Mais les choses ne se passent pas
exactement comme prévu par le ministre Gilbert BAWARA. Les enseignants
membres des syndicats regroupés au sein de la Coordination des Syndicats
de l’Enseignement (CSET) observent un mouvement de cessation de travail
de trois jours (les 06,07 et le 08 mars) à compter de ce lundi tandis
que leurs collègues membres de la Fédération des Syndicats de
l’Éducation Nationale (FESEN), iront en grève les 07 et 08 mars. Ce
n’est pas tout, d’autres mouvements sont annoncés dans le secteur pour
les 09, 10 et 11 mars prochains. Ici, il s’agit des enseignants de
l’Éducation Physique et Sportive (EPS) qui tiennent à « exprimer leur
mécontentements » à travers un mouvement d’arrêt de travail.
Les raisons de ces multiples mouvements,
selon Yaovi Atchou-Atcha, Coordonnateur de la CSET, découlent du refus
de la « base » d’accepter les conclusions de la rencontre du 03 mars. Ce
rejet se justifie aussi, a-t-il dit, par le fait qu’une trêve de deux
semaines avaient déjà été observées en janvier 2017 par les enseignants
membres de la CSET pour « permettre au gouvernement de poser un pas
envers les enseignants ». Mais regrette-t-il, ce moratoire « n’a
accouché que d’une souris».
Des mouvements d’élèves dans les rues
réclamant leurs « professeurs » sont annoncés ce lundi dans plusieurs
localités du pays en réaction à ces répétitifs débrayages.
A.Y.
Afreepress
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