La journée internationale de la liberté
de presse se célèbre à travers le monde le 3 mai de chaque année. En
tout cas, au Togo, les organisations de presse, pour une nouvelle fois,
n’entendent pas rester en marge de cette festivité.
C’est le cas de l’UJIT qui, à travers un communiqué, a annoncé ce jour
qu’elle rendra public à cette date de célébration, le rapport de l’état
de la liberté de presse au Togo. Pour ce faire, l’association dirigée
aujourd’hui par la consœur de Radio Kanal Fm, Patricia Adjisseku, donne
rendez-vous aux journalistes mais également aux observateurs et
partenaires du monde de la presse au pays de Faure Gnassingbé, dans
l’après-midi de ce 3 mai, à la Maison de la presse.
Outre l’UJIT, il est prévu une intervention des responsables des organisations de presse.
Il est à noter qu’avant le rapport de l’UJIT qui est donc un regard
intérieur porté sur l’état de la liberté de la presse, le dernier
rapport de RSF (Reporters Sans Frontières), publié le 20 avril dernier
indique que le Togo a reculé de 8 places, pour se retrouver à la 88ème
place.
Pour rappel, le thème de la célébration de cette année est « Accès à
l’information et aux libertés fondamentales - c’est votre Droit ».
T228
Saturday, April 30, 2016
Togo : Le Pouvoir c’est vous Gamesu
Alberto Olympio, le président du parti des Togolais annonce son retour très bientôt sur Lomé. « un long mais nécessaire silence médiatique pour revenir avec le fruit de ma réflexion ». Pouvait-on lire sur son compte twitter cette semaine.
Plongé dans un silence profond au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle d’avril 2015 à laquelle il s’est retiré à la dernière pour des raisons de transparence du scrutin et de la fiabilité du fichier électoral, le président du parti des Togolais revient avec un ouvrage « le Pouvoir c’est vous Gamesu » dont la sortie officielle est annoncée au 25 mai 2016.
Lié une affaire de justice à Lomé sur une plainte de l’un de ses associés de son entreprise Axxend basée à Dakar pour détournement, son départ de Lomé sans tambour ni trompète s’est fait remarqué quelques mois après. Plusieurs médias écrivaient à l’époque entre autres ‘’ Mais où est passé Alberto Olympio ?’’.
Ce retrait n’a en tout cas pas empêché les différentes fédérations de son parti appuyées par la direction de son cabinet à être présent sur le terrain à travers le programme de formation civique institué depuis la naissance du parti. Le dimanche 24 avril 2016 au quartier Nyékonakpoè la problématique de la démotivation politique de la jeunesse et la nécessité de ramener cette jeunesse au centre du débat politique était à l’ordre du jour.
Le conférencier, défenseur des droits de l’homme, Ayayi Togoata Apedo-Amah qui a entretenu les jeunes lors de cette séance, a axé sa communication sur le thème : « Jeunesse et politique : ramener la jeunesse au centre du débat ». "Nous devons être les propres acteurs de notre changement politique" a fait comprendre le Prof Togoata aux jeunes qui ont répondu part à ce séminaire de formation et de sensibilisation, qui comme pour la plupart des jeunes togolais se désintéressent depuis un certain temps à la chose politique.
"Le changement ne peut se faire de façon isolée. On doit s'organiser d'une certaine manière, certains en partis politiques, d'autres en associations de la société civile pour des actions ponctuelles", a déclaré M. Togoata.
Ce programme vise à renforcer les capacités des différentes composantes de la société togolaise, afin qu’elles soient mieux outillées pour comprendre et participer en connaissance de cause aux débats publics, sociaux, économiques et politiques. la voix de la nation
Wednesday, April 27, 2016
Togo :: L’université de Lomé rend hommage à Bernard Binlin Dadié à l’occasion de son centenaire
Les étudiants de l’université de Lomé ont rendu un hommage ce mardi à l’auditorium de l’université de Lomé, au célèbre écrivain africain, Bernard Binlin Dadié qui a célébré cette année 2016 son centenaire.
C’est à travers une conférence débat animée par des professeurs travaillant sur les œuvres de l’illustre ivoirien,
Initiée par le département de Lettres modernes en partenariat avec les amis de la bibliothèque-Archives Bernard Binlin Dadié, cette rencontre a permis aux participants d’étudier la vie des formes dans l’œuvre de cet imminent écrivain.
« il est important que l’université de Lomé et en particulier le département des lettres modernes rendent hommage à ce grand personnage qui vient de recevoir un prix pour ces œuvres et encore pour le centenaire. En effet, c’est au cours du centenaire qu’il a reçu ce prix. Nous tous, que ce soit au collège ou au lycée, avons lu Bernard Dadié. C’est pourquoi je pense qu’il est très important de le célébrer et surtout ce prix de l’Unesco », a déclaré le doyen de la Facultés des lettres, langue et art à l’Université de Lomé.
Bernard Dadié est un grand écrivain qui a travaillé sur tous les genres littéraires, notamment la poésie, le roman, le théâtre, les chroniques, le conte traditionnel pour conscientiser tous les Africains sur les plans politique et social.
De nationalité ivoirienne, l’homme de lettres Bernard Dadié est né en 1916, il a reçu plusieurs prix dont celui de l’UNESCO / UNAM en février 2016 à l’occasion de son centenaire.
Elisabeth S.
Afreepress
Togo :: L’hôtel Radisson Blu 2 février ouvre ses portes aux grands événements
Le
fleuron de l’hôtellerie togolaise, l’hôtel 2 février, aujourd’hui
devenu hôtel Radisson Blu 2 février, rouvre ses portes après plusieurs
années de fermeture. L’inauguration de ce complexe hôtelier 5 Etoiles,
une tour de 35 étages avec ses 256 chambres, 64 suites, des restaurants,
des bars, plusieurs salles de conférences, une piscine et un casino, a
été faite ce mardi par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Après 18 mois de travaux qui ont coûté
une enveloppe financière de 37 milliards de francs CFA, cet hôtel
redonne du sourire aux autorités togolaises.
« L'hôtel 2 Février
remplit à nouveau les conditions pour jouer son rôle d’hôtel de
référence dans la sous-région. Il pourra accueillir comme par le
passé, des Chefs d'États, des Émirs et des hommes d'affaires en quête
de villégiature. Il contribuera également à redonner à notre belle
capitale Lomé, sa renommée de carrefour de grandes rencontres
internationales », a déclaré au cours de la cérémonie d’inauguration, la
ministre du Commerce, de l'Industrie, de la promotion du secteur privé
et du Tourisme, Bernadette Legzim-Balouki.
Au moment où l’hôtel
Radisson Blu 2 février reprend du service, a-t-elle poursuivi, l’on
peut se réjouir de constater que le secteur du tourisme, jadis en berne,
est aujourd’hui en plein essor. Le secteur du tourisme, à en croire la
ministre, est un puissant vecteur de croissance économique et de
création d'emplois dans le monde. Les chiffres avancés sont expressifs :
5000 emplois directs et 25 000 emplois indirects a générés en 2015 et
plus de 40 milliards de francs CFA représentant 3% du PIB au cours de la
même année.
Pour Ashok Gupta, Directeur général de
Kalyan Hospitality Development, le groupe chargé de la réhabilitation et
de l’exploitation de cet établissement, 2 février est désormais un
hôtel de référence qui marque une nouvelle ère pour le Togo.
Les premiers grands événements que
l’hôtel Radisson Blu Hôtel 2 février va accueillir, sont dans cette
année 2016. Il s’agit du Forum africain sur l’investissement hôtelier
qui aura lieu en juin et le Sommet extraordinaire de l’Union africaine
pour la sécurité, la sûreté et le développement en Afrique du mois
d’octobre.
Afreepress
Afreepress
Monday, April 25, 2016
Ethiopian Airlines déservira New York par Lomé au Togo
Ethiopian Airlines ne cesse d’innover avec des vols 100% gérés par des femmes et à présent par le déploiement de nouvelles destination comme les USA avec la ville emblématique de New York
Ethiopian Airlines, la compagnie aérienne africaine avec la plus forte croissance, proposera, à compter du 3 juillet 2016, trois vols par semaine sur la ligne New York-NewarkAddis-Abeba, via Lomé, au Togo.Ethiopian utilisera le Boeing 787 Dreamliner sur cette ligne, un avion moderne qui non seulement offre un confort à bord inégalé pour les passagers, mais est aussi l’un des avions les plus respectueux de l’environnement avec des émissions carbone et sonore les plus faibles au monde. Le Boeing 787 Dreamliner d’Ethiopian dispose de 24 sièges en classe affaires et de 246 sièges en classe économique, tous équipés de systèmes de divertissement de dernière génération.
Calendrier de vol :
Vols | Jours | Origine | Départ | Arrivée | Destination | |
ET508 | Mardi, jeudi, dimanche | Addis-Abeba | 0945 | 1200 | Lomé | |
Mardi, jeudi, dimanche | Lomé, Togo | 1300 | 1915 | New York-Newark | ||
|
Mardi, jeudi, dimanche | New York-Newark | 2115 | 1130* | Lomé | |
|
Lundi, mercredi, vendredi | Lomé, Togo | 1230 | 2115 | Addis-Abeba |
Les passagers seront ainsi connectés à New York et de nombreuses villes africaines.
A Lomé, les passagers pourront profiter des connexions directes à partir de et en direction de plusieurs destinations en Afrique de l’Ouest grâce au partenaire d’Ethiopian, ASKY, basé à Lomé. Les connexions seront disponibles partir de et en direction de Abidjan, Bamako, Bissau, Brazzaville, Conakry, Dakar, Douala, Kinshasa, Lagos, Libreville, N’djamena, Niamey, Ouagadougou et Yaoundé.
A Addis-Abeba, les passagers pourront profiter des connexions directes à partir de et en direction de destinations en Afrique orientale et australe, y compris Nairobi, Dar es-Salaam, Khartoum, Kampala, Kigali, et Johannesburg.
Le Directeur général du groupe Ethiopian Airlines, M. Tewolde Gebremariam, a souligné : « Nous sommes ravis de reprendre notre service à New York, notre cinquième passerelle dans les Amériques. New York est l’une des villes les plus puissantes économiquement du monde, et l’inclure dans notre réseau en constante expansion va jouer un rôle essentiel dans le développement du commerce, du tourisme et de l’investissement entre le continent africain, en croissance rapide, et les États-Unis. Je voudrais remercier tous ceux qui ont travaillé dur pour rendre cela possible. »
New York-Newark devient la 93e passerelle internationale et la 4e en Amérique du Nord. Ethiopian exploite actuellement des vols quotidiens sans escale de Washington DC à Addis-Abeba, ainsi que trois vols hebdomadaires sans escale de Toronto à Addis-Abeba et trois vols hebdomadaires de Los Angeles à Addis-Abeba via Dublin. Ethiopian est en pleine expansion de son réseau. L’année dernière, elle a introduit des services à Tokyo, Manille, Dublin, Los Angeles, Le Cap, Durban, Gaborone, Yaoundé, et à Goma.
TOGO : Communalisation décidée par le gouvernement Me Mohamed Tchassona du MCD favorable à l’« éclatement » territorial
Dans la perspective des élections locales au Togo, le gouvernement avait décidé en conseil des ministres l’éclatement de certaines parties du pays en préfectures et communes. Ce redécoupage a été l’objet de critiques acerbes de la part de certains acteurs politiques qui réclament un processus inclusif. Car, seuls les chefs traditionnels ont été concertés, une rencontre initiée par le chef de l’Etat dans son palais à Lomé.
A ce jour où le sujet fait toujours l’objet de débat au sein de l’opinion, Me Mohamed Tchassona du MCD affirme sans ambages qu’il est pour cet éclatement. « Il faut que l’administration soit beaucoup plus proche des gouvernés » pour une meilleure cohabitation. Selon lui, une préfecture ou commune plus vaste ne permettrait pas aux élus locaux de maîtriser leurs « territoires » et cerner les problèmes auxquels sont confrontées leurs populations. D’où la nécessité d’effriter les grandes superficies.
C’est en cela qu’il soutient que Lomé doit faire l’objet de plus d’effritement en raison de sa superficie.
A ce jour où le sujet fait toujours l’objet de débat au sein de l’opinion, Me Mohamed Tchassona du MCD affirme sans ambages qu’il est pour cet éclatement. « Il faut que l’administration soit beaucoup plus proche des gouvernés » pour une meilleure cohabitation. Selon lui, une préfecture ou commune plus vaste ne permettrait pas aux élus locaux de maîtriser leurs « territoires » et cerner les problèmes auxquels sont confrontées leurs populations. D’où la nécessité d’effriter les grandes superficies.
C’est en cela qu’il soutient que Lomé doit faire l’objet de plus d’effritement en raison de sa superficie.
Sunday, April 24, 2016
TOGO :: Les travaux de modernisation de l’aéroport international de Niamtougou lancés
Après l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma de Lomé redevenu un aéroport ultra moderne et respectant les standards internationaux, le Togo va disposer dans les 16 prochains mois d’un autre aéroport qui respecte les normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Il s’agit de l’aéroport international de Niamtougou (480 km au nord de Lomé) dont la piste sera rallongée de 500 mètres avec la création d’une raquette de retournement pour le renforcement des chaussées aéronautiques existantes, notamment la piste, la bretelle, le parking et la clôture du périmètre de l’aéroport.
Les travaux qui vont coûter une enveloppe financière de 32,640 milliards de francs CFA dont 85% ont été prêtés par la China Exim Bank et 15% venant du budget togolais, ont été lancés ce samedi à Niamtougou par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. Les travaux seront exécutés par la China Airport Construction Group Corporation (CACGC) et démarrent ce samedi.
« L’aéroport international de Niamtougou est un atout majeur pour le développement économique harmonieux de notre pays. Sa modernisation répond à un besoin réel des populations et s’inscrit dans la logique des pôles régionaux de développement. Grâce aux travaux qui démarrent dès aujourd’hui, cet aéroport sera à terme en mesure d’accueillir des avions gros porteurs dans des conditions optimales de sécurité et de rentabilité. Cela favorisera l’essor du tourisme et de l’hôtellerie dans la partie septentrionale de notre pays », a déclaré le ministre des Infrastructures et des transports, Ninsao Gnofam.
