La
ville de Dapaong a connu une ambiance spectaculaire le vendredi 23
décembre dernier. C’est une ambiance qui a donné un avant goût aux fêtes
de fin d’année et de nouvel an avec des artistes de tels que : la diva
de la musique togolaise Almok, Toni X et le Kaporal Wisdom. Ceux-ci
ont fait le déplacement de Lomé ont tenu en haleine la foule par leurs
prestations. Une initiative du ministère en charge du développement à la
base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. Placé
sous le thème « Citoyenneté, développement durable et autonomisation de
la jeunesse », cette initiative vise à promouvoir la citoyenneté chez
les jeunes.
Bien avant le démarrage des
prestations, le Secrétaire Général de la Préfecture de Tône, Esso
Pirénèwè a remercié le ministère du développement à la base initiateur
du concert à la veille des fêtes. Fêtes au cours lesquelles, l’incivisme
est manifesté involontairement suite des abus de boissons alcoolisées.
L’autorité a invité le public a vivre l’ambiance à travers les
prestations des différents artistes tout en retenant l’essentiel du
message véhiculé ou du moins prendre conscience du thème pour cultiver
la citoyenneté dans le vécu quotidien. Cette manière de concevoir les
choses permettra un développement rapide et durable. Etaient présents à
la soirée, le directeur nation de la jeunesse et de l’emploi des
jeunes, M. Anala ARIME, représentant le ministre tutelle et le président
nation du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), Régis Batchassi. Ils
ont tour à tour a invité toute la jeunesse à un examen et prise de
conscience devant le développement de sa localité, prôner la culture
citoyenne et exercer cette citoyenneté chaque seconde qui passe ;
cultiver aussi le patriotisme, facteur direct du développement durable.
Les trois artistes venus de la capitale,
Lomé ont été soutenus par les artistes chanteurs et humoristes locaux.
La marrée humaine qui a honoré de sa présence aux prestations, a eu des
difficultés à quitter l’esplanade de la préfecture après plus de trois
heures d’ambiance non stop.
Afin de faire le bilan de la mise en œuvre de ses actions au cours de
l’année 2016 et de préparer les actions au titre de l’année 2017, le
ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et
de l’Emploi des jeunes a organisé une rencontre avec les différents
acteurs, ce mardi 27 décembre à Lomé.
Cet atelier a pour objectif d’apprécier les résultats obtenus de la
mise en œuvre des politiques et stratégies du ministère en 2016 et
élaborer les Plans de travail et de budget annuel (PTBA) de l’année
2017. Il a réuni des cadres provenant du ministère concerné, de la
présidence, de la primature, des ministères partenaires, des
bénéficiaires, des autorités administratives, coutumières et des
institutions partenaires.
Sont examinés au cours de la rencontre, les principaux résultats
enregistrés par le ministère dans le domaine des infrastructures socio
communautaires et économiques ; accès à la finance inclusive ; emplois
temporaires et emplois durables crées pour les jeunes, filets sociaux.
Selon la ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la
Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Victoire Tomégah Dogbé, au titre de
l’amélioration du cadre et des conditions de vie des communautés à la
base, 390 infrastructures sociocommunautaires et économiques ont été
mises en place, 1400 groupements ont été accompagnés pour des Activités
Génératrices de Revenus ; 1 900 Comités de Développement à la Base (CDB)
ont été renforcés pour leur structuration ; 88 000 élèves bénéficie de
repas chaud dans le cadre de l’alimentation scolaire ; 20 700 personnes
ont été touchées à travers le projet des transferts monétaires.
En ce qui concerne la promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des
jeunes, la ministre a affirmé que les dispositifs du FAIEJ, du PRADEB et
l’ANVT ont permis de créer plus de 8 300 emplois durables
essentiellement en faveur des jeunes ; 11 400 emplois temporaires ont
été créés à travers principalement les travaux de haute intensité de
main d’œuvre ; 5830 jeunes ont bénéficié des appuis en termes de
formation, équipements et de financements du PRADEB et FAIEJ ; Près de
2400 nouveaux volontaires ont été mobilisés par l’Agence Nationale du
Volontariat ; 550 entreprises ont été créées par les jeunes à travers le
FAIEJ et le PRADEB ; des activités socioéducatives ont été organisées
et ont touché 50 000 jeunes.
Elle a souligné que pour cette année 2016, le taux moyen d’exécution
de la lettre de mission du ministère est d’environ 90.33%, le taux de
réalisation physique moyen du PTBA est de 74,07% ; sur le plan financier
le taux moyen de décaissement est de 91%.
La ministre a par ailleurs exprimé sa satisfaction face aux
résultats enregistrés au cours de cette année 2016. « Les résultats
enregistrés au cours de l’année 2016 sont satisfaisants. La présente
revue nous offre l’opportunité de saluer ces résultats décisifs qui ont
contribué sans nul doute à faire reculer davantage les frontières de la
pauvreté dans notre pays », a-t-elle conclu.
Pour l’année 2017, le ministère entend poursuivre la mise en place
des microprojets d’infrastructures socio-collectives et économiques ;
renforcer les filets de protection sociale avec en priorité la
protection et l’épanouissement des enfants et l’intégration
socio-économique des personnes vulnérables ; le renforcement de
l’inclusion économique et financière des populations vulnérables en
maintenant l’importance conférée à l’autonomisation économique des
femmes et des jeunes et des agriculteurs ; l’intensification des moyens
d’actions en faveur de l’épanouissement, de l’entreprenariat, de
l’employabilité et de l’emploi des jeunes. Rachel D.
Les 9, 10 et 11 janvier 2017, à l’appel
de la Coordination des syndicats de l’éducation du Togo (CSET), un
regroupement de quatre (4) syndicats d’enseignants dont les mouvements
de grève paralysent les le secteur de l’éducation depuis des semaines,
les enseignants seront encore en grève sur toute l’étendue du territoire
national.
En attendant ces dates, les tentatives
de résolution de la crise continuent en l’absence d’une partie des vrais
protagonistes : la CSET.
Lundi dernier, deux (2) ministres, à
savoir Gilbert Bawara de la Fonction publique, du travail et de la
réforme administrative et Pr Komi Paalamwé Tchakpélé des Enseignements
primaire, secondaire et de la formation professionnelle ont rencontré
les responsables des sept (7) centrales syndicales.
Un communiqué des deux (2) ministres,
rendu public ce mercredi indique que les deux (2) membres du
gouvernement ont, dès l’entame de cette réunion « consacrée à un passage
en revue des sujets d’intérêt commun », fait le point sur la situation
concernant les tensions et les mouvements qui agitent le secteur de
l’éducation. Ils ont notamment rappelé la rencontre et les échanges
qu’ils avaient eu avec la Coordination des syndicats de l’éducation du
Togo (CSET) afin de leur expliquer que l’ensemble de leurs
préoccupations et revendications étaient déjà débattues et traitées au
sein du CPC
En face des ministres, les centrales
syndicales ont fait état de la rencontre qu’elles ont eue avec la CSET
et renouvelé leur demande d’associer les organisations syndicales
concernées.
Les membres du gouvernement ont souligné
les mesures et dispositions diligentes qui ont été prises. « A ce jour,
la quasi-totalité des enseignants auxiliaires a déjà fait l’objet de
nomination. Il reste uniquement quelques cas résiduels dont les dossiers
sont incomplets. Les ministres ont sollicité l’appui des centrales
syndicales pour permettre aux agents concernés de fournir les pièces
manquantes. Sur l’ensemble des préoccupations et des revendications
exprimées, seule la question du statut particulier continue
véritablement à cristalliser la tension. A ce propos, il a été convenu
de la mise en place dès le mois de janvier d’un groupe de travail
comprenant les membres du CPC élargi aux centrales syndicales ainsi que
les organisations de parents d’élèves », indique le communiqué.
Des mesures complémentaires et durables
seront préconisées relativement à l’ensemble des défis et des enjeux
touchant au secteur de l’éducation, ajoute-t-il. Les centrales
syndicales ont réitéré leur demande d’une rencontre associant la CSET.
Va-t-on vers un début de dénouement de la situation ? Pour l’heure, la CSET ne s’est pas prononcée.
En février 2011, un nouveau code comportant plusieurs innovations
censées pouvoir assurer la sécurité sociale à un plus grand nombre de
travailleurs notamment les travailleurs indépendants relevant de divers
secteurs d’activités a été voté.
Malheureusement, bientôt six (6) ans après l’adoption de ce code de
sécurité sociale accordant le bénéfice des mesures de sécurité sociale
offertes par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) aux artisans
longtemps exclus, il n’existe aucune possibilité pour ceux-ci de
pouvoir se déclarer à la caisse et de bénéficier des prestations.
En conférence de presse ce lundi à Lomé, l’ONG Solidarité et Action
pour un Développement Durable (SADD) dénonce la non déclaration des
travailleurs surtout des artisans à la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale (CNSS), l’inexistence de contrôles réguliers des inspecteurs du
travail dans les entreprises et le mutisme du gouvernement.
Selon Mme Diane Améwounou, assistante de programme à SADD, ces cinq
(5) dernières années n’ont pas suffi à la CNSS pour trouver un mécanisme
en vue de respecter le droit à la protection sociale des artisans
malgré toutes leurs démarches et la volonté des artisans à se déclarer.
« Ça fait plus de cinq (5) ans maintenant qu’une loi, le code de
sécurité sociale notamment a été voté, qui a étendu son champ
d’application à certains travailleurs dont les travailleurs du secteur
informel notamment les artisans. Depuis le vote de cette loi, les
artisans n’arrivent pas à s’immatriculer à la caisse. La caisse dit
n’avoir pas trouvé le mécanisme pour pouvoir prendre en charge ces
catégories de travailleurs », a-t-elle affirmé. Cette dernière a aussi
souligné que les travailleurs du secteur minier et de la zone franche ne
sont pas épargnés. « Il existe jusqu’à ce jour, des milliers de
travailleurs et travailleuses des entreprises de la Zone Franche, ceux
du secteur minier et des enseignants des écoles laïques et
confessionnelles non déclarés à la CNSS en violation de l’article 09 du
code de sécurité sociale qui dispose que l’immatriculation du
travailleur à la caisse s’effectue obligatoirement à la diligence de
l’employeur dans un délai de huit (8) jours à compter de la date de son
embauche », a déclaré Mme Améwounou.
