Ce thème, selon le ministre togolais en
charge de la Communication, Guy Madjé Lorenzo intervenant dans un
message de circonstance, est « évocateur » en ce qu’il y a deux (2)
mois, l’Assemblée nationale a adopté la loi portant liberté d’accès à
l’information et à la documentation publique.
Tout en espérant que cette législation
doit permettre d’éviter de tomber dans les pièges de la calomnie, de la
diffusion des rumeurs et de fausses informations, M. Lorenzo rappelle
aussi que le Togo dispose au niveau continental, de l’un des codes de la
presse les plus unanimes libéralisés et qui consacre le principe de la
non-privation de liberté des acteurs de la presse dans l’exercice de
leur mission.
Selon lui, le code de la presse et de la
communication sera renforcé dans les prochains jours, conformément aux
recommandations des états généraux de la presse tenus du 30 juin au 2
juillet 2014 à Kpalimé (120 km au nord-ouest de Lomé).
Le professionnalisme, a-t-il souligné,
est la seule condition pour garantir à la presse togolaise la liberté
totale dans l’exercice de sa mission.
« Il est à rappeler que si la liberté de
la presse renforce la démocratie et le travail de journaliste, c’est
d’abord et avant tout le caractère professionnel du journalisme qui
détermine l’espace de liberté d’expression à acquérir. Ne nous méprenons
pas, la liberté se renforce et se nourrit du professionnalisme, de
l’éthique et de la responsabilité. Travailler à accorder cette
responsabilité à la presse, à respecter les règles communes de
l’exercice de la profession du journaliste au Togo, c’est bien
accompagner celle-ci à grignoter et à conserver jalousement chaque
espace de liberté acquis », a-t-il relevé.
La Journée mondiale de la liberté de la presse a été instituée en 1993 par l’Assemblée générale des Nations Unies.
Telli K.
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