Togo (SEBOPLAT), porté sur les fonts
baptismaux à été présenté aux hommes de médias à Lomé.
Si les responsables et membres de ce nouveau syndicat reconnaissent les
mauvaises pratiques jusqu’ici relevées dans le secteur et qui ont fait
sortir les autorités togolaises de leur silence, à travers une telle
décision qui inscrit officiellement les essences concernés, surtout le
faux-teck dans le viseur des pouvoirs publics, ils entendent dès lors
jouer leur partition en allant discuter avec ces derniers pour une
solution consensuelle aux actes incriminés.
Il est proposé dans la foulée, un accompagnement du gouvernement qui a
toujours prôné la politique de reboisement, pour redonner de la verdure
au cours végétal du pays. Mais reste à savoir si ce sont ces
gesticulations du SEBOPLAT qui amèneront l’exécutif togolais à revenir
sur sa décision.
T228
l était question le 16 juin à Sokodé et à Atakpamé de l’appropriation
et la mise en œuvre de la convention entre producteurs et semenciers
dans une perspective du développement rural que des sensibilisations se
sont déroulées avec l’appui du Mouvement Alliance Paysanne du Togo
(MAPTO), le Programme des Centres d’Innovations Vertes (ProCIV) du
service de la coopération Allemande GIZ pour contribuer au programme
dénommé «Un seul Monde sans faim» du ministère allemand de la
Coopération Economique du Développement (BMZ).
Les rencontres ont ciblé des techniciens régionaux, des délégués des
producteurs des céréales et des faîtières. La démarche permettra de
partager le contenu de la convention de partenariat entre le MAPTO et le
réseau national de semenciers du Togo, de programmer des séances de
signature des contrats de livraisons des semences aux différentes Unions
d’agriculteurs de même que l’élaboration de la feuille de route pour la
mise en place des champs-écoles agricoles pour le démarrage des
cultures.
Il est indiqué que seulement 16% des producteurs togolais utilisent
des semences certifiées alors qu’elles participent à plus de 70% du
rendement.
La BMZ) encourage le développement rural et la sécurité alimentaire à
travers l’octroi de crédit warrantage aux producteurs céréaliers. Mais
dans le domaine agricole, la Coopération allemande intervient
spécifiquement dans le renforcement de capacités des structures
partenaires, la diffusion des innovations et la promotion de la
commercialisation, le marketing et des informations de marché.
Avec ATOP
Le Cercle des professionnels du
secrétariat et de l'artisanat du Togo (CEPROSAT) a ouvert son tout
premier congrès jeudi à Lomé.
Axé sur le thème "Rôle et contribution
des secrétaires/assistants dans le développement socio-économique du
Togo", ce congrès s'entend comme un cadre de renforcement des capacités
de ces secrétaires qui veulent plus être utiles à leur patron.
Maillon indispensable pour toute
société, entreprise ou administration, la profession du secrétaire fait
partie des métiers où on doit s'exercer à évoluer conformément avec le
temps. Face au développement galopant des TIC, le secrétaire a plus que
jamais l'obligation de se perfectionner de jour en jour.
A en croire Kadjé Faramammié, Présidente du CEPROSAT c'est ce qui explique la tenue de ce congrès.
"Notre souhait à tous est qu'au sortie
de ce premier congrès, nous adoptions des résolutions et des programmes
qui renforcent nos capacités et compétences administratives afin que les
professionnels du secrétariat que nous sommes, puissions être efficaces
dans la construction de notre nation, le Togo", a déclaré Mme
Faramammié.
A cette rencontre à laquelle ont pris
part certains patrons et mangers de société, la présidente exiger de
ceux-ci des formations régulières à l'intention de leurs secrétaires.
Ceci, d'après elle va permettre à ces derniers de tenir en éveil leur
sens d'initiative et de saine curiosité.
Le Togo envisage de mobiliser plus de 96
milliards de FCFA auprès de ses partenaires pour la réhabilitation du
tronçon de route Momé-Cotonou, avec la protection de la côte le long de
la route.
Le Premier ministre togolais Selom Komi Klassou accompagné de la
directrice Afrique de l'ouest et centrale à la Direction générale
développement et coopération de la Commission européenne, Mme Carla
Montesi et des représentants des principaux bailleurs de fonds du Togo
ont effectué vendredi une visite de terrain sur le tronçon
"Baguida-Avépozo", situé sur l'axe du projet de réhabilitation de la
route Abidjan-Lagos, en vue de toucher du doigt les réalités surtout
celles liées à l'ampleur de l'érosion côtière au Togo.
Cette visite de terrain vise à permettre aux partenaires en
développement du Togo et aux représentants de bailleurs de fonds de
constater de visu l'effectivité de l'érosion côtière et de susciter la
mobilisation de fonds pour le démarrage de la phase 2 du projet estimé à
147,023 millions d'Euro soit 96,543 milliards de FCFA.
Selon le plan de financement, la Banque africaine de développement
(BAD), l'Union européenne (UE), la Banque européenne pour
l'investissement (BEI), la Banque ouest-africaine pour le développement
(BOAD), la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO
(BIDC), le Fonds mondial pour l'environnement (FEM), l'Union économique
et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et l'Etat togolais se sont répartis
les 96,543 milliards de FCFA.
Cependant, pour consolider l'enveloppe destinée au financement du
projet, le gouvernement togolais a adressé en novembre 2015, des
requêtes à l'UE et à la BEI.
Le Premier ministre togolais qui accorde une importance à la composante
environnementale du projet s'est demandé :" A quoi cela servirait-il de
réhabiliter cette route si le problème de l'érosion côtière n'est pas
résolu ? "
Il a indiqué que la protection des côtes préoccupe au plus haut degré
les autorités togolaises qui en font un préalable afin d'assurer la
survie de la nouvelle route tout en protégeant les populations riveraine
de l'avancée de la mer.
Selon le Premier ministre, "la vision du chef de l'Etat n'est pas
seulement de se concentrer sur la réhabilitation de la route, mais de
prendre en compte la protection de la côte. Cette vision est partagée
par tous les partenaires car l'actuelle voie est la 3e, deux étant déjà
englouties dans la mer. Alors, il faut faire un investissement judicieux
pour régler aussi le problème de l'érosion côtière, de soulager les
populations riveraines et de réhabiliter la voie pour faciliter la
fluidité et aller vers l'intégration réelle des peuples dans l'espace
UEMOA et CEDEAO".
"C'est réjouissant de constater que tous les partenaires du projet ont
pris la mesure et que, sous peu, les travaux pourront commencer pour
régler le problème, du moins pour atténuer les problèmes de l'érosion
côtière mais également pour voir la réhabilitation de la voie du Port à
la frontière Sanvi Kondj", a confié le Premier ministre à l'issue de la
visite.
L'engagement de l'Union européenne a été réaffirmé par Mme Carla
Montesi. "Nous avons décidé d'utiliser une partie des fonds qui sont
destinés à la coopération régionale pour soutenir ce projet de
protection côtière ici au Togo, pour combler et assurer la protection
côtière entre Lomé et Cotonou. C'est un engament régional des
institutions de la CEDEAO et de l'UEMOA pour mettre à disposition des
fonds pour compléter ceux qui sont destinés au financement de la
réhabilitation des routes et des travaux qui nous amèneraient à la
protection de l'érosion côtière", a-t-elle déclaré.
Les empoignades et les belles techniques
de lutte en pays kabyè, plus connues sous le nom de luttes
traditionnelles Evala, auront lieu dans toute la préfecture de la Kozah
du 9 au 16 juillet prochains.
C’est ce que vient d’apprendre l’Agence de presse Afreepress des organisateurs de cet événement culturel.
Les lutteurs de quatorze (14) cantons que comprend la préfecture de la Kozah, vont se mesurer.
Outre un rite initiatique qui permet aux
jeunes Kabyè de 18 ans de relever le défi pour entrer dans la caste des
adultes, les luttes Evala constituent également une occasion pour les
natifs du milieu et les estivants de connaître quelques moments de fête.
L’édition 2016 de la Journée de l’Enfant
Africain a été célébrée la semaine dernière à Djarkpanga dans la
préfecture de la pleine de Mo autour du thème : « Conflits et crises en
Afrique: protégeons les droits de tous les enfants », a appris l’Agence
de presse Afreepress auprès de Plan International Togo, partenaire de
l’événement.
Lors de cette célébration, les enfants
togolais ont porté des messages de sensibilisation sur la non-violence à
l’école et autour de l’école, en famille et dans les communautés. Ils
ont mené une caravane qui a eu pour point de chute l’école primaire
centrale de la localité. Là, sketchs, débats et danses ont meublé la
fête de l’Enfant africain. Cette célébration a offert l’occasion aux
acteurs de réfléchir sur la non-violence à l’endroit des enfants pour
leur permettre un plein épanouissement en vue d’un développement
durable, a martelé la représentante du Réseau des Journalistes et
Communicateurs spécialistes en Education (RJCE), partenaire de Plan
International Togo et organisateur de l’évènement. Pour elle, les
« inondations et tempêtes sont entre autres situations qui peuvent
conduire aux crises qui affectent les enfants ».
