Thursday, March 31, 2016

Togo La place de l’indépendance en réaménagement

Le Togo se prépare pour l'anniversaire de son indépendance. Le 27 Avril prochain, il fêtera les 56 ans de son accession à la souveraineté internationale. La place de l’indépendance qui sera objet de toutes les attentions ce jour, est en cours de réaménagement.

Depuis l’entame des travaux de réaménagement de l’hôtel de 2 Février rebaptisé Radisson blu 2 Février, la place de l’indépendance est aussi en chantier. Tous ceux qui ont l’habitude des lieux ont pu constater une bande de tôle encerclant les grilles de sécurité autour du monument de l'indépendance.

Il faut malheureusement reconnaître que cet endroit très symbolique pour la Nation, n’est pas toujours aux grands soins. Il arrive d’y constater que les herbes envahissent le gazon, ou que ce dernier se sèche par manque d’arrosage régulier. icilome

Togo : : Renforcer les techniques de prise en charge des pathologies de la hanche

Chirurgiens spécialistes et en spécialisation du Burkina-Faso, Bénin, Cameroun, Niger, Tchad et Togo, inscrits au diplôme d’études Spécialisées d’Orthopédie et de Traumatologie de la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université de Lomé ont revisité leurs connaissances en techniques de prise en charge des pathologies de la Hanche le 26 mars à Kpalimé au cours d’une rencontre axée sur les «prothèses de la hanche».
L’université de Lomé et le laboratoire «Dafra Pharma», spécialisé dans la fabrication   des antibiotiques, anti inflammatoires, assuraient à rehausser le niveau de technicité des bénéficiaires dans la prise en charge des pathologies liées à la hanche. Ils ont échangé sur les nouvelles techniques opératoires et les spécificités techniques chez le drépanocytaire.
Les pathologies revisitées sont à la fois traumatiques, dégénératives et infectieuses et que leur prise en charge pose des problèmes sur le plan technique et financier, Les causes de la pathologie de la hanche résident dans la drépanocytose, l’arthrose, les malformations, le VIH, la tuberculose et l’infection de la hanche.
Au Togo, l’Hôpital préfectoral de Kpalimé dispose des atouts nécessaires tant en matériels qu’en technicité et en ressources humaines pour la prise en charge efficace des interventions chirurgicales pour ces pathologies de la hanche.
le temps

Togo : Décentralisation/Organisation des élections locales: L’opposition togolaise vent-debout contre la démarche cavalière du gouvernement

Mardi dernier, face aux chefs cantons qu’il a reçu à la présidence de la République pour une séance de travail, le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, ouvrait le ban en vue de l’accélération du processus devant aboutir à l’organisation des élections locales au Togo.


Si l’initiative n’est pas contestée par l’opposition togolaise du fait que ces Chefs cantons représentent une composante importante de la population dans la dynamique de la décentralisation et des locales, cette dernière n’apprécie pas pour autant la démarche adoptée jusqu’alors par le pouvoir en place dans les préparatifs pour aller à ces élections.


On retient entre autres réactions, celles du Chef de file de l’opposition qui, chez nos confrères de Victoire Fm, indiquait, « nous voulons des élections locales mais ce n’est pas de cette manière là que ça doit se faire. Parce que toute élection qui doit s’organiser au Togo doit se faire de manière consensuelle selon l’esprit de l’APG ». Tel un prophète, il prédit déjà que « la démarche dans laquelle le gouvernement s’est inscrit va se heurter à la contestation de l’opposition ».


On peut dès lors constater que c’est d’ailleurs un point de vue partagé à demi-mot par le Parti des Togolais. Selon le Directeur de cabinet de son président, Nathanael Olympio, « quand le chef de l’Etat décide de parler avec une composante de la population c’est fort appréciable. Mais on veut connaitre la feuille de route du gouvernement. Qu’est-ce qu’il préconise exactement. Nous ne sommes pas informés. Nous voulons que les choses se fassent dans la clarté. Les choses se déroulent en marginalisation de la classe politique de l’opposition ».

«Nous avons connu une présidentielle difficile. Est-ce-que le gouvernement préconise des locales dans le même contexte ? », s’interroge M. Olympio, qui ramène encore le débat sur le fichier électoral impropre à une élection, la problématique de la CENI, comme des impératifs à solutionner avant tout scrutin. Ainsi pour l’organisation des élections locales, la Parti des Togolais croit savoir qu’ « il nous revient de nous battre pour qu’elles s’organisent dans les meilleures conditions ».

Ce sont là des idées pleinement partagées par un autre acteur de la classe politique de l’opposition, Fulbert Sassou Atissoh, leader du parti « Le Togo Autrement ».


En tout cas, avec cette levée de contestation, l’on est à même de se demander si l’on s’en sortira à temps et si le parti au pouvoir n’aura qu’à gagner encore du temps si l’on s’éternise dans la contestation et contre contestation, et si l’on n’est pas en voie de rééditer le blocage qu’il y a eu par le passé autour des réformes institutionnelles et constitutionnelles.

Liberté - N° 2163

Wednesday, March 30, 2016

Togo: le 8e Forum national de coopération universitaire prévu en avril prochain à Lomé

La 8ème édition du forum national de coopération universitaire aura lieu du 5 au 7 avril prochains à Lomé, sous le thème : "l’enseignement supérieur est le marché d’emploi", a appris mardi Xinhua de source officielle.
Initié par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le forum vise à promouvoir la coopération des universités et le monde extra-universitaire. Il permet également d’échanger sur les stratégies de renforcement de capacités des jeunes pour leur employabilité.

S’agissant du thème de la 8e édition, le président de la convention d’excellence et de la valorisation de l’enseignement supérieur du Togo, Dieudonné Gumédzoé, a expliqué qu’il a été retenu à partir d’un constat.
"Nous avons constaté que les diplômés, que ce soit de l’enseignement supérieur ou même technique et professionnel, n’arrivent pas à s’insérer facilement dans le monde du travail. Nous avons jugé bon en tant que structure de formation de pouvoir regarder de près si c’est nous qui donnons mal une formation ou la cause provient d’ailleurs, en discutant, en dialoguant avec les responsables des entreprises. En mettant en place un programme commun de formation, je pense que les gens pourront facilement trouver du travail", a-t-il confié.

Il est prévu pour l’édition 2016, une orientation significative en direction de l’international avec les frères et amis ghanéens de l’université de l’UNIBA dans le souci de profiter de leurs expériences en termes de recherche de financement pour soutenir l’enseignement supérieur.

L'Alternative - N° 510


Liberté - N° 2162


Togo :: Le Togo se prépare pour accueillir la prochaine mission du Doing Business

Dans la perspective du prochain classement Doing Business, une équipe d’évaluateurs de la cellule de ce projet de la Banque mondiale va séjourner au Togo du 18 au 22 avril 2016, séjour au cours duquel les dix (10) indicateurs entrant en jeu vont être épluchés. Il s’agit de la création d’entreprises, de l’obtention des permis de construire, du raccordement à l’électricité, du transfert de propriété, de l’obtention des prêts (accès au crédit), de la protection des investisseurs minoritaires, du paiement des taxes et impôts, du commerce transfrontalier, de l’exécution des contrats et du règlement de l’insolvabilité. Afin d’harmoniser les points de vue des ministères et structures responsables de l’administration publique ainsi que ceux des corporations et institutions du secteur privé impliquées dans le processus, le Premier ministre, Komi Sélom Klassou a présidé ce mardi à la Présidence de la République, sous l'impulsion du chef de l'Etat, Faure Gnassingbé, une réunion de suivi du plan d’actions d’amélioration du climat des affaires et des indicateurs des réformes au Togo. Tout en appréciant le fait que le pays soit avancé sur six (6) des dix (10) indicateurs, à savoir la création d’entreprises, le transfert de propriété, l’octroi du permis de construire, l’exécution des contrats, le commerce transfrontalier et le paiement des taxes et impôts, le chef du gouvernement n’ a pas semblé apprécier le rang occupé par le Togo dans le dernier classement (150ème sur 189 Etats évalués). « Ce classement peu glorieux, résulte notamment de l’absence de la mise à jour des statistiques, de la mauvaise volonté de certains acteurs et d’un déficit de communication. Seul l’échec a un parent », a relevé le Premier ministre Klassou avant d’ajouter que le Togo est un, indivisible et un patrimoine commun. « Nous devons tout mettre en œuvre, afin que chacun participe à l’amélioration des indicateurs, et, au-delà, à la mise en place effective des réformes au bénéfice de nos populations, conformément à la feuille de route du mandat social du président de la République et à l’engagement pris dans la déclaration de politique générale, à savoir, faire de l’inclusion économique et sociale le premier vecteur de la cohésion nationale », a-t-il exhorté. Chaque entité impliquée dans ce processus va remettre un rapport dans deux (2) semaines à la cellule nationale Doing Business. Ce rapport sera soumis au gouvernement. Telli K. Afreepress

Togo Décentralisation : Un processus ouvert et inclusif

Les chefs traditionnels ont été consultés mardi à Lomé sur le processus de décentralisation que le Togo est en train de lancer. C’était au cours d’une rencontre d’échange tenue au palais de la présidence sous la direction du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. L’objectif de ladite rencontre, a laissé entendre le Chef de l’Etat est de permettre aux têtes couronnées de s’impliquer activement dans la mise en œuvre du processus de décentralisation entamé par le Togo.

Cette rencontre a permis de préciser « l’esprit et les modalités de mise en œuvre de ce projet qui aura une incidence majeure sur l’organisation administrative du Togo ». «La décentralisation permet d’améliorer l’organisation administrative et de la rendre plus efficace en déléguant des pouvoirs à des élus locaux…nous devons tous œuvrer à son succès car l’objectif ultime est de faire reculer la pauvreté. Mais Le gouvernement ne peut pas agir tout seul. C’est pourquoi nous avons tenu à recueillir vos observations, vos suggestions et vos critiques pour mieux avancer», a indiqué le
Président de la République.

Pour lui, le processus de décentralisation en cours doit être inclusif et permettre aux forces vives de la nation d’apporter leur part d’opinion pour l’amélioration du travail entamé. Cette première rencontre avec les chefs traditionnels, a expliqué le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, M. Payadowa Boukpessi, s’explique par le fait que les garants des us et coutumes ont un important rôle à jouer dans la mise en œuvre de la feuille de route de la décentralisation  : « Le chef canton sera davantage sollicité car il aura une double mission : d’abord celle régalienne de gardien des us et coutumes  dans son ressort de compétence, ensuite celle d’acteur de développement à la base où il continuera d’être une source d’inspiration pour les conseillers municipaux et pour le maire », a-t-il indiqué.  « L’atteinte des objectifs du développement local nécessite une synergie d’action et une cohésion des trois principaux acteurs de la commune que sont : le chef canton, le maire et le préfet », a-t-il insisté.