Présent à la cérémonie de lancement, l’Ambassadeur de Chine au Togo, Liu Yuxi a relevé que l’infrastructure est la base du développement socio-économique durable et dans cette optique, le développement des infrastructures pour le Togo constitue la principale priorité de la coopération sino-togolaise.
Mis en service à partir de 1981, l’aéroport international de Niamtougou dispose aujourd’hui d’une aérogare, d’une piste de 2.500 mètres de long et 45 mètres de large accessible aux avions DC 10-30, d’un parking avion de quatre (4) postes, des aides à l’atterrissage, et d’un radar secondaire.
Les travaux de modernisation de l’aéroport qui s’inscrivent dans le cadre de la commémoration du 56ème anniversaire de l’indépendance du Togo, vont durer 12 mois, après une période préparatoire de 4 mois.
Telli K.
Afreepress
TOGO :: Programme E-village : Un chef traditionnel, un portable
Faisant
d’une pierre deux (2) coups, le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a
lancé à la suite des travaux de modernisation de l’aéroport
international de Niamtougou ce samedi, le programme E-village qui
consiste à renforcer les moyens d’action et de communication des
autorités traditionnelles.
Initié par le chef de l’Etat lui-même,
le programme E-village vise à mettre à la disposition de 4.400 chefs
cantons et de villages un téléphone portable doté d’une carte SIM et
d’un crédit de communication mensuel. Avec cet outil de communication,
selon le gouvernement, les bénéficiaires pourront réagir le plus
rapidement possible aux problèmes qui minent leur localité respective.
« Cet ensemble est complété par une
plateforme innovante de recueil permanent d’analyse et de traitement
d’informations. Ce dispositif permettra tout particulièrement aux chefs
de villages et aux chefs de cantons, dans le cadre des sondages
économiques et sociaux qui seront nourris, d’exprimer régulièrement les
préoccupations des populations locales ainsi que leurs besoins et leurs
priorités. Ils pourront alors jouer un rôle important dans la
définition des orientations des priorités et de la politique économique
du gouvernement », a déclaré la Ministre des Postes et de l’économie
numérique, Cina Lawson.
Selon le ministre de l’Administration
territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales,
Payadowa Boukpessi, « il n’est pas rare de constater que les
populations de nos cantons et villages vivent par endroit des événements
tristes de diverses natures qui se rapportent aux incendies, aux
inondations, aux épidémies, à la transhumance, aux troubles à l’ordre
public et bien d’autres faits, plus faciles à circonscrire si les
réactions appropriées sont déclenchées à temps ».
Bernadette A.
Afreepress
Afreepress
Saturday, April 23, 2016
Décentralisation : Le CAP 2015 veut une discussion avec le gouvernement, le NET dit non
Pour un processus de décentralisation
réussi, faut-il que le gouvernement se mette à table avec les partis
politiques de l’opposition ? Cette question divise l’opposition
togolaise. Alors que le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP
2015) veut des discussions préalables avec le pouvoir, le Nouvel
engagement togolais (NET, opposition) n’est pas de cet avis.
En conférence de presse ce jeudi au siège de son parti à Lomé, le président du NET, Gerry Taama dit qu’il n’est pas nécessaire de perdre davantage de temps dans des « discussions vaines ». Il faut aller sans tarder à l’Assemblée nationale où la commission des lois doit se charger d’élargir les consultations et le débats aux partis extraparlementaires, à la société civile et à toutes les forces vives de la nation.
«Chaque fois que nous parlons de consensus, il finit par subir la sanction de l’Assemblée nationale. En témoigne le projet de loi que le gouvernement a déposé devant cette institution à l’orée de l’élection présidentielle dernière afin que des réformes politiques soient faites. On ne peut pas chercher un consensus éternellement, au risque d’enliser complètement le débat », a indiqué M. Taama.
Le NET va envoyer à la commission des lois de l’Assemblée nationale et le ministère en charge de la décentralisation sa proposition sur le modèle de décentralisation qui, selon Gerry Taama, permettra au Togo de réussir sa décentralisation.
La Voix de la Nation
En conférence de presse ce jeudi au siège de son parti à Lomé, le président du NET, Gerry Taama dit qu’il n’est pas nécessaire de perdre davantage de temps dans des « discussions vaines ». Il faut aller sans tarder à l’Assemblée nationale où la commission des lois doit se charger d’élargir les consultations et le débats aux partis extraparlementaires, à la société civile et à toutes les forces vives de la nation.
«Chaque fois que nous parlons de consensus, il finit par subir la sanction de l’Assemblée nationale. En témoigne le projet de loi que le gouvernement a déposé devant cette institution à l’orée de l’élection présidentielle dernière afin que des réformes politiques soient faites. On ne peut pas chercher un consensus éternellement, au risque d’enliser complètement le débat », a indiqué M. Taama.
Le NET va envoyer à la commission des lois de l’Assemblée nationale et le ministère en charge de la décentralisation sa proposition sur le modèle de décentralisation qui, selon Gerry Taama, permettra au Togo de réussir sa décentralisation.
La Voix de la Nation
Friday, April 22, 2016
COP21 : Robert Dussey à New-York pour parler protection des océans
Le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Robert Dussey séjourne à New-York aux Etats-Unis où il a pris part jeudi, à la signature de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, a appris l’Agence de presse Afreepress. Une cérémonie de signature présidée par Mme Ségolène Royale, ministre français de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, en charge des relations internationales sur le climat et Présidente de la COP21.
Le chef de la diplomatie togolaise a profité de l’occasion pour informer les participants à cette rencontre de la tenue à Lomé le 15 octobre prochain du Sommet de l’Union Africaine sur la sécurité et la sureté maritimes et le développement en Afrique. Le sommet de Lomé, a-t-il indiqué, mettra l’accent sur la problématique de l’économie bleue et aboutira à l’adoption d’une charte. Les délégations venues des quatre coins de la planète ont prêté une oreille attentive au chef de la diplomatie togolaise et ont marqué leur engagement à préserver la terre contre les dérèglements du climat en adoptant des politiques responsables.
Ils ont plaidé en faveur de la protection des océans en mobilisant les nations dans une synergie d’actions afin de profiter de l’économie dite bleue. Mme Royal a mis l’accent sur la nécessité pour les Etats de travailler à l’atteinte de l’objectif 14 objectifs de développement durable relatif conservation durable de l’océan et ses ressources et la conservation et l’utilisation de la biodiversité marine en haute mer. Les océans, a-t-elle fait observer, constituent un patrimoine mondial commun dont la gestion permettra de résoudre des problèmes socioéconomiques et écologiques engendrés par la piraterie maritime, l’érosion côtière, la pollution marine.
Le Togo, très engagé sur les questions de protection des océans et de l’exploitation responsable de leurs potentiels, est en butte au problème de l’érosion sur ses côtes que l’Etat gère tant bien que mal.
A.G.
Afreepress
Thursday, April 21, 2016
Lettre du PRR au Président de l’Assemblée nationale du Togo
Lomé, le 20 Avril 2016
Monsieur le Président
Assemblée nationale
LOME – TOGO
Objet : Lettre d’orientation
Monsieur le Président,
Nous vivons depuis 11 ans le naufrage de la raison, de la justice et de la vérité. Le régime, qui régente le pays, a changé à la fois d’échelle et de nature. Il a massacré des centaines de togolais en 2005 pour se renouveler. Il se maintient dans l’ostracisme et par toutes sortes de violence, d’arbitraire, de mensonge et de subterfuge. En complicité avec des étrangers, il endette massivement le pays et pille nos ressources nationales. Ce n’est plus un homme qui incarne ce régime despotique mais un petit groupe d’individus sans morale et sans consistance.
La constitution en vigueur, grâce à laquelle vous exercez le pouvoir législatif en vertu des dispositions de son Titre III, est joyeusement et cyniquement foulée aux pieds. Le régime désincarné et déshumanisé bafoue avec effronterie les articles 51 à 57 de cette constitution.
C’est tellement évident que cela devient vulgaire mais révoltant pour ceux qui aiment notre pays et son peuple. Aucun membre de votre Assemblée nationale n’a pensé présenter une proposition de loi pour la mise en place du Sénat ou pour la révision de la constitution en vue de sa suppression. Il en est de même pour le Conseil Economique et Social prévu par le Titre X (Articles 132 à 136) de cette constitution. Quelle forfaiture !
Monsieur le Président, toutes les lois que vous avez votées depuis 11 ans sont en conséquence illégales. Elles violent gravement les dispositions de l’Article 81, alinéas 2 et 3 de la constitution en vigueur. Un tel mépris de cette constitution est non seulement un dédain pour vos propres actes mais également une haute trahison de notre nation.
En plus de ces scandaleuses violations, le régime maintient dans le pays et pour la masse du peuple une misère insupportable, une malheureuse inégalité et des conditions d’immoralité, d’injustice et d’oppression. Même le Chef de l’Etat a dû dénoncer cet abominable délit et ce maraudage insupportable de nos ressources par cette minorité d’oisifs et de délinquants économiques et sociaux.
Monsieur le Président, comment l’Assemblée nationale que vous présidez a-t-elle osé supprimer l’allocation de départ à la retraite que nous avions initiée pour soulager les nouveaux retraités et entretenir une économie de marché dans notre pays ? Il y a là un aveuglement et un caractère anti-social hautement détestable. Ce qui constitue la République, c’est le respect de la constitution en vigueur et surtout la bonté des mœurs. Ce n’est pas la délocalisation des séances de l’Assemblée nationale et des conseils des ministres dans les préfectures. La République ne doit pas devenir du folklore.
Epris de justice, de liberté et de progrès, le PRR vous lance un appel pressant à vous ressaisir et sollicite le peuple à faire du Togo le modèle des nations africaines, à remplir les vœux de la nature, à accomplir les destins de l’humanité et à absoudre la providence du long règne du crime et de la tyrannie.
Monsieur le Président, c’est fraternellement que je vous rappelle que c’est la longue suite des injustices et des trahisons des élites qui provoque les révolutions. Incapable d’initier elle-même les réformes dont le pays a besoin pour évoluer, l’institution que vous présidez n’a pas et plus le droit de rejeter ou de bloquer un quelconque projet de réformes constitutionnelles et institutionnelles soumis à son adoption par le gouvernement. Elle s’exposera alors à sa dissolution ou à l’exercice de la souveraineté populaire.
Je vous prie de trouver ici, Monsieur le Président, l’assurance de mes sentiments patriotiques et dévoués.
Nicolas LAWSON
Président du PRR
Monsieur le Président
Assemblée nationale
LOME – TOGO
Objet : Lettre d’orientation
Monsieur le Président,
Nous vivons depuis 11 ans le naufrage de la raison, de la justice et de la vérité. Le régime, qui régente le pays, a changé à la fois d’échelle et de nature. Il a massacré des centaines de togolais en 2005 pour se renouveler. Il se maintient dans l’ostracisme et par toutes sortes de violence, d’arbitraire, de mensonge et de subterfuge. En complicité avec des étrangers, il endette massivement le pays et pille nos ressources nationales. Ce n’est plus un homme qui incarne ce régime despotique mais un petit groupe d’individus sans morale et sans consistance.
La constitution en vigueur, grâce à laquelle vous exercez le pouvoir législatif en vertu des dispositions de son Titre III, est joyeusement et cyniquement foulée aux pieds. Le régime désincarné et déshumanisé bafoue avec effronterie les articles 51 à 57 de cette constitution.
C’est tellement évident que cela devient vulgaire mais révoltant pour ceux qui aiment notre pays et son peuple. Aucun membre de votre Assemblée nationale n’a pensé présenter une proposition de loi pour la mise en place du Sénat ou pour la révision de la constitution en vue de sa suppression. Il en est de même pour le Conseil Economique et Social prévu par le Titre X (Articles 132 à 136) de cette constitution. Quelle forfaiture !
Monsieur le Président, toutes les lois que vous avez votées depuis 11 ans sont en conséquence illégales. Elles violent gravement les dispositions de l’Article 81, alinéas 2 et 3 de la constitution en vigueur. Un tel mépris de cette constitution est non seulement un dédain pour vos propres actes mais également une haute trahison de notre nation.
En plus de ces scandaleuses violations, le régime maintient dans le pays et pour la masse du peuple une misère insupportable, une malheureuse inégalité et des conditions d’immoralité, d’injustice et d’oppression. Même le Chef de l’Etat a dû dénoncer cet abominable délit et ce maraudage insupportable de nos ressources par cette minorité d’oisifs et de délinquants économiques et sociaux.
Monsieur le Président, comment l’Assemblée nationale que vous présidez a-t-elle osé supprimer l’allocation de départ à la retraite que nous avions initiée pour soulager les nouveaux retraités et entretenir une économie de marché dans notre pays ? Il y a là un aveuglement et un caractère anti-social hautement détestable. Ce qui constitue la République, c’est le respect de la constitution en vigueur et surtout la bonté des mœurs. Ce n’est pas la délocalisation des séances de l’Assemblée nationale et des conseils des ministres dans les préfectures. La République ne doit pas devenir du folklore.
Epris de justice, de liberté et de progrès, le PRR vous lance un appel pressant à vous ressaisir et sollicite le peuple à faire du Togo le modèle des nations africaines, à remplir les vœux de la nature, à accomplir les destins de l’humanité et à absoudre la providence du long règne du crime et de la tyrannie.
Monsieur le Président, c’est fraternellement que je vous rappelle que c’est la longue suite des injustices et des trahisons des élites qui provoque les révolutions. Incapable d’initier elle-même les réformes dont le pays a besoin pour évoluer, l’institution que vous présidez n’a pas et plus le droit de rejeter ou de bloquer un quelconque projet de réformes constitutionnelles et institutionnelles soumis à son adoption par le gouvernement. Elle s’exposera alors à sa dissolution ou à l’exercice de la souveraineté populaire.
Je vous prie de trouver ici, Monsieur le Président, l’assurance de mes sentiments patriotiques et dévoués.
Nicolas LAWSON
Président du PRR
Togo Classement mondial de la liberté de presse : Le Togo dégringole
Reporters sans frontières (RSF) a dévoilé mercredi la liste des 180 pays qui sont des bons ou mauvais élèves en matière de liberté de presse dans le monde en 2016.
Le Togo est classé 88ème et perd ainsi huit (08) places par rapport à l’année 2015 où il a occupé la 80èmeplace.