Celle-ci a exhorté les participants à
proscrire les actes de violence entre eux mais aussi, à œuvrer au
reboisement dans leurs localités et cadres de vie.
Il faudrait donc que chacun de son coté,
œuvre pour protéger les enfants des crises, en plantant des arbres par
exemple dans les écoles et à la maison. Elle a également invité les
enfants à éviter des violences entre eux.
« Les insultes peuvent amener à des
conflits. Nous devons tous vivre ensemble quelle que soit notre ethnie.
C’est pourquoi nous avons choisi de faire un sketch pour sensibiliser
nos camarades et nos parents sur l’importance du respect mutuel et de la
cohésion dans notre village », a laissé entendre Nazirou (13 ans),
membre d’un club d'enfants.
Le projet « Education sensible au genre
et sans violence » a été présenté au cours de cette manifestation. Il a
pour objectif de permettre aux enfants de jouir d’une éducation plus
participative, sensible au genre et non violente dans les écoles et
familles. Il est financé par Plan International et l’Agence Suédoise de
Développement International et couvre 816 communautés des préfectures de
Tchamba, Tchaoudjo, Sotouboua, Blitta, Est Mono et Moyen Mono.
En marge de Forum africain de
l’investissement hôtelier (AHIF) qui se tient à Lomé, le groupe
Confortis International annonce son installation prochaine au Togo.
Dénommé WELLCITY Hotels & Resorts, il s’agit d’un programme hôtelier
de 1000 chambres réparties en 10 hôtels sur toute l’étendue du
territoire togolais. « Ces hôtels écologiques contribueront à
améliorer l’offre de qualité en services hôteliers et MICE (Meetings
Incentives Conferences and Events) sous gestion d’opérateurs
internationaux », a indiqué le groupe dans un communiqué.
Ce programme qui sera exécuté sur les 5
prochaines années (2017-2021), a besoin d’un investissement 100
milliards de francs CFA soit 150 millions d’euros. Les hôtels annoncés
seront implantés à Adéticopé, à Agbodrafo, à Noèpé, à Kpalimé, à
Atakpamé, à Sokodé, à Kara, à Dapaong et deux à Lomé notamment dans la
zone de l’aéroport et du port.
La
décision de Confortis de s’installer au Togo est motivée entre autre
par les nouvelles infrastructures développées dans le pays (Port,
Aéroport, transports routiers), a-t-on appris. Le programme ambitionne
de « replacer le Togo dans la concurrence sous régionale du
tourisme d’affaires et de conférences en contribuant à faire jouer à
Lomé, son rôle de hub ouest africain », précise la même source.
Selon les promoteurs, le projet va générer 1.000 emplois directs et 10.000 emplois indirects.
Un réseau constitué d’opérateurs
économiques nationaux et des entreprises asiatiques utilise les
autorisations d’importation de produits forestiers ligneux,
régulièrement obtenues au Togo, pour s’adonner, sur l’ensemble du
territoire national à l’exploitation illégale et excessive du « faux
teck ».
L’information a été donnée ce mercredi
par le communiqué du conseil des ministres tenu ce jour même sous
l’autorité du président de la République.
Selon le communiqué ayant sanctionné les
travaux du conseil, la communication écoutée par les membres du
gouvernement fait état d’une « forte exportation » du faux teck vers
certains pays asiatiques à partir du Port autonome de Lomé. « Les
rapports indiquent que sur les milliers de madriers saisis par
l’administration forestière, environ 85 % sont des faux tecks », indique
le communiqué.
Pour réussir ce commerce, le réseau
utilise les autorisations d’importation de produits forestiers ligneux,
régulièrement obtenues au Togo et fait transporter nuitamment au moyen
de tracteurs jusqu’aux frontières des pays voisins pour, ensuite, faire
passer les produits comme s’ils provenaient de ces pays.
La réponse du gouvernement est sans
appel. « Afin de limiter la surexploitation de cette essence, le conseil
des ministres décide la suspension provisoire de toute autorisation de
coupe et d’importation de faux teck sur le territoire national, ainsi
que son exploitation et sa réexportation à partir du territoire
national ; le conseil impose un moratoire de dix ans sur la délivrance
des autorisations d’importation et de transport de madriers de faux teck
des pays voisins et d’autres pays de la sous-région », souligne le
communiqué.
«Tout le monde aime la flatterie, chacun se méfie de la franchise» –
Proverbe chinois. Pendant longtemps, l’Allemagne a été pointilleuse sur
les questions de démocratie, des droits de l’homme et de la bonne
gouvernance au Togo.
La persistance des violations des droits de l’Homme sous la dictature de
Gnassingbé Eyadema avait poussé l’ancienne métropole à rompre pendant
une vingtaine d’années sa coopération avec notre pays. Le dégel n’est
intervenu que tout récemment en 2012.
Mais depuis que quelques marchés au Togo ont été concédés aux
entreprises allemandes, un nouveau chapitre a été ouvert dans les
relations germano-togolaises où les intérêts économiques semblent primer
sur les questions de droits de l’homme et de démocratie.
Lors de sa visite en Allemagne, la délégation togolaise conduite par
Faure Gnassingbé a signé avec le ministre allemand de la Coopération
économique et du développement Gerd Müller, un protocole d’accord
relatif aux négociations intergouvernementales. C’est le chef de la
diplomatie togolaise, Robert Dussey qui a paraphé le document. Il porte
sur un montant de 40 millions d’euros et couvre les secteurs de la
santé, de l’énergie, de la décentration, de la promotion de l’emploi,
etc.
Le premier fait marquant, ou disons ubuesque de cette cérémonie, c’est
le rôle de garde rapprochée dans lequel a été confiné Faure Gnassingbé.
Sur les images publiées en effet, on le voit se planter comme garde du
corps derrière son ministre Robert Dussey pendant que celui-ci paraphait
le document avec son collègue allemand.
Une image pas très catholique où Faure Gnassingbé est présenté comme
monsieur tout le monde. C’est le président de la République tout de même
! Mais Faure Gnassingbé devrait-il forcément assister à la signature ?
Si tel était le cas, le protocole aurait pu lui trouver un siège au lieu
de le laisser en position garde-à-vous derrière son ministre.
L’autre fait de la cérémonie, ce sont les déclarations fracassantes du
ministre allemand Gerd Müller. A l’en croire, le Togo serait un Etat
sérieux. « Je demande à nos partenaires de l’Union Européenne,
principalement la France et le Royaume Uni de considérer le Togo comme
un Etat sérieux aux institutions stables qui mérite d’être prioritaire
dans leurs programmes d’aide publique au développement », s’est-il
enthousiasmé.
Ce ministre est-il sérieux ou c’est une mauvaise blague ? Comment
peut-il expliquer qu’une seule et même famille puisse régenter un « Etat
sérieux », une République pendant un demi-siècle sans offrir aucune
possibilité d’alternance démocratique ? Quel est cet « Etat sérieux » où
toutes les institutions de la République sont inféodées au pouvoir, où
toutes élections sont systématiquement truquées ? Quel est cet « Etat
sérieux » où la minorité au pouvoir fait main basse sur toutes les
richesses du pays comme le reconnaît Faure Gnassingbé lui-même ?
Gerd Müller n’est pas le premier responsable politique allemand à se
laisser aller à des envolées dithyrambiques sur le Togo. Il y a quelques
mois, le Représentant personnel de la Chancelière pour l’Afrique, M.
Günter Nooke, en visite à Lomé, avait choqué les Togolais en citant le
Togo comme «un modèle pour la démocratisation en Afrique ». Il est allé
encore loin en affirmant qu’il n’y a aucun pays en Afrique qui fait
mieux que le Togo. Des propos qui avaient profondément scandalisé
l’opinion. Une délégation de l’opposition avait vigoureusement protesté
auprès de l’Ambassadeur de l’Allemagne au Togo.
Aujourd’hui, c’est le ministre allemand de la Coopération qui en remet
une couche. Certains pensent qu’aussi longtemps que Faure Gnassingbé et
les siens assureront les intérêts de l’Allemagne, elle fermera les yeux
sur les travers du régime.
Selon
des informations données ce jour par la direction des Affaires
maritimes sur les 566 navires battant pavillon togolais, 200 radiations
ont été prononcées depuis l’année dernière. Ces radiations répondent
ainsi aux souhaits émis par le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé,
de voir la liste des bateaux, battant pavillon togolais, être
assainie, ceci vu que certains de ces ambassadeurs du Togo dans les eaux
étrangères et les ports étrangers salissent de part des trafics
illégaux l’image du pays.
Entre autres trafics dont sont auteurs des bateaux radiés, il y a les trafics d’armes, de drogue ou de transport de migrants.
« Nous allons prendre les dispositions nécessaires pour que l’octroi des
pavillons soit étroitement réglementé afin de s’assurer que ces navires
ne créent pas de problème à l’extérieur et ne ternissent pas l’image de
notre pays », c’est la promesse faite par le ministre des Transports,
Ninsao Gnofam.
Ce redressement se veut indispensable pour remettre de l’ordre dans le domaine des immatriculations des navires au Togo.
