Comme
prévues, les concertations ont débuté ce jeudi à la Primature. Au menu
des discussions, le cadre approprié pour les débats devant aboutir aux
réformes constitutionnelles et institutionnelles. C’est l’Alliance
nationale pour le Changement (ANC) qui a ouvert la balle suivie de la
Coalition Arc-en-ciel et de l’UFC. Tour à tour, les délégations se sont
confiées à la presse au sortir de l’audience. Si l’ANC et l’Arc-en-ciel
parlent d’une même voix en réclamant un cadre pour un dialogue, l’UFC
par contre pense que tout a été déjà discuté au CPDC rénové et qu’il
faille tout simplement ramener les conclusions des travaux, quitte aux
partis absents d’y verser leurs propositions.
Patrick Lawson de l’ANC : « Je
voudrais vous rappeler que c’est la suite de la rencontre qui a lieu
entre le Chef de l’Etat et le chef de file de l’opposition. Il s’agit de
voir le cadre approprié pour un futur dialogue. La proposition est
faite de mener ces discussions au sein de l’Assemblée nationale. Pour le
chef de file de l’opposition, la meilleure façon de mener ces
discussions c’est dans un cadre ouvert. Aujourd’hui, nous avons échangé
pour rapprocher les positions et trouver la meilleure manière de pouvoir
discuter entre Togolais et trouver les solutions à tous les problèmes
qui ont été déjà retenus dans l’Accord Politique Global. D’un côté, il
est proposé que les discussions soient menées à l’Assemblée nationale,
de l’autre côté il est proposé que cela soit fait dans un cadre formel.
Il s’agit maintenant de trouver la synthèse qui permette de le faire.
Cela peut être les partis parlementaires élargis à d’autres ou les
partis parlementaires qui vont discuter mais pas comme les
parlementaires parce que la règle du parlementaire c’est le vote
majoritaire. Or l’APG prescrit le large consensus. Cela veut dire que
c’est deux notions qui s’opposent. Comment trouver le juste milieu entre
la loi de la majorité et le consensus ? Nous sommes persuadés que nous
auront des résultats. Etant donné que ce sont des concertations, nous ne
sommes qu’au premier contact. D’autres contacts se feront et qui
éclaireront les uns et les autres. Vous verrez qu’il y a une volonté
d’achever ce que nous avons laissé en suspens jusqu’à présent qui est
l’Accord Politique Global. Nous avons recherché l’assainissement du
climat politique qui permette de mener des discussions claires qui
aboutissent à des résultats probants. Nous n’avons jamais posé de
préalables en l’air pour faire plaisir. CPDC 1er, tout le monde a la
mémoire courte, nous y avons pris part parce que c’est par décret que ce
cadre a été créé et cela correspondait à ce que l’APG avait préconisé.
C’est par la suite qu’il y a eu le CPDC rénové, le CPDC élargi, et
comme nous n’aimons pas tout ce qui est compliqué, nous nous sommes
retirés. Mais lorsque les choses étaient claires et conformes à ce que
l’APG a préconisé, nous y avons adhéré. »
Dodji Apévon de la Coalition Arc-en-ciel : "Nous avons rencontré le Premier ministre et l’objet de la rencontre porte sur les réformes qui sont un boulet que nous trainons depuis des années dans ce pays. Le Premier ministre a voulu écouter notre position sur le sujet parce que s’agissant des réformes, nous avons écouté le Chef de l’Etat dire qu’elles doivent se faire à l’Assemblée. Nous avons réagi en disant que depuis la signature de l’Accord Politique Global, nous nous sommes entendus au niveau de la classe politique que ces réformes doivent être discutées dans un cadre qui puisse permettre le consensus et lorsque le consensus est réalisé, on peut aller tranquillement à l’Assemblée parce que là c’est la loi de la majorité. Nous voulons que le cadre permette d’avoir ce consensus avant d’aller à l’Assemblée. Le Premier ministre a voulu mieux comprendre ce que nous exprimons, et c’est ce qui a fait l’objet de la rencontre de ce matin. Nous sommes revenus abondamment sur ce cadre pour lui expliquer sa nécessité pour permettre de réaliser ce que l’Accord Politique Global a dit à savoir la réalisation du consensus avant que l’Assemblée nationale ne se saisisse de ce dossier. Le Premier ministre a dit qu’ils n’ont pas encore pris une position sur le sujet, c’est pour cela qu’ils ont voulu écouter les partis qui ont des élus à l’Assemblée nationale puisqu’en fin de compte, c’est ceux-là qui vont y adopter le texte. Nous pensons qu’il faut absolument que ce cadre soit institué pour que chaque parti politique exprime clairement sa position sur les grands sujets de réformes qui nous attendent dans ce pays. Des cadres antérieurs ont travaillé sur le sujet, mais il faut qu’on aille dans un cadre pour que finalement on connaisse la position de tout le monde sur le sujet. Les cadres antérieurs ont travaillé sur la question. Tous ces travaux doivent être rassemblés pour que tout le monde ait la même lecture de ces réformes avant que le sujet ne soit envoyé à l’Assemblée. Si nous avons la volonté, on peut boucler cette affaire en moins d’une semaine."