Pour RSF, au Togo « La proportion importante de journaux et radios (...) est cependant contrebalancée par la prédominance des médias d’Etat et le contrôle de l’information exercé par le gouvernement. Par crainte des violences qui augmentent pendant les élections, les journalistes ont tendance à s’autocensurer sur les sujets comme la corruption, l’armée, le président et sa famille ».
Aussi Reporters sans frontières déplore-t-il « Le nouveau code pénal qui prévoit le retour de la pénalisation des délits de presse ».
Cette publication n’est pas une bonne nouvelle pour les autorités togolaises qui essaient de faire croire à l’opinion internationale qu’il y a liberté d’expression dans le pays. Alors qu’une forme de musèlement qui ne dit pas son nom est installée au Togo.
Les médias jugés proches de l’opposition sont très surveillés et sont l’objet des mises en demeure permanentes par la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (HAAC). Radio Légende Fm, X-Solaire, La Gazette, La Nouvelle, sont des médias qui sont interdits de publication ou de diffusion sans décision de justice comme le prévoit la loi.
Vivement que le prochain bureau de la HAAC qui va se mettre en place corrige le tir pour le bien de la presse au Togo.
Le Togo est classé 88ème et perd ainsi huit (08) places par rapport à l’année 2015 où il a occupé la 80èmeplace.
Pour RSF, au Togo « La proportion importante de journaux et radios (...) est cependant contrebalancée par la prédominance des médias d’Etat et le contrôle de l’information exercé par le gouvernement. Par crainte des violences qui augmentent pendant les élections, les journalistes ont tendance à s’autocensurer sur les sujets comme la corruption, l’armée, le président et sa famille ».
Aussi Reporters sans frontières déplore-t-il « Le nouveau code pénal qui prévoit le retour de la pénalisation des délits de presse ».
Cette publication n’est pas une bonne nouvelle pour les autorités togolaises qui essaient de faire croire à l’opinion internationale qu’il y a liberté d’expression dans le pays. Alors qu’une forme de musèlement qui ne dit pas son nom est installée au Togo.
Les médias jugés proches de l’opposition sont très surveillés et sont l’objet des mises en demeure permanentes par la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (HAAC). Radio Légende Fm, X-Solaire, La Gazette, La Nouvelle, sont des médias qui sont interdits de publication ou de diffusion sans décision de justice comme le prévoit la loi.
Vivement que le prochain bureau de la HAAC qui va se mettre en place corrige le tir pour le bien de la presse au Togo.
Wednesday, April 20, 2016
Escale à Goethe Institut pour une exposition sur l’architecture moderne et futuriste des indépendances
Le Goethe Institut accueille depuis le jeudi dernier une exposition
de bâtiments de l’Afrique subsahérienne dans les années de
l’indépendance. Le vernissage de l’exposition a eu lieu le a eu lieu
le jeudi 15 avril.
L’exposition de photos montre plus de 80 constructions ou bâtiments
des années 50 et 6O ou la plupart des Etats africains ont accédé à
l’indépendance. Les photos concernent entre autres le Ghana, le
Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya et la Zambie.
Selon les spécialistes l’architecture est devenue l’un des moyens
principaux par lequel des jeunes nations ont exprimé leur identité
nationale et alors des parlements des banques centrales, des stades,
des centres de conférence des universités et des monuments de
l’indépendance ont été construits, adoptant souvent des designs
héroïques et osées.
Le commissaire de l’exposition, Manuel Hertz relève que l’idée de
l’exposition lui est venue alors qu’il est allé au Kenya où il a
découvert pour la premières fois ses constructions fantastiques.
Selon lui, il se relève que c’était une époque plein d’espoir et
cela se montre dans l’architecture de l’époque comme les photos les
montrent.
Pour le Directeur du Goethe Institut, Edem Attiogbe, pendant
quatre semaines cette exposition montée en Allemagne et qui va
sillonner certains pays de l’Afrique peut être visiter par le public.
L’institut Goethe organise une tournée sur cette exposition qui jette
un regard sur les constructions de l’Afrique des périodes coloniales.
Le Togo est le deuxième pays après l’Afrique du Sud à l’accueillir.
Germain D.
de bâtiments de l’Afrique subsahérienne dans les années de
l’indépendance. Le vernissage de l’exposition a eu lieu le a eu lieu
le jeudi 15 avril.
L’exposition de photos montre plus de 80 constructions ou bâtiments
des années 50 et 6O ou la plupart des Etats africains ont accédé à
l’indépendance. Les photos concernent entre autres le Ghana, le
Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya et la Zambie.
Selon les spécialistes l’architecture est devenue l’un des moyens
principaux par lequel des jeunes nations ont exprimé leur identité
nationale et alors des parlements des banques centrales, des stades,
des centres de conférence des universités et des monuments de
l’indépendance ont été construits, adoptant souvent des designs
héroïques et osées.
Le commissaire de l’exposition, Manuel Hertz relève que l’idée de
l’exposition lui est venue alors qu’il est allé au Kenya où il a
découvert pour la premières fois ses constructions fantastiques.
Selon lui, il se relève que c’était une époque plein d’espoir et
cela se montre dans l’architecture de l’époque comme les photos les
montrent.
Pour le Directeur du Goethe Institut, Edem Attiogbe, pendant
quatre semaines cette exposition montée en Allemagne et qui va
sillonner certains pays de l’Afrique peut être visiter par le public.
L’institut Goethe organise une tournée sur cette exposition qui jette
un regard sur les constructions de l’Afrique des périodes coloniales.
Le Togo est le deuxième pays après l’Afrique du Sud à l’accueillir.
Germain D.
Soupçons de corruption dans la concession du Port Autonome de Lomé à Bolloré / Me Tchassona-Traoré refuse de tirer des conclusions hâtives
Le
sujet a été soulevé par une perquisition effectué il y a environ deux
semaines par la justice française au siège du groupe Bolloré en France.
On évoque des soupçons de corruption ou de marchandage concernant ce
Port dans le cadre de la campagne en vue de l’élection de Faure
Gnassingbé en 2010.
Evoquant le sujet ce mardi au micro de Radio Victoire Fm, le président du MCD et candidat malheureux à la présidentielle d’avril 2015, Me Mohamed Tchassona-Traoré, se veut prudent. « Je reste très prudent lors que ces questions sont encore au niveau de l’instruction », a-t-il indiqué avant de poursuivre, que « la concession du Port à Bolloré est intervenue en 2001 » au Groupe Bolloré qui l’a géré au départ à travers plusieurs sociétés. Or l’on parle d’une concession en 2010, ce qui peut faire penser à certains plutôt au projet de construction du 3ème quai et de l’extension du Port à conteneurs, à 300 milliards de F cfa contre une gestion de 35 ans.
« Attendons de voir ce que cette instruction produira pour tirer toute les conclusions », a-t-il conseillé.
T228
Evoquant le sujet ce mardi au micro de Radio Victoire Fm, le président du MCD et candidat malheureux à la présidentielle d’avril 2015, Me Mohamed Tchassona-Traoré, se veut prudent. « Je reste très prudent lors que ces questions sont encore au niveau de l’instruction », a-t-il indiqué avant de poursuivre, que « la concession du Port à Bolloré est intervenue en 2001 » au Groupe Bolloré qui l’a géré au départ à travers plusieurs sociétés. Or l’on parle d’une concession en 2010, ce qui peut faire penser à certains plutôt au projet de construction du 3ème quai et de l’extension du Port à conteneurs, à 300 milliards de F cfa contre une gestion de 35 ans.
« Attendons de voir ce que cette instruction produira pour tirer toute les conclusions », a-t-il conseillé.
T228
Musique : Le groupe afro-rock « Kunbe » a fait vibrer Lomé samedi et dimanche
Trois
musiciens français et trois musiciens maliens du groupe « Kunbe »
(rencontre en bambara, la langue nationale du Mali) sont en séjour à
Lomé depuis samedi dernier. Dans la capitale togolaise, ils ont donné
deux concerts gratuits à Pure Plage à Baguida.
Cette sortie du groupe s’inscrit dans un
double cadre: une tournée africaine et la présentation de leur tout
premier album intitulé "Bamako Groove". L’album, de 10 titres, puise sa
source dans l’univers mandingue mêlé aux polyrythmies d’Afrique de
l’Ouest avec l’énergie rock et les couleurs occidentales.
Les musiques de Kunbe sont authentiques,
c’est ce qui fait sa particularité. Les musiciens font usage de tout le
folklore mandingue mais rechanté d’une manière moderne. Leurs chansons
parlent de la vérité, l’amour, la mésentente, l’Afrique….
De nombreux togolais ont fait le
déplacement de Pure Plage pour assister aux deux concerts organisés
samedi et dimanche. « C'était une réussite », se sont réjoui les deux
musiciens. Sur scène, on a retrouvé Mountaga Diabaté, au chant,
Morissana Diabaté, à la batterie, Sékou Marcel Coulibaly, à la guitare
et les frères Livenais, Vincent aux claviers, Antoine à la basse et
Jean-Louis à la guitare. Un cocktail qui a émerveillé le public. Le
choix porté sur le Togo dans le cadre de la tournée n’est pas le fruit
du hasard, confiera Vincent Livenais.
"Je connais bien Lomé, c’est une ville
qui me passionne à chaque fois que je viens. Aussi, avant de créer le
collectif Kunbe mes frères et moi avions collaboré avec Jimi Hope de
1994 à 1996 avec qui on a sorti un album intitulé "Tôt ou tard". Cette
ville ne m’est pas étrangère, je l’aime bien", a laissé entendre
l'artiste.
La visite du groupe à Lomé s’est achevée dimanche mettant fin à leur tournée dans trois pays : Niger, Bénin et le Togo.
L.A.
Tuesday, April 19, 2016
Faure Gnassingbé inaugure l’aérogare de Lomé le 26 avril prochain
Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé inaugure la nouvelle aérogare « Gnassingbé Eyadéma » ce mardi 26 avril prochain, à la veille de la célébration du 56ème anniversaire de l’indépendance du Togo.
Et comme annoncé il y a quelques jours
par l’Agence de presse Afreepress, c’est la compagnie aérienne
panafricaine ASKY qui fera les premières opérations de hub ce mercredi à
cette aérogare. Les autres compagnies aériennes ne seront
opérationnelles dans la nouvelle aérogare qu'à partir du 1er mai 2016.
Construit par deux constructeurs
chinois, à savoir la CACC et la WIETC sous le contrôle de la SOCOTEC, ce
joyau qui, selon les informations, est ultra moderne et conforme aux
standards internationaux, a commencé à prendre forme en janvier 2012
après le lancement officiel des travaux par le chef de l’Etat, Faure
Gnassingbé. Cette aérogare dispose ainsi de trois (3) niveaux, à savoir
la zone arrivée, la zone transit et la zone départ avec trois (3)
passerelles d’embarquement télescopiques.
On apprend aussi que Faure Gnassingbé
fera un tour le 23 avril prochain à l’aéroport de Niamtougou situé à
plus de 450 km au nord du Togo.
Telli K.
Togo Jean Pierre Fabre entretient la jeunesse de l’Anc d’Agoé sur les élections locales
Militants et sympathisants de l’Alliance nationale pour le Changement (Anc) étaient à Agoé ce dimanche où les questions au menu tournent autour de la décentralisation, les élections locales et les réformes.
A la tête des jeunes de son parti, l’Anc, Jean-Pierre Fabre et ses sympathisants sont allés à la rencontre des populations d’Agoè. Au menu des sujets abordés: les élections locales, les réformes institutionnelles et constitutionnelles contenues dans l’accord politique global (Apg), la décentralisation. A Agoé, les têtes couronnées du canton étaient au rendez-vous.
Dans un premier temps, c’est le député Ouro-Akpo Tchagnao qui a expliqué comment le pouvoir actuel pille l’économie, laissant les populations dans une misère indescriptible.
Face à la population, le député n’a pas fait économie de mot. "Dans ce pays, ceux qui nous gouvernent sont des voleurs et je l’assume", a laissé entendre l’élu de l’Anc.
Clôturant la rencontre, le président du parti, Fabre a abordé les problèmes sur la décentralisation, les élections locales et surtout du rôle que doivent jouer les acteurs à la base.
"Face à la population, j’ai insisté sur la nécessité de faire les réformes, d’organiser de manière consensuelle les élections locales. Nous sommes prêts à travailler dans ce domaine, mais qu’on n’essaye pas de penser que le pouvoir pourrait organiser des élections unilatérales, nous ne l’accepterons pas", a fait savoir Jean-Pierre Fabre.
Organisée par la jeunesse de l’Anc, la tournée vise à sensibiliser les populations de la ville de Lomé et de ses environs sur la nécessité de la mobilisation et également sur les questions des élections locales, la décentralisation, des réformes institutionnelles et constitutionnelles contenues dans l’APG. Elle se poursuivra dimanche prochain. icilome
A la tête des jeunes de son parti, l’Anc, Jean-Pierre Fabre et ses sympathisants sont allés à la rencontre des populations d’Agoè. Au menu des sujets abordés: les élections locales, les réformes institutionnelles et constitutionnelles contenues dans l’accord politique global (Apg), la décentralisation. A Agoé, les têtes couronnées du canton étaient au rendez-vous.
Dans un premier temps, c’est le député Ouro-Akpo Tchagnao qui a expliqué comment le pouvoir actuel pille l’économie, laissant les populations dans une misère indescriptible.
Face à la population, le député n’a pas fait économie de mot. "Dans ce pays, ceux qui nous gouvernent sont des voleurs et je l’assume", a laissé entendre l’élu de l’Anc.
Clôturant la rencontre, le président du parti, Fabre a abordé les problèmes sur la décentralisation, les élections locales et surtout du rôle que doivent jouer les acteurs à la base.
"Face à la population, j’ai insisté sur la nécessité de faire les réformes, d’organiser de manière consensuelle les élections locales. Nous sommes prêts à travailler dans ce domaine, mais qu’on n’essaye pas de penser que le pouvoir pourrait organiser des élections unilatérales, nous ne l’accepterons pas", a fait savoir Jean-Pierre Fabre.
Organisée par la jeunesse de l’Anc, la tournée vise à sensibiliser les populations de la ville de Lomé et de ses environs sur la nécessité de la mobilisation et également sur les questions des élections locales, la décentralisation, des réformes institutionnelles et constitutionnelles contenues dans l’APG. Elle se poursuivra dimanche prochain. icilome
Togo :: Les 15 entreprises dynamiques : les consommateurs déçus
Sur 100 entreprises jugées les plus
performantes au Togo, 15 ont reçu la palme d’entreprises les plus
dynamiques du Togo. Au-delà des critères ayant conduit le processus de
sélection, les consommateurs semblent insatisfaits de la sélection. La
ligue des consommateurs du Togo fustige.