Cette rencontre entre dans le cadre des échanges et discussions périodiques instaurés par le locataire de la présidence de Lomé avec les forces vives de la nation sur des questions d’importance.

Fin

A.G.
Afreepress

Monday, March 28, 2016

Togo-Bénin : Patrice Talon à Lomé pour échanger avec Faure Gnassingbé

Patrice Talon, homme d’affaires prospère élu le 20 mars dernier à la tête de l’Etat béninois sera en visite privée au Togo, annonce-t-on du côté de Lomé. Selon les informations disponibles, le magnat du coton qui succède à Dr Yayi Boni à la tête de l’Etat béninois fait personnellement le déplacement de la capitale togolaise afin de convier le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé à assister à sa cérémonie d’investiture qui aura lieu le 6 avril à Porto-Novo.

Plusieurs sources annoncent son arrivée à Lomé par la voie terrestre. L’homme, selon les indiscrétions, sera accueilli à la frontière entre le Togo et le Bénin par M. Esso Solitoki, chargé aux affaires présidentielles.

Patrice Talon a été crédité de 65,37% des voix au cours de l’élection présidentielle du 20 mars dernier contre 34,63% pour Lionel Zinsou, son adversaire du camp des Forces Cauris pour un Bénin Emérgent (Fcbe, parti au pouvoir).

Le Togo et le Bénin partagent les mêmes frontières et réalités socioculturelles.
Afreepress

Sunday, March 27, 2016

Vox Pop : Adébayor n’est pas indispensable

Les Eperviers du Togo se sont inclinés hier vendredi 25 mars 2016 devant les Aigles de Carthage sur le score de 1 but à 0. C’est la première défaite de l’équipe nationale togolaise dans ces éliminatoires pour la CAN Gabon 2017. Mais déjà beaucoup de personnes voient derrière cette défaite togolaise, l’absence d’Emmanuel Sheyi Adébayor. Faux rétorquent d’autres, Adébayor n’est pas indispensable selon d’autres encore. Juste à la fin du match Tunisie-Togo, L’Indépendant Express a promené son micro au sein de la population sur la question suivante :
Les Eperviers du Togo sans Adébayor est-ce possible ?
Max : Je voudrais d’abord féliciter les joueurs pour le match malgré la défaite. Une chose est claire aujourd’hui, Adébayor est important. S’il était dans le jeu il pourrait peser de tout son poids sur la défense tunisienne pour permettre au Togo d’égaliser au moins car des tunisiens chercheraient à le coincer ouvrant d’autres sorties pour les coéquipiers. Vivement qu’il rentre dans le jeu de l’entraîneur mardi prochain. Soyons tolérant envers lui car on n’a pas pour le moment un joueur aussi charismatique qu’Adébayor en ce moment. Faisons le possible avec  lui pour satisfaire  tant soit peu l’aspiration des supporteurs.
Anasco : Je ne partage pas du tout l’intérêt autour d’Adebayor. Certes, Sheyi  fut grand par son talent et son apport en sélection.  Et il a énormément contribue  à tirer les Eperviers vers des sommets mémorables. Devoir de mémoire et de gratitude!  Mais c’est aussi une évidence depuis un certain temps qu’Adebyor a beaucoup perdu de son superbe. Vous le suivez dans ses nombreux déboires dans ses clubs successifs? Avec tout le respect que nous lui devons, nous devons nous rendre compte du fait qu’il est sur le déclin. Il devient un vieux cheval  de retour. Conséquence, Il devient de plus en plus  capricieux,  grincheux. Il en joue à sa tête, Il joue à l’indispensable vedette; il agace et énerve  tout le monde et vicie ainsi l’esprit et le climat au sein de l’équipe. Nous devons apprendre à aller sans Adébayor
Sassou :    Les Eperviers gagneront ou perdront sans Adebayor. On a vu des sélections des Pays Bas se passer du grand Johann Cruyiff, l’Allemagne jouer sans Beckenbauer, Gerd Muller ou Rummenigee, ou encore la France  ignorer Eric au faite  de leur art. Ces grandes  nations continuent à gagner ou à perdre. Et le ballon roule de plus belle sur les pelouses et de nouveaux virtuoses émergents qui nous émerveillent. Le comble, des gens aiment jouer à ses courtisans. On lui dépêche des délégations pour le supplier. De la ftf jusqu’à la présidence de la République,  on se plie a ses caprices d’enfant gâte. Toutes choses qui lui montent davantage à la tête. C’en est assez. De grâce, oublions Sheyi et aidons les Eperviers à préparer du mieux le reste du périple des éliminatoires.
Urbain : Il faut savoir juste que notre héro a perdu sa couronne, les stars passeront mais le pays reste et restera ce qu’il est ! Adébayor passera mais le Togo restera ce qu’il est. Que personne ne se croit indispensable. Concentrons-nous sur le match retour à Lomé le mardi 29 mars prochain.
Alphonse : Nous voulons des buts. Si Adebayor peut encore marquer des buts. Il a sa place. S’il était là sur ce match de la Tunisie, on aurait fait mieux et peut être gagné. Vous rappelle-vous pourquoi de son vieux âge Roger Milla était encore au banc?  Il vient marquer le but qu’on attendait pour faire la différence. Même Adébayor âgé, reconnaissons la aussi que nous manquons de but quand il est absent. Or c’est avec des buts qu’on fait la différence. C’est toujours au Togo qu’on enterre vite les stars.
Vox pop réalisée par Richard AZIAGUE. independantexpress

Liberté - N° 2161


Togo : Les chrétiens catholiques fêtent ce dimanche la Pâques, la résurrection du Christ

Les chrétiens catholiques du monde entier célèbrent ce dimanche, la Pâques ou la résurrection du Christ, une fête qui est marquée sur la paroisse Ste Rita de Tokoin-wuiti par une grande messe concélébrée par le vicaire de ladite paroisse, Abbé Elie Kpankou.

Interrogé par un reporter de l’Agence sur la signification exacte de cette fête chère aux chrétiens catholiques, le prêtre s’est largement prononcé.

« La Pâques, c’est la résurrection du Seigneur après 40 jours de préparation, 40 jours comparables où 40 semaines que passe un enfant dans le ventre de sa mère. Le Seigneur nous redonne vie c’est-à-dire après la suite de nos premiers parents, le Christ est venu nous relever au rang de la dignité des fils de Dieu. Il est venu restaurer en nous ce lien qui doit exister entre la créature et le créateur », a indiqué Abbé Elie Kpankou.

La Pâques, selon lui, est un nouveau départ pour le chrétien, la fête de la vie, une fête qui est commune à tous les chrétiens du monde même ceux qui ne sont pas en parfait accord avec l’église catholique.

« Elle représente à travers la résurrection du christ la source, le départ et le fondement de notre foi. C’est à partir de la Pâques que notre foi a un sens », a-t-il ajouté tout en estimant que pour un fidèle catholique, cette fête représente la résurrection du Christ et après sa lumière un changement surgit dans la vie de tout un chacun.

La Pâques de cette année pour tous chrétiens, a-t-il poursuivi, doit d’abord partir de la croix où ils découvrent un Christ miséricordieux et s’il y a une vie à souhaiter aux chrétiens. « C’est une vie pleine de miséricorde où l’on passe du doute à la certitude, où l’on passe des soucis à l’espoir, où l’on passe du doute à la foi, où l’on passe de la mort ou du risque de mourir à la vie que Dieu donne, une vie qui est lumière, lumière dans nos cœurs, une vie qui est joie, joie dans nos cœurs, une vie qui est foi, foi en Dieu », a-t-il précisé. 

Pour un chrétien catholique, c’est le moment de  remettre sa vie à Dieu pour pouvoir commencer une nouvelle vie à travers cette résurrection du Christ. « Il peut prendre cette lumière pour conduire sa vie désormais et changer son comportement et c’est pourquoi nous avons dû faire 40 jours de marche et de jeûne pour pouvoir recommencé une nouvelle vie », a-t-il ajouté.



Bernadette A.
Afreepress

Liberté - N° 2160


Saturday, March 26, 2016

Togo:: Les chrétiens catholiques ont porté leur croix ce vendredi

Une fois encore et comme à l’accoutumée, des milliers de chrétiens catholiques ont pris d’assaut les rues de Lomé ce vendredi pour observer la passion du christ communément appelée « Chemin de Croix ».

Les fidèles de l’Eglise catholique Sainte Rita du quartier Tokoin-wuiti (quartier de Lomé) n’ont pas manqué à ce rituel, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Ils ont commémoré cette passion comme tous les ans. Le « Chemin de Croix », un des temps forts de la semaine sainte,  attire des milliers de fidèles catholiques du monde entier à la conversion et à la repentance des péchés.


Religion-Togo: Les chrétiens catholiques ont porté leur croix ce vendredi
Cette procession au cours de laquelle des milliers de fidèles sont habillés  pour la plupart en rouge, a été faite sous un soleil ardent.

Partis de l’école d’hôtellerie Ancilla, les fidèles se sont retrouvés  au feu rouge de Novissi mais ont marqué plusieurs arrêts en cours de route pour méditer, et chanter. Les étapes parcourues sont au total au nombre de quatorze (14) retraçant la passion du Christ depuis sa condamnation à mort jusqu’à sa mise au tombeau.  

« Le chemin de croix, c’est un évènement, un cheminement spécial que tous les chrétiens sont appelés à revivre le vendredi saint de façon particulière. Au cours de cette journée, il n’y a plus de célébration eucharistique. Hier,  Jésus a eu à instituer l’eucharistie et aujourd’hui, il montre aux yeux de tous comment cette eucharistie se réalise à travers le don de chaque personne. Aujourd’hui, dirons-nous que c’est le Christ lui-même qui célèbre l’eucharistie en s’offrant à chacun d’entre nous », a indiqué Abbé Elie Kpankou, Vicaire à la paroisse Ste Rita de Tokoin-wuiti.

Selon lui, par cette pratique, les chrétiens se ressourcent à la lumière du chemin du christ afin de mieux faire face aux difficultés et aux des  misères des hommes.

« En cette année de la miséricorde, on ne peut pas vivre cette passion et surtout le triduum pascal sous le regard de la miséricorde de Dieu, un Dieu qui s’offre pour l’humanité au prix de son amour sans aucun mérite de notre part. Alors le chrétien est appelé à souffrir sa marche sur la terre en étant toujours miséricordieux envers ses frères et sœurs », a-t-il laissé entendre.

La commémoration du vendredi saint vient clôturer les 40 jours de jeûne et de prière, un long moment de purification qui prépare le fidèle catholique à la célébration de la résurrection du christ : la Pâques.