Pour remédier à ce problème, SADD lance un appel à la CNSS de
« respecter le droit à la protection sociale des artisans et la
législation en matière de sécurité sociale au Togo en créant les
conditions pour permettre aux artisans de se déclarer à la CNSS et de
bénéficier effectivement de ses prestations ; effectuer un contrôle
régulier dans les entreprises minières de la zone franche et dans les
écoles privés laïques et confessionnelles ». L’ONG a également
interpellé le gouvernement à doter les inspecteurs du travail des moyens
pour qu’ils puissent faire leur travail.
« Nous demandons au gouvernement ,à travers le ministre du travail,
de la fonction publique et de la réforme administrative de doter les
inspecteurs du travail des moyens de travail afin qu’ ils puissent jouer
pleinement leur rôle de contrôle dans les entreprises minières et de la
zone franche du Togo ; d’amener les inspecteurs du travail à effectuer
des contrôles réguliers dans les entreprises minières et de la zone
franche notamment sur ce qui concerne la mise à disposition des outils
de sécurité et de protection sur le lieu de travail ; d’engager les
inspections du travail et la CNSS dans une campagne non seulement de
sensibilisation mais qui contraigne les entreprises à immatriculer et à
déclarer leurs employés à la CNSS avec une attention particulière pour
les travailleurs des mines, de la zone franche et des écoles privées
laïques et confessionnelles ».
Par ailleurs, Madame Diane Améwounou a invité les travailleurs à
s’immatriculer, si leurs employeurs ne les déclarent pas. « Le code de
sécurité sociale a prévu que si le travailleur n’est pas déclaré dans
les huit (8) jours qui suit son embauche lui-même à la possibilité
d’aller se déclarer, s’immatriculer et de bénéficier des prestations de
la caisse », a-t-elle ajouté. Rachel D. T228
Le Groupe BK-Université
a célébré jeudi ses 30 ans d’existence. Fondé en 1986 par le Togolais
Bassabi Kagbara, le Groupe BK-Université est une référence en Afrique en
matière de formation des jeunes cadres et de renforcement des capacités
administratives et managériales des entreprises du continent.
C’est dans une ambiance des grands jours
que les festivités se sont déroulées jeudi soir en présence de
plusieurs hautes personnalités du monde politique et de l’éducation. Le
ministre d’Etat Solikoki Esso, Octave Nocoué Broohm de l’Enseignement
supérieur, Dodji Kokoroko, président de l’Université de Lomé, ont
rehaussé de leur présence l’éclat de cette fête couplée à la 13ème
édition de la Nuit de l’Intégration, un événement organisé chaque année
par l’Institut Africain d’Administration et d’Etudes Commerciales
(l’IAEC) membre du Groupe BK-Université pour permettre les échanges et
le partage entre ses étudiants.
Le président Directeur Général du Groupe
BK-Université, Bassabi Kagbara, n’a pas caché sa joie et sa
satisfaction après ces trente années de parcours fait de « hauts et de
bas », selon lui. Il a exprimé ses reconnaissances à l’endroit des
autorités togolaises et de tout le peuple qui, a-t-il dit, ont aidé à
l’enracinement de cette université, fleuron du monde de l’éducation au
Togo. « Nous sommes heureux de fêter ce 30ème anniversaire
parce que c’est un honneur de tous les partenaires, de l’Etat, des
étudiants et des parents. Ensemble nous allons construire un groupe BK
plus fort, plus ouvert et intégré avec les besoins des étudiants et des
pays de l’Afrique. Dans les prochaines années, nous allons redoubler nos
efforts pour des victoires plus éclatantes au niveau de la qualité de
la formation des cadres et au niveau de l’extension de certaines
filières, surtout celles qui correspondent aux besoins du développement
de nos Etats », a laissé entendre M. Kagbara.
Le ministre de l’Enseignement Supérieur
et de la Recherche est quant à lui, revenu plus en large sur la fonction
et la mission des instituts de formation à l’instar du Groupe BK. «
L’Institut Africain d’Administration et d’Etudes Commerciales, l’un des
tous premiers pionniers (sic) dans le domaine célèbre ses 30 ans
d’existence. Nous sommes venus à cette célébration pour les encourager à
rester dans le domaine de la qualité afin que les étudiants formés
puissent s’insérer harmonieusement dans le tissu social et économique »,
a déclaré M. Broohm.
Le bilan de ces 30 années de travail a
été peint à Afreepress, par Daniel AKPANDJA, comptable à l’IAEC. Un
bilan, qui d’après ses propos s’est construit sur la » rigueur instaurée
par la direction ». « L’IAEC est une grande école. Ce que je remarque
dans cette institution, c’est la rigueur. L’institution essaie de
ramener les étudiants défaillants vers une expérience qui les change.
Aucune entreprise ne peut être à 100% en forme, il y a certaines choses à
changer et la chose à changer à l’IAEC, c’est encore plus de vigueur »,
a martelé celui-ci.
Pendant plus de 5 heures de temps, les
étudiants de diverses nationalités ont rivalisé de talents et de
créativité pour vendre la culture de leur pays. La soirée a été ponctuée
de remise d’attestation de fin de formation à 80 étudiants de l’IAEC.
Le Groupe BK-Université forme dans les
parcours BTS (15 spécialités), Licence professionnelle (12 spécialités),
Masters professionnels (13 spécialités) et a un effectif de plus de
20.000 étudiants. Il est présent dans sept (7) pays du continent à
savoir : le Mali, le Niger, le Congo Brazzaville, le Burkina Faso, la
Centrafrique et le Gabon.
Le groupe BK-Université est membre
titulaire de l’Agence Universitaire de la Francophonie et délivre depuis
2005 des "diplômes d’Etudes Supérieures Professionnalisées" (BAC+3)
reconnus par le CAMES (Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement
Supérieur).
En 2016, il a été classé par le ministère de l’Enseignement Supérieur, école de grande qualité avec la note A.
Agbéyomé Messan KODJO rêve d’un Togo
« prospère » et « épanoui ». C’est du moins le vœu exprimé par le
président national du parti Organisation pour Bâtir un Togo Solidaire
(OBUTS, opposition) dans un message adressé à la nation à l’orée de
l’année 2017.
L’ancien Premier ministre fidèle à ses
habitudes, passe en revue douze mois d’actualité aussi bien au plan
national qu’international et apporte ses approches de solution en vue de
la résolution d’un certain nombre de problèmes auxquels le Togo et le
monde sont confrontés.
Dans son message, le natif de Tokpli,
s’attarde sur les questions d'ordre économique. Il estime que la mise en
place de l’Office togolais des recettes (OTR) est source de difficultés
pour les opérateurs économiques et petits commerçants togolais. Il
préconise une meilleure sensibilisation des populations en amont, sur le
caractère obligatoire du paiement des impôts directs, indirects,
locaux, des taxes, contributions et autres redevances sans lesquels le
financement du budget de l’État, des services publics et le paiement du
salaire des fonctionnaires poseraient problème.
« La démarche visant à l’optimisation de
la mobilisation des ressources souffre de souplesse, et risque de
produire des effets pervers aux dépens de l’économie nationale. Car,
corseté par son objectif de réaliser ses performances en termes de
recettes fiscales, l’OTR s’y est pris sans pédagogie en amont, faisant
dès lors déserter de nombreuses entreprises industrielles et
commerciales, qui n’eurent d’autre choix que celui de cesser leurs
activités et de procéder au licenciement de leurs employés. Cette
situation qui nous interpelle tous, relève d’une urgence absolue. Les
pouvoirs publics doivent s’atteler à dissiper les inquiétudes et
imaginer toute solution appropriée qu’appelle le souci de l’intérêt
national », recommande-t-il tout en exhortant le gouvernement à
restructurer l’action de cette institution pour sa plus grande
efficacité et pour limiter les dégâts collatéraux de sa mission.
La question de l’éducation des jeunes
générations tient particulièrement à cœur M. KODJO qui pense que
l’éducation nationale et la formation professionnelle doivent être la
« préoccupation première des pouvoirs publics » dans un monde dominé par
« l’économie du savoir ».
Il faut rétablir la paix dans le monde
de l’éducation et « sacraliser » les acteurs de ce sous secteur, insiste
l’ancien Directeur du Port Autonome de Lomé. En le faisant ainsi,
pense-t-il, les enseignants retrouveront la « motivation » nécessaire à
une meilleure transmission du savoir aux enfants. « À cet égard, la
formation politique OBUTS propose la constitution d’une commission
nationale transpartisane, élargie à tous les acteurs du système
éducatif, et de la communauté éducative qui sera chargée de réfléchir
sur les problèmes liés à l’éducation nationale, et à l’adéquation entre
formation et emploi », avance l’homme.
Agbéyomé Messan KODJO ne passe pas sous
silence les grands événements et rencontres que le Togo a accueillis au
cours de l’année qui s’achève. La tenue à Lomé du sommet extraordinaire
de l’Union africaine sur la sûreté et la sécurité maritimes, et
l’adoption de la charte maritime africaine, la mise en place du
-Programme d’Urgence de Développement Communautaire- (PUDC), l’atelier
national portant projet de réformes politiques organisé par le HCRRUN,
le récent atelier sur la décentralisation, sont entre autres événements
qui ont retenu l’attention du président de OBUTS. Dans son message, il
se réjouit de la mise en œuvre du PUDC et estime qu’il s’agit là d’un
« instrument dédié à la lutte contre la pauvreté », un instrument,
d'après lui destiné à assurer « l’égale dignité des citoyens, et à faire
justice aux populations de nos villages et hameaux privés de
l’accessibilité aux biens publics primaires, indispensables à leur plein
épanouissement, et au développement de leur milieu social ».
« Les préconisations et propositions qui
résultèrent des travaux » des diverses rencontres doivent être mises en
œuvre, conseille-t-il au gouvernement. Ce faisant, le pouvoir exécutif
s’inscrit dans un « mouvement volontariste qui vise le respectable
objectif politique de modernisation et de consolidation de notre
cheminement démocratique », dit-il.