Le Cabinet Eco-finance Entreprise a basé son choix sur quatre critères : l’expertise de l'entreprise, l'innovation, la capacité de pénétration du marché et l'impact de l'activité de l'entreprise sur l'économie.
Ainsi, sont reconnues comme les 15 meilleures entreprises les plus dynamiques du Togo-édition 2016 :
1. Cib INTA
2. Sopal
3. BB lome
4. sotral
5. fanmilk TOGO
6. Inam
7. Gester
8. Ecole Esa
9. BAT TOGO
10. Agetur TOGO
11. Rodis lome
12. NSIA TOGO
13. Cabinet AEC
14. UTB
15. SALT
Une liste très critiquée et jugée insatisfaisante. Bien que certaines de ces entreprises aient ce mérite, ce n’est pas le cas pour la plupart d’autres où la médiocrité de l’accueil et les mauvaises prestations de services sont monnaie courante.
Le Cabinet Eco-finance Entreprise a basé son choix sur quatre critères : l’expertise de l'entreprise, l'innovation, la capacité de pénétration du marché et l'impact de l'activité de l'entreprise sur l'économie.
Ainsi, sont reconnues comme les 15 meilleures entreprises les plus dynamiques du Togo-édition 2016 :
1. Cib INTA
2. Sopal
3. BB lome
4. sotral
5. fanmilk TOGO
6. Inam
7. Gester
8. Ecole Esa
9. BAT TOGO
10. Agetur TOGO
11. Rodis lome
12. NSIA TOGO
13. Cabinet AEC
14. UTB
15. SALT
Une liste très critiquée et jugée insatisfaisante. Bien que certaines de ces entreprises aient ce mérite, ce n’est pas le cas pour la plupart d’autres où la médiocrité de l’accueil et les mauvaises prestations de services sont monnaie courante.
Monday, April 18, 2016
Togo L’Institut Goethe expose des œuvres architecturales des années d’indépendance de cinq pays africains
Une exposition de photos montrant plus de 80 constructions ou bâtiments de différents pays de l'Afrique Subsaharienne est encours à l’Institut Goethe de Lomé. L’exposition s’inscrit dans le cadre du projet "modernisme africain, architecture de l’indépendance". Un projet qui met en exergue les œuvres architecturales et historique de cinq pays africains notamment la Côte d’Ivoire, le Ghana , le Kenya , la Zambie et le Sénégal, pays ayant accéder à la souveraineté internationale entre 1950 et 1960.
Manuel Herz, commissaire de l'exposition, spécialement invité de la Suisse par le Goethe-Institut a expliqué le bien fondé de ce vernissage. "Je vais régulièrement dans ces pays et faire des recherches sur l’architecture qui n’est pas connu en occident mais qui est de très haut niveau et qui peut tenir la concurrence avec les architectures des autres pays. L’institut Goethe a été généreux et a financé une tournée dans huit (8) pays africains et donc le Togo est le deuxième pays où est montée cette exposition, en vue de susciter l’intérêt", a-t-il indiqué.
A travers cette exposition les étudiants de l'EAMAU (École Africaine des Métiers de l'Architecture et de l'Urbanisme) comptent enrichir leurs expériences au profit de leur vie professionnelle.
"Cela nous donne une certaine ouverture d’esprit. Entant qu’architecte on se dit, on a fini, on a le diplôme, maintenant on conçoit les bâtiments mais là on voit qu’on on peut faire plus que cela. On peut se pencher sur la recherche, découvrir ce que les autres personnes ont fait, forcément pour faire mieux, cela constitue une certaine motivation", a déclaré une étudiante à l’EAMAU.
Le vernissage ouvert le jeudi 14 avril continue à l’institut Goethe tous les jours ouvrables, et ce pour un mois. Après l’étape du Togo, les mêmes activités se dérouleront dans d’autres pays africains et européens.
Vers la fin des années 1950 et le début des années 1960, la plupart des pays de l'Afrique subsaharienne obtenaient leur indépendance. L'architecture est devenue l'un des moyens principaux par lequel les jeunes nations ont exprimé leur identité nationale. Des Parlements, des banques centrales, des stades, des centres de conférence, des universités et des monuments de l'indépendance ont été construits, adoptant souvent des designs héroïques et osés.
L'architecture moderne et futuriste d'alors reflétait les aspirations et l’esprit tourné vers l'avenir qui prédominaient à cette époque. Cette période coïncidait avec un boom économique qui a rendu possibles des méthodes de construction élaborées tandis que le climat tropical permettait une architecture qui mélangeait l'intérieur et l'extérieur, concentrée sur la forme et l'expression de la matérialité.
L'architecture de certains pays comme le Ghana, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Kenya ou la Zambie représente un bel exemple de l'architecture des années 1960 et 1970 sur le plan mondial.
Hélène Doubidji
Manuel Herz, commissaire de l'exposition, spécialement invité de la Suisse par le Goethe-Institut a expliqué le bien fondé de ce vernissage. "Je vais régulièrement dans ces pays et faire des recherches sur l’architecture qui n’est pas connu en occident mais qui est de très haut niveau et qui peut tenir la concurrence avec les architectures des autres pays. L’institut Goethe a été généreux et a financé une tournée dans huit (8) pays africains et donc le Togo est le deuxième pays où est montée cette exposition, en vue de susciter l’intérêt", a-t-il indiqué.
A travers cette exposition les étudiants de l'EAMAU (École Africaine des Métiers de l'Architecture et de l'Urbanisme) comptent enrichir leurs expériences au profit de leur vie professionnelle.
"Cela nous donne une certaine ouverture d’esprit. Entant qu’architecte on se dit, on a fini, on a le diplôme, maintenant on conçoit les bâtiments mais là on voit qu’on on peut faire plus que cela. On peut se pencher sur la recherche, découvrir ce que les autres personnes ont fait, forcément pour faire mieux, cela constitue une certaine motivation", a déclaré une étudiante à l’EAMAU.
Le vernissage ouvert le jeudi 14 avril continue à l’institut Goethe tous les jours ouvrables, et ce pour un mois. Après l’étape du Togo, les mêmes activités se dérouleront dans d’autres pays africains et européens.
Vers la fin des années 1950 et le début des années 1960, la plupart des pays de l'Afrique subsaharienne obtenaient leur indépendance. L'architecture est devenue l'un des moyens principaux par lequel les jeunes nations ont exprimé leur identité nationale. Des Parlements, des banques centrales, des stades, des centres de conférence, des universités et des monuments de l'indépendance ont été construits, adoptant souvent des designs héroïques et osés.
L'architecture moderne et futuriste d'alors reflétait les aspirations et l’esprit tourné vers l'avenir qui prédominaient à cette époque. Cette période coïncidait avec un boom économique qui a rendu possibles des méthodes de construction élaborées tandis que le climat tropical permettait une architecture qui mélangeait l'intérieur et l'extérieur, concentrée sur la forme et l'expression de la matérialité.
L'architecture de certains pays comme le Ghana, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Kenya ou la Zambie représente un bel exemple de l'architecture des années 1960 et 1970 sur le plan mondial.
Hélène Doubidji
OTR, trouvailles du RPT/UNIR pour affamer le peuple
Ce troisième quinquennat de trop, acquis suite à un hold-up électoral, fait trop mal au peuple togolais. Se sachant mal élu, Faure Gnassingbé dresse son courroux contre la majorité, à travers des mesures et méthodes dures, sataniques…
OTR, trouvailles du RPT/UNIR pour affamer le peuple?
Au nombre de ces mesures, l’Office Togolais des Recettes (OTR). Cet instrument presse les togolais comme des citrons, les opprimant, les poussant à bout de souffles…
Dans un passé récent, nous avions fait cas du déboulonnage d’une tête de moulin dans un quartier de la préfecture du Golfe, sous prétexte que le meunier n’est pas en règle avec ces taxes insensées, infligées à tord.
Nous avions également fait part de taux de pénalités exorbitant que cet appareil assassin du RPT/UNIR appliquent sans fondements aux sociétés et entreprises privées. Le cas de la Brasserie et de l’hôtel Eda Oba fait foi.
La semaine dernière, ce même OTR, dans son plan macabre, dangereux et vampirique d’affamer le bas peuple, a effectué une tournée théâtrale dans la capitale pour contraindre les meuniers à augmenter le prix d’écrasement du bol de maïs.
Comment procède-il ?
Pour avoir une idée sur le prix que pratique les meuniers, les agents se déguisent et munis d’un vase contenant un bol de maïs, ils demandent la faveur au meunier de leur vendre son service à 100 ou 125 francs le bol. Dans certains cas, ils se cachent et envoient des jeunes filles ou des enfants rencontrés dans le voisinage des moulins. Lorsque le meunier accepte la faveur, le temps lui est laissé d’écraser le maïs et de prendre l’argent. Lorsque c’est fait, les agents débarquent et arrachent la tête des moulins, tout en sommant le meunier de payer 30000 francs CFA avant de retirer la tête du moulin qui est dans un premier temps déposé au bureau du service OTR le plus proche.
Cette méthode de voyou semble contradictoire à la loi qui interdit de fabriquer des preuves pour culpabiliser un citoyen. Raison pour laquelle le principe de corrupteurs et de corrompus est utilisé. Ici, la méthode rime avec ce principe et fait des agents de l’OTR, des corrupteurs, et des meuniers, des corrompus. Bizarrement, dans ces cas d’espèce, le corrupteur sanctionne le corrompu au nom de la loi.
Au demeurant, cette méthode est mise en branle pour empêcher le peuple de la majorité d’écraser son maïs conformément au moyen dont-il dispose. Il devient dans ce cas très dangereux pour ce peuple qui se meurt sous le coup de la précarité, de la vie chère, de l’État de vétusté des hôpitaux, le tout face à un pouvoir d’achat très faible.
Malgré le cris de détresse sans cesse croissant poussé par le peuple, le système durcit le ton et enfonce le clou dans la plaie béante qui gangrène le quotidien de la majorité, tout en enrichissant la minorité riche.
C’est donc une autre face de ce prétendu mandat social faurique.
Par Marcelle Apévi – togo-online
OTR, trouvailles du RPT/UNIR pour affamer le peuple?
Au nombre de ces mesures, l’Office Togolais des Recettes (OTR). Cet instrument presse les togolais comme des citrons, les opprimant, les poussant à bout de souffles…
Dans un passé récent, nous avions fait cas du déboulonnage d’une tête de moulin dans un quartier de la préfecture du Golfe, sous prétexte que le meunier n’est pas en règle avec ces taxes insensées, infligées à tord.
Nous avions également fait part de taux de pénalités exorbitant que cet appareil assassin du RPT/UNIR appliquent sans fondements aux sociétés et entreprises privées. Le cas de la Brasserie et de l’hôtel Eda Oba fait foi.
La semaine dernière, ce même OTR, dans son plan macabre, dangereux et vampirique d’affamer le bas peuple, a effectué une tournée théâtrale dans la capitale pour contraindre les meuniers à augmenter le prix d’écrasement du bol de maïs.
Comment procède-il ?
Pour avoir une idée sur le prix que pratique les meuniers, les agents se déguisent et munis d’un vase contenant un bol de maïs, ils demandent la faveur au meunier de leur vendre son service à 100 ou 125 francs le bol. Dans certains cas, ils se cachent et envoient des jeunes filles ou des enfants rencontrés dans le voisinage des moulins. Lorsque le meunier accepte la faveur, le temps lui est laissé d’écraser le maïs et de prendre l’argent. Lorsque c’est fait, les agents débarquent et arrachent la tête des moulins, tout en sommant le meunier de payer 30000 francs CFA avant de retirer la tête du moulin qui est dans un premier temps déposé au bureau du service OTR le plus proche.
Cette méthode de voyou semble contradictoire à la loi qui interdit de fabriquer des preuves pour culpabiliser un citoyen. Raison pour laquelle le principe de corrupteurs et de corrompus est utilisé. Ici, la méthode rime avec ce principe et fait des agents de l’OTR, des corrupteurs, et des meuniers, des corrompus. Bizarrement, dans ces cas d’espèce, le corrupteur sanctionne le corrompu au nom de la loi.
Au demeurant, cette méthode est mise en branle pour empêcher le peuple de la majorité d’écraser son maïs conformément au moyen dont-il dispose. Il devient dans ce cas très dangereux pour ce peuple qui se meurt sous le coup de la précarité, de la vie chère, de l’État de vétusté des hôpitaux, le tout face à un pouvoir d’achat très faible.
Malgré le cris de détresse sans cesse croissant poussé par le peuple, le système durcit le ton et enfonce le clou dans la plaie béante qui gangrène le quotidien de la majorité, tout en enrichissant la minorité riche.
C’est donc une autre face de ce prétendu mandat social faurique.
Par Marcelle Apévi – togo-online
Kloto/Transparence dans les industries extractives: les rapports des années 2012 et 2013 de l’Itie présentés à la population de la Préfecture
Une délégation de la coordination
nationale de l’Initiative de la Transparence dans les Industries
Extractives (ITIE) Togo conduite par son coordonnateur national, M.
Didier Kokou Agbémadon a présenté les rapports 2012 et 2013 aux
différentes couches de la population de la préfecture lors d’une
rencontre d’échange, le vendredi 15 avril à Agomé-Tomégbé, 17 km au
nord-ouest de Kpalimé.
Il s’agit pour l’ITIE de faire preuve de transparence dans les activités des industries extractives au Togo en présentant les résultats et recommandations des rapports 2012 et 2013 et d’échanger sur les procédures nécessaires à l’environnement d’une bonne gouvernance dans les secteurs extractifs.
Ces rapports retracent la situation des paiements effectués par les industries extractives à l’Etat et sur les recettes que les régies financières perçoivent auprès de celles-ci pour le compte des années 2012 et 2013.
Il ressort donc, de ces rapports qu’en 2012, les contributions des entreprises s’élèvent à plus de 15 milliards et qu’en 2013, elles dépassent 22 milliards FCFA ce qui montre des écarts énormes qui dépassent l’écart de 1% prévu par le groupe multipartite.De façon concrète, pour 2012, on a constaté un écart positif de 1,7 milliards et pour 2013, un écart négatif de 5 milliards.
