Avec un investissement d’environ 6 550 milliards de F CFA, le président
National de l’Organisation Pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire
(OBUTS) garanti de faire du Togo, une puissance agricole et par
ricochet, réduire le chômage à néant. Ancien Premier ministre, Président
de l’Assemblée Nationale et Directeur Général de Port Autonome de Lomé
sous le règne du feu Général Eyadema, l’économiste s’exprimait dans une
émission radio en début de semaine.
Que peuvent faire les dirigeants africains pour
sortir nos pays du gouffre ? Gabriel Agbéyomé Mensah Kodjo fustige
d’abord le système et surtout la mauvaise foi des pays occidentaux à
l’égard des pays africains lésés dans une sorte de coopération
empoisonnée.
Les dirigeants africains, selon Agbéyomé Kodjo,
seraient piégés dans un étau où, la moindre boude du système de
spoliation de l’Afrique par l’occident résulte des conspirations de tout
acabit, mettant leur vie en danger. Il cite le cas de l’ancien
président ivoirien Laurent Gbagbo qui se serait à un moment donné,
insurgé contre la mainmise de la France sur les ressources ivoiriennes. «
Aujourd’hui, le cas Gbagbo apparaît comme un fait que nous vivons »,
a-t-il souligné.
Si tant est que selon le magazine Forbes, 8 des
personnes les plus riches au monde détiendraient la moitié des revenus
de la planète, c’est qu’il y a un sérieux problème. D’où
l’interpellation de M. Agbéyomé à la communauté internationale : «
pourquoi ne pas créer une fonds » qui financerait en Afrique avec un
moratoire de 50 ans sur le remboursement ?
Le leader du parti
OBUTS estime que l’Afrique a été tellement spoliée que les systèmes
d‘accompagnement au développement du continent actuellement reviennent
tout simplement à perpétuer la pauvreté avec les jeunes qui finissent
par se «suicider» dans la méditerranée, dans leur rêve de rallier
l’eldorado occidental.
Ce n’est pas non plus sans rebondir
sur la mauvaise gouvernance, la corruption et surtout les cumuls de
postes ou les séjours éternels dans l’administration.
Selon
Agbéyomé Kodjo, c’est un agent vecteur du chômage galopant. Même si le
sevrage ne vient pas du gouvernement, ces personnes à trois pâtes qui
s’accrochent encore aux postes, non des moindres dans l’administration,
devraient céder la place aux jeunes plein d’énergie.
icilome
A.Lemou
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