Cet économistes et homme politique
ouvert au monde, revient sur les atrocités des actes terroristes
perpétrés par DAESH au cours de cette année et met un point d’honneur à
les condamner. Il appelle par ailleurs tous les Togolais à la
vigilance. « En ces temps d’insécurité paroxysmique, la vigilance de
tous les instants s’impose à chacun d’entre nous ; dès lors, la
mutualisation des moyens de lutte contre ce désastre et son cortège
d’horreurs, devient un impératif pour la préservation de la paix et la
sécurité des biens et des personnes. Remercions et Prions Dieu de
continuer à protéger notre Nation », indique M. KODJO dans son message.
Le 6e rapport national sur le développement humain axé sur le
thème « Le monde industriel et artisanal : quelles solution à l’emploi »
a été rendu public hier mercredi.
La publication de ce 6e rapport national sur le développement humain
axé sur le thème « Le monde industriel et artisanal : quelles solution à
l’emploi » a été faite au cours d’un atelier de dissémination qui a vu
la participation des acteurs de l’administration publique, du secteur
privé et de la société civile.
L’organisation de cet atelier de dissémination est une initiative du
comité de pilotage de ce 6e rapport national. Le comité a reçu le
soutien financier du Programme des Nations-Unies pour le Développement.
L’atelier a permis aux participants d’échanger sur des politiques de
développement en cours au Togo.
Le document publié fait un état des lieux sur le développement humain
au Togo. Le rapport propose ensuite que des dispositions soient prises
pour stimuler l’offre et la demande sur le marché du travail. Il y est
également proposé des mesures de renforcement institutionnel de l’offre
de service en matière de l’emploi.
Selon KOFFI-TESSIO Egnonto, président du comité de pilotage,
l’atelier a permis de sensibiliser les différents acteurs sur l’approche
du développement humain. C’était surtout une occasion de « partager les
résultats du rapport » et de favoriser la prise en compte de divers
facteurs dans les politiques de développement.
Selon l'indice de Perception de la
Corruption Transparency International, en 2015, le Togo est le 107è
pays sur 167 les plus corrompus au monde avec un score très bas de 32
points contre 29 en 2014 et 30 en 2013. Pour l'Alliance Nationale des
Consommateurs et de l'Environnement- Togo (ANCE Togo) ce classement
jette l'opprobre sur la démocratie togolaise. L'ONG appelle à cet effet
à accélérer les réformes en vue de lutter efficacement contre ce
phénomène dans le pays.
L'appel de l'ONG ANCE-Togo est lancé
dans le cadre de la journée internationale de la corruption célébrée le
09 décembre dernier dans le monde entier.
Dans un communiqué rendu public lundi,
l'ONG se réjouit du processus des réformes dans lequel le Togo s'est
engagé depuis 2010 en vue de promouvoir la bonne gouvernance et la
transparence dans la gestion de la chose publique.
Ces réformes, note l'ANCE-Togo qui ont
abouti entre autres à l'institution de l'ARMP, la Cour des Comptes, la
Haute Autorité de lutte contre la Corruption et de la Brigade Économique
et Financière se révèlent insuffisantes pour parer la voie à la
corruption au Togo.
"Malgré ces avancées l'ANCE Togo estime
que le chemin reste loin à parcourir puisque la mise en œuvre de ces
réformes n'a pas entraîné une réduction sensible du phénomène de la
corruption et la mauvaise gestion de la chose publique.
A cet effet, l'Alliance lance un cri
d'alarmes à toutes les parties prenantes afin que les mesures efficaces
soient prises ou renforcées pour lutter contre le fléau.
L'ANCE-Togo estime que seule une bonne
domestication et mise en œuvre des instruments internationaux de la
lutte contre la corruption comme la Convention des Nations Unies contre
la Corruption, la Convention de l'Union Africaine sur la prévention et
la lutte contre la corruption et le protocole de la CEDEAO sur la
corruption permettront au Togo de mieux lutter contre ce fléau.
Et pour un pays comme le Togo qui est
sur la bonne voie pour bénéficier le programme compact du Millenium
Challenge Account des USA, il ne peut y avoir d’échappatoire.
Lomé prépare une nouvelle émission d’obligations
du Trésor pour le financement de ses projets d’investissement.
L’opération dénommée « Etat du Togo 6,25% 2016-2021 2e tranche » est la
cinquième émission d’obligations assimilables de l’année en cours, et
l’émission de la deuxième tranche d’OAT émis le 04 février 2016.
Il s’agit, en effet, d’une émission d’obligations par voie
d’adjudication, à prix d’émission multiples et à valeur nominale de
10.000 FCFA (3.000.000 obligations au total). Avec un taux de 6,25%
l’an. Les intérêts seront payés annuellement à partir du 05 février
2016, première date anniversaire de la jouissance des titres.
La période de souscription est prévue le 15 décembre 2016, indique la
note d’information émise par l’Agence UMOA-Titres et la Banque centrale
des Etats de l’Afrique de l’ouest qui assurent l’organisation matérielle
de l’opération. Le montant de la deuxième tranche est de 30 milliards
de FCFA.
Avec un taux d’endettement de 75,4% du PIB en 2015, le Togo devra
enregistrer une croissance économique de 5% en 2016, contre 5,3% en
2015, selon le Fonds monétaire international (FMI) au Togo. Une
croissance plombée par une forte augmentation de la production agricole
amoindrie par une contraction des investissements publics, un recul de
la croissance chez les partenaires commerciaux et le détournement du
trafic portuaire vers d’autres ports de la sous-région.
par Financial Afrik
L’Union Nationale des Syndicats Indépendants du Togo (UNSIT) est
en congrès pour trois jours à compter du 8 décembre 2016 à Lomé. Ce
sixième congrès est placé sous le thème : «L’UNSIT pour une action
syndicale effective face aux défis sociaux et enjeux du développement
durable au Togo».
Pour NOUWOSSAN Komlan, Secrétaire Général de l’UNSIT, il s’agit pour
les membres de cette centrale, de faire le bilan des activités menées
au cours de l’année écoulée, et de réfléchir sur la situation actuelle
des travailleurs au Togo. Ce 6ème Congrès tient aussi compte du contexte
et des défis de l’heure. Au-delà de cela il faudra, revisiter les
statuts et refaire des élections pour renouveler les membres du bureau
exécutif.
RADIO LOME
La formation sur la responsabilité sociétale des entreprises
organisée par l’Ong Solidarité et Action pour le Développement Durable
(SADD-TOGO) à l’endroit des inspecteurs de travail, des délégués
syndicaux s’est poursuivi ce jeudi à Atakpamé.
Pour ce deuxième jour, les communications ont tournée autour des Accords
Cadres Mondiaux (ACM) et la Responsabilité Sociétale des Entreprises
(RSE) ; le concept de l’Initiative pour la Transparence dans les
Industries Extractives (ITIE) et ses avancées au Togo. Selon le
formateur Joseph TOE, qui a animé la première communication, les ACM
sont des accords signés entre partenaires qui s’appuient sur les
principes partagés en tant qu’un élément fondamental du dialogue social
international.
« Les ACM constitue un instrument important pour contraindre les
entreprises multinationales à respecter dans le monde entier les
principes éthiques et sociaux souhaitable », a-t-il indiqué.
Il a également présenté les objectifs des ACM qui sont entre autres
créer un cadre propice par le recrutement et l’organisation de nouveaux
membres tant au niveau local que mondial, mettre en place un mécanisme
permanent de dialogue au niveau local, national et mondial.
Parlant des avantages, le formateur a souligné que les ACM servent à
forger des liens de solidarité, à faciliter l’organisation des
travailleurs. Il a également déclaré que les ACM sont avérés être un
outil utile pour les travailleurs du monde entier. Il a par ailleurs
abordé la Responsabilité Sociétale des Entreprises.
Pour le communicateur, la RSE suppose que les entreprises réévaluent
leur modèle économique et leur stratégie en intégrant des problématiques
environnementales comme le changement climatique ou la raréfaction des
ressources, des problématiques sociales comme la diversité ou le respect
des droits humains le tout en respectant des règles de bonne
gouvernance.
« Elle concerne autant les multinationales que les moyennes et petites
entreprises mais se décline différemment d’un secteur à l’autre »,
a-t-il affirmé. Pour la deuxième communication de la journée, M. Basile
TAKPA, expert de la société civile en gouvernance des industries
extractives, a entretenu les participants sur « le concept de l’ITIE et
ses avancées au Togo ».
Dans son intervention, le communicateur a essentiellement présenté
l’ITIE comme étant un instrument de transparence dans les industries
extractives. M. Basile TAKPA a par ailleurs abordé les avantages pour
les Etats a adhéré à cette initiative. « Cette initiative permet aux
Etats de démontrer leur engagement pour la transparence et la lutte
contre la corruption, d’améliorer la gestion des finances publiques et
entreprendre des reformes, la disponibilité de l’information concernant
les revenus générés par le secteur extractif pour le plaidoyer ».
Parlant du bilan d’adhésion du Togo à l’ITIE, il a souligné que
l’adhésion du Togo à l’initiative a permis l’amélioration des systèmes
de gestions de l’information des règles financiers de l’Etat pour
permettre une bonne lecture de toutes les recettes enregistrés.
« L’information fournie a travers l’exercice ITIE est riche, variée, et
n’aurait surtout jamais été aussi disponible avant l’adhésion du pays à
l’initiative », a-t-il affirmé.
Néanmoins le formateur a déclaré qu’il y a quelques difficultés par
rapport à l’application de l’initiative notamment la non utilisation des
quittances informatisées pour tous les paiements au profit de l’OTR ;
l’absence des contrôles adéquats pour les opérations d’exportation.
Par ailleurs quelques recommandations ont été faites par le formateur à l’endroit des syndicats pour soutenir le processus ITIE.
« Les syndicats doivent nouer un partenariat avec les organes de l’ITIE
et faire une pression pour une intégration des données sur la santé et
la sécurité dans les rapports ITIE ».
Les débats ont été enrichissants et ont permis aux participants de poser
une série de questions d’éclaircissements et apporter des contributions
édifiantes. L’atelier prendra fin ce vendredi 09 décembre 2017 à
Atakpamé.
Rachel D.
T228
La Ligue des consommateurs togolais
(LCT) appelle le Gouvernement togolais à interdire d’importation les
découpes de poulets congelés accusées non seulement de détruire
l’élevage avicole local mais surtout d’être impropres à la
consommation.