Bernadette A.
Afreepress

Togo-Bénin : Jean-Pierre Fabre compte sur l’écoute et le soutien personnel de Patrice Talon

Jean-Pierre Fabre
  Le chef de file de l’opposition togolaise, Jean-Pierre Fabre félicite Patrice Talon pour son élection à la tête de la République du Bénin. L’Alliance nationale pour le Changement (ANC), principal parti de l’opposition togolaise vient de rendre publique une lettre datée du 22 mars dernier. Lettre signée des mains de Jean-Pierre Fabre et adressée au magnat du coton béninois, élu le 20 mars dernier, Président de la République du Bénin en remplacement de Dr Thomas Boni Yayi.

Jean-Pierre Fabre, dans sa lettre salue la « brillante élection » de Patrice Talon à la tête du bénin et loue le « courage », la « détermination » et « l’engagement » du nouveau locataire du Palais de la Marina au « service de la reconstruction et du développement » de son pays.

« Je reste convaincu que sous votre impulsion, la démocratie connaitra l’approfondissement et le renforcement nécessaires à l’enracinement de la bonne gouvernance pour assurer le bien-être des populations béninoises », indique l’ancien lieutenant de Gilchrist Olympio.

Il dit espérer que sa formation politique pourra compter sur l’écoute et le soutien du nouveau Président pour la promotion des droits de l’Homme en Afrique de l’Ouest et particulièrement au Togo. « L’ANC voudrait compter sur votre écoute et sur votre soutien personnel pour que, aussi bien au plan bilatéral que multilatéral, le Bénin accorde une attention vigilante, déterminée et soutenue à la promotion des valeurs de démocratie, d’Etat de droit et de respect des droits de l’homme dans la sous-région ouest africaine et singulièrement au Togo », écrit Jean-Pierre Fabre.

Afreepress

Friday, March 25, 2016

Togo: Et de 3 pour le Female Techcamp !

La troisième édition du Female Leadership Techcamp a démarré ce 23 mars 2016 à Lomé. L’ouverture officielle s’est déroulée à l’ambassade des États-Unis en présence des participantes et de responsables de départements ministériels et met au centre, les énergies renouvelables.
Elles sont au total, 70 jeunes femmes togolaises âgées de 18 à 35 ans à prendre à ces trois jours de formation qui se donne pour mission de faire démystifier les sciences et les technologies auprès de la gent féminine et les emmener à entreprendre dans ce domaine.
Les ministres et autres responsables administratifs ont exhorté les participantes à une assiduité pour en titrer le maximum de profits.
Cette troisième édition est axée sur les énergies renouvelables car, à en croire la coordinatrice du TechCamp, Nadège Afoutou, le secteur est très prometteur en Afrique surtout que le continent subit des délestages à répétition.
Elle se réjouit de constater que depuis la première édition en Septembre 2014, ont émergé parmi les participantes, entre autres, des femmes bloggeuses, des des community managers ou encore d’autres qui ont rejoint des incubateurs et des communautés de développeurs d’applications.
Le Togo female TechCamp devra-t-on le rappeler est le fruit d’un partenariat entre le American corner de l’Ambassades des Etats-Unis et l’Association Education, civisme et citoyenneté.
le temps

Thursday, March 24, 2016

Togo :: Acteurs des OSC et représentants de l’Etat togolais en concertation initiée par le PASCRENA

Une rencontre de concertation nationale entre l’Etat et les Organisations de la société civile (OSC) pour un développement durable au Togo se tient depuis ce mercredi à Lomé et ce jusqu’au vendredi, a constaté l’Agence de presse Afreepress.

Organisée par le Projet d’appui à la société civile et à la réconciliation nationale (PASCRENA),  un projet du gouvernement togolais, financé à hauteur de plus de 4 milliards de francs par l’Union européenne (UE) pour permettre la participation des Organisations de la société civile (OSC) aux politiques publiques de développement, cette rencontre doit contribuer au renforcement de la dynamique de concertation entre l’Etat et les acteurs de la société civile en vue d’une meilleure participation de ceux-ci à l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques pour un développement durable.

Elle a été ouverte par  le Directeur de cabinet du Ministère de la Planification du développement, Essohanam Edjéou en présence de Stéphane Meert, Chef de section gouvernance et économie de la Délégation de l’Union européenne (UE) au Togo et du Chef de l’Unité de gestion du PASCRENA, Armel Kasségnin.

A terme, il s’agit de parvenir à une définition consensuelle du concept de société civile partant de celle qui a été adoptée lors de la 1ère journée nationale de société civile, d’aboutir à une convergence de vue sur la nécessité de tenir une rencontre annuelle entre l’Etat et les OSC togolaises et d’étudier les voies et moyens d’organiser et d’optimiser la participation des OSC aux dispositifs de coordination, de suivi et d’évaluation des politiques publiques de développement.

« L’atelier n’a pas la prétention d’asseoir un cadre de concertation mais à travers un travail déjà fait par le passé, il y a des besoins réels qu’il faut satisfaire, des espaces de concertation que l’Etat a offerts, il faut tout simplement voir comment les opérationnaliser et poser les préalables pour une opérationnalisation efficace », a précisé M. Kasségnin.

Défini suite à l’engagement pris par le Premier ministre en 2010 et dont la convention de financement a été financée le 1er février 2011, avec comme principal objectif, de promouvoir la participation de la société civile au processus de développement, de démocratisation et de réconciliation nationale, le PASCRENA prend fin le vendredi 25 mars prochain après 48 mois d’activités.

« Nous voilà arrivés à la fin d’un long périple. Nous avons fait énormément de choses dans le cadre de ce projet. Il y a maintenant un chemin qui est tracé pour une meilleure collaboration entre l’Etat et les OSC », a déclaré  Stéphane Meert.

Telli K.
Afreepress

Liberté - N° 2159


Tuesday, March 22, 2016

Togo :: L’assurance maladie du FNFI a franchi le dernier pas dans son processus de mise en œuvre

L’assurance maladie du FNFI a franchi le dernier pas dans son processus de mise en œuvre
 L’assurance maladie tant recherchée par les bénéficiaires des produits du Fonds national de la finance inclusive (FNFI), est en cours de devenir une réalité. Le ministère en charge du développement à la base, le ministère de la Santé et de la protection sociale et la compagnie SUNU Assurances ont signé ce mardi un accord de partenariat pour ce faire.

C’est au cours d’une cérémonie solennelle entre les ministres en charge du Développement à la base, Victoire Tomégah-Dogbé, de la Santé et de la protection sociale, Pr Moustapha Mijiyawa et la Directrice générale de la compagnie SUNU Assurances, Hemnia Adjamagbo, , a appris l’Agence de presse Afreepress.

Après avoir rappelé que ce programme a été initié depuis plus d’un an, suite à une rencontre que le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé  a eue avec les fédérations des bénéficiaires du FNFI, Mme la ministre a fait savoir que cette assurance maladie couvrira les bénéficiaires des trois (3) produits du FNFI.

« Au cours de cette rencontre, les bénéficiaires ont exprimé le désir ardent de bénéficier une assurance maladie. Les bénéficiaires de tous les produits, que ce soit l’Accès des pauvres aux services financiers (APSEF), l’Accès des agriculteurs aux services financiers (AGRISEF) et l’Accès des jeunes aux services financiers (AJSEF) seront couverts par ce programme d’assurance maladie », a-t-elle lancé tout en précisant que  cela répond  au programme de protection sociale que le chef de l’Etat veut mettre en place et entre également  dans son programme social, notamment l’assurance de  l’inclusion financière sous toutes ses formes.

Quel est le contenu de cette assurance maladie ? Selon la Directrice générale de SUNU Assurances, la compagnie qui a été choisie à l’issue de l’appel d’offres, trois (3) types de garantie seront offertes.

« Une garantie décès accidentel qui permet en cas de décès accidentel du bénéficiaire de solder le prêt, l’assurance santé qui couvre les frais de santé du bénéficiaire jusqu’à un certain plafond et l’assurance incendie qui couvre le lieu et le matériel de travail », a-t-elle éclairé.

« Quand le programme sera opérationnalisé sur le terrain ne payeront pas leurs soins de santé. Ils auront une prise en charge totale, ils seront dispensés  d’avance de frais. Cette convention permettra à tous les bénéficiaires d’avoir accès pleinement à une solution financière à leurs problèmes de santé. Dans la convention, nous avons prévu de prévu de prendre en charge les soins de première nécessité, c’est-à-dire les consultations, les analyses et la pharmacie », a ajouté Massamesso Assih, Responsable assurance maladie FNFI.

Ce programme sera assuré par les centres de santé publics.

 En février dernier, selon les chiffres avancés par le FNFI, plus de 600.000 personnes ont déjà été touchés par les trois (3) produits déjà mis en œuvre. A l’horizon 2018, c’est au moins 2 millions de Togolais qui seront pris en compte par l’inclusion financière conduite par le FNFI.

Bernadette A.
Afreepress

Togo :: Campagne de sensibilisation et de traitement des maladies bucco-dentaires : L’ONG Compassion International en aide à la population de Yoto

L’ONG Compassion International Togo et ses Eglises partenaires ont démarré ce week-end, la campagne de sensibilisation et de traitement des maladies bucco-dentaires à Tabligbo dans la préfecture de Yoto. Les activités s’étendront  du 18 mars au 12 avril sur le thème : « c’est ici que tout commence, une bouche saine, un corps sain ».

Cette campagne, selon les organisateurs,  permettra de contribuer au bon développement physique des bénéficiaires, en particulier les enfants.

Durant 25 jours, 14 Centres de développement des enfants (CDE) comportant au total 7294 bénéficiaires enregistrés dont 3274 enfants, 3930 parents et 70 animateurs de projet prendront part aux activités de cette campagne. Ces personnes seront consultées, informées et éduquées sur les bonnes pratiques et les modes de prévention des maladies dentaires. Les cas de maladies dentaires remarqués chez les enfants seront pris en charge à 100% par cette ONG. Ces CDE seront dotés de matériels de travail nécessaire et des kits seront distribués aux bénéficiaires pour leur permettre d’assurer leur hygiène dentaire.

Selon Monsieur WOGOMEBU Maxwell, chargé des programmes de Compassion International Togo, il s’agit de rapprocher les soins et informations sur les maladies bucco-dentaires des populations en vue de permettre aux personnes démunies et atteintes de ces maladies de se faire soigner et à celles qui ne sont pas atteintes de prendre des précautions pour les éviter. Il a aussi signalé que le budget alloué à cette campagne s’élève à près de 25.000.000 Francs CFA.

Le pasteur AMENOUTI, porte-parole des églises partenaires de Compassion International dans le Yoto, s’est quant à lui  réjoui de cette initiative car selon lui, les bilans de santé 2013-2014 dans les CDE montrent que plus de 20% des enfants souffrent des maladies dentaires. Pour lui, ce projet vient au temps opportun et répond aux besoins des bénéficiaires.