T228
Jean-Pierre Fabre et son parti,
l'Alliance nationale pour l'alternance (ANC) étaient dans la préfecture
de Zio ce week-end, pour dit-on remobiliser la population. Le Chef de
file de l’opposition y a animé un meeting samedi avant de se rendre
dimanche à Togblékopé (Préfecture d’Agoè Nyivé).
Devant les populations de Tsévié,
Jean-Pierre Fabre est revenu sur les grands sujets de l'actualité
sociopolitique togolaise notamment la dernière Présidentielle de 2015,
la création de quatre nouvelles préfectures au Togo.
Sur ce dernier sujet, M. Fabre a dénoncé le rattachement du canton d’Adéticopé à la nouvelle préfecture d'Agoè-Nyivé.
Le Chef de file de l’opposition a
demandé d’appeler les choses par un nom et dénonce la création de 3
nouvelles préfectures dans les régions septentrionales pour les
populations du Nord et une préfecture au sud pour les populations du
Togo.
« Au Togo, nous avons trop peur.
Lorsqu’on viole nos droits et qu’on nous triche, osons le dire. A
l’Assemblée nationale, nous avons dit au pouvoir qu’il a créé trois
nouvelles préfectures dans le Nord pour les populations de cette partie
du Togo et une nouvelle préfecture pour les populations du nord. Quand
on le dit, on va dire que nous sommes contre une ethnie mais c’est la
réalité », a déclaré Jean-Pierre Fabre devant les populations de
Tsévié.
Le Chef de file de l’opposition a
également abordé la question des réformes politiques et la mauvaise
gestion du pays dénonçant ainsi des détournements de derniers publics,
etc.
Dimanche, le leader de l'ANC et sa suite ont tenu un meeting à Togblékopé pour évoquer les mêmes sujets.
Après la préfecture de Zio et le canton
de Togblékopé, Jean-Pierre Fabre et sa suite mettront le cap le 25 juin
prochain sur la préfecture de Vo.
Ces déplacements rentrent dans le cadre
d’une tournée d'explications et de sensibilisation à l'intérieur pour
faire comprendre aux populations la nécessité d’exiger les réformes
Institutionnelles, Constitutionnelles et Electorales prescrites par
l'Accord politique global (APG).
Lentement mais sûrement, la communauté musulmane
du Togo avance vers la création d’une UMT, Union Musulmane du Togo bis.
Nous n’inventons rien, le décor est planté depuis des lustres, c’est la
mise en forme qui tarde à se préciser. Il existe actuellement des
regroupements qui justifient leur existence par les carences de l’UMT.
Entre-temps les Imams ont aussi voulu se faire entendre pour apporter
plus de lisibilité dans la représentativité à la tête des musulmans du
Togo.
Tant les musulmans ont du mal à comprendre que les autres confessions
ont tendance à les identifier au régime en place alors que les faits
crèvent les yeux. Sokodé, Bafilo, Mango, Kpalimé, Atakpamé et Lomé la capitale,
la plupart de ces villes, si elles ne sont pas majoritairement
musulmanes, elles ont un fort taux de population musulmane. Toute
proportion gardée, l’UMT chiffre sa population à plus de 43 % des
Togolais. Comme par hasard, l’écrasante majorité de ces villes,
précitées, sont des irréductibles bastions de l’opposition malgré le
forcing et les montages plastiques pour faire croire le contraire à
l’opinion. Sokodé, Bafilo et Mango sont par exemple des villes opposantes par héritages.
Au-delà des partisans de circonstance, même la plupart de ceux qui se
font les avant-gardistes du système en place, pris en aparté, savent
d’où ils viennent. Villes abandonnées par le régime en place, c’est par
instinct de conservation que toute, sinon, la plupart de la population,
de génération en génération se transmet un sentiment naturel
d’opposition contre un régime qui n’a fait que démolir ces localités
jusqu’à un passé récent. L’emblématique ville de Kpalimé, il suffit de
se référer au martyre qu’il a souffert en 2005 en répression à son
opposition à la monarchie naissante pour s’en convaincre.
Il ne nous appartient pas de démontrer quoi que ce soit par rapport à
la capitale. Toutes ces localités, de fortes populations opposantes,
comptent avec un très fort taux de musulmans de même conviction. Si nous
omettons des localités par méconnaissance des réalités sociopolitiques,
que ces populations ne nous tiennent pas rigueur. Nous voudrions juste
considérer un échantillon.
Lorsque le vent de l’Est a soufflé, tous les Togolais, à quelques
encablures près, ont salué la démocratie qui devait aussi se
matérialiser par l’alternance face à un règne qui faisait déjà plus de
20 ans d’une dictature acceptée. Mais à force de confondre vitesse et
précipitation, faute d’un combat citoyen désintéressé sur fond de
querelles de personnes et pour avoir surtout sous-estimé les forces de
l’adversaire, le pouvoir moribond a repris du poil de la bête. Eyadema
est revenu de plus bel. Certes, les Togolais ne dansent plus l’animation
publique importée du Zaïre, actuel RDC, qui l’avait hérité de l’Afrique
du Sud, mais ils venaient de rater une occasion de vivre une ère
nouvelle. N’empêche que de maigres espaces de liberté ont été conquises
quoiqu’aux prix de vies humaines.
A chaque cadence sa dense
Ainsi, le nouveau départ se fera avec le bâton et la carotte. Le
régime n’a trouvé rien à démontrer pour s’attirer l’estime des
populations, pour les taper dans l’œil, pour reprendre les « Ivoiriens
». La stratégie en vogue sera l’achat de conscience des uns et le
terrorisme des plus audacieux leaders d’opinion. Ceux-ci commencent,
soit à s’exiler, soit à tomber les uns après les autres par peur ou sous
le charme du bon samaritain de Lomé II. La formule a marché sous le
père et elle sera d’ailleurs reconduite sous le fils. Au-delà des
admirateurs naturels, une frange de la population est obligée, souvent
comme par procuration de tous les autres, de faire d’une mauvaise
fortune, bon cœur en devenant marcheurs professionnels ou animateurs de
meeting. Ceci pour refaire une image à celui qui a plié sans pour autant
rompre. Le tout, sous la largesse sélective de Lomé II qui s’est fait
désormais du sang neuf et une nouvelle philosophie de la gestion
publique, se servir d’abord et mettre la construction amorcée en
jachère.
Aucune réédition des comptes, tout part de Lomé II et revient à Lomé
II, sous les éloges de ceux qui savaient faire l’âne pour du foin. D’une
contestation à l’autre, de dialogue en dialogue, l’opposition, si elle
tient encore à son engagement, finira par se tromper d’adversaire. Cela a
valu à Eyadema au moins 18 autres années de règne sans partage sous les
emblèmes d’une démocratie de façade. Comme si l’arrêt de la
construction, sous le fallacieux prétexte des casses des biens publics
de cette bande de terre jadis appelée « Suisse d’Afrique », ne suffisait
pas, au moins six ans avant qu’il ne casse la pipe, Eyadema était rongé
par une maladie qu’il cachait comme un secret de couvent. L’immobilisme
dans les affaires publiques a alors atteint le comble. Le pays s’est
arrêté, le développement avec, le Timonier gouvernait comme par
procuration, tantôt lucide tantôt absent, l’homme a perdu la main. Peu
importe si de nouvelles meurs s’installent, l’essentielle est de ne pas
menacer la quiétude du pouvoir.
Au moins trois ans avant, celui qui finira par incarner « un père de
la Nation » se savait mourant, mais le pouvoir, il en a fait une
fixation, il s’y accroche jusqu’à ce que le mal qu’il trainait sous la
veste eut raison de lui. « La catastrophe nationale », larmoyait le
Premier Ministre d’alors au soir du 5 février 2005 à la télévision
publique. Celui-ci croyait avoir trouvé la juste expression à la hauteur
de la perte d’un homme d’Etat. Mais en réalité, qu’un règne de 38 ans
finisse par une catastrophe nationale n’est que signe d’échec. Pire,
cette expression ouvrait le banc à un autre épisode tout aussi triste
que le premier. Un certain Faure Essozimna Gnassingbé est porté au
pouvoir.
Notre hymne national stipule dans l’un de ses valeureux couplets que
le Togo est « l’or de l’humanité ». Mais quand le jeune Faure se faisait
déposé dans le fauteuil de son père, le Togo était plus un cancer à
soigner qu’un lingot d’or. L’armée, fortement régionalisée, estimait que
toute contestation devait être neutralisée pour que vive le changement
dans la continuité. Ceci a accouché des centaines de morts en 2005. La
démocratie déjà hémiparasite se monarchise. On pouvait se dire qu’« on
ne change pas une équipe qui gagne ». Si le Togo était une terre où le
talent est encouragé, une terre qui avait pu créer une classe
intermédiaire susceptible de faire le pont entre le bas peuple et
l’élite, si le Togo était déjà guérit du régionalisme, de l’impunité, de
la gabegie, de la chasse aux sorcières, si le Togo était au moins une
terre où l’on peut réussir sans avoir fait allégeance au régime, un
territoire où les « promotions canapées » n’étaient pas déjà à la mode
au détriment du mérite. Mais toutes ces tares teigneuses étaient déjà à
l’affiche.