La LCT s’attaque au poulet importé du
Brésil, des Etats-Unis et de l’Union Européenne. La viande aviaire est
soupçonnée de parvenir aux consommateurs togolais avariée,
commercialisée par une industrie agro-alimentaire et des négociants peu
scrupuleux, soucieux surtout de se débarrasser d’un produit impropre
pour le consommateur européen mais excellent pour les pauvres Africains.
L’association togolaise s’appuie sur un
article publié par deux journalistes allemands, Michael Obert et
Matthias Ziegler, intitulé « Le poulet mondial », l’industrie de la
viande européenne décharge des milliers de tonnes de poulet,
difficilement vendable sur le marché européen dans les pays africains en
voie de développement.
Ainsi « … les ailes, le cou, les pieds,
les os, les abats, [représentant] pour de nombreux producteurs des
déchets » sont expédiés en Afrique.
«… l’industrie de la viande a trouvé un moyen
d’économiser ces coûts : ce que l’Europe ne mange pas, est expédié en
tant que viande congelée vers l’Afrique et vendu à des prix défiant
toute concurrence sur les marchés », indique la LCT.
Les poreuses douanes togolaises
Comment ces produits impropres à la
consommation parviennent-ils aux Togolais ? La LCT relève la grande
responsabilité des autorités togolaises, surtout les douanes, peut-être
moins bien outillées, qui ferment les yeux sur le trafic. C’est « plus
de la moitié » du poulet importé qui est mis en cause.
« Les préoccupations idoines en matière
de conservation n’étant pas prises, les viandes qui arrivent à la douane
de Lomé sont pour la plupart souvent contaminées », selon la LCT.
« On y découvre pourritures, dégradations
et de grandes tâches noires avec de moisissures avec des contaminations
par des matières fécales animales ou autres », souligne encore le
président de la LCT.
En 2013, relève la LCT, 12.000 tonnes de
ces viandes ont été exportées au Togo des pays de l’Union européenne,
des États-Unis et du Brésil. Sur ces dix (10) dernières années, cela
représente une augmentation de 600%.
Appel à mettre fin à l’importation
Ces poulets sont en réalité des
pondeuses interdites à la vente en Europe. «… Ce que l’Europe ne mange
pas, est expédié en tant que viande congelée vers l’Afrique et vendu à
des prix défiant toute concurrence sur les marchés », s’indigne la LCT.
La LCT invite donc les consommateurs à ne
pas acheter ces produits aviaires et demande aux autorités togolaises
de les interdire.
Et si les importateurs sont tout
simplement des proches des autorités ? La législation togolaise
fourmille de mesures d’interdiction de certains produits carnés, y
compris les croupions de dindes. Mais depuis des années, les mêmes
produits se retrouvent sur le marché.
Au Bénin voisin, le richissime Sébastien
Ajavon, ancien candidat à la présidentielle en 2016, est considéré comme
le pape du poulet; des produits qu’il importe du Brésil.
Plus de 50% de la population togolaise
vit en dessous du seuil de pauvreté. Et ces produits carnés sont
accessibles non seulement aux plus démunis mais à une majorité à cause
de la cherté du poulet local, dont le prix moyen est situé entre 3.500
et 4.500 CFA contre 800 CFA pour le kilo des découpes avariées.
L’Afrique plumée et empoisonnée par le dumping de l’UE
Dans une campagne
contre la surproduction et la Politique agricole commune en 2004, une
campagne pour le droit à la protection des marchés agricoles, Terressolidaires.org accuse l’Union Européenne d’appauvrir et de tuer l’agriculture africaine par l’exportation des produits congelés.
L’Union européenne (UE) porte une triple
responsabilité: elle est aujourd’hui le principal fournisseur des
poulets congelés; elle joue un rôle important dans la définition des
règles des échanges internationaux; elle soutient une Politique agricole
commune (PAC) privilégiant l’agriculture intensive et les exportations
agricoles vers des pays fragilisés. La “saga du poulet”recouvre des
dimensions agricoles,environnementales,sociales et commerciales. Elle
concerne dès lors autant l’avenir des paysans du Sud que celui des
agriculteurs et des travailleurs du Nord, l’environnement de la Bretagne
que celui du Nordeste brésilien, la sécurité et la
souveraineté alimentaires des consommateurs et des citoyens, africains
comme européens! s’indigne cette association altermondialiste.
La donne n’est pas prête de changer. Les
récents accords de partenariat UE-Afrique renforce cette situation d’une
Afrique quasi-poubelle de l’Europe, de la Chine et des Amériques.
Comme quoi les Afro-optimistes peuvent continuer à rêver : L’Afrique se meurt et n’est pas vraiment prête de se relever !
Les agents techniques de la statistique
(ATS) de la promotion 2016 ont reçu ce mercredi à l’Ecole nationale
d’administration (ENA) de Lomé, leur diplôme de fin de formation, a
constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress.
C’était en présence du ministre de la
Planification du développement, M. Kossi Assimaïdou, du Directeur
général de l’Ecole nationale d’administration (ENA), M. Kokou Djifa
Adjéoda, du Directeur général de l’Institut national de la statistique
et des études économiques et démographiques (INSEED) du Togo, M. Yao
Kokou N’Guissan et du Directeur général de l’Ecole nationale supérieure
de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan, M. Kouassi
Hugues Kouadio.
Ces agents feront de la réforme du
système statistique nationale un bouclier afin de le rendre plus
performant et apte à jouer son rôle dans le processus de développement.
« En ouvrant une filière de formation de
cadres moyens statisticiens, l’objectif poursuivi par le Gouvernement
était de remédier à la pénurie de cette catégorie de personnel qualifié
qui faisait défaut donc à notre pays qui a jusqu’ici investi dans la
formation des cadres statisticiens de haut niveau », a déclaré M.
Assimaïdou.
Cette formation, selon lui, a été
initiée en début d’année 2016 par le gouvernement avec l’appui de ses
partenaires qui s’inscrit dans le cadre de la réforme du système
statistique national.
« Avec cette première promotion d’agents
techniques de la statistique qui vient d’achever sa formation, je peux
exprimer ma satisfaction et espérer que le système statistique national
va maintenant fonctionner avec plus d’efficacité. Elle est bien outillée
pour contribuer efficacement à bâtir un système d’information
statistique dans les départements ministériels sectoriels et apte à
aider à améliorer la qualité en ce qui concerne la formulation, la mise
en œuvre et le suivi-évaluation des politiques, programmes et projets de
développement dans notre pays », a-t-il martelé.
Pour le Directeur général de l’INSEED,
M. Yao Kokou N’Guissan, les statistiques sont en amont et en aval de
tout processus de développement parce qu’avant de concevoir les
processus de développement, il faut des situations de référence.
« Tout au long de la mise en œuvre du
programme de planification, on faut aussi des statistiques pour pouvoir
suivre si tout va bien ou ne va pas bien. Pour mener à bien ses
activités, il faut les ressources humaines donc il faut du personnel
qualifié à tous les niveaux. On a besoin de ce maillon de cadres
professionnels satisfaits ou démographes pour que les activités sur le
terrain soient bien menées », a-t-il ajouté.
Cette formation a été rendue possible
grâce à la coopération entre l’Institut national de la statistique et
des études économiques et démographiques (INSEED) du Togo, l’Ecole
nationale d’administration (ENA) de Lomé et l’Ecole nationale supérieure
de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan avec un
financement de l’Union européenne (UE).
Malgré la présence des organisations
sous régionales au sein de l’Afrique, la libre circulation des personnes
et des biens peine toujours à devenir une réalité. La preuve, c’est que
les échanges commerciaux intra-africains demeurent faibles et sont de
l’ordre de 12%.
Comment réussir la gouvernance
commerciale dans la communauté économique des Etats de l’Afrique de
l’ouest (CEDEAO) ? C’est à cette question que les ministres en charge du
commerce des quinze (15) pays membres de la CEDEAO tentent de répondre
depuis ce mercredi à Lomé.
« Cette réunion va nous permettre de
mesurer à quel niveau de commerce intra-régional nous sommes, nous
allons faire des évaluations sur les entraves aux échanges des biens et
des personnes. Cela va alors aboutir à décrisper cette situation
d’entraves qui existent. Et c’est le lieu de faire en sorte que le
commerce entre pays africains prédomine sur d’autres échanges avec
d’autres continents », a déclaré dès l’entame de cette rencontre, Marc
Yombouno, ministre du commerce de la Guinée Conakry.
Selon Bernadette Legzim-Balouki,
ministre togolaise en charge du commerce, l’intégration dont il s’agit
participe du souci de surmonter les obstacles que représente l’exiguïté
des marchés nationaux en permettant aux producteurs de réaliser des
économies d’échelle et de bénéficier de la mise en place
d’infrastructures au niveau régional, de resserrer les liens commerciaux
entre les pays concernés avec l’élimination effective de toutes les
barrières.
Au cours des travaux, les ministres ont
discuté du processus de signature des Accords de partenariat économique
entre l’Afrique de l’ouest et l’Union européenne (APE AO-UE), de la
question de renégociation des concessions tarifaires des Etats membres
de la CEDEAO à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et des
informations sur les requêtes relatives aux négociations commerciales
soumises à la CEDEAO.
Cette réunion des ministres du commerce
des pays membres de la CEDEAO a été précédée de la réunion des experts
des mêmes pays à Lomé. Ceux-ci ont balisé la voie à cette rencontre
ministérielle sur les enjeux commerciaux au sein de la CEDEAO.
Doit-on rendre la justice en se fondant sur des
considérations personnelles, ou en se limitant aux faits ? Dans une
affaire d’escroquerie, d’abus de confiance, de faux et usage de faux
ayant révélé que dame Olga Mensah est tout sauf une femme digne de confiance, le Procureur de la République Essolizam Poyodi avait délivré un soit-transmis qui a vu cette femme conduite par devant lui.
Essolissam Poyodi demanderait à la victime d’accepter une marchandise incomplète, même si le compte n’y est pas.