Le Dr. Gbadoé Assiongbon  G. Omer, représentant du Directeur préfectoral de la santé du Yoto a signalé le manque d’un cabinet dentaire dans cette préfecture et a félicité Compassion International Togo qui, selon lui, vient satisfaire un besoin important et urgent de la population.

Des prestations des enfants entre autres les chants chrétiens, les parades bibliques et des intermèdes musicales ont mis fin à cette cérémonie de lancement.

Par ailleurs, Compassion International a depuis 2008 défendu les droits des enfants pour leur permettre un développement holistique et radieux. De nos jours, elle compte 150 églises partenaires sur toute l’étendue du territoire national.

Elisabeth T.
Afreepress

Togo : : Les cours bientôt mis en ligne pour les étudiants togolais

Bientôt dans les universités publiques au Togo, plus besoin pour un étudiant de faire obligatoirement le déplacement de sa faculté, de son département ou de son école pour suivre un cours. De la maison, il peut, grâce à internet, suivre un cours ou consulter des ressources pédagogiques qui ont été mis sur un serveur. Du coup, il peut étudier chez lui sans avoir à se déplacer, ce qui règle en même temps le problème de la qualité, le temps et la structure d’accueil.

Cela s’appelle l’ingénierie de production et de mise en ligne. Des enseignants du primaire et du secondaire suivent depuis ce lundi à l’Université de Lomé, la présentation des modèles pédagogiques et la maîtrise des logiciels libres, une formation initiée par le Centre informatique et de calcul (CIC) de  l'Université de Lomé.

Financés par l'Organisation des Nations Unies pour la science, l'éducation et la culture (UNESCO), les travaux de cette formation ont été ouverts par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, Octave  Nicoué Broohm, en présence du président de l’Université de Lomé, Pr Messanvi Gbéassor.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du projet Campus africain et vise l'amélioration de la qualité de l'éducation dans le système éducatif togolais. Elle vise également à faciliter la lisibilité des offres, développer la professionnalisation des études supérieures, favoriser la mise en œuvre de méthodes d'enseignement et d'évaluation adaptées en faisant éventuellement appel aux technologies de l'information et de la communication et de favoriser la mobilité des étudiants et des enseignants-chercheurs au niveau sous régional, régional et international.

Le Togo connaît le système Licence Master Doctorat (LMD) depuis 2008.

Élisabeth S.

Monday, March 21, 2016

Togo : Affaire des semences : les graves manquements qui expliquent le non paiement

Depuis plusieurs semaines, la presse se fait l’écho de la plainte insistante de plusieurs coopératives agricoles, relativement à des semences certifiées de maïs et de riz qu’elles ont vendues au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique sans avoir été payées à ce jour. Cette situation qu’elles considèrent comme très préjudiciables à leurs structures, serait la conséquence d’une guéguerre entre leur ministère de tutelle et celui l’Economie selon plusieurs médias. En réalité, c’est le non respect des règles de passation des marchés publiques qui est à l’origine du non règlement.



Toutes les cinq (5) régions du pays sont concernées par cette affaire dite des « semences livrées et non payées » portant sur montant total de deux cent quatre vingt quinze millions de francs (295 .000.000 F) CFA HT.

Dans le cadre de l’achat des semences certifiées de maïs et de riz, la Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics (DNCMP) a donné le 05 février 2015, par lettre n° 0321/MEF/DNCMP/DAJ, une autorisation au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, pour le compte du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), de procéder par entente directe avec les coopératives de producteurs de semences certifiées.

Réparties en raison de 46 250 000 FCFA HT pour la région Maritime, 73 750 000 FCFA HT pour les Plateaux, 57 500 000 FCFA HT pour la Centrale, 56 250 000 FCFA HT pour la Kara et enfin 61 250 000 FCFA HT pour les Savanes, ces dépenses devraient être imputées sur les fonds de contrepartie du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) mis en place dans le Budget de l’Etat 2015. De fait, les semences ont été livrées et distribuées aux agriculteurs en juin 2015. Sans attendre l’approbation des marchés y afférents par le ministère de l’économie, des finances et de la planification du développement et au mépris de la réglementation en vigueur, indique-t-on dans ledit ministère.

En effet, aux termes des dispositions du Code des Marchés Publics, la Direction du Financement et du Contrôle de l’Exécution du Plan (DFCEP), logée au ministère de l’Economie, aurait dû assister à la réception des semences selon les formalités d’usage pour une commande publique, sanctionnée par un procès-verbal (PV). C’est sur la base de celui-ci, que les argentiers produiraient le mandat en vue du paiement des semences livrées.


Le non respect de cette exigence et l’absence d’établissement d’un PV de réception, ne permettant pas d’attester de la matérialité de la livraison, constituent autant de manquements qui justifient le refus de payer du ministère des Finances.

Sunday, March 20, 2016

Togo :: Affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat/Dr Randolph libéré mais la procédure se poursuit

Arrêté à la Frontière de Sanvée Condji, alors qu’il rentrait au pays via le Bénin, l’ancien opposant togolais, Dr Antoine Ati Randolph, selon des sources concordantes a été finalement libéré hier vendredi dans l’après-midi. Il s’agit d’une suite favorable donnée donc à la demande de mise en liberté introduite la semaine dernière par son avocat Me Ahlonko Dovi.


Toutefois, certaines sources indiquent que la procédure suit son cours. Aucune information n’a filtré quand à d’éventuelles mesures contraignantes par rapport à cette mise en liberté provisoire.
Il est à noter aussi que, outre la demande de Me Dovi, une mission de la diaspora conduite par Dany Ayida, a également séjourné à Lomé pour rencontrer les autorités du pays afin d’obtenir ne serait-ce que cette liberté provisoire quant à ce Togolais de la diaspora qui depuis les années 1990 vivait en France.


Difficile de dire que c’est la conclusion de ces rencontres qui ont abouti à cette libération mais pour ce que l’on sait, M. Ayida a confié, sans trop de commentaire, à nos confrères de Le Temps que « si la libération de M. Randolph est intervenue c’est parce que les dirigeants du pays l’ont voulu ».
Il est à noter que cet ancien opposant au régime de Gnassingbé Eyadéma est accusé de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat.


T228

Togo : : 8ème édition du Forum national du paysan togolais/Les acteurs du secteur agricole togolais se donnent rendez-vous à Kara

La 8ème édition du Forum national du paysan togolais, c’est du 24 au 26 mars prochain. C’est l’information apportée hier vendredi par le Conseil des ministres. Selon le communiqué de cette réunion hebdomadaire du gouvernement togolais, « un compte rendu a été fait au conseil relatif à l’organisation de la 8ème édition du forum national du paysan togolais qui se tiendra à Kara, du 24 au 26 mars 2016 sous le thème ‘‘la transformation du secteur agricole par la promotion des entreprises et industries agricoles dans un cadre de partenariat public privé’’ ».


Pour ce nouveau rendez-vous qui jettent les bases des nouvelles orientations à donner à l’agriculture togolaise, environ 800 personnes dont 500 paysans sont attendues pour aider à faire « le point de l’exécution des recommandations des forums précédents », prendre « connaissance de la nouvelle politique agricole » et pour faire connaitre à travers des expositions des produits issues de l’agriculture togolaise.

Il est aussi prévu à l’occasion de ce forum, la distribution du matériel agricole et des engrais vivriers aux agriculteurs alors que les meilleurs producteurs agricoles de coton se verront primer pour les efforts qu’ils ne cessent de consentir.

Enfin il sera lancé toujours dans les sillages de cette organisation, la campagne agricole 2016-2017 sur la zone d’aménagement agricole planifiée (ZAAP) de Siou dans la préfecture de Doufelgou.


T228

Saturday, March 19, 2016

Togo :: La lutte contre les changements climatiques entre dans les curricula scolaires au Togo

Quatre mille (4.000) manuels scolaires intégrant les thématiques de réduction de risques des changements climatiques et des conflits ont été mis à la disposition des collèges et lycées de vingt préfectures les plus vulnérables au Togo par le ministère de l’Environnement et des ressources forestières.

Le lot de manuels dont la confection est financée par la Croix rouge allemande, le Programme des nations Unies pour le développement (PNUD) et la Banque mondiale, a été remis ce jeudi par le ministre de l’Environnement et des ressources forestières, André Johnson en présence de sa collègue de l’Action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Tchabinandi Kolani Yentcharé, du Directeur de cabinet du ministère des Enseignements primaire et secondaire, Kpémissi Eyana et du Représentant résident adjoint du PNUD au Togo, Siaka Coulibaly, a constaté l’Agence de presse Afreepress. Ces manuels qui seront distribués gratuitement aux élèves concernés, intègrent donc dans les curricula scolaires les thématiques de réduction des risques de catastrophes.

«La Croix rouge allemande, par l’intermédiaire de la Croix rouge togolaise, le PNUD et la Banque mondiale, nous accompagne en fournissant des brochures à l’endroit des élèves et avec ça nous pensons sincèrement que les élèves et les enseignants pourront prendre conscience des trois étapes qu’il faut savoir s’agissant de la lutte contre les catastrophes, la préparation et la préventio», a déclaré André Johnson.

Le Directeur de cabinet du ministère des Enseignements primaire et secondaire, Kpémissi Eyana, s’est réjoui de l’implication des jeunes et des élèves dans la réduction des catastrophes.

«Les documents qui viennent d’être remis, vont nous servir dans l’éducation des jeunes citoyens qui doivent, en cas de catastrophe, savoir comment se protéger et c’est en formant ces jeunes-là que cette façon de se protéger pourrait être étendue à la population », a-t-il indiqué. Selon le Représentant du PNUD, le défi de réduction des risques de catastrophes étant une question transversale, sa prise en compte nécessite l’implication de tous. Afreepress

Forum - N° 2086


Friday, March 18, 2016

Togo / Attaques terroristes / Gerry TAAMA : "Il serait idiot de penser que ça ne nous arrivera pas"

Après Grand Bassam en Côte d’Ivoire, il est de plus en plus clair que le reste de la sous-région est visé par le djihadistes. Parti d’une analyse pertinente, le président du Nouvel Engagement togolais (NET) conclu qu’il serait « idiot de penser que ça ne nous arrivera pas ». L’homme a ainsi développé un certain nombre de stratégies dont la population pourrait se prévaloir en cas d’attaques djihadiste. Voici en intégralité les conseils de Gerry TAAMA.