Ces écarts sont dus àla non déclaration de certaines entreprises et à la déclaration mitigée d’autres, ce qui fait que certains paiements n’arrivent jamais à la caisse de l’Etat.
Les recettes ont contribué à 4% du PIB et les ressources exploitées et exportées ont constitué entre 18 et 22% aux exportations totales du pays.
Par rapport aux recettes totales du budget, les ressources provenant du secteur extractif représentent 4 à 6% des recettes totales du budget.
Les principales recommandations portent sur l’insuffisance des informations contextuelles notamment, l’absence d’un registre minier, l’existence de quittance manuelle qui ne permet de retracer directement certains revenus au niveau des offices des recettes, l’absence de suivi en matière d’exploitation.
Le coordonnateur national de l’ITIE, M. Didier Kokou Agbémadon, a fait remarquer que la mission de sa structure, consiste à fournir des informations nécessaires à mettre en œuvre pour les réformes visant à l’émergence du Togo. Pour lui, l’enjeu est grand et le défis est capital pour l’image et la crédibilité du Togo.
Après s’être réjoui de cette initiative, le préfet de Kloto, M. Assan Koku Bertin a fait valoir que l’émergence de l’économie passe par l’efficacité dans le secteur extractif.
Une prestation du groupe de sketch, les ‘’Ambassadeurs de vie’’ a permis d’éclairer davantage les participants sur ces deux rapports.
L’ITIE est une réforme globale pour promouvoir les bonnes pratiques de la transparence et de la redevabilité dans la gouvernance du secteur extractif, notamment les secteurs pétrolier, gazier et minier.
Agence Togolaise de presse
Il s’agit pour l’ITIE de faire preuve de transparence dans les activités des industries extractives au Togo en présentant les résultats et recommandations des rapports 2012 et 2013 et d’échanger sur les procédures nécessaires à l’environnement d’une bonne gouvernance dans les secteurs extractifs.
Ces rapports retracent la situation des paiements effectués par les industries extractives à l’Etat et sur les recettes que les régies financières perçoivent auprès de celles-ci pour le compte des années 2012 et 2013.
Il ressort donc, de ces rapports qu’en 2012, les contributions des entreprises s’élèvent à plus de 15 milliards et qu’en 2013, elles dépassent 22 milliards FCFA ce qui montre des écarts énormes qui dépassent l’écart de 1% prévu par le groupe multipartite.De façon concrète, pour 2012, on a constaté un écart positif de 1,7 milliards et pour 2013, un écart négatif de 5 milliards.
Ces écarts sont dus àla non déclaration de certaines entreprises et à la déclaration mitigée d’autres, ce qui fait que certains paiements n’arrivent jamais à la caisse de l’Etat.
Les recettes ont contribué à 4% du PIB et les ressources exploitées et exportées ont constitué entre 18 et 22% aux exportations totales du pays.
Par rapport aux recettes totales du budget, les ressources provenant du secteur extractif représentent 4 à 6% des recettes totales du budget.
Les principales recommandations portent sur l’insuffisance des informations contextuelles notamment, l’absence d’un registre minier, l’existence de quittance manuelle qui ne permet de retracer directement certains revenus au niveau des offices des recettes, l’absence de suivi en matière d’exploitation.
Le coordonnateur national de l’ITIE, M. Didier Kokou Agbémadon, a fait remarquer que la mission de sa structure, consiste à fournir des informations nécessaires à mettre en œuvre pour les réformes visant à l’émergence du Togo. Pour lui, l’enjeu est grand et le défis est capital pour l’image et la crédibilité du Togo.
Après s’être réjoui de cette initiative, le préfet de Kloto, M. Assan Koku Bertin a fait valoir que l’émergence de l’économie passe par l’efficacité dans le secteur extractif.
Une prestation du groupe de sketch, les ‘’Ambassadeurs de vie’’ a permis d’éclairer davantage les participants sur ces deux rapports.
L’ITIE est une réforme globale pour promouvoir les bonnes pratiques de la transparence et de la redevabilité dans la gouvernance du secteur extractif, notamment les secteurs pétrolier, gazier et minier.
Agence Togolaise de presse
Togo :: Jusqu’à 15 000 emplois ?! Faure « Nlabalè » !!!
A l’en croire, la proportion des ménages ayant des difficultés à
trouver quelque chose à croquer et subvenir à leurs besoins a baissé de
17,7 points, passant de 49,5% en 2011 à 33,9% en 2015 ; la pauvreté
monétaire en milieu rural serait passée de 73,4% en 2011 à 68,7% en
2015. Dans les filières végétales, la production aurait augmenté de
façon exponentielle, grâce à la fourniture d’importantes quantités
d’engrais et de semences améliorées à des prix fortement subventionnés,
entre autres mesures. Et par-dessus tout, il a relevé que toutes ces
actions conjuguées ont généré la création de… 15.000 emplois, dont 5.000
permanents.
Qui dit que « Faure-vi » ne travaille pas et n’est pas aux petits soins de ses gouvernés mal famés ? C’est depuis longtemps qu’on vous disait que le monsieur bosse dur et pense beaucoup à ses « con de patriotes ». En voici donc les preuves tangibles. 1, 2, 3…15 000 emplois pour les gens dans le seul domaine de l’agriculture ?! Combien d’emplois les « Gnassingbélandais » veulent-ils que le « p’ti » leur offre avant qu’ils ne soient reconnaissants ? Qu’il leur offre son…dans un plat ?! Pour le remercier, ils devraient lui faire animation tous les jours à 13 heures 13 minutes.
Les jaloux de ses acquis versent dans des statistiques d’opposants et relèvent que 15 000 emplois sur une masse de 3,5 millions de Togolais, soit la population active à la quête de l’emploi, ce n’est rien. Mais nous, on pense que ces gens sont de mauvais pancréas, de mauvaise foi allais-je dire. Si « Faure-vi » lui-même n’avait pas élaboré le Pniasa, cela veut dire qu’il y aurait encore 15 000 chômeurs de plus. Au lieu de remercier le fils que Gnass même, ayant tant aimé les « Gnassingbélandais », a placé à leur tête avant de traverser le fleuve Kara, d’avoir fourni autant d’emplois à la jeunesse qu’il adore aussi à mourir, ils sont là à faire des commentaires. Vraiment, Togolais est trop ingrat. « Nlabalè » (merci) pour les 15 000 emplois, mon « prégodent ».
Source : Liberté via 27 avril
Qui dit que « Faure-vi » ne travaille pas et n’est pas aux petits soins de ses gouvernés mal famés ? C’est depuis longtemps qu’on vous disait que le monsieur bosse dur et pense beaucoup à ses « con de patriotes ». En voici donc les preuves tangibles. 1, 2, 3…15 000 emplois pour les gens dans le seul domaine de l’agriculture ?! Combien d’emplois les « Gnassingbélandais » veulent-ils que le « p’ti » leur offre avant qu’ils ne soient reconnaissants ? Qu’il leur offre son…dans un plat ?! Pour le remercier, ils devraient lui faire animation tous les jours à 13 heures 13 minutes.
Les jaloux de ses acquis versent dans des statistiques d’opposants et relèvent que 15 000 emplois sur une masse de 3,5 millions de Togolais, soit la population active à la quête de l’emploi, ce n’est rien. Mais nous, on pense que ces gens sont de mauvais pancréas, de mauvaise foi allais-je dire. Si « Faure-vi » lui-même n’avait pas élaboré le Pniasa, cela veut dire qu’il y aurait encore 15 000 chômeurs de plus. Au lieu de remercier le fils que Gnass même, ayant tant aimé les « Gnassingbélandais », a placé à leur tête avant de traverser le fleuve Kara, d’avoir fourni autant d’emplois à la jeunesse qu’il adore aussi à mourir, ils sont là à faire des commentaires. Vraiment, Togolais est trop ingrat. « Nlabalè » (merci) pour les 15 000 emplois, mon « prégodent ».
Source : Liberté via 27 avril
Sunday, April 17, 2016
Lomé accueillera un festival international du film environnemental
Le Togo accueillera du 20 au 22 avril à
l'Université de Lomé et à l'institut français de Lomé la première
édition du Festival international du film environnemental (FIFE), ont
annoncé vendredi les associations estudiantines de l'Université Lomé,
Rideau d'Afrique et le Groupe de réflexion et de réalisation de projets
d'avenir (G2RPA).
"Le FIFE se veut un évènement annuel gratuit, ouvert au grand public destiné à susciter une prise de conscience et à encourager les initiatives en matière d'écologie et de développement durable", a confié le délégué général du FIFE, Charles Etsi.
"Notre objectif est de transmettre un message de protection de notre environnement. A travers ce festival, nous voulons que les gens prennent conscience du mal que nous courons en détruisant notre environnement lorsque nous coupons les arbres. Nous voudrions que les gens comprennent que nous devons nous lever dès aujourd'hui pour unir nos forces en faveur de l'environnement", a-t-il précisé.
Cette première édition, qui s'étale sur trois jours, connaitra plusieurs manifestations, notamment des projections de film de compétition, des concours de slam, des conférences sur les thématiques environnementales dans le contexte local et international, une caravane, des organisations des stands présentant des initiatives innovantes en matière d'écologie et un défilé de mode.
xinhua
"Le FIFE se veut un évènement annuel gratuit, ouvert au grand public destiné à susciter une prise de conscience et à encourager les initiatives en matière d'écologie et de développement durable", a confié le délégué général du FIFE, Charles Etsi.
"Notre objectif est de transmettre un message de protection de notre environnement. A travers ce festival, nous voulons que les gens prennent conscience du mal que nous courons en détruisant notre environnement lorsque nous coupons les arbres. Nous voudrions que les gens comprennent que nous devons nous lever dès aujourd'hui pour unir nos forces en faveur de l'environnement", a-t-il précisé.
Cette première édition, qui s'étale sur trois jours, connaitra plusieurs manifestations, notamment des projections de film de compétition, des concours de slam, des conférences sur les thématiques environnementales dans le contexte local et international, une caravane, des organisations des stands présentant des initiatives innovantes en matière d'écologie et un défilé de mode.
xinhua
Togo :: La STT toujours debout !
La Synergie des travailleurs
du Togo-STT- a effectué ce vendredi 15 avril 2016, sa rentrée sociale
marquée par une assemblée générale. Pour la reprise des activités, la
coordination de la centrale a rendu compte aux travailleurs de sa
campagne pour un service public de qualité.
Au centre communautaire de Tokoin où
s’est tenue l’assemblée générale, ce n’était pas la grande mobilisation.
Mais la synergie des travailleurs du Togo tient debout et compte aller
jusqu’au bout pour le bien-être des travailleurs. Si le syndicat
maintient sa plate-forme revendicative, à cette reprise des activités,
l’heure est à la sensibilisation sur les devoirs des travailleurs.
La coordination a rendu compte aux
travailleurs des fruits de la campagne menée depuis le 22 mars dernier
et qui a touché tous les services de la fonction publique. La synergie a
posé le diagnostic, avec les travailleurs, des causes de l’inefficacité
des services publics minés par les retards, les absences, le mauvais
accueil, la corruption, la démotivation et autres… « Il fut un temps on était sur les droits. Nous nous sommes dit qu’il faut qu’on se mette aussi sur les devoirs », a rappelé Nadou Lawson, coordinatrice de la STT.
Le compte rendu fait à l’AG doit amener
les travailleurs de la STT à décider d’un commun accord de la démarche à
suivre pour l’atteinte de cet objectif. « La coordination adressera
ensuite un rapport au ministre de la fonction publique et aux autres
ministères pour que l’Etat joue son rôle pendant que le syndicat
poursuivra sa sensibilisation », a ajouté Nadou Lawson. FULL NEWS
Friday, April 15, 2016
Togo :: Le Global Business Roundtable-Togo passe à un 5ème chapitre
La section togolaise de l’association internationale chrétienne basée en Afrique du sud, le Global Business Roundtable (GBR), en français la Table ronde des affaires internationales, a lancé ce jeudi à Agoè Assiyéyé (banlieue au nord de Lomé) son 5ème chapitre dénommé « Sainte Monique ».
Cette nouvelle antenne qui s’ajoute aux
quatre (4) premières que sont celles des hôtels Eda Oba, Ibis du centre
catholique à Lomé et de l’hôtel Saint Georges à Tsévié, est présidée par
l’ancien président du Conseil national de la jeunesse au Togo
(CNJ-Togo), Thierry Lakougnon. Celui-ci, Secrétaire général du bureau
national, désormais à la tête d’un bureau d’une vingtaine de membres, a
été investi par le président national du GBR-Togo, Dominique Begbessou, a
constaté l’Agence de presse Afreepress.
La création d’un chapitre au sein des
GBR nationaux répond au postulat selon lequel chaque membre d’un GBR
doit créer un chapitre afin de valoriser la vision et les objectifs de
l’association à travers le monde.
« Le chapitre étant un démembrement de
la coordination nationale, nous avons essentiellement pour mission de
mobiliser les opérateurs économiques et les acteurs de notre chapitre
pour qu’ils puissent pleinement participer à la vision chrétienne que
GBR véhicule et les mobiliser dans les activités économiques qui
pourront leur permettre de se prendre en charge. Dans la solidarité de
nos activités économiques, nous voulons ensemble à la prospérité de nos
membres et des populations vulnérables de notre zone d’activité », a
déclaré à Afreepress, M. Lakougnon.
Fondé sur le principe de base selon
lequel « chaque chrétien doit cultiver son jardin afin de bien vivre, de
s’établir matériellement et d’être un homme ou une femme d’affaires
excellent », GBR au plan international a vu le jour le 21 août 2009
grâce à l’homme d’affaires international et actionnaire de la banque
panafricaine Ecobank, Sipho Goodenough Mseleku. Les membres du GBR
veulent ainsi voir les chrétiens du monde entier s’entraider entre eux
et évoluer à travers les opportunités d’affaires.
Présent dans 52 pays, GBR veut atteindre
l’objectif de 200 pats à l’horizon 2019. Au Togo, le premier chapitre
GBR a été créé en 2011.
Telli K.
Afreepress
Togo :: LifeStraw, un nouveau filtre à eau disponible sur le marché togolais
En Afrique, 344 millions de personnes n’ont pas accès à une source d’eau potable. Au Togo, 42% des togolais n’ont pas accès à l’eau potable.
