Comment réussir la gouvernance
commerciale dans la communauté économique des Etats de l’Afrique de
l’ouest (CEDEAO) ? C’est à cette question que les ministres en charge du
commerce des quinze (15) pays membres de la CEDEAO tentent de répondre
depuis ce mercredi à Lomé.
« Cette réunion va nous permettre de
mesurer à quel niveau de commerce intra-régional nous sommes, nous
allons faire des évaluations sur les entraves aux échanges des biens et
des personnes. Cela va alors aboutir à décrisper cette situation
d’entraves qui existent. Et c’est le lieu de faire en sorte que le
commerce entre pays africains prédomine sur d’autres échanges avec
d’autres continents », a déclaré dès l’entame de cette rencontre, Marc
Yombouno, ministre du commerce de la Guinée Conakry.
Selon Bernadette Legzim-Balouki,
ministre togolaise en charge du commerce, l’intégration dont il s’agit
participe du souci de surmonter les obstacles que représente l’exiguïté
des marchés nationaux en permettant aux producteurs de réaliser des
économies d’échelle et de bénéficier de la mise en place
d’infrastructures au niveau régional, de resserrer les liens commerciaux
entre les pays concernés avec l’élimination effective de toutes les
barrières.
Au cours des travaux, les ministres ont
discuté du processus de signature des Accords de partenariat économique
entre l’Afrique de l’ouest et l’Union européenne (APE AO-UE), de la
question de renégociation des concessions tarifaires des Etats membres
de la CEDEAO à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et des
informations sur les requêtes relatives aux négociations commerciales
soumises à la CEDEAO.
Cette réunion des ministres du commerce
des pays membres de la CEDEAO a été précédée de la réunion des experts
des mêmes pays à Lomé. Ceux-ci ont balisé la voie à cette rencontre
ministérielle sur les enjeux commerciaux au sein de la CEDEAO.
Telli K.
Afreepress
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