Sunday, May 22, 2016

Un policier agresse un journaliste dans un hôtel à Sokodé

Un agent officiant dans la police togolaise, a tenté de se débarrasser d’un journaliste indépendant dans son sommeil alors qu’ils s’étaient tous rendus à un tournoi de football à Sokodé.
Le sous-brigadier de la police Houngbo Dosseh rentrait plutôt de cette soirée de vendredi 13 mai 2016 légèrement arrosée après un voyage de près de quatre heures qui l’a amené de Lomé à Sokodé (centre du Togo) pour participer à un tournoi de football qui a lieu tous les ans à Pentecôte. Il partageait sa chambre d’hôtel (et le même lit) ce soir-la avec Abass Issaka, directeur de publication de l’hebdomadaire togolais, ‘Le Magnan Libéré’.
Une fois en chambre, ils ont échangé les chargeurs de portables. Fatigué par le voyage, le journaliste est vite allé en sommeil pendant que le policier s’occupait à recevoir un coup de fil. M. Abass Issaka affirme n’avoir pas bougé de l’hôtel depuis leur arrivée. C’est dans son sommeil qu’il senti une agression au cou, il se sentait étouffé. Quand il a pu ouvrir les yeux, il a vu le policier lui tordant le cou en lui intimant l’ordre de s’éloigner de la porte déjà fermée à clef. Leur altercation a alerté les voisins. Le journaliste s’en sort avec des blessures au cou et le majeur du bras droit cassé et le policier, bouche déchirée. De retour de l’hôpital, les dirigeants du club sont passés à l’interrogatoire.
Le policier, en ne niant pas les faits, dit avoir vu dans son rêve un fantôme avec qui il voulait en finir. Ce ne fut que son coéquipier de longue date des «Gaillards d’Avédji». Ils partagent chaque dimanche leur souffle sur les terrains de football dans la capitale togolaise. Membre du comité dirigeant du club, le journaliste avait conduit la délégation des joueurs qui est allée défendre son titre au tournoi avec une médaille de bronze à la fin. Le policier (visiblement sympathique) appartient à la brigade anti criminalité (BAC), habitué à la cagoule et à la traque des criminels de la ville de Lomé. Il a dû se débarrasser de sa casquette de policier avant de se déplacer à Sokodé. Il y était en tant que simple joueur de club, lui aussi souffleur. Le temps

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