Jean-Claude Homawoo de l’UFC : « L’Union des Forces de Changement vient de rencontrer le Premier ministre et certains ministres qui étaient avec lui pour débattre un peu du sujet qui préoccupe l’opinion nationale en ce moment, notamment les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Nous avons, au nom de l’UFC, dit au Premier ministre que l’Union des Forces de Changement, avec le réalisme et le pragmatisme qui la caractérisent aujourd’hui, pense que les réformes sont très importantes et doivent être faites assez rapidement. Pour ce faire, l’Union des Forces de Changement ne veut plus se retrouver dans des prétendus cadres de dialogue où on va perdre du temps à décider du sexe des anges, de savoir pourquoi X a initié le cadre, qui doit composer le cadre. C’est pourquoi nous avons dit au Premier ministre que nous trouvons dans le CPDC rénové un travail important qui a été fait concernant les principaux thèmes en l’occurrence les réformes constitutionnelles et institutionnelles d’autant plus que dans ce cadre se retrouve la plupart des partis parlementaires, les partis significatifs de la scène politique togolaise. Nous avons eu dans ce cadre à débattre de tous les sujets et surtout ceux qui préoccupent à savoir la limitation de mandat présidentiel et le mode de scrutin. Nous avons indiqué au Premier ministre que nous souhaiterions que les travaux élaborés, consignés, compilés par le CPDC, qui ont été remis au gouvernement, puissent être repris et que les partis qui n’ont pas pu participer aux travaux du CPDC soient informés des conclusions qui sont là et d’aventure s’ils ont des compléments à apporter, qu’ils le versent au dossier pour qu’au niveau du gouvernement, cela soit réétudié pour l’envoyer enfin au niveau de l’Assemblée nationale pour qu’ils deviennent loi de la nation. En clair, c’est au parlement que la plupart des choses doivent se faire. L’UFC n’ira plus perdre le temps à quelque cadre que se soit. »
Dodji Apévon de la Coalition Arc-en-ciel : "Nous avons rencontré le Premier ministre et l’objet de la rencontre porte sur les réformes qui sont un boulet que nous trainons depuis des années dans ce pays. Le Premier ministre a voulu écouter notre position sur le sujet parce que s’agissant des réformes, nous avons écouté le Chef de l’Etat dire qu’elles doivent se faire à l’Assemblée. Nous avons réagi en disant que depuis la signature de l’Accord Politique Global, nous nous sommes entendus au niveau de la classe politique que ces réformes doivent être discutées dans un cadre qui puisse permettre le consensus et lorsque le consensus est réalisé, on peut aller tranquillement à l’Assemblée parce que là c’est la loi de la majorité. Nous voulons que le cadre permette d’avoir ce consensus avant d’aller à l’Assemblée. Le Premier ministre a voulu mieux comprendre ce que nous exprimons, et c’est ce qui a fait l’objet de la rencontre de ce matin. Nous sommes revenus abondamment sur ce cadre pour lui expliquer sa nécessité pour permettre de réaliser ce que l’Accord Politique Global a dit à savoir la réalisation du consensus avant que l’Assemblée nationale ne se saisisse de ce dossier. Le Premier ministre a dit qu’ils n’ont pas encore pris une position sur le sujet, c’est pour cela qu’ils ont voulu écouter les partis qui ont des élus à l’Assemblée nationale puisqu’en fin de compte, c’est ceux-là qui vont y adopter le texte. Nous pensons qu’il faut absolument que ce cadre soit institué pour que chaque parti politique exprime clairement sa position sur les grands sujets de réformes qui nous attendent dans ce pays. Des cadres antérieurs ont travaillé sur le sujet, mais il faut qu’on aille dans un cadre pour que finalement on connaisse la position de tout le monde sur le sujet. Les cadres antérieurs ont travaillé sur la question. Tous ces travaux doivent être rassemblés pour que tout le monde ait la même lecture de ces réformes avant que le sujet ne soit envoyé à l’Assemblée. Si nous avons la volonté, on peut boucler cette affaire en moins d’une semaine."
Jean-Claude Homawoo de l’UFC : « L’Union des Forces de Changement vient de rencontrer le Premier ministre et certains ministres qui étaient avec lui pour débattre un peu du sujet qui préoccupe l’opinion nationale en ce moment, notamment les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Nous avons, au nom de l’UFC, dit au Premier ministre que l’Union des Forces de Changement, avec le réalisme et le pragmatisme qui la caractérisent aujourd’hui, pense que les réformes sont très importantes et doivent être faites assez rapidement. Pour ce faire, l’Union des Forces de Changement ne veut plus se retrouver dans des prétendus cadres de dialogue où on va perdre du temps à décider du sexe des anges, de savoir pourquoi X a initié le cadre, qui doit composer le cadre. C’est pourquoi nous avons dit au Premier ministre que nous trouvons dans le CPDC rénové un travail important qui a été fait concernant les principaux thèmes en l’occurrence les réformes constitutionnelles et institutionnelles d’autant plus que dans ce cadre se retrouve la plupart des partis parlementaires, les partis significatifs de la scène politique togolaise. Nous avons eu dans ce cadre à débattre de tous les sujets et surtout ceux qui préoccupent à savoir la limitation de mandat présidentiel et le mode de scrutin. Nous avons indiqué au Premier ministre que nous souhaiterions que les travaux élaborés, consignés, compilés par le CPDC, qui ont été remis au gouvernement, puissent être repris et que les partis qui n’ont pas pu participer aux travaux du CPDC soient informés des conclusions qui sont là et d’aventure s’ils ont des compléments à apporter, qu’ils le versent au dossier pour qu’au niveau du gouvernement, cela soit réétudié pour l’envoyer enfin au niveau de l’Assemblée nationale pour qu’ils deviennent loi de la nation. En clair, c’est au parlement que la plupart des choses doivent se faire. L’UFC n’ira plus perdre le temps à quelque cadre que se soit. »
pa lunion
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