Mais aux dernières nouvelles, nous apprenons que, non seulement le
délai promis par le Procureur pour permettre à la victime de rentrer en
possession de la cargaison de biscuits est passé sans résultat, mais en
plus un soit-transmis délivré par le même Procureur contre la victime a
donné pouvoir aux agents du SRI d’interpeller celle-ci. Motif invoqué, «
atteinte à l’honneur de l’escroc ». Aux dernières nouvelles, l’escroc
aurait déjà déversé une cargaison de biscuit sur le marché avant de
laisser à disposition de la victime le reste de la marchandise sous
évaluée. Pourquoi cette affaire ne va-t-elle pas en instruction et
pourquoi le ministre de la Justice qui a en charge la gestion du parquet
ne dit rien, tout comme le président du Conseil supérieur de la
magistrature? 26
septembre 2016. Dans notre parution N°2284, nous avions révélé sous le
titre : « Escroquerie, faux et usage de faux,…Olga Mensah arrêtée pour
escroquerie puis relaxée par un capitaine au SRI », la procédure par
laquelle cette femme a réussi à escroquer d’une dizaine de millions de
FCFA à une victime qui a eu le malheur de lui faire confiance. Dans
cette affaire, la Rédaction a pris langue avec le Procureur de la
République, Essolizam Poyodi pour en savoir davantage.
Dans les explications de celui-ci, il est ressorti que « le dossier est
en cours », mais l’assurance donnée par le représentant du parquet de
Lomé était que la cargaison de biscuits, objet de l’arnaque, devrait
arriver au port de Lomé le 10 octobre dernier. Malheureusement à ce
jour, aucune trace de cette fameuse cargaison. On en était là quand des
informations faisant état d’un autre soit-transmis de la part du même
Procureur de la République nous sont parvenues.
En effet, un agent de Service de Recherche et d’investigation (SRI)
nous a joint pour faire état de ce que le service a été enjoint
d’interroger la victime d’escroquerie au sujet d’une plainte pour
atteinte à l’honneur. Jointe au téléphone, celle-ci n’a pas souhaité se
prononcer, priant seulement que sa cargaison lui soit restituée,
conformément aux promesses du Procureur. Il serait reproché à la victime
le fait d’avoir ébruité l’escroquerie dont elle a été l’objet, puisque
le soit-transmis parle de dénonciation calomnieuse. Or, dame Olga Mensah
est loin d’être un enfant de chœur en matière d’escroquerie.
Nous avions écrit que la cargaison de biscuit devrait arriver au port
de Lomé mi-juillet, selon les assurances données. Le Procureur
Essolizam Poyodi avait répondu à un de nos collègues qui l’a joint au
téléphone que la commande arriverait le 10 octobre 2016. Mais sans que
la victime ne soit entrée en possession de sa marchandise évaluée à près
de 12 millions de FCFA, et sans qu’une instruction ne soit ouverte,
voilà que par une alchimie dont le Procureur seul aurait la recette, la
victime se retrouve dans la peau d’accusée pour atteinte à l’honneur.
Comme quoi, ici c’est Togo. A moins que le ministre de la Justice, Pius Agbetomey
ne sorte de sa torpeur et tape du poing sur la table, tout est fait
pour « protéger » dame Olga Mensah et « terroriser » la victime.
Aux dernières nouvelles, la victime aurait été contrainte par le
Procureur d’accepter le reste de la cargaison, même si le compte n’y est
pas. Vous vous demandez si le Procureur prend la défense de la dame ?
Bonne interrogation, puisque celui-ci aurait assuré à celle-là que la
cargaison était sous bonne garde de la Gendarmerie nationale. Mais des
sources nous ont informé que c’est au domicile de l’escroc présumé que
le reste de la marchandise se serait trouvée. Pire, son avocat, Me Lazare Soussoukpè
aurait demandé 150.000 FCFA à la victime avant l’enlèvement du reste de
la marchandise au motif que cette somme représenterait les frais
d’entreposage. Comment alors peut-on vérifier la conformité de la
commande avec le montant ? Et c’est surtout le silence de l’avocat de la
victime qui intrigue. Soit dit en passant, l’avocat de l’escroc aurait
menacé de porter plainte contre le journal, du fait de l’ébruitement de
cette affaire dans notre parution N° 2284. On attend toujours cette
plainte.
Mais tout porte à croire que la cargaison dont sa cliente aurait déjà
vendu une bonne partie, ne serait pas la propriété de la victime. Selon
une correspondance dont nous avons eu copie, un autre « associé » à
dame Olga aurait remis de l’argent pour une autre commande de biscuits
et celui-ci, las d’espérer l’arrivée de sa marchandise, se déciderait à
porter plainte contre elle. La preuve en est que c’est depuis juillet
que la cargaison de la victime devrait arriver, ce qui n’a pas été le
cas. En plus, un avis d’opération de virement indique effectivement que
dame a reçu courant août 2016 une somme de 4000 euros pour une commande
de biscuits. Si elle a décidé de vendre une grande partie de la
cargaison alors qu’un contrat en bonne et due forme signé entre elle et
sa victime stipule que la marchandise devrait être entreposée dans un
lieu de commun accord, elle n’a qu’à tout vendre et régler sa victime
puisque la marchandise n’étant plus sous bonne garde de la Gendarmerie,
comme l’a affirmé le Procureur de la République.
Il est constant que les magistrats du parquet relèvent du ministère
de tutelle. Il est tout aussi vrai que l’une des raisons pour lesquelles
certains juges rechignent à quitter les tribunaux de première instance
tient au fait qu’étant en contact direct avec les justiciables, ils
peuvent biaiser les décisions de justice selon leur humeur ou en raison
de leur accointance avec une des parties en conflit. Nous sommes dans ce
cas où dame Olga Mensah, convaincue d’escroquerie, un
délit que, selon un agent ayant assisté à son interrogation dans les
locaux du SRI, elle a reconnu, a réussi à retourner le parquet de Lomé
en sa faveur. Ne nous demandez surtout pas comment !
L’un des reflets de la démocratie est sans doute l’état de la justice
dans un pays. Mais si des quidams peuvent se permettre, de par leur
position, de tordre le cou au droit au nez et à la barbe des premiers
responsables, sans que ceux-ci n’osent lever le petit doigt, alors il y a
problème. A moins que l’actuel ministre, qui plus est, un homme du
corps, ne se décide à arrêter l’unilatéralisme de certains magistrats
qui tiennent mordicus à s’incruster à leur poste afin de mieux tisser
leur toile. Il serait temps qu’ils aillent voir ailleurs ! Et cela vaut
également pour le président du Conseil supérieur de la magistrature qui
est plus prompt à sauter sur des dossiers vides qu’à sanctionner de
vrais magistrats indélicats. Dans ce dossier, il se dessine une
situation de conflit d’intérêt au Procureur de la République. Et si le
droit tarde à être dit, obligation nous sera faite d’appeler un chat un
chat. Parce que dame Olga Mensah ne serait pas à son coup d’essai.
Affaire à suivre de près.
Source : Abbé Faria, Liberté N°2334 du Mardi 06 Décembre 2016
Certains individus usent et abusent de la
confiance d’autres citoyens, et lorsqu’ils sont interpellés, ils font
appel à leurs relations pour se soustraire de la justice. C’est le cas
de dame Olga Mensah, responsable des « Ets Planète et Fils ».
Arrêtée le 16 septembre dernier par les éléments du Service de Recherche et d’Investigation ( SRI )
de la Gendarmerie nationale après une longue cavale, Olga Mensah qui
use de son apparente gentillesse pour endormir ses victimes a été
relaxée sur ordre du capitaine Atèkpè, au motif qu’elle aurait présenté des garanties attestant qu’elle ne se soustrairait pas à la rigueur de la loi. Seulement, pour échapper à la justice, elle aurait déjà obtenu un visa Schengen.
L’officier de Gendarmerie Atèkpè répondra-t-il des faits d’escroquerie,
faux et usage de faux que dame Olga Mensah aurait reconnus dans les
locaux du SRI et qui sont sus du Colonel Massina Yotroféï,
Directeur de la Gendarmerie nationale? Le Procureur de la République
saura-t-il prendre les dispositions nécessaires pour faire rentrer la
plaignante dans ses fonds à hauteur de treize (13) millions FCFA ? La justice togolaise est une fois encore à la croisée des chemins.
Si le parquet laissait s’échapper dame Olga Mensah, c’est la plaignante qui se mordrait les doigts d’avoir fait confiance à la justice togolaise. Le 14 septembre dernier, un soit-transmis N°5346/PR/2016 signé d’Essolissam Poyodi, Procureur de la République, a été délivré aux éléments du SRI suivant les pièces ci-après désignées : « lettres
plaintes du 13 septembre 2016 contre Olga Mensah pour abus de
confiance, escroquerie, faux et usage de faux, pour enquêtes et
poursuite si les faits sont établis ». Le soit-transmis a requis d’« exécuter les indications du parquet ». Les connaisseurs comprendront. Mais en quoi consistent les plaintes et que reproche-t-on à dame Olga Mensah ?
Voici les lettres de la plaignante adressées au Procureur de la République
« Plainte pour escroquerie faux et usage de faux »
Monsieur le Procureur de la République,
Au mois de mai dernier, j’ai croisé Mme Olga Mensah dans un salon de coiffure. Je l’avais connue auparavant par l’intermédiaire d’un certain M. Djondo.
Très vite, elle se rapprocha de moi et se mit à ma disposition pour mes
courses et autres besoins. Elle fit preuve d’une extrême gentillesse,
notamment en me faisant souvent à manger. Elle me fit part de ses
prétendues immenses souffrances et déboires dans sa vie familiale et
professionnelle. Elle serait victime de la méchanceté et des pouvoirs
spirituels de sa sœur aînée. Elle se plaignait en outre d’être victime
d’exploitation par une famille influente dont les membres se serviraient
d’elle sans pitié. Après m’avoir longuement apitoyée sur son sort, elle
me proposa une affaire de commerce de biscuits.
Prise de compassion pour elle, je pris la décision de m’associer à
elle dans ladite affaire. Elle aurait déjà pratiqué ce commerce dont
elle maitrisait tous les contours selon ses propres dires. C’est ainsi
qu’elle me proposa une participation financière de 10 millions francs
CFA représentant la moitié de la valeur de la commande selon la facture
pro forma émanant de l’usine. Après avoir signé une convention sous
seing privé avec elle, je fis un dépôt de 10 millions de francs CFA sur
son compte de la BIA Tokoin Trésor le 20 juin 2016, cette somme étant destinée a être virée sur le compte du fournisseur: Best Biscuits au Maroc. Sur mon insistance, elle me présenta au gérant de la banque. Le conteneur de biscuits devrait arriver au port de Lomé à la mi-juillet 2016.