Pire, en lieu et place d’une armée républicaine, les habitudes de la
maison ont enfanté d’une armée où le plus fort et le plus craint n’est
pas seulement le plus gradé, mais aussi et surtout le plus proche de la
quadrature du cercle. Nous étions encore à un temps jadis où certains
considéraient encore le pouvoir comme un héritage qu’on ne pouvait leur
arracher sans les marcher dessus. De la mort du père à l’avènement du
fils, aucun vent ne soufflait alors pour une alternance apaisée. Des
Togolais sont d’ailleurs tombés par centaines, le décompte était
macabre. Chaque jour renforçait la conviction que le bout du tunnel est
encore loin. Et pourtant, il faut bien vivre pour continuer le combat,
si combat il y a. Du coup, la population, encore une fois, la mort dans
l’âme, « supporte » le fils, comme pour faire d’une mauvaise fortune bon
cœur, dans l’espoir que la main qui a fait le feu saura l’éteindre.
Faure est assis dans son fauteuil, son héritage. Comme un gamin
émerveillé par un oisillon qu’il étouffe entre ses mains, il tient son
pouvoir : « papa nous a dit de ne jamais laisser échapper le pouvoir au
risque de ne plus le récupérer » avait-il soutenu publiquement au palais
des congrès de Lomé. Derrière ces tâtonnements d’un président de
circonstance, l’on ventait un jeune diplômé des meilleures universités
des Etats-Unis qui arrive avec le miracle.
Les mythes tombent
L’horizon s’alourdit et la vie continue, mais le miracle se fait
toujours désirer. Le Togolais se sent de moins en moins bien. Les
sociétés d’Etat qui ont commencé la descente aux enfers avec Papa
continuent par tomber un à un avec le fils. Une nouvelle classe de
riches arrogants nait. Les premiers dirigeants se muent en hommes
d’affaires, aucune entreprise ne prospère s’ils n’ont pas un regard dans
l’actionnariat, la concurrence déloyale peut prendre racine. Et mine de
rien, les sorties illicites des devises du pays flèchent. L’injustice
fortifie son territoire, les grands travaux de reconstruction servent de
plus en plus de paravant pour s’enrichir. La corruption est le vice le
mieux toléré, la population trime, la haute classe thésaurise. Aux
dernières nouvelles, la masse monétaire du Togo est plus forte que celle
de la côte d’Ivoire. Quand le Togo était vraiment une Suisse d’Afrique,
cela s’expliquait par le fait que les voisins, pour des raisons de
sécurité, avaient trouvé dans les banques togolaises un refuge sûr. Mais
la situation actuelle ne s’explique que par le fait que les voleurs de
la République ont thésaurisé ici et là de l’argent volé. La liquidité
est forte au pays mais elle ne circule pas, le Togolais tire le diable
par la queue.
Sur le plan politique, les lignes refusent de bouger
Les réformes promises s’éloignent. Au jour le jour, le ciel
s’assombrit; les espoirs d’un soleil levant sont avalés par une éclipse
qui alourdit le firmament. Les emblématiques fiefs du pouvoir en place
sont devenus des foyers de tension par excellence pour des querelles
intestines. Des inconditionnels défenseurs du prince se sont retrouvés
en séjour carcérale. Le mécontentement le plus redouter ne vient pas du
camp d’en face, mais de la fratrie qui gère. L’union sacrée a vécu. Feu
Eyadema fut une forte autorité morale qui savait gérer les éventuelles
divisions qu’il entretenait de sa propre diplomatie dans l’armée.
Présentement, on se demande s’il existe une autorité morale capable
d’imposer la paix des braves au cas où…
Inutile de rappeler qu’à chaque fois que les médias dénoncent des
scandales financiers au sommet, les bruits de bottes se font entendre.
Oui, personne ne supporte qu’une minorité liquide les biens du pays
quand d’autres meurent, sous le drapeau la faim au ventre. Le militaire
en quêtes des éloges et de deux pains de savon pour missions bien
accomplies a fait place au militaire qui connait la belle vie, l’argent.
Il faut vivre avant de défendre les couleurs nationales bien
évidemment. La redoutable armée est devenue attentistes et des brigands
et braqueurs armés leur passent souvent entre les doigts; de quoi se
demander si c’est un sabotage, une complicité ou un relâchement de la
sentinelle? Où est partie cette armée qui formait les autres armées de
la sous-région? Chacun attend davantage de meilleures conditions de vie
et de travail surtout que dans les missions internationales, les
Togolais ont touché à la différence.
Quand leur chef supérieur dénonce une minorité qu’il refuse de
démanteler, à défaut d’une carte d’adhésion, des officiers peuvent être
tentés de se liguer en réseaux d’intérêts et c’est la sécurité qui prend
un coup. Pour répondre aux besoins, la corruption peut, si elle ne
l’est pas déjà, devenir un mode opératoire, c’est alors le poisson qui
pourrit de la tête. Désabusée par des traitements en deçà des efforts,
on peut aussi se demander si les corps habillés sont encore un bateau
sur une mer placide. Dirigeant comme dirigés, civile comme militaire,
tout le monde marchent dans une lumière noire. Les populations tâtonnent
dans leur volonté de dégager l’éclipse, les dirigeants n’ont plus rien à
démontrer si ce n’est le mélange du genre, la confusion entre le sexe
et les affaires publiques au sommet, la morale a quitté la cité, la
course au trésor, les alliances perverses, le pays va mal. Sur tous les
indicateurs, la Nation recule, les populations avec. Signe des fins,
diront les plus pessimistes.
La Conférence des Évêques du Togo ( CET ) cassent la baraque. L’Union Musulmane du Togo ( UMT ) reste muette.
Devant cette situation, l’Église catholique sort, une fois de plus,
de sa réserve et tire sur la sonnette d’alarme. L’UMT, Union Musulmane
du Togo, elle, se démarque par un mutisme qui frise la complicité pour
ne pas dire l’activisme aux côtés des dirigeants. La Conférence des
Évêques du Togo ( CET ) parlant du Togo estiment, entre autre qu’«
aujourd’hui, le contexte international des attaques terroristes et les
enjeux sécuritaires semblent avoir éclipsé totalement les questions
internes de justice, de réformes institutionnelles, de décentralisation,
de consolidation de la démocratie, de gouvernance et de l’Etat de droit
». Qu’est-ce que l’UMT oppose à cette assertion ?
L’évêché doigte les tares du régime en ces termes, « le mensonge
commence toujours par une déformation du sens des mots, tandis que le
courage de la vérité réside dans la capacité de rendre aux mots leur
sens véritable ». Que disent ceux qui se réclament du Saint Coran? Les
Évêques ne s’arrêtent pas là. Ils estiment aussi, en réponse à ceux qui
avancent que le confessionnel et le politique ne font pas bon ménage que
« Définir la politique comme l’art de gouverner les peuples, c’est
oublier qu’avant qu’un peuple soit gouverné, il faut bien qu’il existe.
Ainsi, le principe de l’alternance politique, avant d’être une valeur
démocratique, est surtout une exigence de droit naturel. Précisément
parce que les gouvernants sont à notre service, il est légitime de les
remplacer quand nous estimons qu’ils ne remplissent plus leur mission ou
qu’ils ont atteint une limite qui ne leur permet ou ne leur permettrait
plus de bien remplir cette mission ». Est-ce que l’UMT estime que le
maître d’orchestre de « la minorité qui s’accapare des richesses du pays
» continue par remplir sa mission ?
Dans la gestion du pays, les adeptes du Christ trouvent du scandale
et ne le cachent pas. « Le scandale n’est pas qu’il y ait des riches et
des pauvres ; le scandale est dans le fait que les institutions qui
doivent instaurer un minimum d’équilibre se murent dans l’indifférence
ou choisissent un camp, celui des riches, paradoxalement et s’y
cantonnent ». Monsieur Inoussa Bouraïma dit « Savant » a-t-il une
objection ? L’islam croit fortement en Jésus qu’il appelle ISSA comme
étant un des prophètes.
Les catholiques font ici appel à sa sagesse. Quelle réponse donne le
coran ? Oh cette noble Ecriture qui ne laisse aucune ombre à
l’injustice? Les évêques alors de stipuler : « C’est l’enseignement du
Christ lui-même qui rapporte, entre autres, dans la parabole du Bon
Samaritain (Luc 10) comment un homme en voyage tombant entre les mains
de brigands, se fit rouer de coups et fut laissé moribond sur le bord du
chemin. Un prêtre puis un lévite s’illustrèrent par leur indifférence.
Un étranger, un Samaritain, passant par-là se sentit responsable de lui,
lui porta secours, se dévoua pour lui faire prodiguer les soins
nécessaires à son recouvrement. Voilà comment on est vrai et responsable
et qu’on évite la trivialité du désinvolte qui répète à tout-va : cela
ne me regarde pas ! Car cela nous regarde toujours ; et il faut choisir
son camp.