C’est pour répondre à ce défi, que la
société Global G+ a procédé ce jeudi à Lomé au lancement officiel des
trois (3) filtres à eau LifeStraw qui signifie « La paille de vie »
notamment le filtre portable, communautaire et familial suivi de la
remise du filtre à eau LifeStraw communautaire à l’école « La Madone »
et au Centre médico-social (CMS) d’Agoè, a constaté l’Agence de presse
Afreepress.
D’une grande performance sur le plan
micro-biologique et même physique, adapté à toutes les situations et ne
nécessitant aucun effort particulier d’énergie électrique et de produit
chimique, ces filtres reconnus par l’Etat togolais à travers l’Institut
national d’hygiène (INH). Ils permettront aux utilisateurs, selon les
responsables de Global G+ de consommer de l’eau bien traitée, propre,
pure. Ces filtres qualifiés d’idéaux pour se procurer de l’eau saine et
potable en quantité suffisante dans les écoles, centres de santé, lieux
de travail, restaurants et hôtels même dans les ménages, réduisent
également les risques de pollution d’eau dans les villes et villages.
« Aujourd’hui, nous lançons
officiellement nos trois (3) filtres pour lutter contre toutes les
maladies liées à l’eau. En tant que businessman, nous avons mis sur le
marché togolais ces outils qui peuvent aussi servir à la population
togolaise, en particulier les coins reculés. Avec ces outils, on peut
rendre en même temps une eau sale potable et saine bien à boire pour la
santé », a indiqué Shérif Goungou, PDG de Global G+.
Le filtre portable selon lui, est idéal
pour les élèves, cultivateurs, ouvriers, forces armées, randonneurs,
campeurs et les personnes déplacées par des calamités et enlève 99,9999%
de bactéries, 99,9% de parasites protozoaires en filtrant les
particules d’environ 0,2 micron de taille. Le filtre familial avec
conteneur de stockage sûr incorporé à usage domestique, élimine 99,9999%
de bactéries, virus et de parasites protozoaires, les saletés et rend
l’eau claire. Le filtre communautaire est idéal pour procurer de l’eau
saine à toute une communauté et élimine les mêmes types de saletés.
« C’est vrai qu’il y a déjà de l’eau
potable mais nous avons le plus mis l’accent sur l’accès. C’est un
appareil ou un outil qui se déplace. On peut le mettre n’importe où
parce qu’il ne nécessite aucune énergie, ce qui fait que dans les
milieux les plus reculés, les gens peuvent l’utiliser et même à la
maison. Les problèmes de boisson liés à l’eau de forage sont résolus à
travers l’usage de ce type d’appareil », a-t-il confié.
Le surveillant du CMS Agoè, Marcel
Djagba a remercié Global G+ pour le matériel qu’il vient de mettre à
leur disposition. « Il est bien vrai qu’au CMS Agoè, nous utilisons
l’eau de la TDE, le traitement peut être bien fait au niveau de la
source mais au niveau de la conservation non, et ce filtre qui vient de
nous être donné, va régler tous les problèmes de maladie diarrhéique et
va également nous aider à augmenter notre taux de fréquentation »,
a-t-il indiqué.
Bernadette A.
Afreepress
Le Togo à la 6ème conférence Japon-Afrique à Nairobi en novembre prochain
En novembre prochain à Nairobi au Kenya, aura lieu la 6ème
Conférence internationale du Japon pour le développement de l’Afrique.
Le Togo, l’un des 54 pays d’Afrique auquel la puissance économique
asiatique accorde une importance particulière, sera présent à cette
rencontre internationale où le Japon dévoilera sa nouvelle approche
économique et diplomatique vers l’Afrique.
L’information a été donnée ce jeudi par
le Représentant résident de l’Agence japonaise de coopération
internationale (JICA), Tsutomu IIMura au sortir d’une audience à lui
accordée par le Premier ministre togolais, Komi Sélom Klassou.
« Nous avons parlé un tout petit peu du nouveau plan que le Japon a envers l’Afrique », a déclaré M. IImura.
Autre thème abordé par les deux (2) personnalités, l’orientation de la future coopération du Japon avec le Togo.
Pour rappel, le Japon a signé avec le
Togo une convention de financement pour l’aménagement du port de pêche.
Une enveloppe financière de plus 14 milliards de francs CFA sera
investie dans les travaux d’aménagement.
Bernadette A.
Afreepress
Afreepress
Thursday, April 14, 2016
ASKY démarre avant fin avril ses opérations de hub à la nouvelle aérogare de Lomé
Les
opérations de hub de la compagnie aérienne panafricaine ASKY démarrent
dans ce mois d’avril à la nouvelle aérogare de l’aéroport international
Gnassingbé Eyadéma de Lomé. C’est ce qu’a appris l’Agence de presse
Afreepress de la compagnie aérienne susmentionnée.
Lancés en janvier 2012 par le chef de
l’Etat, Faure Gnassingbé, les travaux de cette aérogare permettent à
l’aéroport de Lomé de devenir ultra moderne et conforme aux standards
internationaux.
Cette aérogare dispose ainsi de trois
(3) niveaux, à savoir la zone arrivée, la zone transit et la zone départ
avec trois (3) passerelles d’embarquement télescopiques.
« Cette nouvelle aérogare offre en plus
d’un confort exceptionnel, des centres commerciaux duty free, des
restaurants, des salons d’affaires et VIP pour la relaxation, un Wi-Fi
haut débit accessible à tous », indique la compagnie ASKY.
Pour rappel, l chantier est exécuté par deux (2) constructeurs chinois, la CACC et la WIETC sous le contrôle de la SOCOTEC.
Telli K.
Afreepress
Afreepress
Togo :: Le Japon finance l’aménagement du port de pêche à coups de milliards de francs CFA
Plus
de 14 milliards de francs CFA, c’est l’enveloppe financière mise à la
disposition du Togo par le Japon pour le réaménagement du port de pêche.
Les documents de la convention de
financement ont été signés ce mercredi par le ministre des Affaires
étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert
Dussey et l’Ambassadeur du Japon au Togo, avec poste à Abidjan, Hiroshi
Kawamura.
Au Togo, la pêche contribue à hauteur de
4% du PIB du secteur primaire, selon les statistiques de l’Union
économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Elle crée 22.000 emplois, avec 12 000
commerçantes et transformatrices qui y exercent. Ces emplois font vivre
directement ou indirectement 150.000 personnes.
Dès sa prise de fonction en mars 2015,
le diplomate japonais avait inscrit en lettre d’or les grands chantiers
que son pays compte financer au Togo en vue du renforcement des liens
d’amitié et de coopération entre les deux (2) pays. Il s’agit du
financement de la construction du pont de Kara, ce qui a été déjà fait,
du projet d’aménagement du port de pêche et la promotion des services
sociaux.
Afreepress
Afreepress
Wednesday, April 13, 2016
Togo :: Justice militaire pour les justiciables
Le parlement togolais a adopté le 6 avril le nouveau code de justice
militaire, un document comprenant deux cent treize articles subdivisés
en cinq livres.
Le code de justice militaire adopté met en place, sous la supervision de la Cour suprême, une organisation judiciaire, spéciale, offrant à ses justiciables des garanties d’une justice équitable, conformément aux principes généraux de droit et aux normes internationales. Il promeut une justice militaire ayant pour vocation de s’exercer dans le respect des droits humains sans remettre en cause le pouvoir disciplinaire reconnu aux autorités hiérarchiques par les lois et règlement en vigueur au sein des forces de défense et de sécurité. Le code règlemente certaines infractions graves inhérentes à la vie militaire échappant aussi bien aux prescriptions des textes disciplinaires de l’armée qu’au code pénal et établit un pont entre les sanctions disciplinaires et les sanctions pénales en organisant une justice militaire.
Au niveau du commissariat du gouvernement l’on soutient que l’adoption du nouveau code de justice militaire vient consolider le processus de modernisation des forces de défense et de sécurité en cours au Togo et que le code de justice militaire n’instaure pas une justice d’exception ou une justice parallèle à la justice de droit commun.
Avec Atop
Le code de justice militaire adopté met en place, sous la supervision de la Cour suprême, une organisation judiciaire, spéciale, offrant à ses justiciables des garanties d’une justice équitable, conformément aux principes généraux de droit et aux normes internationales. Il promeut une justice militaire ayant pour vocation de s’exercer dans le respect des droits humains sans remettre en cause le pouvoir disciplinaire reconnu aux autorités hiérarchiques par les lois et règlement en vigueur au sein des forces de défense et de sécurité. Le code règlemente certaines infractions graves inhérentes à la vie militaire échappant aussi bien aux prescriptions des textes disciplinaires de l’armée qu’au code pénal et établit un pont entre les sanctions disciplinaires et les sanctions pénales en organisant une justice militaire.
Au niveau du commissariat du gouvernement l’on soutient que l’adoption du nouveau code de justice militaire vient consolider le processus de modernisation des forces de défense et de sécurité en cours au Togo et que le code de justice militaire n’instaure pas une justice d’exception ou une justice parallèle à la justice de droit commun.
Avec Atop
Concession du port de Conakry et de Lomé: perquisition à la tour Bolloré
La tour Bolloré, siège notamment du
groupe Bolloré Africa Logistics, a fait l'objet d'une perquisition
vendredi à Puteaux (Hauts-de-Seine) dans une enquête sur les conditions
d'octroi des concessions
des ports de Conakry (Guinée) et de Lomé (Togo), a-t-on appris mardi de sources policières.
Les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) se sont rendus dans les bureaux du PDG Vincent Bolloré - absent lors de l'opération - du directeur général et du directeur juridique du groupe, ont expliqué ces sources, confirmant une
information du Monde.
Cette perquisition était menée dans le cadre d'une information judiciaire confiée à des juges financiers et portant notamment sur des soupçons de "corruption d'agent public étranger". Une enquête préliminaire avait été initiée en juillet 2012 par le parquet de Paris et le dossier a été transféré au parquet national financier.
"Les policiers se demandent si le groupe du milliardaire breton a utilisé son bras publicitaire Havas pour faciliter l'obtention de la gestion des ports de Conakry en Guinée et de Lomé au Togo", écrit Le Monde. "Lors de cette perquisition, il nous a été demandé des documents sur des concessions portuaires en Afrique et nous les avons remis", a indiqué Me Olivier Baratelli, avocat du groupe Bolloré, joint par l'AFP. "Le groupe n'est nullement partie ou impliqué dans cette information judiciaire", a-t-il précisé.
C'est en enquêtant sur les relations de Francis Perez, président du groupe Pefaco, une société spécialisée dans l'hôtellerie et les jeux et très implantée en Afrique, que les enquêteurs ont été amenés à se pencher sur les activités africaines de l'industriel Vincent Bolloré. Pour l'avocat du groupe, la société Pefaco est "totalement inconnue de Bolloré et Havas".
Selon Le Monde, Francis Perez compte parmi ses relations Jean-Philippe Dorent, salarié de la société de communication Havas (détenue à 60% par Bolloré), qui s'est "notamment occupé en 2010 de la campagne présidentielle guinéenne du candidat Alpha Condé".
"De là à faire une corrélation avec le groupe Bolloré (et l'obtention de concessions, ndlr), ce n'est pas crédible", "cela relève du fantasme", a argué Me Baratelli. "Une concession, c'est sérieux, il faut un savoir-faire industriel, une surface financière, de la technicité", a-t-il défendu.
Dans un communiqué, le groupe Bolloré affirme qu'en matière d'activités portuaires, "il s'agit d'investissements considérables (...) pour lesquels ils sont sélectionnés, exclusivement, en fonction du montant et des qualités techniques des investissements".
Le président de la République de Guinée, Alpha Condé, élu en novembre 2010, avait résilié le 8 mars 2011, par décret, la convention de concession du terminal à conteneurs du port de Conakry octroyée en 2008 pour une durée de 25 ans à Getma, une filiale de l'armateur NCT Necotrans.
Le gouvernement guinéen avait confié quelques jours plus tard la gestion du port au groupe Bolloré, déclenchant une bataille judiciaire entre les deux
rivaux.
Le groupe Bolloré avait été condamné en 2013 par le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) à verser plus de 2 millions d'euros à NCT Necotrans.
Sollicité par l'AFP, un porte-parole d'Havas a indiqué qu'Havas a "cessé toute communication politique depuis 2011". De plus, toujours selon le quotidien, Jean-Philippe Dorent s'est également
chargé d'une partie de la communication du jeune président togolais Faure
Gnassingbé, fils de Gnassingbé Eyadema. En 2010, année de la réélection de M. Gnassingbé, le groupe Bolloré remportait la concession du terminal à conteneurs du port de Lomé pour une
durée de 35 ans. Une décision elle aussi contestée par un concurrent.
AFP
des ports de Conakry (Guinée) et de Lomé (Togo), a-t-on appris mardi de sources policières.
Les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) se sont rendus dans les bureaux du PDG Vincent Bolloré - absent lors de l'opération - du directeur général et du directeur juridique du groupe, ont expliqué ces sources, confirmant une
information du Monde.
Cette perquisition était menée dans le cadre d'une information judiciaire confiée à des juges financiers et portant notamment sur des soupçons de "corruption d'agent public étranger". Une enquête préliminaire avait été initiée en juillet 2012 par le parquet de Paris et le dossier a été transféré au parquet national financier.
"Les policiers se demandent si le groupe du milliardaire breton a utilisé son bras publicitaire Havas pour faciliter l'obtention de la gestion des ports de Conakry en Guinée et de Lomé au Togo", écrit Le Monde. "Lors de cette perquisition, il nous a été demandé des documents sur des concessions portuaires en Afrique et nous les avons remis", a indiqué Me Olivier Baratelli, avocat du groupe Bolloré, joint par l'AFP. "Le groupe n'est nullement partie ou impliqué dans cette information judiciaire", a-t-il précisé.
C'est en enquêtant sur les relations de Francis Perez, président du groupe Pefaco, une société spécialisée dans l'hôtellerie et les jeux et très implantée en Afrique, que les enquêteurs ont été amenés à se pencher sur les activités africaines de l'industriel Vincent Bolloré. Pour l'avocat du groupe, la société Pefaco est "totalement inconnue de Bolloré et Havas".