Au début du mois d’août, le conteneur n’étant toujours pas là, et face à
mes inquiétudes, elle prétexta un retard dû au manque de diligence de
l’usine. Je lui demandai de me donner le contact d’une personne
ressource de l’usine afin que je puisse prendre attache directement avec
elle. C’est à ce moment qu’elle me proposa toujours, selon elle, pour
me mettre entièrement en confiance, un voyage sur le Maroc afin de
rencontrer les responsables de l’usine.
Je pris en charge nos deux billets pour le Maroc ainsi que notre
séjour et divers. Arrivées au Maroc, elle m’abandonna dans l’hôtel, me
tourna en bourrique et quitta le pays sans moi.
J’ai donc compris la dangerosité de cette dame, et dès mon retour à
Lomé, je lui demandai alors le connaissement relatif à la marchandise.
Elle me remit une photocopie de connaissement qui se révéla être un faux
fabriqué de toutes pièces. Elle me présenta à un transitaire censé
sortir la marchandise du port le 08 août 2016. Après
mon départ, le transitaire m’appela et me fit comprendre qu’il craint
d’être considéré comme complice d’une escroquerie, il m’avoua qu’il
s’agit d’une manœuvre et qu’il n’était pas au courant d’une arrivée
quelconque de conteneur de biscuits. C’est de là que j’ai compris
qu’elle m’a fait partir au Maroc tout en sachant qu’elle n’a passé
aucune commande de biscuits et qu’elle a détourné les 10.000.000 (dix
millions) de francs CFA à des fins personnelles et inconnues.
A ce jour 13 septembre, je suis sans aucune nouvelle
de Dame Olga Mensah et tous ses numéros de portables sont
inaccessibles. J’en déduis que j’ai été victime d’escroquerie et c’est
pour cette raison que je dépose entre vos mains une plainte pour
ESCROQUERIE FAUX ET USAGE DE FAUX.
Je tiens à vous rappeler, Monsieur le Procureur de la République, que Dame Mensah me doit à ce jour la somme de 10 000 000 (dix millions) de francs CFA, somme d’argent que j’ai déposée sur son compte plus la somme de 1.831.000 (un million huit cent trente et un mille) francs CFA,
représentant la somme que j’ai avancée pour l’achat de nos billets et
la prise en charge de notre séjour au Maroc. Cette somme étant censée
être déduite de nos bénéfices avant tout partage. Mme Olga Mensah m’est
redevable à ce jour et à ce titre d’une somme totale de 11 831 000 (onze million huit cent trente et un mille) de francs CFA.
La plaignante. « Plainte pour abus de confiance faux et usage de faux »
Pour compléter mon dossier de plainte
contre Mme Olga Mensah, je viens déposer entre vos mains cette 2eme
plainte pour abus de confiance, faux et usage de faux. J’avais expliqué
dans ma première plainte que cette dame me fit partir au Maroc et
m’abandonna à l’hôtel pour rentrer seule à Lomé. Avant notre départ pour
le Maroc, j’ai séjourné en France. Depuis la France, j’ai demandé à ma
banque, la SIAB de remettre une somme de 4.000.000 (quatre millions) FCFA à dame Olga Mensah en vue de couvrir nos dépenses au Maroc. A son arrivée au Maroc, au lieu de me remettre la totalité, elle me fit comprendre qu’elle a remis une somme de 900. 000 (neuf cent mille) FCFApour payer le transitaire censé sortir la marchandise au port de Lomé,
alors même que le but de notre visite au Maroc était de permettre le
déblocage de ladite marchandise pour la convoyer vers le Togo. C’est
ainsi qu’elle me laissa dans le dénuement total au Maroc, me privant de
la somme de 900. 000 (neuf cent mille) FCFA qu’elle a détournée. Plus
grave, alors même que mon banquier lui a remis l’argent au mois d’août,
elle me présenta une reconnaissance émanant du prétendu transitaire
datant du 14 Juillet 2016. Le transitaire nie avoir reçu une quelconque
somme des mains de dame Olga Mensah. J’en déduis, Monsieur le Procureur
de la République, que j’ai été victime d’escroquerie et d’abus de
confiance. Je dépose donc en l’espèce cette deuxième plainte entre vos
mains pour abus de confiance aggravé faux et usage de faux.
La plaignante.
Ainsi dans la journée du 16 septembre 2016, des éléments du SRI ont réussi à mettre la main sur cette dame. Mais le capitaine Atèkpè en charge du dossier a jugé bon de relaxer dame Olga Mensah
au motif que le Procureur de la République serait absent et qu’elle
aurait présenté des garanties de se présenter aujourd’hui devant le
parquet.
Mais seulement, d’énormes doutes subsistent quant aux garanties que
cette dame aurait présentées. Parce que lorsque le capitaine Atèkpè
présente un document d’une autre commande de biscuits comme étant celle
disputée, il se trouve que cette commande émane d’une autre personne
dont l’avis d’opération de virement date du 24 août 2016 et qui est libellé à l’ordre de la même société productrice, Best Biscuits Maroc. Ainsi, à y voir de près, le capitaine Atèkpè aurait fait preuve de légèreté en libérant la dame.
Puisque la commande pour laquelle les plaintes ont été déposées,
devrait arriver en juillet. Pire, un message dont nous avons eu
connaissance indique qu’en réalité, la commande de biscuits serait bien arrivée et qu’Olga Mensah l’aurait écoulée lors des luttes Evala en pays Kabyè.
Rappelons que pour se rendre au Maroc auprès de la société
productrice de biscuits, il était prévu que la plaignante prenne le vol
le 13 août et devance dame Olga Mensah ; mais le jour du vol, l’agence
de voyage Soraya l’a rappelée pour reporter son vol de
48 heures, permettant à l’escroc présumé de la devancer. Sans aucune
explication de la part de cette agence. Sur instruction de dame Mensah ?
Certainement. De retour du voyage au cours duquel dame Olga Mensah a
fatigué la plaignante et l’a abandonnée dans son hôtel, sans aucun moyen
pour revenir, le trajet Maroc-Lomé ayant été effacé de la base de
l’agence Suraya, cette dernière l’a sommée de lui rembourser
tous ses frais, sommation à laquelle elle aurait répondu qu’elle se fout
de la convention qui les lie, ajoutant: « Tu peux aller là où tu veux ! ». Dans ce sens, une très proche de dame Olga Mensah a confirmé qu’elle disposerait de réseaux pouvant la sortir de prison.
La preuve en est que dans un passé récent, lorsqu’elle avait commandé
une cargaison de poulets avariés que les autorités avaient détruite,
elle a joué sur ses relations pour se sortir d’affaire. Reste à
déterminer les relations haut placées qui la protègent et l’encouragent
dans ses basses besognes.
Lorsque des éléments négatifs cumulent en défaveur d’une seule
personne, le travail devient aisé à la justice d’établir la vérité.
Lorsque les deux partenaires d’affaires devraient se rendre au Maroc sur
proposition de dame Olga Mensah pour suivre l’état d’avancement de la
commande, la plaignante l’a sollicitée de lui rendre un service avant
d’arriver au Maroc, mais celle-ci a prélevé 900.000 du montant au motif
que cette somme aurait servi à payer un transitaire chargé de s’occuper
des formalités au port de Lomé. Pourquoi alors avoir fait voyager la
plaignante ? Il se révèlera plus tard que ce transitaire n’a jamais
existé. En août, la plaignante qui n’avait pas encore réalisé le type
d’associée à laquelle elle avait à faire, l’a chargée de lui régler une
facture d’électricité. Mais le chèque libellé au nom de la CEET a plutôt
servi à régler des impayés de dame Olga, et lorsqu’ordre lui a été
intimé de rembourser le chèque indûment encaissé, celle-ci a émis un
chèque sans provision en date du 3 septembre 2016. Le dernier élément qui atteste que l’arnaque orchestrée par dame Olga Mensah était préméditée,
vient des services de la banque où le virement des 10 millions FCFA a
été effectué. Parce que des sources bancaires, on apprend que juste
après qu’elles ont quitté la banque d’où le virement a été fait au nom
des Ets Planète et Fils pour le compte de Best Biscuits Maroc, Olga Mensah y est retournée seule et en catimini pour y effectuer un retrait en espèces de 8 millions sur les 10. Autant d’éléments que le capitaine Atèkpè n’ignore pas. Et pourtant. Au Togo, il est fréquent qu’une plaignante se
retrouve dans la peau d’une prévenue, juste parce que ceux qui sont
censés faire régner l’ordre, ont été « retournés ». Devant la tournure
que prenaient les évènements le 16 septembre, la plaignante a prévenu
qu’elle pourrait porter l’affaire dans les médias afin que chacun se
fasse une idée de la manière dont cet officier de l’armée règle ces
genres de problèmes. Mal en a pris à la plaignante. « C’est
quoi la presse, c’est qui la presse ? Est-ce la presse qui dirige ce
pays ? J’ai tous les droits, et puis quoi ? L’escroquerie est une
pratique courante dans le domaine des affaires », sont les
mots que le capitaine Atèkpè aurait jetés à la figure de la plaignante.
Nous avons voulu vérifier les dires de celle-ci et avons joint le
capitaine au téléphone. A l’en croire, un rapport a été établi et
adressé à son supérieur et au Procureur, absent. Mais que toutes les
garanties ont été prises pour faire comparaître dame Olga Mensah devant
le Procureur ce lundi. « Mais si elle n’est pas contente, je
n’ai rien à cirer, mon directeur est au courant. Et si elle persiste à
porter l’affaire dans la presse, c’est à ses risques et périls
». Ce sont entre autres les propos que le capitaine nous a tenus au
téléphone. Mais aurait-il réalisé par la suite qu’il s’adressait à la
presse ? Le capitaine a rappelé pour nous demander de faire en sorte que
nos échanges téléphoniques ne soient pas rendus publics.
Malheureusement pour lui, comme pour une arme, le coup est déjà parti et
nous ne voudrions pas nous rendre complice de menaces sur la vie d’une
citoyenne par notre silence. Le capitaine dit-il la vérité lorsqu’il
déclare avoir rendu compte? Le doute est permis, puisque selon les
informations, le Colonel Massina Yotroféi qui a reçu la
plaignante, après avoir vérifié auprès de ses agents que les faits sont
avérés, aurait dit qu’il faut respecter la loi et donc déférer la
prévenue le mardi 20 septembre. Que s’est-il passé entre-temps pour
qu’elle soit libérée derrière la plaignante et le Procureur?