Ou l’on est le bon Samaritain, pour faire du combat de l’homme notre
combat à tous pour un Togo meilleur, plus prospère pour tous ses enfants
; ou l’on fait partie des mauvais samaritains qui, au lieu de chercher
et soigner le blessé, se contentent de discourir à son sujet ; ou alors,
on fait partie des brigands qui volent, pillent et laissent pour morts,
ceux qui manquent déjà du nécessaire, qui écrasent les faibles pour
rester les plus forts, qui trichent les plus pauvres pour demeurer les
plus riches. Ou l’on fait partie des indifférents qui, parce qu’ils ont
leur part bien servie, estiment qu’ils ne sont plus concernés par les
combats des autres, passant leur chemin et oubliant qu’il faut ici et
maintenant lutter de façon responsable tous aux côtés de tous pour un
meilleur vivre-ensemble, pour l’amélioration des conditions de vie de
tous ceux qui ont uni leur destin sur cette terre que nous habitons ».
Qui dit mieux ? Si l’UMT a une objection, qu’elle l’apporte. Sur le
visage pourtant mâture de notre patrimoine commun, les évêques y
diagnostiquent ce qu’ils ont désigné par les maladies d’enfance en ces
termes : « les maladies infantiles » de l’Indépendance devaient se
révéler des maladies durables si bien qu’on continue de voir encore
aujourd’hui les traces de ces maladies d’enfant sur le visage d’un Togo
pourtant adulte de plus de cinquante années d’Indépendance ».
Dans leur quête d’un Togo pour tout le monde, et en guise de remord,
les Évêques s’interrogent « comment avons-nous pu céder à cette sorte
d’idolâtrie du pouvoir et du culte de la personnalité qui ont prévalu
pendant de nombreuses années dans notre Pays ? Comment avons-nous pu
rester insensibles aux violations des droits humains que cette situation
imposait à certains de nos concitoyens ? Comment avons-nous pu être
distraits par « le pain et le cirque » qui, de l’animation populaire aux
marches de soutien, enfonçaient toujours plus le Pays dans le marasme,
la corruption, le gain facile, la mal-gouvernance, le « viol des
consciences et à la mutilation des libertés » ? Nous fermons la longue
mais pertinente parenthèse sur les responsables catholiques par cette
autre citation : « Quand les justes se multiplient, le peuple est en
liesse ; quand les méchants dominent, le peuple gémit ».
Fort donc de ce qui précède, l’évêché lance une invite : « nous
invitons nos gouvernants à plus de justice. On ne peut pas, au nom d’un
prétendu réalisme politique, mais en réalité au nom d’intérêts souvent
mesquins, bannir de la politique le droit et la morale. Dans le domaine
politique, on doit observer que la vérité dans les rapports entre
gouvernés et gouvernants, la transparence dans l’administration
publique, l’impartialité dans le service public, le respect des droits
des adversaires politiques, la sauvegarde des droits des accusés face à
des procès ou à des condamnations sommaires, l’usage juste et honnête
des fonds publics, le refus de moyens équivoques ou illicites pour
conquérir, conserver et accroître à tout prix son pouvoir… La relative
tranquillité que connaît notre Pays ne doit pas servir de prétexte à un
abandon pure et simple de ces questions qui, à notre avis, revêtent pour
la vie de notre Nation, une importance capitale. Parmi ces dernières,
nous mentionnons en particulier la controverse sur la limitation du
mandat présidentiel qui, dans le contexte actuel de sa remise en cause
dans nombre de pays africains, doit faire l’objet d’une diligente
réflexion visant à régler de manière durable la lourde tension
qu’entraîne ce sujet ».
You have the floor
rères et sœurs, vous qui régentez la noble union musulmane, le bon
sens voudrait que vous ayez honte d’être incapables, pour des motifs
politiques, de vous trouver d’abord un président titulaire depuis que
l’intérim est ouvert il y a Sept ans. Ensuite, vous êtes dans le mois
béni de ramadan, le mois de la vérité, de la justice, le mois qui combat
toute complicité contre les valeurs humaines. La Bible, a parlé, le
coran, encore plus éloquent, a sa part de vérité contraire à ce que vous
venez de lire ?
De grâce, de grâce, de grâce, il vaut mieux tard que jamais, vous
répondriez peut-être que votre contribution est de prier pour la paix au
pays. Oui, les autres aussi font la même chose. Mieux, le fait que vous
priez pour la paix nationale ne vous empêche pas, à la moindre sortie,
de prononcer des déclarations à donner le vertige à vos fidèles soit
pour sensibiliser vos troupes ou invectiver les fou de Dieu, les
terroristes alors que le vrai terrorisme vous dirige au pays ! C’est
aussi vous qui incitez les Imams à plus de responsabilité et de doigté
dans leurs sermons et prêches. Ces sermons sont des avis du Saint Coran
et de la Sunna du prophète.
Toutes les prières importantes en Islam sont précédées de messages.
Nous sommes d’accord que vous priez pour la paix, soyez en rétribués.
Mais quel est votre message, votre sermon, face à la déconfiture
nationale qui crève les yeux ? Ou alors vous êtes de « mauvais
samaritains » satisfaits des clichés qui rongent votre pays ? Dans ce
cas, ne soyez pas surpris qu’un de ces jours, une Union musulmane bis
voient le jour pour combler vos manquements et combattre vos complicités
incestueuses. Tous les musulmans ne se retrouvent pas dans votre
posture de béquille à un système qui n’a plus rien à vendre à son
peuple.
Dans votre silence accompagnateur d’un régime cinquantenaire, on
aurait pu vous laisser tranquille si vous étiez constitué en entreprise
privée, mais ici vous osez parler au nom de plus de 49 % d’une
population togolaise dont la majorité se perd dans vos discours.
Qu’avez-vous gagné de plus que les autres confessions ? Bien au
contraire. Pensez-vous que toutes les populations de Sokodé, de Bafilo,
de Mango, de Kpalimé, de Lomé, de Tchamba et que sais-je encore, sont
derrière votre lâcheté teintée de la défense de quelques prébendes ? Si
vous en étiez sûr, vous auriez pu déjà organiser un congrès électif pour
mettre fin à l’intérim. C’est Allah qui fait et défait les rois, mais
nous n’avons rien à vous apprendre sur l’avis du même Allah par rapport
aux dirigeants injustes, aux dirigeants qui pillent, qui se servent de
l’impunité comme bouclier, qui donnent le mauvais exemple au point de
renverser les valeurs sociales les plus élémentaires.
Aidez-nous, S’il vous plait, à croire en votre bonne foi. Autrement,
nous nous ferons le devoir de susciter, par nos modestes colonnes, la
création d’une UMT concurrente. Aucune loi ne l’interdit et nous en
sommes capables, vous le savez. Allah n’aime pas les complicités dans le
mal, il déteste les lâches et l’indifférence face à l’oppression, car «
choisir le silence en situation d’injustice, c’est prendre le camp de
l’oppresseur » comme l’a dit Martin Luther King Jr. Face à ce régime,
Dieu et ce mois de Ramadan sont témoins que votre avis n’est pas celui
de tous les musulmans, moins encore du Saint Coran. Mais il vous est
encore possible de sauver les meubles. A vous la parole. Abi-Alfa
Source : Le Rendez-Vous N° 282 du 16 juin 2016 et 27 AVRIL
Au Togo comme un peu
partout en Afrique, le taux de prévalence du VIH SIDA est plus élevé en
milieu urbain qu’en milieu rural, soit 3,5% contre 1,6%. Des chiffres
qui a conduit l’ONUSIDA à initier au niveau mondial une stratégie de
lutte contre cette pandémie intitulée « Mettre fin à l’épidémie de
sida : les villes s’engagent pour atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici
2020 ».
Pour donner un coup d’accélérateur à la
riposte au VIH Sida en vue d’avoir d’ici 2020 une génération sans Sida,
plusieurs mairies venues du monde entier et réunies à Paris en décembre
2014 ont signé une déclaration contenant des engagements sur
l’accomplissement de ces objectifs.
Emboitant le pas aux autres villes du
monde au Togo, quatre (4) villes pilotes notamment, Lomé, Atakpamé,
Sokodé et Kara engagées dans cette lutte ont élaboré des plans d’action
d’accélération de la riposte au VIH Sida.
Afin de s’assurer de la prise en compte
des préoccupations des populations locales des villes cibles, ces plans
d’actions élaborés sous la conduite des consultants sont soumis à
validation ce jeudi à Lomé, a constaté un reporter de l’Agence de presse
Afreepress.
C’est en présence de Christian Mouala,
Directeur pays ONUSIDA Togo, de Mohamed Karim Sherif, Ambassadeur
d’Egypte au Togo, de Pr Vincent Pitchè, Coordonnateur du Secrétariat
permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections
sexuellement transmissibles (CNLS/IST), de Kasségné Adjonou, président
de l’Union des communes du Togo, et du Conte-amiral Fogan Adégnon,
président de la délégation spéciale de la ville de Lomé.