Selon Le Monde, Francis Perez compte parmi ses relations Jean-Philippe Dorent, salarié de la société de communication Havas (détenue à 60% par Bolloré), qui s'est "notamment occupé en 2010 de la campagne présidentielle guinéenne du candidat Alpha Condé".
"De là à faire une corrélation avec le groupe Bolloré (et l'obtention de concessions, ndlr), ce n'est pas crédible", "cela relève du fantasme", a argué Me Baratelli. "Une concession, c'est sérieux, il faut un savoir-faire industriel, une surface financière, de la technicité", a-t-il défendu.
Dans un communiqué, le groupe Bolloré affirme qu'en matière d'activités portuaires, "il s'agit d'investissements considérables (...) pour lesquels ils sont sélectionnés, exclusivement, en fonction du montant et des qualités techniques des investissements".
Le président de la République de Guinée, Alpha Condé, élu en novembre 2010, avait résilié le 8 mars 2011, par décret, la convention de concession du terminal à conteneurs du port de Conakry octroyée en 2008 pour une durée de 25 ans à Getma, une filiale de l'armateur NCT Necotrans.
Le gouvernement guinéen avait confié quelques jours plus tard la gestion du port au groupe Bolloré, déclenchant une bataille judiciaire entre les deux
rivaux.
Le groupe Bolloré avait été condamné en 2013 par le tribunal de commerce de Nanterre (Hauts-de-Seine) à verser plus de 2 millions d'euros à NCT Necotrans.
Sollicité par l'AFP, un porte-parole d'Havas a indiqué qu'Havas a "cessé toute communication politique depuis 2011". De plus, toujours selon le quotidien, Jean-Philippe Dorent s'est également
chargé d'une partie de la communication du jeune président togolais Faure
Gnassingbé, fils de Gnassingbé Eyadema. En 2010, année de la réélection de M. Gnassingbé, le groupe Bolloré remportait la concession du terminal à conteneurs du port de Lomé pour une
durée de 35 ans. Une décision elle aussi contestée par un concurrent.
AFP
Tuesday, April 12, 2016
« Menschen », un nouveau manuel allemand pour orienter les élèves vers les métiers
La
langue allemande enseignée dans les lycées d’enseignement technique et
professionnel du Togo vient de faire peau neuve avec la prise en compte
d’un nouvel outil dénommé « Menschen ». Il s’agit d’un manuel initié
par le Centre de promotion de la langue allemande au Togo, l’Institut
Goethe, de concert avec le ministère en charge de l’Enseignement
technique.
Ce nouveau document pédagogique destiné
aux apprenants des lycées de l’enseignement technique et de la
formation professionnelle va faciliter l’expression de la langue
allemande à ces derniers en leur permettant de mieux perfectionner
leur vocabulaire.
Les enseignants de la langue allemande
au Togo s’approprient ce mardi à Lomé, les techniques d’usage du
manuel, a appris l’Agence de presse Afreepress.
Selon le directeur de l’institut
Goethe, Edem Attiogbé l’enseignement dans les lycées techniques du
Togo sont beaucoup plus tournés vers les métiers et ce nouveau manuel
tient compte des cas pratiques en relation avec différents métiers
qu’on peut avoir dans ce domaine.
« Avec Menschen, les apprenants
pourront avoir des cas pratiques, des cas actuels, ils pourront
apprendre un nouveau vocabulaire en relation avec les métiers qu’ils
sont en train d’apprendre », a-t-il souligné.
Traduit en français, Menschen
signifierait « les hommes ». Pratique, ce manuel tourne définitivement
les élèves vers les métiers.
Dans l’enseignement général, le manuel utilisé de la Seconde en Terminale est dénommé « Ihr und Wir ».
Elisabeth S.
Afreepress
Afreepress
Opération de charme de Faure Gnassingbé devant l’AFREXIMBANK en Egypte
Le
chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, en Egypte depuis dimanche
pour une visite d’Etat, a rencontré ce mardi les responsables d’African
Export-Import Bank (AFREXIMBANK), la plus grande institution financière
panafricaine multilatérale spécialisée dans le commerce entre l’Afrique
et les autres régions du monde, la Fédération égyptienne des industries
et les hommes d’affaires égyptiens.
Devant ces hommes et femmes, Faure
Gnassingbé a personnellement étalé sa vision pour faire relever dans les
prochaines années, le taux des échanges commerciaux entre l’Egypte et
le Togo à travers la mise en commun des richesses minières togolaises
et les technologies égyptiennes, ceci, à travers la transformation des
matières premières.
« Le Togo est un pays producteur de
phosphate qui est notre principale richesse minière et pourtant, nous
sommes l’un des rares pays au monde à vendre le phosphate sans le
transformer. Nous avons la ressource, le marché existe, vous avez la
technologie mais nous ne sommes pas encore arrivés à profiter de ces
opportunités-là. Nous nous inscrivons dans la dynamique que le président
Sisi a annoncée et le Togo répondra comme d’autres pays africains », a
lancé M. Gnassingbé.
Cette coopération économique dynamique
entre pays africains, selon le président de la République togolaise est
possible aujourd’hui parce que toutes les technologies se trouvent
désormais en Afrique.
Selon les informations, les investisseurs et hommes d’affaires égyptiens sont attendus à Lomé dans les prochains jours.
La visite d’Etat du chef de l’Etat togolais a pris fin ce mardi. Il avait à ses côtés plusieurs ministres togolais.
La Banque africaine d’import-export,
‘AFREXIMBANK est créée au Nigeria il y a 23 ans par les gouvernants et
les investisseurs privés africains pour la promotion et le développement
des échanges commerciaux. Elle a son siège au Caire.
Telli K.
Afreepress
Afreepress
Togo/ Mélange de pédales et guerre de courant au CAR
La
crise au Comité d’action pour le renouveau (Car) ne cesse de livrer
chaque jour qui passe de nouveaux pans dans cette affaire qui ne cesse
prendre en otage l’actualité nationale.
Le dernier acte de cette crise
est la récente publication du point d vu d’un cadre du parti qui a
requis de l’anonymat. Ce qui vient s’ajouter à la contradiction dans
cette affaire.
Le premier acte de ces contradictions,
c’est quand Dodji Apevon doutait de la rencontre entre James Amaglo et
Agboyibo en privé. Dans une lettre Dr James Amaglo a confirmé avoir
rencontré à trois reprises Me Agboyibo. Les deux sont en contradiction
quand l’un met du doute sur la rencontre et l’autre affirme qu’ils se
sont vus.
Le deuxième acte dans cette descente
dans la contradiction survient sur l’objet de la rencontre à trois entre
Me Agboyibo, Binafame et Dr Amaglo.
En lisant la version de Binafame contenu
dans un article publié par un cadre du parti qui a requis de l’anonymat
Binafame indiquait que l’objectif de la rencontre à trois, c’est pour
que Me Agboyibo puisse vérifier une information que M. Kondo lui a
rapportée. Pour Dr Amaglo c’est toujours pour convaincre Agboyibo à ne
pas revenir à la tête du parti.
C’est là qu’il est difficile que les
acteurs de la crise qui sont dans le même camp n’arrivent pas à donner
une version du moins harmonisée des faits. Évidemment cela dénote que
dans cette histoire il y a de l’invention et de l’imaginaire puis qu’ il
apparait que pour brouiller les pistes les gens se mélangent les
pédales.
Par ailleurs, Dr James Amaglo qui dit
n’avoir pas suggéré à Me Agbpyibo de reprendre le perchoir du parti,
estime avoir demandé que Apevon soit maintenu à la tête du parti pour
qu’Agboyibo l’accompagne. Mais alors il se pose une question de bon
sens, si telle était la proposition de Dr James Amaglo, pourquoi le
président d’honneur l’aurait-il demandé que la question soit inscrite à
la prochaine réunion du présidium lorsqu’on sait que le président
d’honneur a toujours accompagné Dodji Apevon ?
La question qui se pose dans cette
affaire et les contradictions des acteurs font ressortir que le problème
au CAR est aussi celle de vérité où tout au moins le rapport qu’on
entretien avec la vérité.
En fait le Président fondateur du parti,
Me Agboyibo a de tout temps dit que le pays risque de s’enliser dans le
blocage de son processus de démocratisation et de développement aussi
longtemps que les rapports internes au sein de l’opposition et ceux
entretenus avec le pouvoir continueront à fonctionner à base du
mensonge. Aussi dans la philosophie du Car, il y a ce socle qui permet
de s’accrocher à la vérité. Au car, il y a un noyau dur qui ne dévie pas
de cette ligne originelle tracée par le fondateur du parti. Les
contradictions dans les déclarations de certains responsables du Car
sont une preuve palpable qu’un autre courant au Car emprunte une autre
voie.
Germain Doubidji
Togo top news
Togo :: Cinq projets emblématiques du renouveau de la coopération germano-togolaise
Après quelque vingt années de brouille, la reprise des relations
entre l’Allemagne et le Togo - son ancienne colonie - s'accélère. Pour
preuve, la tenue du 4 au 6 avril à Lomé d’un forum dénommé « printemps
de la coopération » entre les deux pays.
Hommes politiques, diplomates, banquiers et investisseurs allemands
ont été au rendez-vous du Forum de la coopération germano-togolaise, du
4 au 6 avril à Lomé. Une première depuis le début des années 1990. De
fait, les relations entre l’Allemagne et son ancienne colonie
s’étaient refroidies en 1993 pour « déficit démocratique » suite à la
violente répression de l’opposition lors de la présidentielle remportée
par Gnassingbé Eyadema
(96,42%). Depuis, l’Allemagne s’était limitée à apporter une aide
directe aux populations dans les domaines de la santé publique, les
services de santé de base, le développement rural et la promotion de
l’artisanat.À partir de 2012, les deux pays ont timidement repris leur coopération au niveau gouvernemental, avec un soutien financier et technique dans le cadre de la réalisation de projets de développement. Ce renouveau diplomatique s’est accéléré récemment avec les visites de responsables allemands de haut niveau (Gerd Müller, le ministre de la Coopération économique et du Développement, en janvier 2016 et Johannes Singhammer, le vice-président du Bundestag, invité d’honneur du dernier forum). L’occasion de revenir sur le réchauffement de l’axe Berlin-Lomé à travers cinq projets emblématiques.
Infrastructures : projet d’aménagement de la voie du Petit contournement de Lomé
L’Allemagne a financé, à hauteur de 16, 467 millions d’euros, le projet d’aménagement du Petit contournement de Lomé, dont le coût total est estimé à 18,467 millions d’euros. Les 2 millions d’euros restants proviennent de la partie togolaise. Long de 6,6 km, la nouvelle voie permet aux milliers de poids lourds qui quittent quotidiennement la zone portuaire de rejoindre les axes internationaux vers les pays voisins sans emprunter le centre ville de Lomé. C’est le ministre allemand de la Coopération économique et du Développement, Gerd Müller, qui a procédé début janvier 2016 à l’inauguration de ce « périphérique » qui doit également permettre de faire baisser le taux des accidents provoqués en ville par les véhicules de convoi de marchandises.Énergie : amélioration de la production et de la distribution d’électricité
Le Togo bénéficie d’une enveloppe de 32,5 millions d’euros au titre du programme « Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA – WAPP) », qui vient soutenir les interconnections électriques respectueuses de l’environnement en Afrique de l’Ouest. Dans une sous-région exposée à des problèmes récurrents d’énergie, l’appui de l’Allemagne doit permettre l’amélioration des flux transfrontaliers de l’électricité dans les États membres de la Cedeao.Et pour augmenter les capacités de production d’électricité du Togo, Berlin a accordé depuis 2012 une aide de 11,5 millions d’euros destinée à la réhabilitation de la centrale hydro-électrique de Nangbeto. Il s’agit là de renforcer les capacités de la principale source d’alimentation électrique du Togo et du Bénin dont la production annuelle est de 172 GWh aujourd’hui. L’objectif est de parvenir très rapidement à une production d’énergie électrique pour une moyenne de 150 millions de kWh par an.
Environnement : réserve de biosphère et adaptation au changement climatique
Les défis liés au changement climatique sont au cœur de la nouvelle coopération entre Lomé et Berlin. Ainsi le « Projet d’adaptation au changement climatique au Togo », financé à hauteur de 1,8 million d’euros provenant du Fonds spécial pour l’énergie et le climat doit permettre à Lomé de construire des infrastructures afin de faire face aux dégâts provoqués notamment par les intempéries. Le projet vise également à réduire l’impact du changement climatique sur les producteurs agricoles ruraux et sur les ressources naturelles pour faire face à l’insécurité alimentaire.Le projet « Réserve de biosphère transfrontalière du Delta du Mono », financé par le ministère fédéral allemand de l’Environnement, de la Protection de la nature, de la Construction et de la sûreté nucléaire (BMUB), dans le cadre de l’Initiative internationale pour la protection du climat, vise quant à lui à soutenir le Togo dans ses démarches pour faire reconnaître le Delta du Mono comme réserve de biosphère par l’Unesco. L’objectif est de protéger et d’utiliser durablement la diversité biologique et les bénéfices de l’écosystème pour la population locale. Un engagement à cet égard a été pris par le BMUB à hauteur de 7,5 millions d’euros.
Santé : lutte contre l’insécurité alimentaire et le manque de centres de soins de base
Même pendant les deux décennies de rupture de la coopération entre les deux pays, l’Allemagne n’a pas cessé de financer directement des projets mis en œuvre par des partenaires non-étatiques, notamment dans le domaine de la santé. Avec la reprise de la coopération bilatérale, l’Allemagne finance à hauteur de 5 millions d’euros le renforcement des systèmes de santé de base au Togo. Le projet qui vise à garantir l’accès des populations à un système sanitaire de qualité, surtout dans les zones rurales vise la construction ou la réhabilitation de centres de santé.Le ministre togolais des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, Robert Dussey et l’ambassadeur d’Allemagne au Togo, Christoph Sander, ont signé le 16 février à Lomé un accord de coopération technique dans le cadre du projet « Un seul monde sans faim ». Pour un coût estimé à 9,40 millions d’euros, ce dernier vise à augmenter le revenu des petites exploitations agricoles, à créer des emplois dans la transformation des denrées alimentaires et à en améliorer l’approvisionnement au niveau local. Il doit également permettre d’améliorer l’alimentation et de diversifier la nourriture notamment des femmes en âge de procréer et des enfants en bas âge.