Les attaques terroristes de grand Bassam, après celles de Bamako et de Ouagadougou, nous mettent devant une réalité bien triste. Les djihadistes suicidaires sont là, parmi nous. Et le Togo réunit malheureusement les conditions pour être une prochaine cible. Nos militaires sont au Mali, nous avons rejoint la coalition contre l’état islamique, et maintenant qu’ils ont frappé un pays du littoral, rien ne les empêche désormais de nous atteindre.
Attention, je n’ai aucun élément prouvant que nous allons subir une attaque, mais il serait idiot de penser que ça ne nous arrivera pas. Après avoir présenté mes condoléances aux familles des victimes et exprimé ma solidarité à la côte d’ivoire, voici quelques conseils que je peux vous donner, si vous êtes en présence d’une attaque terroriste. Ces conseils proviennent de mon expérience militaire, de la logique, et des conseils que prodiguent généralement les forces de sécurité. Attention, ce ne sont que des conseils, les situations peuvent être différentes.



Si vous êtes en présence d’une attaque terroriste, il faut fuir. Mettez le maximum de distance entre la zone dangereuse et vous. Si vous pouvez vous échapper, fuyez. La portée pratique des kalaches qui circulent dans la sous-région est de 200m. Ce qui veut dire qu’au-delà de cette distance, le tir est moins précis. Fuyez. Si vous êtes en voiture et que la circulation est mauvaise, laissez votre voiture et fuyez. Une carrosserie n’arrête pas les balles.

Dans une situation extrême comme la plage, évitez de courir tout droit mais changez de direction le plus souvent, il est plus difficile d’atteindre une cible mobile. Si par malheur vous êtes touchés, s’il vous plaît, faites le mort, au lieu d’appeler du secours.

Vous risquez de prendre une balle dans la tête pour vous achever. Si vous avez la possibilité de fuir et certains veulent rester cachés à proximité, laissez-les et sauvez votre peau. Il vaut mieux avoir un vivant qu’un groupe mort. En compagnie de personnes handicapées, faites un effort pour les entraîner avec vous, mais toujours dans la mesure du possible. N’oubliez pas que ces gens sont là pour tuer et mourir, ils n’ont aucune pitié. Ce n’est pas parce que vous êtes une femme, un vieux, un enfant, une jolie fille ou un pieu musulman qu’ils vous épargneront. Dans votre fuite, informez les autres de ce qui se passe pour qu’ils se mettent à l’abri aussi.

Si vous ne pouvez pas fuir, ou dès que vous l’avez fait, cachez vous. Fermez les portes et abritez-vous derrière des obstacles solides, loin des ouvertures. Éteignez les lumières, coupez la sonnerie et la lumière de votre téléphone et faites le moins de bruit possible.

Une fois en sécurité, alertez les forces de sécurité. Le 117 et le 171 si mes sources sont bonnes. Ne saturez pas le réseau. Dites seulement où vous êtes, ce que vous avez vu et fait, point. En cas d’intervention des forces de sécurité, avancez vers elles sans mouvement brusque, les mains en l’air. Ne relayez pas sur les réseaux sociaux les actions de la police, ne diffusez pas de fausses informations, parce que les forces de sécurité et les terroristes sont tous connectés, comme vous.

Pour finir, si vous êtes dans une situation extrême où la fuite est impossible et que vous êtes dans un espace clos où tôt ou tard vous allez y passer, ne vous laissez pas abattre comme un chien. Une kalache dispose d’un chargeur de 30 cartouches. Profitez du moment qu’il recharge pour tenter votre chance, de préférence avec quelques hommes. Peut-être certains d’entre vous s’en sortiront. Je le répète, ces gens n’ont aucune pitié et ils viennent pour mourir en martyr.
Voilà. J’espère avoir été utile.

Pour finir, dès aujourd’hui, recherchez systématiquement des yeux les issues de secours quand que vous entrez dans une pièce. C’est souvent votre ticket pour la vie.

Gerry TAAMA

Thursday, March 17, 2016

Liberté - N° 2154


Rapport de la campagne 2015 de dépistage au VIH : La majorité des séropositifs sont des femmes de 20 à 49 ans

Au cours de la dernière  campagne nationale de dépistage du VIH/Sida, sur une cible de 40.000 personnes à dépister du 30 novembre au 4 décembre 2015, 38.731 personnes l’ont été, soit un taux de 96,8%. 430 personnes ont été testées séropositives soit un taux de séropositivité de 1,1% dans la population ciblée. Lomé commune a le plus fort taux de séropositivité, suivi de la région maritime et la majorité des séropositifs est féminine, entre 20 et 49 ans.

 C’est le rapport qu’a rendu public ce mercredi à Lomé le Programme national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (PNLS-IST) en présence du Directeur Pays de l’ONUSIDA, Dr Christian Mouala et du Coordonnateur du Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS), Pr Vincent Pitché, a constaté l’Agence de presse Afreepress. 

 La diffusion du présent rapport, selon le PNLS, a pour but d’aider les décideurs politiques, acteurs communautaires partenaires techniques et financiers, à capitaliser et pérenniser les acquis de la campagne 2015, pour réduire davantage la vulnérabilité de la population face au VIH afin de faire de la vision 2020 « pour une génération sans sida au Togo », une réalité.

 « Nous avons l’habitude de profiter de la Journée mondiale de lutte contre le Sida. C’est tous les 1er décembre de chaque année pour organiser une campagne nationale de dépistage du VIH et profiter de cette occasion pour donner les informations concrètes sur le VIH. C’est un avantage pour rappeler à la mémoire de tout un chacun de se protéger du VIH et toutes les personnes infectées a se faire  dépister pour pouvoir bénéficier des actions de prise en charge en matière de  VIH », a indiqué Dr Assétina Singo-Tokofaï, Coordonnatrice du PNLS-IST.



Selon elle, les résultats de la campagne confirment d’une part le phénomène de féminisation grandissante de l’épidémie du VIH au Togo. Elles contribuent à 63% au taux de positivité, a-t-elle précisé tout en signalant que cette campagne fait également ressortir le fort taux de positivité chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes ainsi que chez les populations vulnérables que sont les pêcheurs, les femmes portefaix, les professionnels du métier, les apprentis et les jeunes.

« Nous devons dans cette perspective veiller davantage à renforcer la compétence des prestataires, le système de référence et contre référence et mobiliser suffisamment de ressources pour renforcer le rôle des Organisations de la société civile dans le suivi et l’accompagnement des cas. Nous avons acquis au fil de toutes ces années, une certaine expertise  au niveau central avec la mise en place de comité d’organisation qui est souvent multisectoriel prenant en compte le secteur privé, public, les associations, les organisations à base communautaire », a-t-elle relevé.

 Le Directeur Pays de l’ONUSIDA, Dr Christian Mouala a mis l’accent sur les recommandations et perspectives qui sont entre autres d’améliorer la mobilisation de ressources pour rendre plus accessible le dépistage en vue de l’atteinte de l’objectif 90-90-90, responsabiliser le niveau régional pour l’organisation des prochaines campagnes, impliquer de plus en plus les entreprises, les sociétés, les mairies, les préfectures et les autres collectivités dans la mobilisation des ressources pour la campagne.

 Le Thème national qui a sous-tendu la campagne de dépistage qui s’est déroulée du 30 novembre au 4 décembre 2015 est : « éliminons la transmission du VIH de la mère à l’enfant ». Cette campagne a été financée à hauteur de 85 millions de francs CFA par l’Etat, l’ONUSIDA, le PNUD, l’UNICEF, l’UNFPA, le Corps de la paix, le SCAC.



Bernadette A.

Wednesday, March 16, 2016

Faure Gnassingbé à Grand-Bassam : « Le terrorisme ne se combat pas seul »

Les chefs d’Etat togolais et béninois, Faure Gnassingbé et Thomas Boni Yayi ont fait le déplacement ce mardi de la Côte d’Ivoire où ils ont fortement condamné l’attaque terroriste qui a eu lieu à Grand-Bassam et ont félicité les forces de défense ivoiriennes pour leur efficacité sur le terrain.

Reçus par leur homologue ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, les deux chefs d’Etat se sont exprimés devant la presse. Pour le président togolais, il faut très rapidement aller vers une réponse régionale contre le terrorisme qui y prend de l’ampleur.

« Le terrorisme ne se combat pas seul, il y a des réponses nationales qui ont leur importance mais elles doivent être complétées et amplifiées par une réponse régionale et même internationale. Nous croyons qu’autour du président Alassane Ouattara, c’est dans l’intérêt
appropriée, nous allons pouvoir réfléchir à ces questions-là», a déclaré M. GNassingbé.

Une réunion régionale des ministres de la sécurité est prévue pour très bientôt pour prendre à bras-le-corps la question, a annoncé de son côté Alassane Ouattara.

Les deux (2) présidents se sont ensuite rendus à Grand-Bassam où ils ont déposé une gerbe en mémoire des victimes.

Pour rappel, l’attaque terroriste qui a eu lieu à Grand-Bassam ce dimanche a fait 18 morts, dont 15 civils, trois (3) agents des forces spéciales et quatre (4) Français.

L’attaque de la Côte d’Ivoire a été précédée en novembre 2015 par une attaque au Mali et deux (2) mois plus tard par une autre à Ouagadougou au Burkina Faso.

Telli K.
Afreepress

TOGO :: Université de Lomé : Impossible d’obtenir une licence

 Depuis plus de deux ans, des étudiants ont validé toutes leurs unités d’enseignements théoriques et attendent d’être programmés pour les Travaux Pratiques. Rien que pour la promotion 2012-2015, environs 3 000 étudiants de L’Ecole Supérieure des Techniques Biologiques et Alimentaires (E.S.T.B.A) de l’Université de Lomé ont été privés de cette chance d’obtenir leur licence professionnelle en Analyse biomédicale en 3 ans, selon les exigences LMD à cause de l’indisponibilité des laboratoires de pratique.

En sciences de santé à l’Université de de Lomé, précisément pour le parcours licence professionnelle en Analyse Biomédicale, plusieurs unités d’enseignement à caractères technique et pratique doivent compléter la formation théorique que reçoivent les étudiants.

Si au nom du manque de moyens dans les universités publiques, certains départements arrivent à se passer des Travaux Pratiques, cela ne peut être le cas pour la licence professionnelle en Analyses Biomédicales.

Comme toujours, Les laboratoires des travaux pratiques construits dans les années 90 n’ont pas la capacité d’accueillir les milliers d’étudiants en attente. Le manque du personnel devant guider les étudiants au cours de travaux pratiques est également récurrent. Ce qui pousse les professeurs en charge à limiter considérablement les effectifs par des séances, histoire d’éviter des accidents et endommagements du matériel.

Pour les rarissimes étudiants qui ont eu cette chance de passer au laboratoire, le temps ne leur permet de faire des recherches efficaces. Ils finissent parfois en visiteurs et non comme des apprenants et le résultat escompté n’est pas au rendez-vous après les évaluations.