Pour le Directeur pays ONUSIDA Togo,
Christian Mouala, l’exercice de ce jour montre l’opérationnalisation de
l’engagement du Togo en s’alignant sur les priorités du Plan stratégique
national de lutte contre le VIH Sida 2016-2020 de même que sur la
stratégie ONUSIDA 2016-2020 et les objectifs 90-90-90.
« Mettre fin à l’épidémie du sida est
réalisable si les grandes villes du monde agissent immédiatement et avec
détermination pour accélérer leurs ripostes au sida d’ici 2020.
Au-delà de l’expertise, la mobilisation de tous les acteurs au sein des
communes sera nécessaire dans l’atteinte des objectifs de ces plans
d’actions », a-t-il laissé entendre.
L’objectif selon le coordonnateur du
CNLS, Vincent Pitché, c’est d’engager les grandes villes du Togo dans la
lutte contre le VIH Sida à travers un plan organisationnel et de
travail afin de les aider à mobiliser des ressources sur le plan local
et aider à sensibiliser les populations localement à travers la société
civile de leur commune pour lutter efficacement contre le VIH/Sida.
« Pour quoi le choix des communes ?
C’est juste parce qu’elles sont les plus infectées, ce qui montre que
le milieu urbain est deux fois plus infecté que le milieu rural,
raison pour laquelle l’implication de ces communes est la bienvenue.
Cette implication est matérialisée par le plan stratégique 2016-2020
dans lequel il est recommandé de décentraliser les activités et
d’impliquer beaucoup plus les villes dans lesquelles le taux est
élevé », a-t-il souligné.
Selon lui, si le taux de prévalence du
VIH Sida sur le plan national a considérablement diminué, c’est grâce à
l’élaboration des stratégies des plans quinquennaux qui se basent sur
deux axes majeurs notamment la prévention et la prise en charge.
L’Afrique célèbre ce 16 juin la 26ème édition de la
Journée de l’enfant africain sous le thème : « Conflits et crises en
Afrique : protégeons les droits de tous les enfants ».
Dans son message de circonstance
prononcé ce mercredi, la ministre de l’Action sociale, de la promotion
de la femme et de l’alphabétisation, Tchabinandi Kolani Yentcharé a fait
mention des raisons qui ont poussé le Comité africain d’experts sur les
droits et le bien-être de l’enfant au choix de ce thème d’actualité.
« A travers ce thème dont le choix a
été fait suite à l’étude continentale commanditée en 2015 pour mesurer
l’impact des conflits armés sur les enfants en Afrique, le Comité
africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant veut
interpeler la communauté internationale en général et la communauté
africaine en particulier à prendre conscience des effets des conflits
sur le bien-être des enfants et à prendre des mesures appropriées pour
sauvegarder et préserver les intérêts légitimes des enfants, leurs doits
à une vie saine et harmonieuse, à l’éducation, à la santé, aux jeux et
aux loisirs », a-t-elle déclaré.
Pour la ministre, « un monde digne des
enfants, se veut un monde exempt de guerre, de conflit et de terrorisme,
un monde où tous les enfants sans exception aucune ont la possibilité
de jouir en toute sérénité de leurs droits ».
L’édition 2016 de la Journée de l’enfant africain sera marquée au Togo par plusieurs activités.
Un chef d’Etat muet ou réservé, ou encore un président qui ne parle pas beaucoup. Les mots ne manquent pas aux Togolais pour qualifier le mutisme de Faure Gnassingbé sur les questions brûlantes de l’actualité sociopolitique dans son pays. Les caisses de résonnance du régime vont jusqu’à dire que c’est un homme qui ne parle pas, mais agit beaucoup.
Toutefois, on a l’impression que c’est au Togo que Faure Gnassingbé reste fidèle à ce silence. Ailleurs, il se montre bavard, au point qu’on a du mal à lui reconnaître le titre d’« homme discret ». C’est à croire que le chef de l’Etat reproche quelque chose aux médias de son pays, qu’il maintient d’ailleurs dans une précarité légendaire (que ce soit les médias publics ou privés).
Lors de son périple chinois, Faure Gnassingbé s’est confié sans problème à l’agence de presse chinoise Xinhua. Là, il s’est prononcé sur la coopération entre le Togo et la Chine. En Allemagne, il s’est également prêté à cet exercice avec les confrères de la Deutsche Welle. Il est d’abord revenu sur la reprise de la coopération entre le Togo et l’Allemagne, avant d’aborder la question cruciale des réformes politiques au Togo.
Curieusement, depuis que les réformes politiques sont revenues sur le tapis aux lendemains de la présidentielle d’avril 2015, Faure Gnassingbé n’a à aucun moment réagi sur les médias togolais ; ne serait-ce que pour situer l’opinion.
Le chef de file de l’opposition, Jean-Pierre Fabre l’a saisi, à travers une correspondance, sur cette question. Mais il n’a daigné réagir.
Faure Gnassingbé a pris l’habitude de ne parler des problèmes de son pays que sur les médias internationaux. Par exemple, en 2014, lorsque s’est posé le débat sur la limitation du mandat présidentiel et que tous les regards étaient tournés vers le Palais de la Marina, son locataire s’est réfugié dans une tour d’ivoire, préférant le mutisme.
Et c’est lors de son voyage à Accra (Ghana) que le chef de l’Etat togolais a déclaré devant les caméras ghanéennes que « la constitution togolaise sera rigoureusement respectée » et que le débat sur la limitation du mandat devra se faire à l’Assemblée nationale. La suite, on le connaît tous.
Les médias togolais se sont toujours plaints de ce manque de considération de Faure Gnassingbé qui rechigne à parler dans leur micro, mais une fois qu’il est hors du territoire national, il est prompt à réagir. Des demandes d’interview avaient été déposées auprès de ses services de communication sans que celles-ci aient une réponse favorable.
Le cas patent qui a mis les journalistes togolais hors d’eux l'année dernière, c’est cette conférence de presse de Faure Gnassingbé annoncée pour se tenir le 2 juin 2015 à la présidence, mais que le chef de l’Etat lui-même. Il s'est fait remplacé à la dernière minute. Un autre coup de l’homme à l’égard de la presse nationale. Il venait encore de snober les médias togolais, et par ricochet, tout le peuple togolais qui l’avait attendu à ce tournant.
« C’est dire que cette conférence de presse n’est pas destinée aux Togolais, mais à la communauté internationale. Faure Gnassingbé organise cette conférence de presse pour faire un clin d’œil à la communauté internationale. Les régimes dictatoriaux jouent sur des préoccupations qui tiennent à cœur à la communauté internationale dans le but de se maintenir au pouvoir. Comme son père se présentait comme garant de la stabilité sous régionale, Faure Gnassingbé fait office d’apôtre de la lutte contre le terrorisme maritime et de la protection de la faune reléguant au second plan les questions existentielles de son peuple », écrivaient nos confrères de togoactualité.com.
Sans aucun doute, Faure Gnassingbé semble ne pas avoir besoin de la presse nationale pour polir son image à l’étranger. Il y a des canaux ailleurs, par lesquels il peut séduire facilement les partenaires avec des discours très loin de la réalité que vivent les Togolais quotidiennement.
La presse togolaise, surtout celle critique, est trop regardant dans les tares que traîne le pouvoir de Faure Gnassingbé. Ce dernier n’a (donc) que faire d’elle. icilome
Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, en
Allemagne depuis quelques jours, a choisi la Deutsche Welle pour étaler
ce qu’il pense de la limitation du nombre de mandats présidentiels à
deux (2) dans son pays en particulier et en Afrique en général.
Sur ce problème de limitation de mandats, le Président de la République togolaise dit s’interroger plutôt.
« L’interrogation qui est la mienne
aujourd’hui, c’est de savoir si on peut appliquer la même règle dans
tous les pays, est-ce qu’une seule règle peut convenir à tous les pays ?
Le débat est lancé. La 2ème chose, parce qu’il y a une
limitation le peuple doit rester muet ? Les intentions sont louables
quand on veut créer un débat pour changer la Constitution. Disons que
c’est un peu les enjeux de pouvoir », a-t-il soutenu.
Faure Gnassingbé propose que ce débat ne
soit pas mené par les politiques pour éviter qu’ils soient en même
temps « juges et parties ».
« Mon souhait en tant qu’Africain, c’est
que ce débat soit mené par les intellectuels, des universitaires et
qu’ils puissent nous donner des pistes. Je crois l’Afrique aujourd’hui
regorge d’intellectuels, d’universitaires et d’une société civile assez
dynamique qui peuvent mener ce débat », a-t-il expliqué.
Pour Faure Gnassingbé en tout cas, on ne
peut pas imposer ce nombre de mandats à deux (2) dans tous pays, au
risque de créer des problèmes. Aussi, estime-t-il, le mandat
présidentiel ne peut pas rester illimité.
« Je pense que si on uniformise toutes
les Constitutions où tout est limité à deux mandats, il y aura problème
ici ou là parce que nous n’avons pas les mêmes situations et les mêmes
histoires. Si on supprime aussi cette limitation, nous venons de quelque
part, d’une situation où on trouvait les règnes un peu trop longs et
nous avons trouvé ce moyen de correction qui a fait ces preuves dans
des cas mais qui n’a pas permis d’éviter des crises dans d’autres cas.