Social : « Plus de place au sport – 1 000 chances pour l’Afrique »
D’un coût total de 9 millions d’euros, le projet « Plus de place au sport – 1 000 chances pour l’Afrique », est destiné à plusieurs pays du continent dont le Togo. Début janvier, le ministre allemand de la Coopération économique et du Développement a inauguré un stade à Kara (450 km au nord de Lomé) équipé d’une piste d’athlétisme. Le ministre fédéral a également offert du matériel composé de ballons et d’équipements divers. À noter que l’Allemagne offre également des stages de formation à des entraîneurs togolais de diverses disciplines sportives.Monday, April 11, 2016
Shérif Ismail et Faure Gnassingbé optent pour des contacts constants entre l’Egypte et le Togo
Au
Caire en Egypte pour une visite d’Etat de 48 heures, le chef de l’Etat
togolais, Faure Gnassingbé ne perd pas le temps. Après avoir discuté
avec son homologue égyptien Abdel Fattah El-sisi pendant une trentaine
de minutes ce dimanche, Faure Gnassingbé a reçu le Premier ministre
égyptien, Shérif Imail.
Les deux (2) personnalités ont discuté
de la coopération bilatérale dans les domaines précis de la santé, de
l’agriculture, des infrastructures et de la défense.
« Nous avons discuté avec le président
de la République togolaise des moyens pour lancer des relations dans
tous les domaines, essentiellement dans le domaine de la santé,
agricole, le sport et la jeunesse. A partir de maintenant, il y aura des
contacts constants entre Lomé et le Caire à travers les responsables
mais aussi à travers l’Ambassade d’Egypte avec la Présidence pour lancer
la coopération et aussi pour continuer tous les accords qui sont signés
aujourd’hui », a déclaré M. Ismail au sortir de l’entretien avec le
chef de l’Etat togolais.
Le général Shekhi Sobhi, le ministre de
la Défense et de la militaire de la République arabe d’Egypte, a été
reçu à la suite de son Premier ministre. Aucune déclaration n’est sortie
de cette rencontre.
La visite d’Etat continue ce lundi avec
la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux (2) pays en
matière de l’urbanisme, de l’habitat, de la culture, des sports, des
médias audiovisuels publics et la santé pour un meilleur traitement du
cancer chez l’enfant.
Cette visite du Chef de l’Etat togolais
intervient après celle effectuée dans le même pays en août 2015 où Faure
Gnassingbé a pris part à l’inauguration du second Canal de Suez.
Bernadette A.
Afreepress
Afreepress
Dossier/Ahépé au Sud du Togo : Au cœur de la difficile planification des naissances
Quoiqu’ importante pour la santé des
femmes que celle des enfants, la planification familiale n’est toujours
pas une réalité dans certaines contrées au Togo. A Ahépé (localité
située au Sud du Togo, dans la préfecture de Yoto), la situation est
bien perceptible. Beaucoup de cas de grossesses non désirées, précoces
et de naissances rapprochées, le planning familial rencontre d’énormes
difficultés dans ce canton où la tradition joue un rôle non négligeable
dans le faible recours à la contraception.
Akos, une revendeuse rencontrée, au Carrefour principal de la localité explique : «Ici, notre richesse, ce sont nos enfants. Ils nous accompagnent dans les travaux champêtres, dans nos petits commerces et à la maison ». « Nous ne trouvons pas d’inconvénients à en faire beaucoup», a affirmé la jeune dame qui à 23 ans, a cinq (5) enfants dont le premier a huit (8) ans et le plus petit, deux (2) ans. Fort curieusement, aucun de ses enfants n’est scolarisé. Bien plus, il est très difficile pour elle et sa famille de trouver le pain quotidien. Le cas de cette dame n’est pas isolé. Il est impossible de faire un tour dans cette contrée sans apercevoir des femmes enceintes avec un bébé au dos, des jeunes mères accompagnées de plusieurs enfants et des filles enceintes d’environ 12 à 15 ans.
L’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF), la principale structure active dans l’éducation sexuelle au Togo, n’a malheureusement pas de bureau dans ce canton qui regroupe plusieurs villages. Néanmoins, il y a des agents communautaires formés par l’ATBEF qui sont sur le terrain pour sensibiliser régulièrement la population sur les bienfaits de la planification familiale. Au seul dispensaire public du milieu, l’on fait également de temps en temps des causeries éducatives à la population. Pourtant l’espacement de naissances semble être une dure épreuve pour les femmes d’Ahépé.
Du poids de la tradition
Pour cette population, avoir beaucoup d’enfants est une bénédiction divine et une fierté pour les parents. Dans la tradition, les dictons ne manquent pas pour exprimer la valeur accordée à la fécondité entre autres, «rien ne surpasse l'enfant sur cette terre», «avoir un enfant unique, с 'est être borgne», «l'homme vaut mieux que la richesse», «un enfant vaut mieux que de l'argent». Aussi, le fait que le mariage n'acquière-t-il vraiment de stabilité qu'à la naissance du premier enfant, indique assez combien la reproduction est conçue par ces ruraux comme un devoir à la fois social et individuel.
Ainsi la planification familiale est souvent interprétée non seulement comme une volonté d’empêcher de faire beaucoup d’enfants, mais également et surtout comme une désobéissance à la volonté divine. « Comme dans la plupart des traditions africaines, pour nous, une vie réussie est celle qui se perpétue à travers une nombreuse postérité, signe de prestige et d'autorité. C'est donc la maternité qui consolide les couples et le lien entre les deux familles. La procréation est une bénédiction divine que nul ne saurais arrêter », a expliqué Kossi, un notable.
Le refus des hommes en ce qui concerne l’adoption des méthodes contraceptives est également pointée du doigt. Pour certains, « la réticence des hommes s’explique par le fait que ce sont les femmes qui rapportent les messages aux hommes qui n’assistent souvent pas aux meetings de sensibilisation. En leur qualité de chefs de famille et décideurs, ils ne prennent pas en considération des idées qui émanent de la femme » puisque dans la tradition, la femme n’a pas le pouvoir de décision. On évoque également la préférence à un sexe surtout le sexe masculin, qui conduit souvent des couples à avoir beaucoup d’enfants. Aussi, « bon nombre de femmes n’approchent-elles pas le centre sanitaire pour avoir des informations liées à la sexualité, compte tenu de la peur ou la honte car parler de la sexualité demeure toujours un sujet tabou », nous renseigne-t-on. Outre ces aspects, plusieurs autres déterminants constituent un frein au planning familial dans cette contrée.
D’autres facteurs
Les prêches des églises surtout celles dites charismatiques qui ont fait leur apparition dans le milieu ces dernières années et le niveau de revenu ont aussi un impact direct sur la possibilité pour de nombreuses femmes de planifier les naissances. Les femmes pauvres sont celles qui ont le moins de chances d’être à même d’exercer le droit à la contraception, parce qu’elles ne sont pas en mesure de payer les services de planification familiale. «C’est difficilement que nous trouvons à manger. Comment pouvons-nous payer les pilules ? », s’est interrogée Ayawavi, une native du milieu. Des fausses rumeurs sur certaines méthodes contraceptives notamment les injectables compliquent également une situation déjà peu enviable. « En effet, des rumeurs font état de ce que ces injectables entrainent des maladies et rendent les femmes anxieuses et stressantes ». « Ce qui n’est pas vrai », rétorque Mme Gado Amina, accoucheuse au dispensaire d’Ahépé qui affirme que : « Certes ces produits entrainent des effets secondaires notamment les troubles de menstruation, des maux d’yeux et de pieds qui sont souvent temporaires. Mais nous expliquons aux femmes avant les injections de revenir nous consulter, si ces effets persistent».
En somme, la tradition, la religion, la pauvreté et les fausses rumeurs sur les méthodes contraceptives sont entre autres des facteurs explicatifs du faible recours à la contraception dans cette localité. En effet, il s’agit d’une réalité qui concerne, de manière général le milieu rural où des efforts doivent être multipliés en matière du planning familial, au regard de ses avantages.
Alors, qu’est ce que la planification familials et quels sont ses avantages?
La planification familiale ou le planning familial consiste à utiliser des méthodes contraceptives dans le but d’avoir le nombre souhaité d’enfants et à des intervalles de temps raisonnable. Selon les explications du Docteur M’bortché Bingo Kignomon, gynécologue obstétricien, chef division médicale de l’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) « une méthode contraceptive est un moyen, naturel ou artificiel mis à la disposition des individus ou des couples pour empêcher temporairement ou définitivement la survenue d’une grossesse ».
A en croire le docteur, au Togo, on distingue trois sortes de méthodes notamment les méthodes temporaires de courte durée d’action, les méthodes temporaires de longue durée d’action et les méthodes permanentes ou de stérilisation.
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Akos, une revendeuse rencontrée, au Carrefour principal de la localité explique : «Ici, notre richesse, ce sont nos enfants. Ils nous accompagnent dans les travaux champêtres, dans nos petits commerces et à la maison ». « Nous ne trouvons pas d’inconvénients à en faire beaucoup», a affirmé la jeune dame qui à 23 ans, a cinq (5) enfants dont le premier a huit (8) ans et le plus petit, deux (2) ans. Fort curieusement, aucun de ses enfants n’est scolarisé. Bien plus, il est très difficile pour elle et sa famille de trouver le pain quotidien. Le cas de cette dame n’est pas isolé. Il est impossible de faire un tour dans cette contrée sans apercevoir des femmes enceintes avec un bébé au dos, des jeunes mères accompagnées de plusieurs enfants et des filles enceintes d’environ 12 à 15 ans.
L’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF), la principale structure active dans l’éducation sexuelle au Togo, n’a malheureusement pas de bureau dans ce canton qui regroupe plusieurs villages. Néanmoins, il y a des agents communautaires formés par l’ATBEF qui sont sur le terrain pour sensibiliser régulièrement la population sur les bienfaits de la planification familiale. Au seul dispensaire public du milieu, l’on fait également de temps en temps des causeries éducatives à la population. Pourtant l’espacement de naissances semble être une dure épreuve pour les femmes d’Ahépé.
Du poids de la tradition
Pour cette population, avoir beaucoup d’enfants est une bénédiction divine et une fierté pour les parents. Dans la tradition, les dictons ne manquent pas pour exprimer la valeur accordée à la fécondité entre autres, «rien ne surpasse l'enfant sur cette terre», «avoir un enfant unique, с 'est être borgne», «l'homme vaut mieux que la richesse», «un enfant vaut mieux que de l'argent». Aussi, le fait que le mariage n'acquière-t-il vraiment de stabilité qu'à la naissance du premier enfant, indique assez combien la reproduction est conçue par ces ruraux comme un devoir à la fois social et individuel.
Ainsi la planification familiale est souvent interprétée non seulement comme une volonté d’empêcher de faire beaucoup d’enfants, mais également et surtout comme une désobéissance à la volonté divine. « Comme dans la plupart des traditions africaines, pour nous, une vie réussie est celle qui se perpétue à travers une nombreuse postérité, signe de prestige et d'autorité. C'est donc la maternité qui consolide les couples et le lien entre les deux familles. La procréation est une bénédiction divine que nul ne saurais arrêter », a expliqué Kossi, un notable.
Le refus des hommes en ce qui concerne l’adoption des méthodes contraceptives est également pointée du doigt. Pour certains, « la réticence des hommes s’explique par le fait que ce sont les femmes qui rapportent les messages aux hommes qui n’assistent souvent pas aux meetings de sensibilisation. En leur qualité de chefs de famille et décideurs, ils ne prennent pas en considération des idées qui émanent de la femme » puisque dans la tradition, la femme n’a pas le pouvoir de décision. On évoque également la préférence à un sexe surtout le sexe masculin, qui conduit souvent des couples à avoir beaucoup d’enfants. Aussi, « bon nombre de femmes n’approchent-elles pas le centre sanitaire pour avoir des informations liées à la sexualité, compte tenu de la peur ou la honte car parler de la sexualité demeure toujours un sujet tabou », nous renseigne-t-on. Outre ces aspects, plusieurs autres déterminants constituent un frein au planning familial dans cette contrée.
D’autres facteurs
Les prêches des églises surtout celles dites charismatiques qui ont fait leur apparition dans le milieu ces dernières années et le niveau de revenu ont aussi un impact direct sur la possibilité pour de nombreuses femmes de planifier les naissances. Les femmes pauvres sont celles qui ont le moins de chances d’être à même d’exercer le droit à la contraception, parce qu’elles ne sont pas en mesure de payer les services de planification familiale. «C’est difficilement que nous trouvons à manger. Comment pouvons-nous payer les pilules ? », s’est interrogée Ayawavi, une native du milieu. Des fausses rumeurs sur certaines méthodes contraceptives notamment les injectables compliquent également une situation déjà peu enviable. « En effet, des rumeurs font état de ce que ces injectables entrainent des maladies et rendent les femmes anxieuses et stressantes ». « Ce qui n’est pas vrai », rétorque Mme Gado Amina, accoucheuse au dispensaire d’Ahépé qui affirme que : « Certes ces produits entrainent des effets secondaires notamment les troubles de menstruation, des maux d’yeux et de pieds qui sont souvent temporaires. Mais nous expliquons aux femmes avant les injections de revenir nous consulter, si ces effets persistent».
En somme, la tradition, la religion, la pauvreté et les fausses rumeurs sur les méthodes contraceptives sont entre autres des facteurs explicatifs du faible recours à la contraception dans cette localité. En effet, il s’agit d’une réalité qui concerne, de manière général le milieu rural où des efforts doivent être multipliés en matière du planning familial, au regard de ses avantages.
Alors, qu’est ce que la planification familials et quels sont ses avantages?
La planification familiale ou le planning familial consiste à utiliser des méthodes contraceptives dans le but d’avoir le nombre souhaité d’enfants et à des intervalles de temps raisonnable. Selon les explications du Docteur M’bortché Bingo Kignomon, gynécologue obstétricien, chef division médicale de l’Association Togolaise pour le Bien-être Familial (ATBEF) « une méthode contraceptive est un moyen, naturel ou artificiel mis à la disposition des individus ou des couples pour empêcher temporairement ou définitivement la survenue d’une grossesse ».
A en croire le docteur, au Togo, on distingue trois sortes de méthodes notamment les méthodes temporaires de courte durée d’action, les méthodes temporaires de longue durée d’action et les méthodes permanentes ou de stérilisation.
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