Au
cours d’une conférence de presse hier jeudi à Lomé, les ODDH
rassemblées autour de SADD (Solidarité Action pour le Développement
Durable) ont dénoncé la situation en cours actuellement à Bandjéli. Au
cours de cette rencontre avec la presse, il est ressorti que cette
situation de soulèvement contre l’exploitation du fer de Bandjéli était
prévisible vu les conditions de travail sont difficiles, qu’il y a
pollution de l’environnement et un certain mépris des leurs droits les
plus élémentaires des populations de cette zone du Togo, bien que, « les
dispositions législatives autorisent la possibilité pour les
entreprises qui exploitent dans une localité donnée de pouvoir
contribuer au développement local de cette localité ». Mais, c’est à
regret que l’on constate que « tel n’est pas le cas à Bandjéli ».
Selon les ODDH, « le contrat de travail qui lie l’Etat togolais à l’entreprise MM Mining n’est pas connu des populations de Bandjéli et donc, c’est dans une opacité totale, inexplicable que se passe l’exploitation du fer de Bandjéli. Voilà ce qui amène les populations à exprimer leur ras le bol surtout que, en matière de l’eau potable, elles n’en disposent pas, les installations sanitaires, scolaires sont vétustes et dans ces conditions, les populations demandent à ce que l’Etat réagisse pour que l’entreprise puisse participer au développement local de Bandjéli ».
L’on trouve justifié le soulèvement des populations quant on sait que « la constitution togolaise a visé un certains nombres d’instruments juridiques internationaux notamment le Pacte international relatif aux droits économiques socio-culturels. D’où le respect des droits économiques socio-culturels des populations. L’Etat togolais a pris un certains nombres d’engagement dans le cadre du protocole d’accord du dialogue social, notamment, l’engagement numéro 3 sur la responsabilité sociale des entreprises, en son point 3 ». « Au regard de ces dispositions, il y a nécessité que l’Etat puisse user de son pouvoir de garant du respect des droits économiques socio-culturels pour aider la population de Bandjéli à sortir de cette situation qui ne fait que perdurer », selon le Coordonnateur de SADD, Yves Komlan Dossou.
Pour faciliter les démarches et permettre aux populations de jouir du fruit de leur sous-sol, M. Dossou et ses camarades défenseurs des droits humains entendent rencontrer le ministre des Mines, celui des Droits de l’Homme, du Travail, un certains nombre de députés, la commission nationale des Droits de l’Homme, le Conseil nationale du dialogue social afin que tous jouent leur partition pour résoudre définitivement le différend entre MM Mining et les populations de Bandjéli.
G.K, Lomé (Telegramme228)
Selon les ODDH, « le contrat de travail qui lie l’Etat togolais à l’entreprise MM Mining n’est pas connu des populations de Bandjéli et donc, c’est dans une opacité totale, inexplicable que se passe l’exploitation du fer de Bandjéli. Voilà ce qui amène les populations à exprimer leur ras le bol surtout que, en matière de l’eau potable, elles n’en disposent pas, les installations sanitaires, scolaires sont vétustes et dans ces conditions, les populations demandent à ce que l’Etat réagisse pour que l’entreprise puisse participer au développement local de Bandjéli ».
L’on trouve justifié le soulèvement des populations quant on sait que « la constitution togolaise a visé un certains nombres d’instruments juridiques internationaux notamment le Pacte international relatif aux droits économiques socio-culturels. D’où le respect des droits économiques socio-culturels des populations. L’Etat togolais a pris un certains nombres d’engagement dans le cadre du protocole d’accord du dialogue social, notamment, l’engagement numéro 3 sur la responsabilité sociale des entreprises, en son point 3 ». « Au regard de ces dispositions, il y a nécessité que l’Etat puisse user de son pouvoir de garant du respect des droits économiques socio-culturels pour aider la population de Bandjéli à sortir de cette situation qui ne fait que perdurer », selon le Coordonnateur de SADD, Yves Komlan Dossou.
Pour faciliter les démarches et permettre aux populations de jouir du fruit de leur sous-sol, M. Dossou et ses camarades défenseurs des droits humains entendent rencontrer le ministre des Mines, celui des Droits de l’Homme, du Travail, un certains nombre de députés, la commission nationale des Droits de l’Homme, le Conseil nationale du dialogue social afin que tous jouent leur partition pour résoudre définitivement le différend entre MM Mining et les populations de Bandjéli.
G.K, Lomé (Telegramme228)
No comments:
Post a Comment