C’est une question difficile et c’est avec toute humilité que le débat
soit ouvert sans tabou et sans arrière-pensée », a-t-il lancé. Tout en
estimant que « ce qui est dangereux, c’est d’instrumentaliser cette
question d’une manière ou d’une autre ».
Pour ce qui concerne le Togo, a-t-il
ajouté, une réforme politique est déjà programmée et prévue et le débat
aura bel et bien lieu.
« Coincé entre l’enclume de Faure Gnassingbé et le marteau du système Unir, Pascal Bodjona choisit l’omerta ! » – Camus Ali
Ce n’est plus un secret. Le monstre de Frankenstein appelé
hier RPT et aujourd’hui Unir que Pascal Akoussoulelou Bodjona, alors
loubard à l’université ensuite ambassadeur puis ministre avait aidé de
toutes ses forces à fabriquer peut le dévorer et froidement s’il l’ouvre
grandement. Le natif de Kouméa le sait plus que tous au Togo. Il sait
bien que, Faure Gnassingbé l’attend au carrefour pour l’écraser
définitivement. Ici, il est question du pouvoir.
Et, pour un Gnassingbé, le pouvoir, on le conserve même au prix de
vies humaines. L’arrivée de Faure Gnassingbé au pouvoir en 2005 est dans
toutes les mémoires ! Ainsi, ceux qui avaient parié un petit morceau de
pain que, l’homme sera une boîte à idées pour l’opposition peuvent se
raviser. De nos informations, plusieurs caciques et pas des moindres ont
pris attache avec Pascal Bodjona. Le mot final est à peu près celui-ci :
« Tu te tais, tu manges ce que tu as pu voler et tu es tranquille ». Le message semble être reçu cinq sur cinq.
Désormais entre sa facienda sise à Cacaveli (Banlieu nord de Lomé) et
les rares coups de fils, Pascal Bodjona ne se serait pas encore remis
de l’injustice qui lui a été faite. On se rappelle que, le ministre
avait été jeté en prison comme un vulgaire bandit de grand chemin pour
une affaire d’escroquerie alors que, le principal concerné Bertin Agba
hume le bel air et saute entre avions bien qu’un « vrai-faux » mandat
international ait été lancé contre lui. Trois ans dans le Guantanamo
local si nous reprenons le terme si cher d’Agbéyomé Kodjo, président d’OBUT, c’est trop pour un témoin.
D’ailleurs, un tout proche de Faure Gnassingbé a bien tenu à nous le
signifier à Lynx.info : « Pascal a été injustement mis en prison ».
Avant de continuer. Son seul tort, aura été de dire devant le procureur
qui l’interrogeait sur cette affaire d’escroquerie cette phrase : « Je
suis étranger à cette affaire d’escroquerie. Je ne m’y reconnais pas.
Par contre, si on me demandait comment j’ai truqué aux élections
présidentielles de 2010 en faveur de Faure quand j’étais ministre de
l’Administration du Territoire et des Collectivités Locales, je saurais
donner les détails ».
La phrase qui a fait trembler le pouvoir, n’a jamais été reprise par
un parti d’opposition. Une simple plainte devant les instances
nationales comme internationales, ne serait-ce que symboliquement aurait
eu son mérite d’être. Nous sommes au Togo et peu importe que le père
défunt ait volé et ensuite le fils. Pour l’heure, Pascal Bodjona semble
avoir opté pour l’omerta. Il sait que, Dahuku Péré pour
avoir trop parlé a failli crever par une diète alimentaire. Il sait
qu’Agbeyomé Kodjo pour avoir aussi trop parlé a fini par tendre la main
pour sa pitance chez Kpatcha Gnassingbé, son bourreau.
Il sait aussi que, Faure Gnassingbé, c’est du « blaguer-tuer ». L’homme
que certains Togolais appellent le « XXL » de la république pour son
poids, ne voudrait pas connaitre le même destin que Kpatcha
Gnassingbé…….Mieux vaut humer l’air frais dans la pauvreté que d’avoir
en prison ces bruits de bottes terrifiants de Yotrefeï Massina. Une chose aussi est claire, Faure Gnassingbé ne quittera pas
le pouvoir sans avoir goûté ne serait-ce qu’une minute, ce qu’il a fait
enduré à tous ceux qui l’ont fait Prince. Les principes de dame Nature
l’attendent au tournant !
Source : Camus Ali, Lynx Info and 27 avril
D’ici
quelques jours, les abonnés de l’opérateur de téléphonie mobile Togo
Cellulaire (Togocel) pourront envoyer et recevoir de l’argent depuis
leur mobile. Le service qui n’était encore qu’une vue de l’esprit pour
les consommateurs, a finalement été matérialisé par l’entreprise mobile,
filiale de Togo Telecom, à travers TMoney. Désormais, les abonnés de
Togocel pourront même effectuer des paiements de biens et services, des
factures, acheter du crédit de communication depuis leur téléphone
mobile.
Pour
les milliers de petites bourses togolaises qui demeurent encore
étrangères au marché de la banque, dans un pays où le taux de
bancarisation est pourtant de 64%, selon la Banque centrale des Etats de
l’Afrique de l‘Ouest (BCEAO) dans son rapport pour le premier trimestre
2015, le Mobile Money va leur ouvrir les portes qui leur étaient
jusqu’ici fermées. Pour Togocel, cette diversification de son activité
va lui permettre d’enregistrer de nouveaux revenus qui contribueront à
la croissance financière de l’entreprise publique.
C’est
depuis 2012 que Togocel travaille à la mise sur le marché d’un service
de transfert d’argent par mobile. En août, l’entreprise avait lancé un
avis d’appel d’offres ouvert pour l’acquisition d’une solution de mobile
money. Aujourd’hui, le Mobile Money s’impose dans le monde comme une
alternative sûre aux services bancaires classiques, surtout pour les
populations à faibles revenus, aussi bien aux niveaux national
qu’international. Agence Ecoffin
En 2013, le Togo a produit 1,2 million de
tonnes de phosphates et est le quatrième plus important producteur
mondial de ce minerai. Malgré ces chiffres productifs, le constat qui se
dégage des conditions de travail et de vie dans ce secteur minier est
peu reluisant et inquiétant pour les travailleurs miniers du Togo.
Ces constats se résument pour la plupart des cas à la privation au
droit à la sécurité et à la santé au travail, à l’absence à la sécurité
sociale, à l’inexistence des repos, des congés payés et des congés de
maternité, au versement des salaires de misère inférieurs au SMIG et à
des licenciements abusifs sans moyens et possibilité de recours devant
les juridictions compétentes.
Face à cette situation, Solidarité et action pour le développement
durable (SADD) a jugé nécessaire de renforcer les capacités des délégués
syndicaux, des délégués du personnel et des travailleurs sur la prise
des dispositions et des mesures contraignantes de l’administration du
travail pour amener les tâcherons en Zone franche et dans le secteur
minier au Togo à se conformer à la législation sociale en vigueur au
Togo.
Réunis à Tabligbo à environ 80 km au nord-est de Lomé durant deux (2)
jours, les participants venus des unités industrielles de Wacem, Paper
Bag, Fortia et de la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT), ont
été entretenus sur la sécurité et la santé au travail. Il s’agit pour
l’ONG organisatrice de réfléchir ensemble avec la trentaine de
participants à cet atelier en vue d’améliorer les conditions de la
sécurité et de la santé au travail dans les secteurs miniers et dans la
Zone franche au Togo.
«Vu que les accidents se multiplient sur leurs lieux de travail, les
travailleurs ont besoin de ces notions élémentaires pour prendre les
dispositions par rapport aux risques et aux dangers qu’ils courent dans
leur milieu de travail. C’est en ce sens que SADD accentue les séances
de formation et au-delà va essayer d’analyser toute la dynamique
organisationnelle au niveau de l’Etat togolais sur la question de la
sécurité et santé au travail’’, a estimé Yves Dossou, Coordonnateur
général de SADD.. Afreepress
L’institut d’hygiène du Togo
dispose d’un laboratoire moderne de grippe. Il est construit avec un
soutien financier de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique. Vendredi,
les clés de l’infrastructure seront officiellement remises au ministre
de la santé à Lomé.
L’ambassadeur des Etats-Unis au Togo
remettra les clés au professeur Moustapha Mijiyawa de la santé.
L’infrastructure a coûté 492,931.00 dollars financé sur le programme
d’assistance humanitaire du département américain de la défense.
L’ouvrage comprend des salles spécialisées d’analyse et de confinent, des bureaux, des zones d’attente et des toilettes.
Du
18 novembre au 05 décembre 2016, se tiendra la 13 ème foire
internationale de Lomé. L’information a été rendue publique ce jeudi
o9 juin 2016 sur le site de la foire en présence de différentes
personnalités et des membres du gouvernement.
La foire internationale de Lomé édition 2016 s’annonce avec trois
grand évènements dont la foire made in Togo , le Salon international
des cosmétiques et de la beauté et en fin la traditionnelle 13ème
foire international de Lomé.