C’est ainsi qu’étudier en sciences de la santé à l’Université de Lomé est devenu un casse-tête chinois. La carrière et l’élan des jeunes étudiants qui s'y consacrent sont mis à rudes épreuves, condamnés à évoluer dans un rythme qui les déchante.

Après trois longues années d'études qui devaient donner droit à un diplôme pour "déguerpir de cette brousse à gaz lacrymogènes" (terme des étudiants), l'on revient pour faire deux à trois ans supplémentaires dans l’attente d’une programmation aux TP.

Les étudiants, sous le coup de l'âge, finissent par tomber dans l’inéligibilité (limite d’âge) vis-à-vis des offres de bourses et d’emplois. Nombreux sont également ces étudiants qui sont venus de contrées lointaines du Togo (puisque ce département n’existe qu’à l’Université de Lomé). A ceux-ci, il faudrait de l'argent (manger, loyer et autres), en attendant leur programmation aux travaux pratiques.

Les étudiants des universités de Lomé et de Kara semblent n’avoir pas de place dans le mandat social annoncé dans la déclaration de la politique générale du gouvernement.

Malgré le remous qui ont secoué ces deux temples du savoir ces derniers mois, il n’existe toujours pas de bus pour le déplacement des étudiants, obligés d’emprunter les transports en communs très onéreux par rapport à leur bourse. Pire, aucune aide de l’Etat n’a été octroyée à cette couche sociale très misérable depuis le début de l’année scolaire.

Pourtant, le ministre de l'Enseignement Supérieur a au cours de ses récentes sorties médiatiques, clamé être toujours à l’écoute des moindres besoins de ces jeunes.

Tuesday, March 15, 2016

LE PRIX JEUNES CHERCHEURS AFRICAINS DE L’ACADEMIE EGYPTIENNE DES RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET DE LA TECHNOLOGIE

L’Académie Egyptienne des Recherches Scientifiques et de la Technologie organise le Prix des Jeunes Chercheurs Africains, à l'intention des jeunes chercheurs Africains non-Egyptiens.
Les prix seront décernés dans les domaines suivants:
  • L'agriculture et les sciences des aliments
  • La santé et les sciences de la pharmacie
  • L'eau, l'énergie et les sciences environnementales.
  • La valeur de chaque prix est de 15 000 dollars US.
Les conditions de participation sont:
- Présenter le travail sous la bannière d'une, université, une académie de sciences et de recherches ou postuler individuellement en envoyant son travail de recherche.
- La période de réception des candidatures s'étend jusqu’au 31 mai 2016.
- Les candidats aux prix ne doivent pas avoir plus de 45 ans.
- Les travaux scientifiques présentés pour les prix doivent être originaux, innovants et précédemment publiés dans les 5 dernières années dans un journal scientifique.
- Les travaux scientifiques présentés ne doivent pas avoir reçu un prix académique auparavant.
- Les dossiers de candidatures peuvent être envoyés au : prizes@asrt.sci.eg
Pour tout autre renseignement, veuillez trouver ci-joint la documentation inhérente au prix.

Liberté - N° 2153


Monday, March 14, 2016

Togo :: Eyadéma à la tête du scoutisme dans le district de Blitta

L’association des scouts de Blitta a bouclé son conseil de district autour d’«un scoutisme renouveau au service des communautés» avec les membres du conseil régional, les commissaires des districts de Sotouboua, Tchamba et de Tchaoudjo, les délégués des zones, ainés et observateurs. La tenue de ce conseil a permis  d’élire M. Patchassi Eyadema au poste de commissaire du district de Blitta pour un mandat de trois ans.
Durant les travaux le commissaire de la région Centre Yekpa Tcha a mis l’accent sur la nouvelle vision du scoutisme au Togo qui consistera à définir une feuille de route, élaborer un plan d’action, faire une évaluation, relever les échecs et les réussites pour un scoutisme de qualité. Le nouveau commissaire du district de Blitta a invité des délégués à la vigilance, surtout à redoubler d’effort pour l’émergence du scoutisme à Blitta et au Togo. Le préfet de Blitta, Batossa Boukari a encouragé les scouts à maintenir le dialogue afin de trouver ensemble des solutions aux problèmes qui font obstacle à l’émergence du scoutisme.
le temps

Sunday, March 13, 2016

Liberté - N° 2151


TOGO :: Les préconisations d’OBUTS pour le leadership féminin et la gouvernance locale

L’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS), a tenu samedi sa 2e Université politique. Cette rencontre a été l’occasion pour les dirigeants d’OBUTS de faire le lien entre les thématiques de la parité homme/femme et de la gouvernance locale au Togo. « Enjeu de la promotion du leadership féminin à travers la gouvernance locale et l’égalité des genres », c’est le thème sous lequel ont été placés les travaux qui se sont déroulé en présence de l’ancien Premier Ministre, Agbéyomé Kodjo et d’autres responsables du parti.

« L’humanité est comparable à un oiseau qui a deux ailes, le féminin et le masculin. L’oiseau ne pourra atteindre son zénith que lorsque les deux ailes auront la même force et les mêmes prérogatives. Avec une aile qui domine, il risque fort de tourner longtemps en rond… ». Cette réflexion émanant d’un philosophe indien est entièrement partagée par le parti politique OBUTS.

En université politique samedi, cette formation politique a estimé que l’inégalité du genre est la source des problèmes multiformes que rencontre le Togo et relève que les conditions de la femme togolaise se dégradent avec un taux d’alphabétisation plus faible, une forte mortalité maternelle dans les milieux ruraux, un indice de pauvreté élevé, et un niveau faible de scolarisation.

Les travaux ont permis d’analyser de manière générale la problématique de la parité et en particulier, en lien avec la sous-représentation des femmes dans la sphère politique, économique et sociale au Togo, en vue de formuler des propositions concrètes, pour que les femmes soient désormais mieux représentées dans les instances délibératives, décisionnelles, et dans les assemblées à vocation nationale, régionale, préfectorale et communale.

Pour la présidente des femmes solidaires Véronique Batalé, les conditions fâcheuses que connaissent les femmes, notamment les violences au sein du couple, les mariages forcées et les difficultés liées à la polygamie, et les conséquences des conflits d’application du droit moderne et du droit coutumier dont elles sont victimes.

« Cette inégalité n’avait aucun fondement ni moral, ni biologique, mais se nourrit d’un carcan rédhibitoire des réalités coutumières et traditionnelles qui inhibent la volonté d’émancipation de la femme. Pour résoudre le problème, les participants sont convaincus il faut sensibiliser tout le monde, prendre des initiatives, se mobiliser pour l’élaboration et l’adoption d’une loi sur la parité qui ouvre désormais les portes des institutions des lieux de pouvoir et de décision aux femmes », déclare Mme Batalé.

Trois communications ont meublé cette université politique à savoir : Les pesanteurs socioculturelles qui freinent le leadership féminin au Togo ; Les mesures incitatives pour une forte participation des femmes aux élections locales ; Les principaux facteurs de succès pour une gouvernance locale efficace.

Des préconisations pour la promotion de la femme.

Les participants ont préconisé l’effectivité du financement des partis politiques, l’adopté d’une loi portant parité homme/femme dans l’attribution des responsabilités et de délibérations. Ils préconisent qu’un bonus soit accordé aux partis qui présent au moins 30% des femmes aux postes de responsabilités, la gratuité de la scolarisation de la jeune fille à compter de l’année académique 2016-2017 de la maternelle jusqu’à l’obtention du baccalauréat, une alphabétisation de masse en faveur des femmes rurales et périurbaines.

Le parti d’Agbéyomé Kodjo préconise également la création d’un Observatoire de la Parité, l’élaboration d’une Charte des Femmes destinée à faire la promotion des femmes aux postes de responsabilité.

Schéma directeur de la décentralisation

Abordant la question de la gouvernance locale, OBUTS appelle à l’élaboration d’une Charte des Collectivités locales, en vue de l’approfondissement de la démocratie locale et de la bonne gouvernance des Collectivités Territoriales Décentralisées. Il demande également que soit prévu une Agence Nationale de Financement chargée de mobiliser les ressources internes et externes pour la réalisation des projets communaux et intercommunaux, en faveur des populations locales. De même qu’une structure chargée de la formation continue et du renforcement des capacités des élus locaux et du personnel technique d’encadrement des Collectivités Locales. Togo breaking news

Tuesday, March 8, 2016

Togo :: Réclamation des réformes et des locales Fabre accuse : « Le découpage électoral contient des choses inavouables »



Les élections locales précédées des réformes constitutionnelles et institutionnelles, c’est la porte de réclamation par laquelle l’opposition togolaise signe retour au devant de la scène, après le camouflet de la présidentielle. Sur le terrain depuis quelques semaines, l’ANC de Jean-Pierre Fabre était à nouveau dans l’arène le week-end dernier. Avec pratiquement le même message, se mobiliser pour les réformes et les locales.
La jeunesse de l’ANC était samedi dernier à Dumasséssé, où, en présence du président national, Jean-Pierre Fabre, les responsables de la jeunesse ont informé, formé et sensibilisé les populations sur l’importance des réformes et des locales. D’après Jean-Pierre Fabre, le message apporté aux populations est celui de la « mobilisation pour les réformes constitutionnelles et institutionnelles et les élections locales. Il faut que le régime en place sache que nous n’allons pas le laisser continuer la gestion du pays comme ça. Nous considérons que les réformes doivent avoir lieu avant les locales ».
Il s’insurge contre une organisation surprise des locales. « J’ai demandé au ministre (ministre de l’Administration territoriale…, ndlr) de me remettre le document sur le découpage. Il a dit non. S’il rechigne à remettre le document, depuis deux semaines, c’est que le document contient des choses inavouables, et tout montre qu’ils veulent organiser les élections pour nous surprendre », accuse M. Fabre.
T228

