Pour résorber ce problème, la Fondation
Pierre Fabre, avec l’appui du gouvernement togolais, va procéder à la
formation des jeunes togolais dans cette filière.
Pour mesurer le chemin parcouru afin de
jeter de nouvelles bases nécessaires à la consolidation des acquis et à
l’exploitation de nouvelles perspectives, le deuxième séminaire
pédagogique de la Fondation a été ouvert ce mardi à Lomé par le ministre
de l’Enseignement supérieur et de la recherche Octave Nicoué Broohm,
en présence de Cross Jean, le Conseiller scientifique de la Fondation
Pierre Fabre et du président de l’Université de Lomé, Pr Messanvi
Gbéassor, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Ce séminaire est le deuxième du genre
qui fait suite au premier intervenu en 2011 sur la filière pharmacie. Il
devra permettre aux participants d’apporter des nouveautés et des
éclaircissements sur le plan de l’enseignement et sur le plan de la
gestion des médicaments.
Face au taux élevé de mortalité
maternelle et infantile, il est primordial pour le gouvernement de
renforcer le système national pharmaceutique et ses capacités de
gestions des médicaments, a lancé le ministre. C’est pourquoi a-t-il
conclu, « ce partenariat est à saluer car non seulement il a permis à
auditer les contenus pédagogiques de la filière pharmacie, mais surtout à
rénover le contenu des disciplines pharmaceutiques en chimie, en
pharmacologie, en toxicologie et en technologie pharmaceutique en tenant
compte tout à la fois, des besoins sanitaires locaux et du syllabus des
études discuté au sein de la Communauté économique des Etats de
l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ».
Selon Komlan Attipou, Doyen de la
Faculté des sciences de l’Université de Lomé, depuis l’ouverture de la
filière pharmacie, il y a un manque cruel de ressources humaines et la
plupart des enseignants viennent de l’extérieur et cela fait énormément
de poids sur le budget de l’université. « Fort heureusement, la
Fondation Pierre Fabre qui est spécialisée dans le monde du médicament
nous appuie. Elle est venue au Togo pour pouvoir développer cette
filière et créer des salles de cours et de travaux pratiques pour que
les jeunes étudiants apprenants puissent être bien encadrés afin de
faire ressortir de bon pharmaciens de demain », a-t-il déclaré.
Pour M. Jean, représentant la fondation,
cette venue au Togo va nous permettre d’être exemplaire dans le
renouveau de la filière pharmaceutique africaine et mondiale. A terme,
c’est le savoir-faire togolais qui sera exporté pour que, a-t-il ajouté,
la filière pharmacie devienne vraiment une filière d’exception,
surtout avec tous les grands problèmes actuels, notamment la
falsification des médicaments qui arrivent dans tous les pays.
« Nous allons former des pharmaciens qui
seront capables de dispenser les médicaments et assurer aussi leur
suivi thérapeutique », a-t-il lancé.
Signé en 2011, ce partenariat a permis
le financement et la maîtrise d’ouvrage de la rénovation, le
développement pédagogique, le financement de matériel scientifique et
pédagogique et aussi le financement des bourses d’études.
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