Se voulant la mère de toutes les manifestations foraines, la foire
internationale de Lomé édition 2016 reçoit comme pays d’honneur
l’Egypte. Ainsi, dans son discours de circonstance, l’ambassadeur de
l’Egypte au Togo, son Excellence Mohammed Sherif, a salué
l’initiative et a remercié le gouvernement Togolais pour le choix de
son pays entant que pays d’honneur à cette manifestation foraine.
KOUEKOU BANKA (photo), directeur du Centre Togolais des Expositions
et Foire de Lomé ‘’TOGO 2000’’, dans son mot de bienvenue , s’est
réjoui du lancement de ces trois manifestations. Car selon lui,
c’est la première fois depuis sa création que le centre procède au
lancement de la campagne de promotion d’autres manifestations à part
la Foire internationale de Lomé.
Pour sa part, OURO-KOURA AGADAZI, ministre de l’Agriculture, de l’
Elevage et de l’Hydraulique, a salué l’importance de cette
manifestation dans l’économie du Togo et s’est également réjoui de
voir son département associé à cette manifestation foraine.
Notons que La 1ere « Foire Made In Togo”, un événement conçu pour la
promotion des produits togolais, a été également lancée ce même jour au
Centre togolais des Expositions et Foires de Lomé (CETEF-Lomé). Elle
aura lieu du 22 juillet au 2 août 2016 au CETEF-Lomé.
Elle est ouverte exclusivement aux opérateurs économiques de tous les
secteurs d’activité du Togo. Cette foire sera non seulement l’occasion
de promouvoir des produits d’origine togolaise, mais également
d’accroitre le niveau d’activité commerciale du pays, assurer une
visibilité des sites touristiques nationaux en vue de leur consommation
par les touristes, etc.
Emergence Togo
Le monde entier célèbre ce 14 juin la
Journée mondiale du donneur de sang sous le thème : « le sang, un lien
universel ». Cette journée vise à remercier les donneurs de sang qui
sauvent des vies tous les jours grâce à leurs dons. L’objectif est
également d’encourager davantage de personnes dans le monde à donner
leur sang volontairement et régulièrement.
La campagne met aussi en lumière les
histoires de personnes dont les vies ont été sauvées grâce au don de
sang, ce qui permettra de motiver les donneurs réguliers à continuer à
donner leur sang et les personnes en bonne santé qui ne l’ont jamais
fait, en particulier les jeunes, à commencer à le faire.
L’objectif de l’Organisation mondiale de
la santé (OMS) est que tous les pays parviennent à s’approvisionner
exclusivement auprès de donneurs de sang volontaires non rémunérés d’ici
2020.
Mais les chiffres sont encore en deçà de
cet objectif. Actuellement, à peine 62 pays disposent
d’approvisionnements en sang reposant presque totalement sur des dons de
sang volontaires non rémunérés, 40 pays étant encore tributaires de
donneurs familiaux voire de donneurs rémunérés.
Au Togo, c’est le Centre national de
transfusion sanguine (CNTS) qui est au centre de la politique de don de
sang. Selon cette structure, compte tenu de la demande cette année, il y
a un besoin de 70.000 poches de sang. Seulement 43.000 poches de sang
sont disponibles.
Faire du Centre togolais des
expositions et foire (CETEF) de Lomé un centre d’attraction ! Le CETEF,
pour ce faire, a lancé ce jeudi 9 juin deux événements innovants : la
foire ‘’Made in Togo’’ et le Salon internationale de cosmétique et de la
beauté de Lomé. Ils précéderont donc la 13è Foire internationale de
Lomé dont le lancement a aussi eu lieu ce même jeudi.
Du 22 juillet au 2 août, la foire ‘’Made
in Togo’’ et du 15 au 19 septembre 2016, le Salon international des
cosmétiques et de la beauté de Lomé (SICOBE). Le CETEF tourne désormais à
plein régime avec ces deux grands événements qui vont précéder la 13è
Foire internationale de Lomé. Pour Johnson Kuéku-Banka, il s’agit « de donner une visibilité au label ‘’made in Togo’’ qui manque de visibilité sur le marché intérieur », d’une part et d’autre part, avec le SICOBE, «
d’ apporter, au plan sanitaire, des avantages aux populations et; aux
intérêts économiques l’effet de la probable utilisation des matières
locales pour la fabrication des produits cosmétiques ».
Les deux événements sont officiellement
lancés jeudi à Lomé, de même que la FIL 13. Le Togo est mis sur les
orbites avec la Foire ‘’Made in Togo’’ pour inciter à consommer
togolais. Une opportunité pour la production togolaise, toute catégorie
confondue de mieux se vendre. C’est donc « la priorité aux exposants nationaux », comme l’a souligné au lancement des manifestations, le ministre Ouro-Koura Agadazi, représentant son homologue du commerce.
Le SICOBE pour sa part vise à donner une
santé aux populations à travers la cosmétique. C’est un événement que
le CETE F co-organise avec un opérateur privé. FULL NEWS
Reçu
ce vendredi par nos confrères de Radio Victoire Fm, le président du
parti politique Santé du Peuple, Dr Georges William Kouessan, est
revenu sur l’actualité des réformes politiques au Togo. Pour les sujets
comme les réformes et la décentralisation, l’homme, ancien membre de CAP
2015 croit savoir que la seule alternative qui reste pour l’opposition
togolaise plurielle est de parler d’une seule et même voix face au
pouvoir en place. « Si l’opposition ne se ressaisit pas pour comprendre
qu’il y a nécessité de fédérer les énergies, le pouvoir peut avoir de
beaux jours devant lui », c’est ce qu’il a laissé entendre, juste au
lendemain d’une conférence publique de la Plateforme citoyenne Justice
et Vérité qui a fait connaitre les positions des uns et des autres.
Avant cette sortie médiatique, Santé du Peuple a sillonné des localités
ces dernières semaines, une tournée qui a conduit ses responsables dans
le Bas-mono, dans l’Amou, pour parler du processus de la
décentralisation et des réformes. Message apporté à ces populations,
« la manière dont les choses ont été faite par le pouvoir n’était pas
des plus orthodoxes. Il fallait qu’on arrête le processus pour aller au
consensus ».
Tout comme les leaders politiques, le parti constate que les populations
de ces préfectures visitées sont assez sensibilisées sur la question
des réformes et de la décentralisation et qu’ils étaient donc très
intéressés.
Une particularité pour Santé du Peuple, il faut faire comprendre au
parti au pouvoir et à tous les Togolais que la mise en œuvre des
Réformes ou encore l’alternance n’est pas forcément égal au départ ou
démission de Faure Gnassingbé du pouvoir. Mais les réformes et
l’obtention de la limitation de mandat peuvent aussi déboucher sur la
possibilité de candidatures autre que celle de Faure Gnassingbé pour les
présidentielles. Et que, les réformes sont valables aussi bien pour
Faure Gnassingbé que pour ceux qui viendront au pouvoir après.
T228
Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a
rencontré les deux autorités allemandes les plus importantes ce jeudi.
Au château de Bellevue à Berlin, il a discuté avec son homologue
allemand, Joachim Gauck.
Au sortir de l’audience que son
homologue lui a accordée, le président togolais a qualifié Joachim
Gauck d’ « ami de l’Afrique et du Togo ».
Avec la Chancelière allemande,
Angela Merkel, les discussions ont tourné autour de plusieurs points.
Une conférence de presse a été animée par M. Gnassingbé et Mme Merkel.
Cette dernière s’est félicitée des efforts consentis par les autorités
togolaises dans le cadre du développement du Togo.
« Le Togo est sur la voie du
progrès, les résultats sont très encourageants et l’Allemagne est
naturellement disposée à s’engager pour la réussite de cet ambitieux
projet », a-t-elle indiqué.
Faure Gnassingbé a exprimé sa
profonde gratitude à la partie allemande pour l’accueil et les facilités
mises en place pour la réussite de ces négociations
intergouvernementales. Sur la base d’excellentes relations d’amitié et
de coopération, l’Allemagne tient à soutenir le processus de
démocratisation, de croissance économique et de développement du Togo.
Un accent particulier a été mis
l’organisation des prochaines élections locales. La partie allemande a
salué la feuille de route de la décentralisation et des élections
locales élaborée par le Gouvernement togolais et l’a encouragé à la
mettre en œuvre à l’aide de jalons disposant d’un calendrier clair.
Cette journée de jeudi en
Allemagne a bien débuté pour la délégation togolaise qui a signé un
accord de 60 millions d’euros, soit 40 milliards de francs CFA avec
l’Allemagne. Cet engagement qui couvre la période 2016è2017 couvre trois
(3) domaines, à savoir la formation professionnelle et l’emploi des
jeunes, l’appui à la décentralisation et la bonne gouvernance, le
développement rural, y compris l’agriculture.
Ainsi, le volume total de la coopération bilatérale technique entre les deux (2) pays depuis 1959 est de 554 millions d’euros.
Le chef de l’Etat togolais va
également rencontrer le président du Bundestag, Norbert Lammert. Ce
vendredi, il va s’entretenir avec la colonie togolaise en Allemagne.