Et si Olga Mensah ne se présentait pas et disparaissait? Parce que
des éléments troublants lui offrent cette possibilité. Des sources
concordantes pensent qu’elle aurait obtenu au moins un visa Schengen
dans son passeport et pourrait se faire la belle sous le nez et la barbe
de la justice ; la plaignante n’aurait plus que ses yeux pour pleurer
et se mordre les doigts d’avoir fait confiance en la justice togolaise
et au SRI. Le capitaine pourra-t-il répondre en cas de fuite, lui qui a
aussi échangé avec le transitaire cité par dame Olga Mensah et qui lui a
juré n’être en rien concerné par les propos et magouilles de la dame ?
Des témoins dont l’Adjudant Bakaï et la plaignante ont assisté à ces
échanges téléphoniques qui se sont déroulées via le haut parleur du
téléphone.
La justice à deux vitesses est monnaie courante au Togo. Des citoyens
ont été arrêtés pour des peccadilles sur ordre du parquet en fins de
semaines et des officiers de police judiciaire se sont arrangés pour les
maintenir en détention jusqu’à lundi afin de les présenter à la
justice. Mais dans cette affaire d’escroquerie, d’abus de confiance, de
faux et usage de faux et d’émission de chèque sans provision où la
prévenue a reconnu les faits retenus, il a suffi qu’elle passe des coups
de fil pour que le capitaine qui, au demeurant, serait un militaire de
formation, se décide à la libérer sans l’avoir présentée au parquet.
Heureusement qu’il existe désormais une justice militaire qui devra
déterminer si la procédure suivie par le capitaine est la norme, ou si
ce sont des pressions qu’il a subies avant de s’exécuter. Celui-ci a
contacté la plaignante afin qu’elle se présente aujourd’hui au SRI –sans
préciser l’heure- pour qu’ensemble avec Olga Mensah et les agents du
SRI, ils se rendent auprès du parquet. Comme si la plaignante ne connaît
pas le tribunal de Lomé. On ne veut pas croire que le directeur du SRI
est effectivement informé de toutes les démarches entreprises par le
capitaine Atèkpè avec ses propos tenus devant la plaignante.
Source : Abbé Faria, Liberté No. 2284 du Lundi 26 Septembre 2016
Les pays africains dont le Togo
doivent encore beaucoup d’efforts en matière d’autonomisation de la
femme. Selon les chiffres du rapport sur le développement humain en
Afrique de 2016 réalisé par le PNUD, les africaines affichent un niveau
de développement humain équivalant à 87 % seulement de celui des
Africains. Le rapport a été présenté lundi à Lomé.
Dans les détails, il ressort que les
femmes en Afrique occupent 66 % des emplois dans le secteur informel non
agricole et ne gagnent que 70% pour chaque dollar gagné par un homme.
De même, seulement 7 à 30 % des entreprises privées sont dirigées par
une femme.
Toutes choses qui font dire aux experts
du PNUD que les disparités entre les genres coûtent à l’Afrique
subsaharienne 95 milliards de dollars US par an soit plus de 6% du
Produit intérieur brut, PIB.
Khardiata Lo Ndiaye, la représentante du
PNUD au Togo a expliqué que le rapport du PNUD analyse les facteurs
politiques, économiques et sociaux qui entravent la promotion de la
femme en Afrique et propose des politiques et des mesures concrètes pour
combler l’écart entre les genres.
"Autonomiser la femme togolaise, c'est
assurer le développement humain de toute la famille. Autonomiser la
femme togolaise c'est réussir le pari d'une éducation de qualité pour
les filles et les garçons. Autonomiser la femme, c'est augmenter sa
contribution à la croissance économique et arrimer durablement le Togo
au quai du développement accéléré", a-t-elle déclaré.
Au Togo, la situation n’est pas
meilleure même si les actions mises en œuvre ont fait progresser
l’Indice de développement humain, IDH et de gagner 4 places dans le
classement mondial en 2014. Le Togo est le premier pays au sein de
l’UEMOA en termes d’indice de développement humain et 3e en termes
d’indicateur de développement de genre. Mais l’inégalité de genre reste
un obstacle majeur au développement humain du Togo.
"Il s’agit notamment de corriger la
contradiction entre la législation et la pratique afin de passer d’une
égalité des genres juridique à une égalité de fait, de rompre avec les
normes sociales préjudiciables aux femmes et de transformer les cadres
institutionnels discriminatoires, en vue de garantir la participation
économique, sociale et politique des femmes", a déclaré le ministre de
la planification du développement Kossi Assimaidou.
Le ministre a réitéré l’engagement du
gouvernement à mettre en œuvre les recommandations du rapport pour
maximiser l’apport des femmes dans l’atteinte des Objectifs de
développement durable (ODD).
Un malheureux drame s’est produit dimanche autour de 20 heures
GMT devant l’entrée principale du Centre togolais des expositions et
foire de Lomé, CETEF. L’accident a coûté la vie à une femme enceinte et 5
autres personnes ont été gravement blessées.
L’accident a été causé par une voiture venant de la zone Bè-Kpota et
qui aurait foncé droit dans la foule alors que le chauffeur ait perdu le
contrôle du volant.
Selon le Service de communication du CETEF, on dénombre un mort, une
femme enceinte selon plusieurs témoins, et au moins cinq autres blessés
graves.
Les blessés ont été urgemment évacués par les sapeurs-pompiers. Le
chauffeur serait entre les mains des forces de l’ordre déployées au
niveau du Cetef pour assurer la sécurité
La Gambie incarnait jusqu’à ce 02 décembre 2016,
avec le Togo en Afrique occidentale, les deux derniers Etats
ouest-africains dans lesquels ne s’est pas encore opérée une alternance
pacifique et démocratique. Depuis la défaite électorale de Yahya Jammeh,
cette donne a changé. Un nouveau jour se lève pour la politique
ouest-africaine.
Depuis 22 ans, en Gambie, les élections présidentielles n’avaient pas
connu un autre vainqueur, outre l’imposant Yaya Jammeh. Au Togo, après
l’assassinat toujours non élucidé de Sylvanus Olympio (père de
l’indépendance togolaise le 13 janvier 1963), Eyadèma Gnassingbé lui a
succédé officiellement à partir d’avril 1967. A sa mort le 05 février
2005 et après une présidentielle émaillée de plusieurs violences
macabres, Faure Kodjo E. Gnassingbé lui a succédé.
Les scrutins présidentiels à un seul tour organisés entre le 24 avril
2005 et avril 2015 ont certes été gagnés officiellement par Faure K.
Gnassingbé, ancien ministre et député sous son regretté père. Cependant,
de 2005 à 2015, les présidentielles au Togo ont toujours été sujettes à
des vives contestations, avec des anomalies décélées ici et là, avant,
pendant et après le vote ou durant le processus de proclamation des
résultats. Des anomalies qui remettent généralement en cause la
sincérité des résultats sortis des urnes, en dépit des dénégations
officielles s’époumonant de démontrer le contraire.
Une chose est certaine; toutes les conditions n’ont jamais été
réunies pour qualifier la succession d’Eyadèma Gnassingbé de
démocratique. Une réalité qui enferme le Togo dans une exception dont il
est désormais le seul porte-étendard en Afrique occidentale, depuis le
séisme politique de ce 2 décembre 2016 en Gambie! Un peuple, une histoire, une famille
Le cas togolais frappe davantage l’attention par le fait que la
dernière victoire électorale de l’opposition en République togolaise
remonte à 22 ans; soit la durée du règne de Yahya Jammeh! Donne qui
noircit davantage ce tableau, le pays dirigé depuis 11 ans par Faure
Gnassingbé est l’un des rares sur le continent à avoir tourné le dos,
depuis 30 ans, à l’organisation des élections locales sur son
territoire.
Désormais doyen des Chefs d’Etat d’Afrique de l’ouest, à 50 ans,
Faure Gnassingbé, discret tacticien politique et habile gestionnaire des
ressources humaines qui pérennisent son pouvoir, devra composer avec ce
statut de leader régional.
“Un cadeau empoisonné” dont il aurait aimé se passer dans une
sous-région dans laquelle les voisins directs du Togo que sont le
Bénin, le Ghana sont cités parmi les bons élèves de la démocratie en
Afrique. Cependant, contrairement aux 14 autres Etats de la CEDEAO + la
Mauritanie, Faure Gnassingbé a encore devant lui une marge de manœuvre
politique…
Et pour cause; il a en face de lui une opposition togolaise veule,
dépourvue de ressources financières conséquentes ou appauvrie, et qui
néglige la diplomatie dans sa quête de l’alternance pacifique. Plus
grave, cette même opposition donne depuis plus six ans dans la
dispersion de ses énergies, pratique une palinodie intéressée et ne jure
que par la loi du «diviser pour régner». Le tout, face à une population
soigneusement paupérisée. Autrement dit, Faure Gnassingbé a pour
l’heure comme principal adversaire politique Faure Gnassingbé! A moins
que le peuple togolais accélère le cours de l’histoire politique de son
pays, en annonçant les couleurs de la présidentielle de 2020, à la
faveur des prochaines locales (devenues une Arlésienne), et surtout lors
des législatives de 2018…
Source : Bella Edith, Afriquinfos
Quelle sera la décision du gouvernement togolais dans les jours
qui suivent ? C’est une question qui inquiète suite à la descente d’un
groupe d’élèves ce jeudi 1er décembre 2016 dans les rues de la ville de
Dapaong dans l’extrême Nord du Togo. Ces élèves ont sillonné la ville et
ont délogé les élèves d’autres établissements qu’ils soient privés ou
officiels.
Tout a commencé aux environs de 07h50. C’est le Lycée Nassablé qui a été
la première à recevoir la visite de ces élèves en courroux. Deux élèves
ont été blessés et le groupe formé des élèves de différents
établissements ont entamé leur tournée de délogement.
Branches d’arbres et bâtons en mains, les sifflets au rythme des cris
« Nous voulons nos cours, nous voulons nos cours », ils ont réclamé donc
les cours suite à l’observation du mot d’ordre de grève des
enseignants qui a débuté ce jour.
