Des sources proches de la primature et confirmées par certains partis politiques contactés par notre rédaction, le Premier Ministre togolais, Arthème Ahoomey-Zunu, leur a adressé une invitation en vue d’une rencontre d’échange le jeudi 13 mars prochain. Une rencontre qui devrait avoir pour sujet principal, la démarche à adopter afin d’enclencher les procédures devant aboutir aux réformes constitutionnelles et institutionnelles tant souhaitées par les acteurs politique togolais.
Il faut noter que cette invitation qui serait adressée aux partis politiques qui ont animé la vie politique du pays ces dernières années, n’est qu’une mise en route de la réponse de Faure Gnassingbé au premier courrier à lui adressé il y a plusieurs semaines déjà par Jean-Pierre Fabre, le président de l’ANC. Un courrier qui a été suivi d’ailleurs d’un deuxième en date de la fin du mois de février.
Le chef de file de l’opposition demandait par là l’ouverture d’un dialogue afin de « afin de discuter des différentes modalités à mettre en œuvre pour aboutir, dans les meilleurs délais, à l’adoption des réformes », et « pour un apaisement du climat socio-politique nécessaire à la réconciliation dans notre pays ». On peut dès lors se convaincre que les discussions aideront à s’accorder sur les modalités des réformes et à harmoniser les propositions des uns et des autres.
Il faut en tout cas reconnaitre que cette démarche consensuelle est un passage obligé pour tous les acteurs et est gage de l’apaisement et de gain de temps et d’énergie quand on sait que même UNIR avec ses 62 députés se doit d’aller à cette alliance avec l’opposition, vu qu’il ne dispose pas des ¾ de députés pour réaliser des réformes surtout constitutionnelles qui ne souffriraient d’aucune contestation. Ainsi, cette alliance aura le mérite d’éviter aux Togolais d’aller à un référendum constitutionnel.
G.K / F.S, Lomé
telegramme228
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