A l’occasion du 56ème anniversaire de
l’indépendance du Togo, les évêques ont adressé une lettre sous forme de
réquisitoire à l’ensemble de la classe politique togolaise. Divers
points dont l’alternance a été abordée par les prélats.
L’alternance au pouvoir. C’est ce qui singularise le Togo dans la
sous-région ouest-africaine. Les pays voisins du Togo à l’instar du
Ghana, du Bénin et du Burkina Faso ont tous connu l’alternance. Mais au
Togo, le parti au pouvoir RPT recyclé UNIR ne songe pas quitter le
pouvoir pour lancer le pays sur la voie d’une réelle démocratie.
Ce sujet d’alternance au pouvoir est abordé par les hommes de Dieu dans
leur message. « Les gouvernants sont à notre service, il est légitime de
les remplacer quand nous estimons qu’ils ne remplissent plus leur
mission ou qu’ils ont atteint une limite qui ne leur permet ou ne leur
permettrait plus de bien remplir cette mission », ont fait savoir les
évêques.
Pour eux, « L’alternance politique, avant d’être une valeur démocratique, est surtout une exigence de droit naturel ».
Malheureusement, la minorité qui a accaparé le pouvoir et qui pille le
pays soumet la population à un joug permanent. Les aspirations des
Togolais au changement à la tête du pays sont toujours usurpées par un
clan à la solde d’une seule et même famille.
Cela semble dénoter que la minorité parle d’un langage désuet. Celui
d’un parti- Etat où tout est centralisé. Tout part du chef et lui
revient. Pas question pour le régime bientôt cinquantenaire d’opérer les
réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales prévues
par l’Accord politique global (Apg). Même l’organisation des élections
locales révèlent déjà les magouilles qui ont toujours caractérisé le
pouvoir en place. icilome
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