Dans ce cadre, environ 600 personnes ont
été sensibilisées sur les risques de contamination au VIH et 219
personnes dépistées le mardi 29 novembre et le 1er décembre.
L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse ce vendredi au
siège de l’association à Tokoin Super Taco à Lomé par les responsables
de l’Association, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
« Notre activité à consister à
sensibiliser et à dépister la population vivant au niveau de Bè, plus
précisément les habitants des ghettos qu’on appelle ‘’Apévimé et
Apéganmé’’. Nous avons fait cette activité le 29 novembre et le 1er
décembre. D’abord, nous avons mené des actions, des démarches auprès de
cette population pour les mettre en confiance. Sur les deux (2) jours,
nous les avons conviés sur la place publique au niveau du Chef Aklassou
pour les amener à se faire dépister », a indiqué Emmanuel Mensanvi,
Responsable volet plaidoyer renforcement des capacités au sein de ladite
association.
Ces activités ont permis de toucher ces
deux (2) ilots ou « ghettos » de Bèhédzé où vit une population en
situation de marginalisation. La démarche utilisée par l’Association
RAPAA a privilégié l’information et l’implication des responsables du
district sanitaire, du Chef Canton de Bè, ainsi que celles des
responsables d’ilots.
Au cours de cette activité sur les deux
(2) jours, a relevé M. Mensanvi, parmi les 219 personnes dépistées, il y
a eu quelques cas positifs référés au niveau de l’hôpital de Bè.
« Parmi cette population, il y a en majorité des femmes, des personnes
âgées mais aussi des enfants », a-t-il ajouté.
« Nous envisageons dans nos perspectives
faire nos actions auprès de cette population. Si nous arrivons à
trouver des financements, nous allons les accompagner et leur montrer
les difficultés, les grands risques liées à leur mode de vie et aussi à
amener ceux qui peuvent bien décrocher surtout qu’au niveau de RAPAA,
nous avons un centre d’écoute qui est animé par un psychologue clinicien
qui est là du lundi au samedi pour faire l’accompagnement des personnes
sous addictions », a-t-il précisé.
A en croire ce dernier, le constat qui
est fait, est qu’aujourd’hui, les différents rapports montrent que
l’Afrique de l’Ouest est devenue une plaquee tournante de consommation
de drogue. « L’Association RAPAA a eu à faire une enquête dans la ville
de Lomé et nous avons sorti au travers de cette enquête qu’en majorité,
les gens utilisent la drogue. Lorsqu’on parle de drogue, ne nous
focalisons pas sur le cannabis, l’alcool même en fait parti et à plus de
70% de nos jeunes frères et sœurs compris entre l’âge de 15 et 16 ans
ont déjà touchés à l’alcool », a-t-il conclu.
L’Association RAPAA entend poursuivre
ses actions auprès de certains groupes d’usagers en situation
d’exclusion et utilisera une démarche à base communautaire pour
l’analyse des problèmes et des réponses à apporter. Elle envisage aussi
une approche personnalisée centrée sur le conseil, l’écoute et
l’accompagnement individualisés ainsi que sur la réinsertion sociale de
ceux qui souhaitent sortir de la dépendance.
Bernadette A.
Afreepress
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