Selon certains témoins, la manifestation a été presque violente, les
élèves allant jusqu’à bousculer ceux qui étaient tentés de jouer aux
reporters d’images. Du côté des parents surtout ceux dont les enfants
sont au cours primaire, ce fut une course effrénée pour mettre à l’abri
leurs progénitures.
C’est dans ce climat que certains responsables d’établissements ont jugé
bon libérer leurs élèves avant l’arrivée du groupe afin d’éviter une
éventuelle violence.
V.G.
T228
Pour marquer l’édition 2016 de la
Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida, l’Association Recherche
action prévention accompagnement des addictions (RAPAA), engagée dans la
lutte contre la consommation de substances psycho actives (drogues), a
choisi d’informer les populations de Bè (un quartier de Lomé) sur les
liens entre la contamination au VIH et l’usage de drogues.
Dans ce cadre, environ 600 personnes ont
été sensibilisées sur les risques de contamination au VIH et 219
personnes dépistées le mardi 29 novembre et le 1er décembre.
L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse ce vendredi au
siège de l’association à Tokoin Super Taco à Lomé par les responsables
de l’Association, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
« Notre activité à consister à
sensibiliser et à dépister la population vivant au niveau de Bè, plus
précisément les habitants des ghettos qu’on appelle ‘’Apévimé et
Apéganmé’’. Nous avons fait cette activité le 29 novembre et le 1er
décembre. D’abord, nous avons mené des actions, des démarches auprès de
cette population pour les mettre en confiance. Sur les deux (2) jours,
nous les avons conviés sur la place publique au niveau du Chef Aklassou
pour les amener à se faire dépister », a indiqué Emmanuel Mensanvi,
Responsable volet plaidoyer renforcement des capacités au sein de ladite
association.
Ces activités ont permis de toucher ces
deux (2) ilots ou « ghettos » de Bèhédzé où vit une population en
situation de marginalisation. La démarche utilisée par l’Association
RAPAA a privilégié l’information et l’implication des responsables du
district sanitaire, du Chef Canton de Bè, ainsi que celles des
responsables d’ilots.
Au cours de cette activité sur les deux
(2) jours, a relevé M. Mensanvi, parmi les 219 personnes dépistées, il y
a eu quelques cas positifs référés au niveau de l’hôpital de Bè.
« Parmi cette population, il y a en majorité des femmes, des personnes
âgées mais aussi des enfants », a-t-il ajouté.
« Nous envisageons dans nos perspectives
faire nos actions auprès de cette population. Si nous arrivons à
trouver des financements, nous allons les accompagner et leur montrer
les difficultés, les grands risques liées à leur mode de vie et aussi à
amener ceux qui peuvent bien décrocher surtout qu’au niveau de RAPAA,
nous avons un centre d’écoute qui est animé par un psychologue clinicien
qui est là du lundi au samedi pour faire l’accompagnement des personnes
sous addictions », a-t-il précisé.
A en croire ce dernier, le constat qui
est fait, est qu’aujourd’hui, les différents rapports montrent que
l’Afrique de l’Ouest est devenue une plaquee tournante de consommation
de drogue. « L’Association RAPAA a eu à faire une enquête dans la ville
de Lomé et nous avons sorti au travers de cette enquête qu’en majorité,
les gens utilisent la drogue. Lorsqu’on parle de drogue, ne nous
focalisons pas sur le cannabis, l’alcool même en fait parti et à plus de
70% de nos jeunes frères et sœurs compris entre l’âge de 15 et 16 ans
ont déjà touchés à l’alcool », a-t-il conclu.
L’Association RAPAA entend poursuivre
ses actions auprès de certains groupes d’usagers en situation
d’exclusion et utilisera une démarche à base communautaire pour
l’analyse des problèmes et des réponses à apporter. Elle envisage aussi
une approche personnalisée centrée sur le conseil, l’écoute et
l’accompagnement individualisés ainsi que sur la réinsertion sociale de
ceux qui souhaitent sortir de la dépendance.
Quelle sera la décision du gouvernement
togolais dans les jours qui suivent ? C’est une question qui inquiète
suite à la descente d’un groupe d’élèves ce jeudi 1er décembre 2016 dans
les rues de la ville de Dapaong dans l’extrême Nord du Togo. Ces élèves
ont sillonné la ville et ont délogé les élèves d’autres établissements
qu’ils soient privés ou officiels.
Tout a commencé aux environs de 07h50. C’est le Lycée Nassablé qui a été
la première à recevoir la visite de ces élèves en courroux. Deux élèves
ont été blessés et le groupe formé des élèves de différents
établissements ont entamé leur tournée de délogement.
Branches d’arbres et bâtons en mains, les sifflets au rythme des cris «
Nous voulons nos cours, nous voulons nos cours », ils ont réclamé donc
les cours suite à l’observation du mot d’ordre de grève des enseignants
qui a débuté ce jour.
Selon certains témoins, la manifestation a été presque violente, les
élèves allant jusqu’à bousculer ceux qui étaient tentés de jouer aux
reporters d’images. Du côté des parents surtout ceux dont les enfants
sont au cours primaire, ce fut une course effrénée pour mettre à l’abri
leurs progénitures.
C’est dans ce climat que certains responsables d’établissements ont jugé
bon libérer leurs élèves avant l’arrivée du groupe afin d’éviter une
éventuelle violence.
La commission des finances et du développement économique a
débuté l’examen de la loi des finances gestion 2017,ce 1er décembre 2016
à l’hémicycle. Ce budget s’équilibre en recettes et en dépenses à 1218
milliards de FCFA.
Les recettes budgétaires devront connaître une hausse de 7,5% par
rapport à 2016 et s’établir à 806,5 milliards. Les recettes en
trésorerie devront également augmenter de 93,7%. Ces augmentations
portent à 2,66% la hausse globale des recettes prévues en 2017.
Cette séance de travail a été ouverte par la 3ème vice-présidente de
l’Assemblée nationale, Mme Patricia Dagban Zonvidé en présence du
ministre de l’économie et des finances, Sani YAYA.
La 3ème vice-présidente de l’Assemblée nationale a débuté son
allocution en félicitant le gouvernement « Je voudrais saisir cette
occasion pour féliciter le gouvernement et en particulier le ministère
de l’économie et des finances qui, contrairement aux années passées, a
déposé un peu plus tôt, le projet de budget général sur la table de
l’Assemblée Nationale ».
Elle a précisé que l’étude et l’examen d’une loi de finances, exigent
de la part de ceux qui s’y livrent, de la rigueur, de la
circonspection, beaucoup de réalisme et le sens des responsabilités.
Elle a enfin exhorté les députés désireux d’apporter leur contributions,
à se joindre aux membres de la commission des finances et du
développement économique pour les travaux de cette commission.
Cette séance de travail prendra fin le 2 décembre 2016.
Si cela ne tenait qu'au Groupe de
Réflexion et d'Action pour le Dialogue, la Démocratie et le
Développement (GRAD), l'Office Togolais des Recettes (OTR) devrait être
ôté du paysage fiscal togolais. C'est ce que l'association a fait
comprendre aux médias mardi.
Axée sur le thème : "l'OTR, un défi
national" la rencontre du GRAD avec la presse a été une occasion pour
lui de décrier la prestation de l'Office d'Henry Gapery. Pour le GRAD,
avec l'OTR, le débat fiscal n'est pas assuré au Togo. L'Office est
plutôt devenu une structure de recouvrement.
L'Organisation énumère des insuffisances
au niveau des textes juridiques qui régissent son fonctionnement. Le
GRAD a dû mal à comprendre pourquoi il y a un amalgame entre les organes
et les personnes qui animent la vie de l'institution.
"Quand vous dites organe, c'est le
commissariat et non commissaire et quand on nous dit le commissaire et
la direction rattachée c'est du jamais vu. Il faut que les autorités se
ressaisissent et mette l'homme qu'il faut à la place qu'il faut", a
soulevé Daniel Afidégnon, Responsable Commission Juridique du GRAD.
M. Afidégnon souligne également que le
fonctionnement de l'OTR est en violation avec la constitution
togolaise. Il déplore que le commissaire qui dirige cette structure soit
un anglophone ne parlant pas la langue officielle du Togo qui est le
français.
En outre, le GRAD parle d'une certaine
dichotomie dans l'organigramme. En effet le fait que le Conseil
d'Administration soit mis sur pied avant le conseil de surveillance est
vu comme une anomalie administrative.
Toutes choses qui font dire au GRAD que l'OTR n’a pas sa place dans le paysage fiscal togolais.
"Si cela ne tenait qu'à nous, l'OTR doit
être ôté du paysage togolais. Mais ceux qui l'ont amené par contrebande
doivent savoir s'il faut le bannir ou le réajuster avec des
compétences», a ajouté le Responsable du GRAD.
Dans les jours à venir l'organisation
compte organiser une journée libre opinion afin de recueillir l'avis de
la population sur le fonctionnement de l'Office.
C’est un bilan à mi-parcours satisfaisant que dresse la direction du CETEF à quelques jours de la fin de la 13ème
foire internationale de Lomé. Après déjà 14 jours d’activités, le
directeur du CETEF Johnson Kuéku Banka se félicite de ce que cette foire
se déroule dans de très bonnes conditions.
« Au niveau des activités, Dieu
merci tout se déroule comme prévu. Nous pouvons dire qu’à mi-parcours,
les choses se passent assez bien. Nous nous attelons pour le temps qui
nous reste », nous a-t-il confié tout en précisant qu’à l’image des
éditions précédentes, ce sont les week-ends que le site de la foire
enregistre le plus grand nombre de visiteurs.
Selon les chiffres communiqués, le
nombre de visiteurs tournait en effet autour de 27.000 pour le compte du
dimanche dernier contre 24.000 pour la journée du samedi. Le Centre
togolais des expositions et foires est d’ailleurs en train de mettre les
bouchées doubles pour contenir la foule qui s’annonce pour le week-end
prochain.
Ce mercredi, les activités parallèles à
la foire se sont poursuivies avec les rencontres B to B (rencontres
d’affaires) et un concours de coiffure organisé dans le cadre du Salon
international des cosmétiques et de la beauté (SICOBE).
Pour rappel, cette 13ème foire internationale de Lomé prendra fin le 05 décembre prochain.