Liberté - N° 2148


Sunday, March 6, 2016

TOGO :: Le développement durable, composante essentielle des droits de l’homme



La protection et le renforcement des droits de l’homme constituent un idéal à atteindre pour nos démocraties.
Ils sont au centre de nos projets de société, notamment en ce qui concerne le développement durable qui est une nouvelle orientation axée sur l’être humain et sa qualité de vie.
Le développement durable, c’est l’expression de l’intérêt humain bien compris avec une prise de conscience écologique contemporaine aux sources très anciennes (les penseurs environnementalistes grecs) et diverses (Afrique, Orient, etc.).
Il traduit une vision de la responsabilité humaine orientée vers l’avenir comme l’établissait bien Hans Jonas dans son ouvrage Le principe responsabilité, mais d’abord et avant tout ancrée dans le présent.
Le développement durable pose la problématique de la justice intergénérationnelle, mais aussi celle de la justice intragénérationnelle, conditions de la réalisation du droit humain fondamental qu’est le droit au développement.
Le droit de chaque être humain au développement est une composante essentielle des droits fondamentaux de la personne. Il est indispensable à l’éclosion des diverses dispositions naturelles en germe en tout être humain.
La fin du développement, c’est le bien-être de la personne humaine, bien-être individuel et collectif
La nature humaine est perfectible et chaque citoyen du monde ou groupe humain a droit au développement. La perfectibilité de la nature humaine dont parlaient les éminents penseurs du siècle des Lumières tels que Rousseau, Condorcet et Kant est le fondement le plus essentiel du droit humain au progrès.
Le droit humain au progrès, l’autre nom du droit au développement, est le soubassement et la fin de toute plateforme de développement viable. La fin du développement, c’est le bien-être de la personne humaine, bien-être individuel et collectif. L’être humain est la finalité ultime du développement.
Mais, qu’en est-il du droit humain au développement dans notre monde actuel ?
Il faut le dire, ce droit au développement est menacé dans son principe même.
La « grande pauvreté » aux terribles conséquences, les exclusions, les humiliations de toute sorte, les inégalités dans le domaine social ou celui de la santé sont trop criardes, les inégalités écologiques (répartition injuste des risques écologiques) et les inégalités de développement entre les pays du Nord et ceux du Sud sont incompatibles avec les droits de l’homme et le droit humain au développement.
Nous faisons face à une fracture sociale internationale qui menace dangereusement le droit des êtres humains et des peuples au développement qui est au socle même des objectifs du développement durable.
C’est dire que le droit humain des acteurs et des groupes sociaux au développement demande de nous plus de justice sociale, de justice environnementale et de responsabilité.
L’on ne peut poser le problème du développement durable sans tenir compte de l’épineuse question de la justice (re) distributive immanente aux relations entre les plus riches et les plus pauvres, les générations présentes et les générations futures, les pays du Nord et du Sud.
L’impératif de justice intergénérationnelle et intragénérationnelle exige de nous à l’échelle mondiale une responsabilité globale. Car, comme le dit Martin Luther King dans son Autobiographie, « l’injustice, où qu’elle soit, est une menace pour la justice, où qu’elle soit ».
Quant à la justice environnementale, elle présuppose l’idée que les inégalités écologiques sont des formes d’injustices à réparer au nom du droit humain au développement.
Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine

TOGO :: Rentrée 2016 au Laboratoire Lomé Huit artistes rendent hommage à la femme à travers l’exposition « {Je t’aime} »



Il a bouclé l’année 2015 en rendant hommage à la femme. Le Laboratoire Lomé puisque c’est de lui qu’il s’agit revient cette année 2016 en ouvrant ses activités par la consécration de la femme. Ainsi, vendredi dernier à travers une soirée de vernissage, il a ouvert ses installations à l’exposition « Je t’aime », qui est une collection des œuvres de huit artistes dont certains ont déjà émerveillé au cours de l’année dernière par leurs expositions en solo. Il s’agit des artistes Lenuel, Gladys, Landu Jah, auxquels viennent s’ajouter, Zinkpè, Pierre Amrouche, Kakudji, Dodo Adogli, Gbati. Ces derniers, se fondant sur l’assertion de Victor Hugo dans une lettre adressée à Léon Richer, à qui il dit, « Il est difficile de composer le bonheur de l’homme avec la souffrance de la femme  », ont su de par leur perspicacité alterner les techniques artistiques, pour offrir au public au rang desquels il y avait vendredi dernier, l’Ambassadeur de France au Togo, Marc Fonbaustier, et le ministre togolais de l’Enseignement Supérieur, Octave Nicoué Broohm.
« Cette fois, nous avons invité huit artistes hommes à nous présenter une variation, une interprétation autour de la femme. C’est dense en matière de technique, on se retrouve avec pour la première fois de la photographie, la peinture les dessins et les sculptures ...  », c’est ce qu’a fait constater la maitresse des lieux, Sandra Delvaux Agbessi. Elle a indiqué au passage que le casting de ces artistes dont les œuvres sont présentées au Laboratoire Lomé, pour cette première exposition a été, comme c’est d’ailleurs le cas pour tous les artistes qui y sont accueillis, le fruit de rencontres et de recherches, car d’après elle, « on ne peut pas faire ce métier en ne faisant pas de recherche ».
En tout cas c’est un casting parfait dont le ministre Broohm n’a pas cessé d’apprécier la composition et aussi les talents des composantes. « J’ai une appréciation positive. Nous sommes heureux d’avoir pu visiter cette exposition. Je voudrais féliciter les initiateurs. Vous avez là exprimés sous différents tableaux les talents artistiques de nos jeunes artistes. Il faut les encourager. Ce qu’on voit derrière, ce sont les portraits des femmes, ces portraits pour l’occasion sont très expressifs. Encourager, ces artistes qui a travers ces tableaux expriment des choses que nous ressentons et qu’il faut faire comprendre à la société », a-t-il fait entendre.
Voilà bien une appréciation qui encourage également la promotrice du Laboratoire Lomé à aller de l’avant dans sa profession de foi d’allumer les projecteurs sur le talent aussi bien des jeunes artistes que des confirmés. Elle a promis après cette première exposition de l’année enchainer avec « une prochaine exposition entre six et huit semaines, soit en mai 2016 ».
Et cette exposition étant dans le cheminement vers la célébration le 8 mars 2016 de la journée internationale de la femme, ces jeunes artistes n’ont pas manqué à leur tour de rendre hommage à la promotrice du Laboratoire Lomé, Sandra Delvaux Agbessi. C’est par un tableau portrait sous la plume de Lenuel, que cet hommage lui a été rendu. « Ce fut un très bel hommage. J’ai été très touchée. C’est la première fois que je présente un tableau dans une exposition sans l’avoir vu préalablement  », a déclaré Mme Delvaux Agbessi, toute émue. Et à la question de savoir ce que représente une telle journée internationale de la femme à ses yeux, elle a fait comprendre qu’une telle journée représente pour elle une journée de célébration, loin du « débat politique et historique, une journée de commémoration symbolique, de mise en valeur, à travers l’art  ».
L’exposition prend fin le 30 avril prochain.
M.G

Journée internationale de la femme/Ban Ki-Moon : « Donner aux femmes les moyens de devenir des agents du changement »

Le 8 mars prochain, le monde entier célèbre la Journée internationale de la femme, une date instituée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1977 pour créer les conditions d’égalité entre l’homme et la femme.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, dans un message adressé aux nations du monde entier, dresse un tableau toujours alarmant de la situation des femmes dans le monde. En effet, pour lui, « dans les régions pauvres dans le monde d’aujourd’hui, les femmes risquent encore de mourir en couches, alors que la mortalité maternelle fait partie des nombreux dangers évitables. Des bébés de sexe féminin subissent trop souvent encore des mutilations génitales. Des filles sont attaquées en chemin à l’école. Des corps de femmes deviennent des zones de bataille pendant les guerres. Des veuves marginalisées s’appauvrissent ».

Pour résoudre définitivement le problème, continue-t-il dans son message, il n’y a qu’une « seule façon », celle de donner aux femmes les moyens de devenir les « agents du changement ».

« Pendant plus de neuf ans, j’ai appliqué cette philosophie à l’ONU. Nous avons brisé tellement de plafonds de verre que le sol est jonché de tessons. Nous balayons les hypothèses et les préjugés du passé, afin que les femmes puissent franchir de nouvelles frontières », a-t-il lancé.

Une quarantaine d’années après l’institutionnalisation de cette journée, écrit-il, le déni des droits des femmes et des filles est toujours d’actualité.

Tout en restant confiant que des actions sont menées pour l’autonomisation des femmes, M. Ki-Moon invite les uns et les autres à consacrer de grands moyens pour l’atteinte de l’autonomisation des femmes, notamment les  fonds suffisants, la sensibilisation courageuse de l’opinion, la manifestation d’une volonté inébranlable pour l’égalité des sexes.

Au Togo, l’édition 2016 de cette journée a été lancée à Notsé (90 km au nord de Lomé) par la ministre en charge de la promotion de la femme, Tchabinandi Kolani Yentcharé. L’apothéose de cette journée aura lieu le 8 mars au Palais des congrès de Lomé.

Pour rappel, le thème mondial de cette journée est : « Planète 50-50, d’ici 2030, franchissons ce pas pour l’égalité des sexes ». Au plan national, la journée sera célébrée sous le thème: "Droits égaux et opportunités égales pour l'émergence d'ici 2030".

Telli K.
Afreepress

Saturday, March 5, 2016

Électricité/La BAD passe au pagne fin la problématique au Togo

Le Togo renoue avec la coupure intempestive d’électricité. Ce qui paralyse les activités socio-économiques dans le pays. Afin de permettre de mieux cerner toute la problématique de ce secteur, la Banque africaine de développement a produit un rapport sur le sujet qu’emergence-Togo.com trouve important pour ses lecteurs.

Clause de non-responsabilité

Les résultats, interprétations et conclusions présentés dans ce document sont ceux de l’auteur ou des auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux du Groupe de la Banque africaine de développement ou de son Conseil d’administration. Lors de l’élaboration du document, tout a été mis en œuvre pour que les informations présentées soient les plus actuelles et les plus précises possibles, et qu’elles soient clairement exprimées. Cela étant, des erreurs peuvent s’y être glissées par inadvertance, et les lois, règles et règlements en vigueur peuvent avoir changé.


Le Groupe de la Banque africaine de développement publie ses documents sans garantie d’aucune sorte et décline toute responsabilité quant à leur exactitude ou aux conséquences pouvant découler de leur utilisation.


PROBLÉMATIQUE DE L’ACCÈS À L’ÉLECTRICITÉ AU TOGO
1 INTRODUCTION 8
2 OFFRE D’ELECTRICITE 10
2.1 Chaîne de valeurs de l’électricité 10
2.2 Comparaison avec les pays de la région 11
2.3 Evolution de l’offre 12
2.4 Parc de production 13
2.5 Origine de l’offre 14
2.6 Prix des producteurs d’électricité 16
2.7 Le transport 17
2.8 Prix payé par le distributeur 18
3 DEMANDE D’ELECTRICITE 19
3.1 Réseau de distribution 19
3.2 Accès à l’électricité 20
3.3 Répartition géographique de l’électricité 21
4 PRIX DE L’ELECTRICITE 23
4.1 Fixation du tarif 23
4.2 Comparaison avec d’autres pays 24
4.3 Structure du tarif 24
4.4 Tranche sociale 25
4.5 Tarification progressive 26
4.6 Structure de la facture 28
4.7 Comparaison des factures de douze villes du monde 31
4.8 Le coût alternatif de l’électricité 33

5 CONCLUSION 36

BIBLIOGRAPHIE 38

LISTE DES GRAPHIQUES


Graphique 1 Production nationale et consommation d’électricité au Togo (1971-2013) 13
Graphique 2 Provenance de l’électricité fournie au Togo (2013) 15
Graphique 3 Prix du producteur de l’électricité (Togo – 2013) 16
Graphique 4 Prix en gros de l’électricité 18
Graphique 5 Consommation d’électricité par agent économique 21
Graphique 6 Chiffre d’affaires réalisé par agent économique 21
Graphique 7 Répartition du nombre d’abonnés par agent économique 21
Graphique 8 Tarif en centimes $/kWh par tranches progressives au Togo (2013) 27
Graphique 9 Comparaison de factures d’électricité TTC des villes du monde 29
Graphique 10 Facture d’électricité, août 2014, Schaumburg (Illinois -US) 31
Graphique 11 Facture d’électricité, août 2014, Lomé (Togo) 31
Graphique 12 Facture d’électricité, août 2014, Princeton (New Jersey -US) 31
Graphique 13 Facture d’électricité, août 2014, Bamako (Mali) 31
Graphique 14 Facture d’électricité, août 2014, Rabat (Maroc) 31
Graphique 15 Facture d’électricité, août 2014, Bujumbura (Burundi) 31
Graphique 16 Facture d’électricité, août 2014, Accra (Ghana) 32
Graphique 17 Facture d’électricité, août 2014, Dakar (Sénégal) 32
Graphique 18 Facture d’électricité, août 2014, Trieste (Italie) 32
Graphique 19 Facture d’électricité, août 2014, Abuja (Nigéria) 32
Graphique 20 Facture d’électricité, août 2014, Cotonou (Bénin) 32
Graphique 21 Facture d’électricité, août 2014, Abidjan (Côte d’Ivoire) 32
Graphique 22 Perte de valeur attribuable aux pannes d’électricité (% des ventes) 33

LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1 Parc de production en 2013 14
Tableau 2 Transport de l’électricité vers les clients 17
Tableau 3 Détermination de la couverture des charges 23
Tableau 4 Facture de la tranche sociale de 30 kWh (en FCFA) 25
Tableau 5 Structures tarifaires de l’électricité pour les clients 26
Tableau 6 Paiements et consommation d’électricité par quantité d’abonnés résidentiels (2013) 27
Tableau 7 Fréquence des coupures d’électricité dans une usine du Togo 33
Tableau 8 Part de l’électricité dans le coût de production au Togo (millions FCFA) 34
Cette étude a été réalisée par Carpophore Ntagungira (Economiste pays principal BAD
- ORWA Togo), avec la participation de Firmin Bri (Ingénieur sénior de l’énergie, BAD
– ONEC, Côte d’Ivoire) ; Bokar Touré (Economiste senior de l’énergie, BAD - ONEC,
Nigéria) ; Thierno Bah (Spécialiste principal de l’énergie, BAD - ONEC, Ghana) ; Robil
Nassoma (Ingénieur en énergie, Ministère des Mines et de l’Energie, Togo) et Adje
Mensah (Ingénieur de l’énergie, Princeton, NJ – US). La supervision de l’étude a été assurée par Emanuele Santi (Economiste régional en chef, ORWA) sous la direction de Janvier K. Litse (Vice-Président ai ORVP), Frank J.M. Perrault (Directeur ORVP) et Serge
N’guessan (Représentant Résident TGFO). Le document final a été révisé par Maxime
Weigert (consultant, ORWA), Mohamed El Dahshan (consultant, ORWA), Callixte Kambanda (Spécialiste en chef des infrastructures, ICA), Raymond Kitandala (Expert en énergie, ONEC) et Yannis Arvanitis (Economiste pays principal, ORWA). La qualité de l’édition a été assurée par Maxime Weigert (Consultant, ORWA) en collaboration avec Yattien-Amiguet L., (Senior Desktop Publishing Assistant, CERD).

Le département de l’Afrique de l’Ouest


Le Département Régional de l’Afrique de l’Ouest de la Banque africaine de développement couvre quatorze pays, du Sénégal au Bénin. Il a pour mission de conduire le dialogue avec ces pays, de programmer les activités dans ces pays et l’allocation des ressources parmi les secteurs d’activité ; de définir les programmes de prêt et de travail pour les pays et la région.


Les principales productions du département sont les Etudes économiques et sectorielles, les Stratégies-pays, la revue de la performance des portefeuilles pays, la revue économique des pays, la coordination de la gestion des portefeuilles pays, la contribution aux travaux d’analyse sectorielle, le soutien aux organismes régionaux et la représentation de la Banque auprès des pays et des donateurs.


La série « Afrique de l’Ouest Policy Notes » Composante de la stratégie de gestion de la connaissance du département régional de l’Afrique de l’Ouest, la série «Afrique de l’Ouest Policy Notes » s’intéresse aux enjeux de développement qui s’affirment dans la région. La série offre une plateforme aux économistes du département afin qu’ils puissent prendre part à la mission de diffusion de la connaissance de la Banque

Emergence Togo

Friday, March 4, 2016

Lancement de la plate forme nationale de la convergence de l’eau et de la terre

La section togolaise du Réseau Africain pour le Droit à l’Alimentation, (RAPDA-Togo) en collaboration avec l’Alliance pour la Souveraineté Alimentaire en Afrique (AFSA) a lancé la plate-forme nationale de la convergence globale des luttes pour la terre et l’eau le 1er  mars à Lomé.
Cette plate-forme est une coalition dans laquelle seront fédérées les actions menées au Togo dans le domaine du plaidoyer pour la défense des biens communs que sont la terre, l’eau, les semences et les ressources naturelles afin de garantir les droits des communautés.
La plate-forme est chargée de conscientiser les  citoyens  et  les communautés à sauvegarder ces biens communs et à les utiliser de façon responsable. Il lui revient également de les informer et sensibiliser sur l’accaparement des terres, de l’eau, des semences et des ressources naturelles par les institutions privées et publiques et d’interpeller les décideurs sur leurs engagements à réaliser les directives du Fonds des Nations-Unies pour l’Alimentation (FAO) sur le droit à l’alimentation et les directives sur la gouvernance responsable des régimes fonciers.
En Afrique, environ 70% de la population dépendent de l’agriculture familiale paysanne et l’accès sécurisé et le contrôle de la terre, de l’eau, des forêts et des semences sont des facteurs vitaux pour les communautés qui doivent être respectés et protégés. Une caravane ouest africaine pour la terre, l’eau et les semences, partira du Burkina-Faso le 3 mars pour le Sénégal le 19 mars  en passant par le Mali. Cette caravane mobilisera 400 délégués de 15 pays de la sous-région qui remettront lors d’une cérémonie officielle, le « Livre de la Convergence » au président en exercice de la CEDEAO, Macky Sall.
ATOP/GSY/TT

TOGO :: Les acteurs impliqués dans le processus budgétaire en formation sur le nouveau cadre légal et réglementaire de la gestion des finances publiques

Les acteurs des structures impliquées dans le processus budgétaire et particulièrement les cadres de la direction du budget et de la cour des comptes, prennent part du 29 février au 4 mars et du 7 au 11 mars à Kpalimé, à un atelier de formation sur « le nouveau cadre légal et réglementaire de la gestion des finances publiques au sein de l’UEMOA » et « le processus budgétaire, l’élaboration de la loi de finances et les annexes budgétaires ».

Cet atelier fait partie des activités de renforcement des capacités prévues dans le cadre de l’exécution du Projet d’Appui à la Mobilisation des ressources et au renforcement des Capacités Institutionnelles (PAMOCI) financé par la Banque Africaine de Développement (BAD).

L’objectif de la formation est de contribuer au renforcement des capacités des cadres de la direction du budget et les structures impliquées dans le processus budgétaire, sur le nouveau cadre légal et réglementaire de la gestion des finances publiques, la mise en œuvre de la feuille de route proposée à cet effet et sur les nouvelles pratiques dans la gestion des finances publiques au sein des pays membres de l’UEMOA ainsi que sur l’élaboration de la loi de finances et les annexes budgétaires.

Il s’agira par ces sessions de formations de permettre à ces acteurs de la préparation du budget de l’Etat de s’imprégner du contenu du nouveau cadre légal de la gestion des finances publiques ; de s’approprier les différentes étapes de la feuille de route pour la mise en œuvre du cadre légal ; d’avoir des connaissances sur le mécanisme de leur mise en œuvre et de posséder les nouvelles méthodes et pratiques de la gestion des finances publiques dans l’espace UEMOA.

Il sera également question s’imprégner des techniques et méthodes d’élaboration du cadrage budgétaire ; maitriser l’élaboration du budget de l’Etat et des annexes dans le contexte des réformes des finances publiques au sein de l’UEMOA. C’est également une occasion pour les participants d’établir un lien entre le cadrage budgétaire, le budget de l’Etat et ses annexes et les orientations nationales définies dans le SCAPE ; d’améliorer leurs compétences sur les techniques et méthodes de la programmation budgétaire et du mécanisme de suivi-évaluation des actions du gouvernement et d’organiser convenablement la chaine de dépense publique en vue d’obtenir un impact accru de l’investissement public.

Au cours des travaux, les participants vont se familiariser avec les textes réglementaires, sur la comptabilité publique, la nomenclature budgétaire de l’Eta et le tableau des opérations financières de l’Etat. Ils suivront également des modules sur la réglementation de la comptabilité matière et régime financière des collectivités territoriales.

Pour le directeur du Budget, M. Wolanyo Kodzo Amawuda, cette nouvelle dynamique dans la gestion des finances publiques a pour but la mise en œuvre efficace des actions de développement engagées par le gouvernement dans ce processus de larges réformes visant une mise en œuvre des outils de la démarche ‘’gestion Axée sur les Résultats’’ (GAR).

Il a indiqué que depuis 2010, le Togo s’est engagé dans un processus de réforme de la gestion des finances publiques dans l’optique de se hisser au niveau international parmi les pays dont les pratiques répondent aux normes et standards internationaux.

Le directeur du budget a renouvelé la gratitude des autorités à la BAD qui soutient le Togo dans ses efforts de modernisation de la gestion des finances publiques. Il a invité les participants à redoubler d’efforts pour soutenir les réformes pour de meilleurs résultats afin de consolider les bases du développement durable du pays.

Pour le conseiller technique en gestion des finances publiques à la division des Finances publiques, Ephrem Ghonda Makiadi, le nouveau cadre de gestion de financement public au sein de l’UEMOA a été décrété en 2009 pour tous les Etats membres dont l’objectif est de mettre les finances publiques au service de la performance.

ATOP/AKS/AYH


Agence de Presse Togolaise